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Les Ambitieux

Les Ambitieux
Author: Mathieu Guénette
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Description
Le balado des Ambitieux a remporté en 2023 le prix de l'orientation de l'Ordre des conseillers d'orientation. Comptant près de 5000 écoutes par mois, ce balado fait partie du 1% des plus écoutés, tout genre confondu.
Le balado des Ambitieux a pour mission d'accompagner tous ceux qui désirent progresser dans leur carrière en misant sur le développement de leurs aptitudes.
Environ à toutes les deux semaines, je propose un nouvel épisode basé sur la lecture des meilleurs ouvrages de développement afin d'en dégager un maximum de pistes applicables. À l'occasion, je reçois des invités faisant part d'avis précis d'expert.
J'y ajoute aussi des réflexions personnelles reliées à mon expertise de conseiller d'orientation, de coaching, d'évaluation de potentiel ainsi que mon expérience de directeur d'équipe.
Pour mieux me connaître:
www.leschercheursdesens.com
Le balado des Ambitieux a pour mission d'accompagner tous ceux qui désirent progresser dans leur carrière en misant sur le développement de leurs aptitudes.
Environ à toutes les deux semaines, je propose un nouvel épisode basé sur la lecture des meilleurs ouvrages de développement afin d'en dégager un maximum de pistes applicables. À l'occasion, je reçois des invités faisant part d'avis précis d'expert.
J'y ajoute aussi des réflexions personnelles reliées à mon expertise de conseiller d'orientation, de coaching, d'évaluation de potentiel ainsi que mon expérience de directeur d'équipe.
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197 Episodes
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Avez-vous déjà ressenti un pincement persistant dans le ventre, sans raison apparente? Cet inconfort semble vouloir exprimer quelque chose, mais la signification demeure floue. Selon l’approche du Focusing, développée par Eugene T. Gendlin, psychologue humaniste, il s’agit d’un Felt Sense — que l’on peut traduire par ressenti corporel. Ce ressenti corporel est beaucoup plus subtil qu’une émotion. Il se situe à la frontière du conscient et de l’inconscient. Le corps sait; il possède une sagesse propre et il cherche à communiquer avec nous. La plupart d’entre nous avons tendance à ignorer ces messages. À l’inverse, l’approche thérapeutique de Gendlin invite à les écouter et à les utiliser pour accéder à une vérité enfouie. Il a ainsi mis au point une méthode en six étapes permettant d’entrer en dialogue avec notre corps. En conclusion, prêter attention à ces signaux subtils, c’est s’offrir une chance de mieux se comprendre et d’avancer avec plus de justesse. Dans cet épisode, je vous propose de découvrir comment le Focusing peut transformer ces malaises diffus en clés précieuses pour clarifier vos choix et enrichir votre vie intérieure. Méthode en six mouvements: Installer l'espace intérieur Repérer le ressenti corporel Trouver une poignée (Handle) Entrer en dialogue Observer le déplacement Laisser émerger une piste pour un premier pas Ordre du jour 0m23: Introduction 11m17: Présentation du livre (Focusing) 15m19: Le ressenti corporel (Felt Sense) 18m43: Le focusing en 6 mouvements 35m40: Réflexions personnelles Pour encore plus de détails, consulte la page web de l'épisode.
