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Chacun son Montréal
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Chacun son Montréal

Author: ICI Radio-Canada Première

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Description

À travers les histoires d'une trentaine de personnages, racontées selon le ton et le style authentique de 19 réalisateurs, Montréal se dévoile en demi-teintes, dans l'intimité, près du micro, en une relation unique avec l'auditeur. Découvrez une ville aux multiples accents et ambiances, qui se révèle complexe et belle tout à la fois.
Une réalisation de Michel Montreuil
26 Episodes
Reverse
Ils se réunissent lors des parties du Canadien de Montréal et respectent des rituels précis. Pendant le match, ils doivent « donner leur 110 % », sinon ils sont recalés. Les gars des Gars (la majuscule désigne les joueurs) vivent la religion de la Sainte-Flanelle jusqu’au fond de leur âme. Selon eux, un vrai fan ne peut manquer une partie importante et doit envoyer de la bonne énergie à ses héros pour les soutenir. « On ne peut juste pas s’en passer dans nos vies », dit le « capitaine ». Avec Rémi Bourget (participant), Anne-Sophie Carpentier (reporter).
Le 10 septembre 1973, Osvaldo Nunez a célébré son anniversaire jusqu’à tard dans la nuit, chez lui, au Chili. C’est pour cette raison qu’il ne s’est pas levé tôt le lendemain. Et c’est pourquoi il est encore en vie, car le 11 septembre au matin, l’armée, sous la direction du général Pinochet, a attaqué le palais présidentiel, où travaillait Osvaldo. Plusieurs de ses collègues y ont trouvé la mort. Fuyant au Canada, il s’est refait une vie, jusqu’à devenir député fédéral. Avec Osvaldo Nunez (participant), Charles Plourde (reporter).
Les livreurs de poulet en voient des vertes et des pas mûres. Du couple en train de batifoler, à la « madame L’Heureux » qui ne laisse jamais de pourboire, jusqu’aux salons de massage érotique, les livreurs qui se racontent ici en ont des anecdotes! Certains ont même trouvé l’amour au restaurant. Avec : quelques livreurs anonymes, Sylvain Carroll (reporter)
En congé de maladie à la suite d’une tentative d’agression sexuelle, Gabriella traîne dans les librairies pour lutter contre la dépression. Vivant dans Montréal-Nord, où l’accès à la culture est difficile, elle nourrit alors le rêve d’ouvrir sa propre librairie spécialisée en communautés racisées. Ce projet contribue à développer sa confiance en elle. « Je suis finalement une bonne ambassadrice [de culture] », dit-elle. Avec Gabriella G. Kinté (participante), Anne-Sophie Carpentier (reporter).
France approche la soixantaine. Au fil des années, elle a déménagé 18 fois, surtout sur Le Plateau-Mont-Royal. Ses anecdotes tissent la trame d’un quotidien que tous connaissent : l’étroitesse des pièces, le bruit des fêtes d’amis, les cambriolages… Surtout, l’histoire de France témoigne de la difficulté toujours plus grande de se loger lorsqu’on dispose de peu de moyens. Avec France (participante), Alexandra Viau (reporter).
Michael Couture est jeune et dynamique, et il a le cœur sur la main. Amoureux de son quartier, Hochelaga, il ne pouvait établir son commerce de gym privé ailleurs. Bien qu’il déborde d’enthousiasme, les épreuves ont été nombreuses. Ça a commencé par un petit graffiti, puis un plus gros, puis un autre, et enfin des briques à travers la fenêtre. Malgré ces messages anti-embourgeoisement, Michael ne se laisse pas abattre et s’apprête à ouvrir son deuxième gym. Avec Michael Couture (participant), Vincent Champagne (reporter).
Elle fait des ménages, et ça la contente. Elle aime ses clients. Économe – elle n’est jamais allée au cinéma –, elle a vécu toute sa vie « dans la pensée d’un jour donner tout ce qu’[elle] n’a pas eu ». Elle préfère laver sa vaisselle à la main plutôt qu’à la machine. Pour elle, qui vient des Açores, et qui n’avait « rien, rien, rien », le Canada, « c’est le meilleur au monde ». Parfois, sa mémoire lui fait défaut. Avec Une ménagère anonyme, Marie-Laurence Rancourt (reporter).
Marc Piché photographie les bateaux qui naviguent près du port de Montréal depuis 40 ans. À l’occasion, il vend une épreuve à des clients, mais c’est surtout pour le plaisir qu’il braque son appareil sur les navires. « J’ai toujours considéré cela comme une forme d’art », dit-il, alors qu’il essaie de trouver les endroits avantageux et de profiter de la lumière ambiante pour donner de la personnalité à ses clichés. Avec Marc Piché (participant), Antonin Wyss (reporter).
À 79 ans, Jean-Claude Lasry se remémore son arrivée à Montréal, 50 ans plus tôt. Jeune juif marocain, il s’intéressait d’abord et avant tout aux filles, comme la plupart des garçons de son âge. Dans les discothèques que fréquentaient les juifs à ce moment-là, il passait pour un Martien, dit-il, et aucune fille ne le regardait. Il a donc fréquenté des Québécoises, et à leur contact, peu à peu, la honte d’être juif s’est éteinte pour faire place à de la fierté. Jean-Claude Lasry (participant), Charles Plourde (reporter).
Julien Des Ormeaux est devenu fossoyeur « par accident ». « Ce n’est pas quelque chose vers quoi l’orienteur nous envoie! » C’est un métier qu’il aime et qu’il exerce dans l’un des plus grands cimetières d’Amérique : Notre-Dame-des-Neiges. Au fil des décennies, Julien a vu évoluer les pratiques cérémoniales entourant la mort. Les gens sont plus créatifs aujourd’hui, libérés des lourdes contraintes d’autrefois. Par contre, de moins en moins de gens viennent soulager leur peine auprès de la tombe d’Émile Nelligan. Avec Julien Des Ormeaux (participant), Vincent Rességuier (reporter).
