Pour Marguerite Duras dans Écrire, en 1995 : « Écrire. Je ne peux pas. Personne ne peut. Il faut le dire, on ne peut pas. Et on écrit ».

Insatisfaction chronique, désir de perfection, peur de ne pas être à la hauteur de ses propres exigences, crainte de décevoir l’auditeur : talon d’Achille de l’écrivain.
Passage obligé teinté d’orgueil, cousine du trac des comédiens, la panne sèche pour un auteur est aussi son carburant.

Élucubration autour de la page blanche sur fond de guerre de Troie. 

Crédits sons : 

"Strength of the Titans" Kevin MacLeod (incompetech.com)
"Crypto" Kevin MacLeod (incompetech.com)
"Marty Gots a Plan" Kevin MacLeod (incompetech.com)
"Division" Kevin MacLeod (incompetech.com)
"Crusade" Kevin MacLeod (incompetech.com)
"Hidden Agenda" Kevin MacLeod (incompetech.com)
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Bibliographie : 

Homère, L’lliade, VIIIe siècle avant J.-C.
Virgile, L’Énéide, 19 avant J.-C.
Joachim du Bellay, Les Regrets, 1558
Jean Giraudoux, La Guerre de Troie n’aura pas lieu, 1935
Marguerite Duras, Écrire, 1995
François Weyergans, Trois jours chez ma mère, 2005  
Patrick du Boisbaudry, « Connaissez-vous l'angoisse de la page blanche?, sur Ecrire un livre sur sa vie, 28 mars 2011

Illustration : 

Albane de Maigret @ Laurent Chappey

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