Le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE), avec notamment les EPF de Lausanne et Zurich, a lancé mercredi au WEF le Réseau international de calcul et d'IA (ICAIN). Sa mission: développer des technologies d'intelligence artificielle (IA) profitant à tous.

L'annonce a été faite dans le cadre du Forum économique mondial (WEF) 2024 à Davos (GR). Les fondateurs du Réseau international de calcul et d'IA souhaitent ouvrir l'accès aux infrastructures de supercalculateurs, de données et de logiciels, ainsi qu'au savoir-faire en matière d'IA, à une communauté plus large. Son but : développer des technologies autour de l’intelligence artificielle profitant à tous. On écoute Martin Vetterli, Président de l'École polytechnique fédérale de Lausanne.

La Suisse a un rôle à jouer

L'objectif est de faciliter les projets de recherche internationaux qui profitent à la société dans son ensemble et de promouvoir les objectifs de développement durable des Nations unies. Mais les intelligences artificielles soulèvent toujours plus de critiques notamment sur la question de la protection des données. Des inquiétudes légitimes selon Martin Vetterli.

Parmi les partenaires du projet figurent également le Centre suisse de calcul scientifique et le Laboratoire européen pour l'apprentissage et les systèmes intelligents, notamment. Un projet porté par la Suisse car elle a un vrai rôle à jouer sur ce dossier. 

Les premiers projets seront lancés cette année et devraient être achevés d’ici 2025.

Julie Marti et ats