Après quelques mésaventures en Turquie, Paul Bernardoni a retrouvé de la tranquillité sur et en dehors du terrain à Yverdon Sport, en première division suisse. Un nouveau pays et une nouvelle manière d’appréhender le poste, plus joueuse et plus impliquante pour les gardiens, que le portier de 26 ans découvre après avoir toujours joué en France, entre la Ligue 1 et la Ligue 2. Une différence de culture que l’homme aux 250 matches digère actuellement et détaille pour La voix des Gardiens. 

Lancé à 17 ans en pro à Troyes, le jeune espoir a dû rapidement gérer un premier transfert et ses premières galères à Bordeaux, avant de naviguer entre Nîmes, Angers et Saint-Étienne. C’est dans le Chaudron, qu’il a connu la descente en Ligue 2 après une remontée au classement insoupçonnée et une séance de tirs au but perdue. Un traumatisme longtemps présent. Des montagnes russes, les mêmes que le jeune gardien a eu à affronter à ses débuts : arrêts décisifs, reconnaissance de ses pairs, boulettes épiées sur les réseaux sociaux en passant par les prêts avortés jusqu’à renaître à Clermont. 

Le passionné de cyclisme, qui se compare à un type de rouleur bien particulier en tant que gardien de but, revient également sur son expérience mitigée aux JO de Tokyo, la vie en centre de formation, mais analyse également l’évolution de Kylian Mbappe face au but, lui qu’il l’a connu en Equipe de France jeunes avant de le retrouver en L1. Après être passé de l’Aube à la lumière. 

⭐️ Saison 2 / Episode 3 - Paul Bernardoni (De l’Aube à la lumière 🌖)

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