« Un monde juste avec des gars, ça va être la guerre! », dit un adolescent de Montréal-Nord qui discute avec ses amis. « Les filles sont là pour améliorer les gars. » Voilà le genre de propos que s’échangent les garçons en parlant de l’autre sexe, de fidélité et de désir. « J’ai peur de l’amour, et de ne pas avoir confiance en l’amour », avoue l’un d’eux. Avec trois amis de Montréal-Nord, Marie-Laurence Rancourt (reporter).
Bushra Dawood a décidé de porter le voile à 9 ans, pour faire comme sa mère et sa sœur. « Tout a changé ce jour-là », dit-elle. Les autres élèves ont commencé à la remarquer et à passer des commentaires. « J’ai dû m’expliquer à tout le monde », confie-t-elle. Malgré tout, le jour où elle l’a oublié à la maison, les élèves le lui ont gentiment fait remarquer. Avec Bushra Dawood (participante), Paloma Martinez (reporter), Simon Bellefleur (musicien).
Alejandra Aguilar raconte le triste sort de sa famille, prise en étau dans le conflit nicaraguayen des années 80. Tout le monde a dû quitter en catastrophe le pays lorsque le père s’est retrouvé sur la liste des personnes à abattre des factions sandinistes. L’installation à Montréal n’a pas été simple – de la langue française à apprivoiser aux infrastructures nouvelles à utiliser sans trembler de peur –, mais il s’agit de la plus grande libération que la famille ait connue. « Je ne crois pas qu’il y ait meilleure place au monde où vivre », dit Alejandra. Avec Alejandra Aguilar (participante), Charles Plourde (reporter).
« Si j’arrête d’écrire, je deviendrai suicidaire », dit Khaldoun Imam. C’est pourtant les mathématiques, la chimie et la physique qu’il enseigne à de jeunes adultes en quête de diplôme. Ce Syrien, arrivé au Québec il y a plus de 37 ans, travaille de jour à l’école et le soir sur papier. Ses pièces de théâtre ont été jouées à Montréal et en France. Plongé au cœur de la diversité montréalaise, il a un point de vue unique sur le Québec. Avec Khaldoun Imam (participant), Bastien Gagnon-Lafrance (reporter).
Olivier a quitté sa Côte-Nord natale pour étudier l’architecture à Québec. Ayant obtenu son diplôme, il a réalisé qu’il ne pouvait pas rester assis toute la journée « à tracer des lignes ». Il a donc tout lâché, est parti pour « la grande ville » et est devenu… danseur de gigue professionnel, une danse traditionnelle qu’il s’étonne de ne pas voir plus présente dans la société. Avec Olivier Arseneault (participant), Ruby Pratka (reporter).
Henri Oppenheim ne s’était jamais particulièrement senti juif lorsqu’il vivait en France. C’est à Montréal, où il s’est installé en 1997, qu’il a commencé à s’intéresser à sa culture d’origine. Et c’est par la musique qu’il a abordé ses racines. Aujourd’hui, c’est un musicien complet, qui fait un travail de mémoire et qui regarde vers l’avenir tout en honorant ses ancêtres. Avec Henri Oppenheim (participant), Charles Plourde (reporter).
Lorsque Jean-Michel s’adresse en anglais à des groupes de visiteurs comme guide touristique, son accent du Saguenay s’entend. Même s’il s’est déjà vu refuser des emplois à cause de sa parlure, il tient à la « couleur » de sa langue, qui constitue pour lui un atout. Quant à Samantha, c’est une Québécoise anglophone qui travaille tous les jours à améliorer son français afin de comprendre les patients dont elle s’occupe en tant que stagiaire en soins infirmiers. Avec Jean-Michel Morin et Samantha Seltzer (participants), Sarah Piché-Gagnon (reporter)
Neuville-sur-Vanne, dans la commune de l’Aube, en France, a des petits airs de Montréal. On s’y balade sur la rue du Mont Royal, sur la Saint-Laurent ou la Ville-Marie. Et pour cause : c’est le village natal du fondateur de Montréal, Paul de Chomedey, sieur de Maisonneuve. Jacques Cousin est un spécialiste de ce personnage historique. À 20 ans, en 1967, il a été reçu avec les grands honneurs à Montréal en tant que représentant du village de Maisonneuve, comme un trait d’union entre la France et le Québec. Avec Jacques Cousin (participant), Sylvain Lumbroso (reporter).
Serge Gendron a passé son enfance à Lachine. Entre l’aréna, l’école et les parcs, il a joué, s’est battu et a aimé. Devenu adulte, il a eu envie de mettre sur papier, en dessin, ses souvenirs d’enfance, ce qui a mené à la publication d’une bande dessinée. Lachine Beach, qu’il signe du pseudonyme Skip Jensen, sera bientôt suivi d’un tome 2. Avec Serge Gendron (participant), Jean-Baptiste Hervé et Benoit Plante (reporters).
Le Français Pascal Hervé a eu une vie avant, pendant et après le vélo. Cet ancien athlète de haut niveau, qui a participé au Tour de France, a maintenant une quatrième vie, qui se déroule à Montréal. « Il s’est avéré que j’ai un jour rencontré une de vos belles compatriotes », révèle-t-il, pour expliquer sa venue en Amérique. Il entraîne maintenant des cyclistes, explore la ville dans ses trajets préférés le long du fleuve et se mesure à quelques bons pédaleurs sur le circuit Gilles-Villeneuve. Avec Pascal Hervé (participant), Sylvain Lumbroso (reporter).
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