Dans les médias, on parle de bouleversements sociaux, d’un marché du travail transformé par l’intelligence artificielle et de mutations rapides. Que sera notre monde d’ici quelques années? S’orienter professionnellement devient difficile quand les repères traditionnels ne tiennent plus. Comme conseiller d’orientation, j’ai voulu réfléchir à cette question et offrir un regard pratique dans cet épisode. Il me semble essentiel d’élargir notre cadre de référence. Ce ne sont pas seulement des secteurs qui montent ou déclinent, mais bien la structure même du travail et de la notion d’emploi qui sont en jeu. Pour nourrir cette réflexion, je m’appuie sur le livre Understanding Careers, qui propose neuf métaphores pour aborder la carrière, et sur un article de chercheurs québécois qui retrace les vagues successives de la gestion des carrières. J’ai invité l’un des auteurs, Éric Gosselin, professeur en psychologie du travail de l'Université du Québec en Outaouais, à approfondir avec nous cette perspective. J'ai aussi fait appel à Julie Garneau, professeure en relations industrielles également de l'Université du Québec en Outaouais. Cet épisode est une invitation à penser la manière de rester pertinent, résilient et fidèle à soi-même dans un monde du travail en constante transformation. Ordre du jour 0m23: Introduction 29m30: Présentation du livre (Understanding Careers) 34m09: Les 9 métaphores de la carrière 1h03m13: Élargir notre conception de la carrière 1h40m01: Réflexion personnelle Pour encore plus de détails, consulte la page web de l'épisode.
La nuit, durant notre sommeil, nous produisons des rêves qui semblent souvent n’avoir aucun sens. Parfois, nous en ressortons complètement troublés. Pourquoi rêvons-nous? À quoi peuvent bien servir nos rêves? Le rêve est probablement un des meilleurs moyens d’accéder à notre inconscient et de découvrir les conflits intérieurs qui nous habitent. Toutefois, le rêve est souvent dérangeant, car il nous montre justement ce que nous ne voulons pas voir. De plus, il exige de notre part de savoir le décoder. Le livre Inner Work du psychothérapeute Robert A. Johnson offre des pistes concrètes pour transformer nos rêves en outils d’introspection grâce à une méthode en quatre étapes. Il propose aussi l’exercice de l’imagination active, avec une démarche tout aussi structurée. Dans cet épisode, je vous invite à explorer comment apprivoiser vos rêves pour qu’ils deviennent non pas des énigmes perturbantes, mais des alliés précieux dans votre parcours personnel. Selon Robert A. Johnson, le rêve est plus réel que le réel. Ordre du jour 0m23: Introduction 14m30: Présentation du livre (Inner Work) 19m20: Rêve en appui (Enseigner dans un monde en déroute) 27m19: Posture à adopter pour l'analyse des rêves 48m05: Méthodes pour les rêves et Imagination active 1h10m08: Réflexion personnelle Pour encore plus de détails, consulte la page web de l'épisode
Et si vos ambitions… n’étaient pas vraiment les vôtres ? René Girard appelle ça le désir mimétique : nous voulons ce que quelqu’un d’autre veut et souvent sans le savoir. Prenons un exemple concret. J’aime l’orientation de carrière. Pourquoi j’aime ce sujet? À cette question, je peux trouver une explication profonde et très personnelle. Toutefois, selon René Girard, ma justification serait un mensonge romantique. La vraie raison pourquoi j’aime l’orientation, c’est que j’imite. J’imite sans en prendre conscience. Il y a donc un médiateur entre moi et l’objet de mon désir. Ce médiateur peut être interne (ma mère, un ami, une collègue) ou externe (une sommité que je ne connais pas personnellement). Ce médiateur m’influence dans mon désir, mais m’amène aussi à ressentir une rivalité avec lui si ce médiateur est interne. Ça revient à je veux ce que tu veux parce que tu le veux et je le veux à ta place. C’est moi qui souhaite être une référence reconnue et je ne veux surtout pas que ça soit toi, même