La femme que j’ai devant moi, les amis, pfff je n’ai même pas les mots pour la qualifier. C’est le genre de personne qui, lorsqu’on regarde son parcours et tout ce qu’elle a créé, nous fait dire « Putain mais, j’ai fait quoi de ma vie ? » C’est-à-dire que quand on va faire un tour sur la page wikipedia d’Aïda, on se prend une claque. Et ensuite la seule chose que l’on a envie de faire c’est d’aller prendre une douche tout habillé en répétant « Je suis une merde je suis une merde je suis une merde ».

J’ai rencontré Aïda au Festival d’Avignon il y a deux ans. Et la première chose qu’elle m’a dite c’est : Tu sais jouer au Ping Pong ? Oui car il y a une tradition chez les gens du Théâtre des Béliers, mis à part avoir les meilleures soirées du festival, c’est le Ping Pong. Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu’elle découvrit que j’étais une grosse merde à ce sport.

Et pourtant, elle a continué à me dire bonjour. Car c’est ça aussi, la culture iranienne : c’est la bienveillance.

Elle a accepté de venir dans le podcast. Elle est Virilos. Elle s’appelle Aïda Asgharzadeh. Elle est devant moi alors je vais arrêter de parler d’elle à la troisième personne.

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