Dans cet épisode, je m’intéresse au phénomène Freida McFadden : pourquoi les histoires de violences masculines écrites comme des scénarios de téléfilms du dimanche séduisent-elles autant les lectrices ? Que viennent-elles chercher là ? Une catharsis, un miroir, un frisson, ou juste une manière de revisiter la peur qui habite le quotidien féminin ? J’explore aussi la fracture que ces livres créent : d’un côté, un mépris assumé pour une écriture jugée pauvre, mécanique, “indigne”. De l’autre, un enthousiasme presque militant pour une “littérature populaire” qui revendique son efficacité au détriment du style. Et au milieu, une vraie question : doit-on accepter que le populaire rime avec une langue moche ?

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