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Les ghostnets, littéralement de l’anglais les « filets fantômes » désignent les déchets des différents engins de pêche qui polluent les mers et fragilise l’écosystème marin en capturant poissons, requins, dauphins, tortues…Les ghostnets sont à l’intersection de la revendication pour la protection des océans, de l’art et du patrimoine des artistes qui se sont appropriés ces matériaux pour leurs créations. GhostNets Australia (GNA) est un groupement coordonné par Riki Gunn en 2010 pour identifier la nature et l’impact des déchets marins dans le Golf de Carpentarie, au nord de l’Australie.Géraldine Le Roux détaille l’appropriation par les artistes de ces déchets dans son dernier livre L’art des ghostnets. Approche anthropologique et esthétique des filets-fantômes  paru en 2022 aux éditions du Muséum national d'Histoire naturelle et qui a reçu le prix du Livre scientifique du Festival du livre insulaire de Ouessant en 2023.Géraldine est enseignante-chercheuse, anthropologue et commissaire d’exposition.Elle est l’une des 100 personnes clés qui comptent dans la lutte contre la pollution plastique selon le magazine Moho.Auteure d'une quarantaine de publications,  son premier ouvrage Sea Sisters. Un équipage féminin à l’épreuve de la pollution (2021) a reçu le prix du Livre engagé pour la planète (festival du livre de Mouans-Sartoux). Elle est actuellement l’investigatrice principale et directrice du programme de recherche international OSPAPIK : Ocean and Space Pollution, Artistic Practices and Indigenous Knowledges (Pollutions de l'océan et de l'espace, pratiques artistiques et savoirs autochtones).https://ospapik.eu/Géraldine Le Roux,  L'art des Ghosnets. Approche anthropologique et esthétique des filets-fantômes. Paris, Muséum national d'Histoire naturelle, 2022.https://www.linkedin.com/in/g%C3%A9raldine-le-roux-4315a521/?originalSubdomain=fr

Nous revenons dans cet épisode sur l'exposition Mondes flottants du peintre Stéphane Belzère qui s'est tenue de décembre 2021 à la fin du mois d'août 2023 au Musée d'art moderne et contemporain de Strasbourg (MAMCS) et qui est le fruit d'un partenariat entre le MAMCS et le Musée de zoologie de Strasbourg.Nous échangeons avec le peintre Stéphane Belzère, Estelle Pietrzyk, directrice du MAMCS et commissaire de l'exposition, et Samuel Cordier, directeur du musée de zoologie, évoquent ce projet croisé et partenarial.Un très beau catalogue a été publié à cette occasion : Mondes Flottants, catalogue d’exposition, MAMCS Strasbourg, juin 2022.http://www.jmoger.com/artists/stephane-belzerehttps://www.instagram.com/s.belzere/https://www.instagram.com/mamcstrasbourg/?hl=frhttps://www.musees.strasbourg.eu/musee-d-art-moderne-et-contemporainhttps://www.instagram.com/musee_zoologique_strasbourg/?hl=frhttps://www.musees.strasbourg.eu/musee-zoologiquehttps://www.facebook.com/Musees.Strasbourg/?locale=fr_FRPrésentation des intervenantsStéphane Belzère-Kreienbühl, né en 1963, est un peintre franco-suisse. Ancien élève de l'Ecole nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris, il vit et travaille à Paris et Bâle.Il a reçu en 2011 le prix Fems de la fondation Edouard et Maurice Sandoz (Lausanne). Outre son  œuvre peinte présente dans les collections publiques et privées, Stéphane a conçu les baies vitrées pour la cathédrale de Rodez en 2007. Estelle Pietrzyk est conservatrice en chef du patrimoine et dirige le Musée d'art moderne et contemporain de Strasbourg depuis 2008. Samuel Cordier est conservateur du patrimoine et dirige le musée de zoologie de Strasbourg depuis 2021. 

L'artiste textile Juliette Vergne nous accueille dans son atelier mulhousien, installé dans la friche industrielle reconvertie en ateliers d'artistes MOTOCO qui fête ses 10 ans en 2023.Juliette  évoque sa passion pour la couleur, pour la matière (la soie) et explique toute la chaîne de la teinture végétale.https://juliettevergne.bigcartel.com/https://www.instagram.com/juliettevergne/BIOGRAPHIE DE JULIETTE VERGNEJuliette est née à Nîmes, la cité d’origine du Denim. Elle s’intéresse très viteà l’univers du textile et après une formation en stylisme, elle s’oriente vers le motif et le travail de la matière. Elle sort diplômée de l’école nationale supérieure des Beaux-Arts de Lyon en design textile, spécialité motifs et impressions. Cette ville au riche patrimoine textile la marque pour son histoire de la soierie. Riches de ces découvertes, elle achève son cursus à Mulhouse, cité de l’impression sur étoffes, et s’y implante.Un parcours créatif qui suit l’histoire de villes et d’où découle sa pratique plastique et textile. Ses enjeux : comment réactiver par des pratiques contemporaines, des savoir-faire qui habitèrent des régions.