si c’est toi qui m’a donné l’idée de ce désir Mon intérêt pour ce sujet est double. Le désir mimétique m’apparaît utile pour comprendre les dynamiques complexes sur le plan des relations. On veut des milieux de travail de collaboration mais il faut être conscient des mécanismes humains. Rien ne sert de rester longuement dans le mensonge romantique. Le désir mimétique me semble utile aussi en orientation de carrière pour comprendre l’objet du désir et la transformation du désir à travers le temps. C’est un angle peu exploité en orientation. Pour cet épisode, j’ai décidé d’aborder René Girard à travers le livre Wanting de Luke Burgis, car il est axé sur une application pratique et il est assez récent (paru en 2021). De plus, il propose plusieurs pistes de solution pour transcender ce désir mimétique. Ordre du jour 0m23: Introduction 23m30: Présentation du livre 30m44: Le désir mimétique et les médiateurs 1h11m09: La solution et les tactiques anti-mimétiques 1h22m45: Réflexion personnelle Pour encore plus de détails, consulte la page web de l'épisode
Imaginez un patron qui demande à son équipe d’augmenter les ventes de 50 %. Les employés comprennent l’objectif et souhaitent l’atteindre. On peut même imaginer qu’ils ont le talent pour y parvenir. Pourtant, rien ne se passe. La pression se fait sentir, mais elle ne génère pas de résultats. On dit qu’un objectif clair est essentiel pour obtenir des résultats. C’est vrai. Mais ce n’est pas suffisant. Il faut aussi définir un comportement précis en lien direct avec cet objectif. Le patron gagnerait à parler un peu moins des conséquences de l’échec et un peu plus du comportement attendu. Dans cet exemple, il pourrait associer l’objectif à un comportement concret : cibler certains prospects avec une approche particulière. Du moins, il pourrait accompagner son équipe pour faire ce lien. Cela semble simple, mais c’est un art. Le livre The 4 Disciplines of Execution présente quatre principes essentiels pour passer de la stratégie à l’exécution. Mais comme le mot « discipline » l’indique, il faut de la rigueur pour que cela fonctionne. Discipline 1 : Établir une cible viscéralement importante (un seul objectif si possible). Discipline 2 : Définir un indicateur de comportement, directement lié à l’atteinte de l’objectif de la discipline 1. Discipline 3 : Tenir un tableau de bord engageant, reflétant la progression vers la cible. Discipline 4 : Instaurer une cadence de responsabilisation par des échanges réguliers. J’ai choisi de traiter ce sujet, car dans ma pratique de coaching, je constate que certaines règles méritent non seulement d’être connues, mais surtout appliquées. Ordre du jour 0m23: Introduction 7m49: Présentation du livre 13m23: La méthode des 4 disciplines 43m33: Réflexion personnelle Pour encore plus de détails, consulte la page web de l'épisode
Plusieurs d’entre nous vont s’entendre sur ce qui est le plus important au sein d’une organisation soit le temps consacré à la vision, à la stratégie, à la consolidation des équipes de travail et au développement des compétences. Toutefois, c’est rare que cela représente une urgence, un objectif qui doit absolument être réalisé le jour même. Dans notre esprit, il est toujours possible de reporter ces activités à plus tard et surtout si une urgence opérationnelle en vient à se pointer. La conséquence est que le temps de qualité consacré à ce qui est important se retrouve compromis. En négligeant ainsi ce qui est important, des problématiques en viennent à émerger, problématiques qui vont donner justement lieu à de nouvelles urgences opérationnelles Par mon coaching, j’ai pu constater comment cette dynamique devient récurrente et compromet le développement de plusieurs leaders qui ont pourtant beaucoup de potentiel. Le coaché ne parvient pas à se créer un espace de travail suffisant grand et stable pour progresser. Il éteint des feux au quotidien, ne voyant pas comment