Le 3 janvier 2025, Marie Pascale Remy était l’invitée de Lara Stam, dans Un Soir avec Lara, sur Géopolitique Profonde !

Marie-Pascale Rémy est une auteure et conférencière spécialisée dans la connaissance de soi et la spiritualité. Après une expérience de mort imminente en 1989, elle a orienté sa recherche vers l’enseignement de Rudolf Steiner, influençant profondément son parcours. Parmi ses ouvrages notables figure Saint Michel, renaître dans le combat spirituel, qui explore la dimension spirituelle du combat intérieur à travers l’archétype de l’Archange Saint Michel. Elle a également écrit plusieurs ouvrages sur le développement personnel, l’ange gardien et les mythes du féminin.

Luce, la mascotte du Jubilé 2025

Le choix de Luce comme mascotte du Jubilé 2025 ne peut être pris à la légère. Derrière son apparente simplicité se cache un symbole lourd de sens, chargé d’interprétations controversées. En prétendant incarner la lumière divine, Luce introduit une ambiguïté inacceptable dans un événement censé réaffirmer les fondements de la foi chrétienne.

Luce, qui signifie « lumière » en italien, évoque immédiatement Lucifer, le porteur de lumière déchu. Cette proximité n’est pas fortuite. Elle révèle une dérive symbolique qui brouille les repères spirituels. Ce choix audacieux, voire provocateur, démontre une volonté de redéfinir subtilement la communication de l’Église, mais au détriment de sa clarté doctrinale.

Le Jubilé, moment sacré de purification et de retour à Dieu, ne peut tolérer de tels compromis. En plaçant Luce au centre des célébrations, le Vatican risque de détourner l’attention des fidèles de l’essentiel : la lumière authentique du Christ.

Une symbolique lourde de conséquences

Luce ne peut être dissociée de l’histoire complexe du mot « Lucifer ». Initialement, ce terme désignait l’étoile du matin, symbole de lumière et de renouveau. Mais dans la théologie chrétienne, il est devenu le nom de l’ange déchu, incarnation du mal et de la rébellion contre Dieu. Associer un événement sacré à un symbole si ambigu relève d’une démarche dangereuse.

Ce choix n’est pas une simple maladresse. Il reflète une tentative claire de jouer avec les symboles, de brouiller les repères spirituels pour moderniser le message de l’Église. Mais cette stratégie ne fonctionne pas. Les croyants, confrontés à une confusion grandissante, risquent de s’éloigner de la foi au lieu de s’en rapprocher.

L’Église doit comprendre que la lumière divine ne peut tolérer d’approximation. Luce, par sa nature équivoque, affaiblit le message spirituel du Jubilé. Cette décision témoigne d’un glissement préoccupant vers une communication qui sacrifie la profondeur spirituelle au profit d’un symbolisme superficiel et troublant.

Un appel à rejeter toute influence trompeuse

Les Nuits Saintes 2024/2025 rappellent l’importance de la vigilance spirituelle. Cependant, Luce devient un test, forçant les croyants à distinguer la vraie lumière divine des symboles ambigus. L’Église doit proposer des repères solides pour guider les âmes et rejeter toute influence troublante.

Une direction spirituelle inquiétante

Le Jubilé 2025 devait réaffirmer les valeurs chrétiennes, mais Luce incarne une tentative risquée de concilier tradition et modernité. Ce symbole reflète une Église en quête d’équilibre, risquant de perdre sa mission essentielle : guider les fidèles vers la lumière divine.

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