Comment conserver les spécimens d'animaux morts dans les collections d'histoire naturelle ? Comment restituer l'apparence du monde vivant dans les reconstitutions ou dioramas que l'on trouve dans des musées d'histoire naturelle ?La taxidermie peut à la fois être taxée de morbide ou fêtée comme donnant l'illusion du vivant mais elle laisse rarement indifférent.Dans cet épisode Yves Gaumétou, taxidermiste et sculpteur, décrit les différentes étapes du montage d'une taxidermie et partage sa passion du monde animal.

Le musée des beaux-arts de Charleroi, en Belgique, a rouvert ses portes en décembre 2023. Quelques mois après sa réouverture, Eve Delplanque, responsable administrative et financière des musées des musées de la ville de Charleroi nous présente le parcours d'exposition imaginé dans ce nouveau lieu et nous décrit l'esprit de cette rénovation.Un musée dans sa ville, pour ses habitants.https://charleroi-museum.be/musee-des-beaux-arts/

Au programme de ce second épisode consacré au musée d'Angoulême, les traces des passés lointains.Jean-François Tournepiche, responsable du département d'archéologie et de paléontologie  du musée d'Angoulême, évoque le rôle des collections et de la recherche et notamment la découverte du site exceptionnel d'Angeac-Charente.Ronan Allain, paléontologue au Muséum National d'Histoire Naturelle à Paris, revient sur la découverte du site d'Angeac-Charente et la manière dont la recherche s'organise autour de ce site.Enfin, Florent Goussard, ingénieur en imagerie 3D, raconte comment il redonne une vie numérique à ces animaux disparus.Ronan Allain et Florent Goussard sont rattachés au CR2P (Centre de Recherche en Paléontologie-Paris)https://paleo.mnhn.fr/frPour explorer davantage:https://maam.angouleme.fr/musee-dangouleme/https://www.tourism-cognac.com/destination-cognac/voyagez-a-travers-des-siecles-dhistoire/le-site-paleontologique-dangeac-charente/https://www.youtube.com/watch?v=0yrDuQBRE_I&t=92s

Le MAAM est une structure qui regroupe le musée du papier, les archives, l'artothèque et le musée d'Angoulême.Le musée d'Angoulême est un musée dit mixte qui présente des collections très diversifiées allant de la paléontologie à la création contemporaine en passant par un trésor gaulois et de nombreux objets venant du monde entier. La ville est en partie sur un éperon rocheux qui surplombe la Charente et le musée se trouve dans l'ancien évêché.Dans ce premier épisode consacré à la dynamique intime du musée, Emilie Salaberry (directrice) et Emilie Falk (responsable du service des publics) nous racontent de leurs voix passionnées la vie du musée et notamment les enjeux des partenariats, les dispositifs mis en place pour faire évoluer les présentations permanentes, ou A suivre un second épisode consacré au rôle que joue le musée pour l'exceptionnel site de dinosaures d'Anjac-Charente.https://maam.angouleme.fr/https://www.facebook.com/museeangouleme/

En visite à Biotropica, une serre zoologique tropicale, située en Normandie, François Huyghe qui nous y accueille nous donne son point de vue, de vétérinaire, de zootechnicien et de responsable d'une structure qui conserve des animaux vivants.Surtout il partage son amour de la nature et de sa conservation et nous fait profiter de la passion qui l'anime.François développe également sa vision des zoos et aquariums et leur rôle dans la conservation de la biodiversité à l'heure de débats vifs où certaines réclament la fermeture de ce type de structure, à l'instar des delphinariums. https://www.biotropica.fr/https://www.facebook.com/francoispierre.huyghehttps://www.facebook.com/biotropicaennormandie/https://www.cerza.com/https://www.facebook.com/cerzasafari/

Gamaliel NTIECHE NJOYA nous enchante dans cet entretien qu'il donne à l'occasion de son séjour en France, au musée d'Angoulême. Responsable du Musée royal de Batoufam dans l'ouest du Cameroun, Gamaliel évoque ses recherches sur la question de restitution des patrimoines, la manière de rendre vie aux objets dans son activité quotidienne et les enjeux du tourisme culturel.https://www.facebook.com/profile.php?id=100064015058407https://www.facebook.com/gamaliel.njoyahttps://www.linkedin.com/in/gamaliel-njoya-ntieche-35a94923b/?originalSubdomain=cmhttps://maam.angouleme.fr/musee-dangouleme/https://isto.international/cp_news/participation-of-isto-in-the-4th-international-fair-of-sustainable-tourism-in-yaounde-cameroon/

Buffon (1707-1788), plus précisément Georges-Louis Leclerc, comte de Buffon, est un savant du 18e siècle qui a dirigé le Jardin du Roi (ancêtre du Muséum d'histoire naturelle de Paris) pendant près d'un demi-siècle. Buffon a rédigé une vaste encyclopédie de la nature, l'Histoire naturelle générale et particulière qui comptera 36 volumes, il agrandira le Jardin du roi et augmentera considérablement les collections d'histoire naturelle.Ecrivain et savant, Buffon partageait sa vie entre Paris et Montbard, où il résidait. Dans le village de Buffon, il fit construire des forges.A Montbard, en Bourgogne, que reste-t-il de ce personnage et de ses travaux ? C'est ce que nous essaierons de savoir au Musée Buffon en présence de Laurence Porte (maire de Montbard), Lionel Markus (directeur du Musée Buffon), Emeric Falize (astrophysicien, CEA) et Stéphane Schmitt (historien des sciences , CNRS, et spécialiste de Buffon).