il pourrait faire autrement. Les devoirs liés à son coaching ne sont pas réalisés. Les séances de coaching se retrouvent souvent reportées. J’ai conçu cet épisode autour du livre Making Time for strategy afin de pouvoir aider à protéger cet espace de travail consacré à l’important non-urgent. Ce livre ne parle pas de stratégie ou de développement. Il offre des conseils pratiques et facilement applicables pour ceux qui veulent progresser et aider leur organisation à progresser. Il est enfin temps de consacrer une attention prioritaire à l’important non-urgent. Ordre du jour 0m23: Introduction 11m05: Présentation du livre 14m34: Changer de posture (Mindset / Environnement) 43m22: Prendre action (Tactiques / Influence) 58m03: Réflexion personnelle Pour encore plus de détails, consulte la page web de l'épisode
On dit souvent que nous vivons une époque marquée par des enjeux sociaux de plus en plus complexes. Heureusement, des organismes à but non lucratif (OBNL) agissent sur le terrain pour soutenir les personnes les plus vulnérables. Mais ces organismes, à leur tour, ont souvent besoin d’aide — notamment pour mieux structurer leur gestion. C’est pourquoi, dès 1990, Peter Drucker publiait Managing the Non-Profit Organization, un ouvrage devenu une référence incontournable. Drucker, grand penseur du management moderne, a largement contribué à humaniser la gestion. On lui doit aussi la popularisation des fameux objectifs SMART. Selon lui, les OBNL, bien qu’ils ne poursuivent pas de but lucratif, doivent néanmoins être rigoureux, performants et guidés par des indicateurs clairs. Ils ont une mission vitale pour la société et méritent qu’on les accompagne avec compétence et respect. Pour discuter de ces enjeux, j’ai le plaisir d’accueillir à nouveau mon fils, Zachary Guénette, CPA et fondateur du cabinet Les Bâtisseurs CPA, spécialisé dans l’accompagnement des OBNL. Cette clientèle s’est imposée à lui presque naturellement, et il a choisi d’approfondir cette relation en développant une approche humaine, rigoureuse et adaptée à leurs réalités. Dans cet épisode, nous abordons plusieurs dimensions de la gestion dans les OBNL : finances, gouvernance, relation avec le conseil d’administration, lien à la communauté, marketing de collecte de fonds, gestion des ressources humaines (salariés et bénévoles), ainsi que le développement continu des leaders. Notre ambition : offrir des pistes concrètes et inspirantes pour que ces organismes puissent encore mieux remplir leur mission. Ordre du jour 0m23: Introduction 18m23: Présentation du livre 25m07: 1. La mission d'abord: et votre rôle comme leader 34m13: 2. De la mission à la performance: marketing, innovation et développement des fonds 40m31: 3. Gérer pour la performance: comment la définir, comment la mesurer 46m56: 4. Les personnes et les relations: employés, bénévoles, CA, communauté 1h04m38: 5. Développe-toi: comme personne, comme dirigeant, comme leader 1h14m43: Échange avec Zachary Guénette 1h26m42: Réflexion personnelle Pour encore plus de détails, consulte la page web de l'épisode
Travailler sur des gros projets à plusieurs, ça peut devenir vite compliqué et très lourd. Qui fait quoi comment et quand? Parfois, on s’éloigne sans le vouloir de l’objectif du client, de la personne concernée directement par le projet. L’approche de l’agilité est né en 2001 et a permis de résoudre de nombreux problèmes de retard et de qualité en proposant une nouvelle philosophie du travail. On remet l’essentiel au premier plan et on mise sur une communication constante. Avec le livre The Age of Agile de Stephen Denning, on s’initie aux 3 lois de l’agilité soit la loi des petites équipes, la loi du client et la loi du réseau. Même si on n’a pas l’intention de devenir un agiliste certifié ou de mener un méga projet, les principes de l’agilité peuvent grandement nous inspirer en matière de travail d’équipe, gestion des priorités et organisation. Pour cet épisode, j’ai fait appel à Erik Gobeil, un spécialiste de l’agilité qui a travaillé dans une variété de contextes. Ensemble, non seulement nous allons parler d’agilité, mais nous l’expérimenterons de manière concrète. L’épisode a été conçu en appliquant quelques-uns des principes et les outils de l’agilité (comme le flux tiré, le tableau kanban, la synchronisation fréquente par des rencontres de mêlée). De plus, nous allons faire un jeu de rôle où je serai un directeur désorganisé / désaligné (moi en 2013-2014) et Erik, un consultant qui vient m’aider. De cette façon, nous voulons offrir un aperçu optimal des avantages de l’agilité et de comment l’appliquer. Ordre du jour 0m23: Introduction 11m40: Présentation du livre 19m53: Pourquoi l'agilité? 36m10: Les 3 lois de l'agilité 58m37: L'agilité dans la pratique 1h08m23: Échange et exercice avec Érik Gobeil 1h29m34: Réflexions personnelles Pour encore plus de détails, consulte la page web de l'épisode
Un client vient en orientation, car il ressent un urgent besoin d’un changement dans sa vie professionnelle. Un malaise grandit auquel il ne parvient pas à trouver de réponse. Il peut déjà avoir une certaine idée de ce qu’il souhaite, mais ça reste vague. Il arrive aussi que ce client n’ait aucune piste de départ et qu’il parte d’une page complètement blanche. Mais comment en vient-on de passer d’un besoin à un projet bien défini? Pourquoi pour certains clients, ça demeure si difficile? C’est un processus cognitif beaucoup plus complexe que nous pouvons le croire à priori et c’est justement ce que j’ai voulu explorer dans cet épisode. À ce sujet, j’ai récemment découvert Joseph Nuttin, un psychologue belge. Son livre « La théorie de la motivation humaine » propose une vision qui semble d’abord philosophique, mais qui nous amène peu à peu à des pistes pratiques applicables en orientation. Nuttin parle de téléologie (l’étude de la finalité de nos actions), de gestalt, de dynamique interactionniste, de mécanisme de gradient de buts. Son vocabulaire s’avère aussi très utile pour nous situer à l’intérieur d’un projet et structurer une démarche (objet-but, objet-moyen, acte-moyen). Pour nous accompagner, j’ai fait appel à nouveau au professeur Jacques Limoges qui a connu Joseph Nuttin personnellement et qui s’est inspiré des idées de Nuttin pour l’élaboration de ses propres modèles. Ordre du jour 0m23: Introduction 15m45: Présentation du livre 29m50: Une vision nécessairement floue du futur 38m59: Une dynamique interactionniste 55m41: Mettre en place un système pour bien nous orienter 1h29m55: Nos projets en fonction de notre stade de conscience 1h42m48: Une application pratique à travers un modèle de Jacques Limoges 1h55m00: Échange avec Jacques Limoges 2h13m00: Réflexions personnelles Pour encore plus de détails, consulte la page web de l'épisode
Certaines conversations ont un effet comparable à celui d’un médicament. Les mots ont un véritable pouvoir chimique! Ils peuvent parfois déclencher une réaction de stress : la personne se sent menacée, son cerveau libère du cortisol et elle se referme. D’autres fois, les mots instaurent un climat de confiance. Le cerveau sécrète alors des hormones comme l’ocytocine qui favorise le lien, la sérotonine associée au bien-être ou encore la dopamine qui suscite l’enthousiasme et la curiosité. Beaucoup d’ouvrages abordent la neuroscience de manière assez générale. Selon moi, le livre Conversational Intelligence de Judith Glaser va plus loin. Il propose une base scientifique solide et des pistes concrètes pour transformer la qualité des échanges. Dans cet épisode, je reçois Roxanne Coulombe, coach exécutive, qui m’a fait découvrir ce livre. Ensemble, nous tentons une forme d’expérimentation, une expérimentation chimique même! Roxanne va me coacher afin d'appliquer certains principes du livre. Ordre du jour 0m23: Introduction 10m57: Présentation du livre 16m18: Les différents effets chimiques de nos mots 41m23: Nos interventions à travers les mots 1h03m25: Expérimentation avec Roxanne Coulombe coach exécutive 1h12m59: Retour avec Roxanne sur l'expérimentation 1h19m54: Réflexion personnelle Pour encore plus de détails, consulte la page web de l'épisode
Pendant longtemps, j’ai eu cette impression que ma vision du monde était plus juste que celle des autres. Je pouvais critiquer tout un chacun, souvent avec humour, ce qui rendait le tout peut-être plus acceptable à mes yeux. Mais derrière l’ironie se cachait une forme d’arrogance. Et cette posture, je le réalise aujourd’hui, est nuisible. Elle a freiné mes relations. Mais surtout, elle a ralenti mon propre développement. Parce que, même si je cultivais mon expertise, mon niveau de conscience, lui, restait figé. J’apprenais, je maîtrisais, j’analysais… mais je ne voyais pas plus loin. J’avais moi-même atteint un plafond que je ne savais même pas reconnaître. C’est ce qui rend les stades de conscience si fascinants et si complexes à la fois : ils sont difficiles à percevoir de l’intérieur, encore plus à mesurer. Et paradoxalement, c’est justement ce manque de conscience… qui nous empêche de prendre conscience de notre propre conscience. Récemment, j’ai découvert un outil qui m’a profondément marqué : Measuring Ego Development (second edition), un manuel technique créé à partir des travaux de Jane Loevinger et bonifié par le professeur Lê Xuân Hy. Ce guide propose une façon rigoureuse d’évaluer les stades de conscience à travers 36 phrases à compléter. Derrière ces phrases, il y a une cartographie de l’identité, de l’ego au sens profond du terme. Pour mieux comprendre cet outil, j’ai voulu en parler dans ce balado. Et j’ai eu aussi la chance d'échanger en compagnie du professeur Jacques Limoges, un pionnier en orientation au Québec. Il a travaillé directement avec Loevinger et il connaît l’outil comme peu d’autres. Il a même participé à sa version française. Dans cet épisode, on jette donc les bases de ce que pourrait devenir une approche pratique et novatrice pour l’évaluation, l’orientation ou le coaching. Parce que je croise, encore et encore, des personnes coincées dans un stade ou coincées entre deux stades — sans même le savoir. Et j’aimerais vraiment les aider… comme j’aurais aimé, à une époque, qu’on m’aide moi-même à voir plus clair. Ordre du jour 0m23: Introduction 16m03: Présentation du livre 25m52: Présentation du test (phrases à compléter) 38m58: Exploration des stades 2 à 8 de Loevinger 46m52: Stade 2 Loevinger - Impulsif 57m56: Stade 3 Loevinger - Opportuniste / Autoprotecteur 1h15m50: Stade 4 Loevinger - Conformiste 1h31m15: Stade 5 Loevinger - Conscient 1h49m33: Stade 6 Loevinger - Consciencieux 2h09m21: Stade 7 Loevinger - Individualiste 2h25m35: Stade 8 Loevinger - Autonome 2h38m20: Échange avec Jacques Limoges 2h45m35: Réflexion personnelle Pour encore plus de détails, consulte la page web de l'épisode
Nous vivons tous sur la même planète, mais pourtant, en interagissant avec les autres, nous avons souvent cette impression de ne pas habiter la même réalité. Pourquoi nos visions du monde diffèrent-elles autant ? Le modèle des stades de la conscience offre une grille de lecture fascinante pour mieux comprendre ces écarts de perception. J’ai déjà abordé ce sujet dans le balado, mais cette fois, j’ai voulu aller plus loin en explorant le fonctionnement précis de ces stades et les transitions qui les relient. Pour cela, je me suis plongé dans The Evolving Self de Robert Kegan, un livre réputé pour sa complexité. Mon défi ? Le rendre accessible et concret, afin que nous puissions en tirer des enseignements applicables à notre quotidien. Nous verrons ensemble comment nous oscillons sans cesse entre deux besoins fondamentaux : ✔ La différenciation – le désir d’être unique, de s’affirmer en tant qu’individu. ✔ L’intégration – le besoin d’appartenance, de connexion aux autres. Ces deux forces semblent contradictoires, mais en progressant à travers les stades, nous développons une capacité à les réconcilier et les intégrer dans notre manière d’être. Enfin, je donnerai à cette exploration un angle pratique, en lien avec mon travail en orientation professionnelle, coaching et évaluation du potentiel. Comment ces stades influencent-ils nos choix de carrière ? Nos relations au travail ? Nos décisions stratégiques ? C’est ce que nous allons découvrir ensemble. Ordre du jour 0m23: Introduction 18m42: Présentation du livre 22m57: Révision des stades de Kegan 42m03: Mécanique des stades 1h02m26: Application pratique des stades 1h10m30: Réflexion personnelle Pour encore plus de détails, consulte la page web de l'épisode
Pour développer nos compétences, la présence des autres est essentielle. Toutefois, même si nos interlocuteurs sont compétents et bien intentionnés, cela ne garantit pas que leur soutien sera réellement efficace. Le codéveloppement s’avère un outil précieux, car il fournit une structure qui favorise l’apprentissage et assure l’atteinte des objectifs. Non seulement la personne coachée en retire des bénéfices, mais les collègues qui jouent le rôle de coachs en profitent également. Dans l’épisode 69, j’avais déjà abordé ce sujet de manière plus théorique avec Nathalie Sabourin. Cette fois, j’ai voulu expérimenter le codéveloppement en pratique en me plaçant dans la position du coaché lors d’une séance complète avec des collègues consultants-coachs. Mon objectif ? Travailler ma compétence en prospection. Pour structurer cet épisode, nous avons d’abord enregistré une séance de préparation, appelée aussi l'étape 0, avec Nathalie. Ensuite, nous avons réalisé une séance de codéveloppement, animée par Nathalie, où j’ai pris le rôle du coaché aux côtés de trois collègues coachs : Ghislaine Demers, Marie-Michèle Dugas et Julie Lajoie. Enfin, dans un second temps, Nathalie a sélectionné plusieurs extraits de ces enregistrements, que nous commentons ensemble dans le présent épisode en nous appuyant sur le livre Codevelopment Action Learning for Business, dont elle est l’une des co-auteures. Ordre du jour 0m23: Introduction 4m58: Présentation du livre et invités 11m56: Séance de préparation / étape 0 21m59: Séance de codéveloppement 53m56: Réflexion personnelle Pour encore plus de détails, consulte la page web de l'épisode
Concevoir des plans est devenu une part essentielle de mon travail, en particulier les plans de développement. C’est un exercice loin d’être simple – je dirais même que c’est un art. Il faut identifier ce qui est prioritaire, définir la manière dont on va s’y prendre et choisir les bons indicateurs pour mesurer si l’on atteint nos objectifs. Pour le balado, j’ai souvent tenté d’élaborer des plans pour mon propre développement. Bien humblement, je dois admettre que les choses ne se sont pas toujours déroulées comme prévu. Dans ma quête d’amélioration, j’ai voulu consacrer un épisode à la conception des plans. Après plusieurs recherches, mon choix s’est arrêté sur Measure What Matters de John Doerr. Sa méthode a largement contribué au succès de Google. Son livre s'avère pratique et inspirant sur le plan humain. Dans cet épisode, je partage mes plus grandes leçons sur la conception et l’utilisation des plans – celles qui m’ont marqué et qui, je l’espère, seront utiles à mes auditeurs. Ordre du jour 0m23: Introduction 10m30: Présentation du livre 14m34: Objectifs et indicateurs clés (OKR) 34m31: 4 supers pouvoirs à développer 42m32: Outils de mise en application 49m00: Réflexion personnelle Pour encore plus de détails, consulte la page web de l'épisode
Donner une formation, ce n’est pas juste transmettre du contenu. C’est créer une expérience d’apprentissage qui répond à un objectif précis. En lisant Design for How People Learn de Julie Dirksen, j’ai découvert à quel point le design d’une formation doit s’adapter à l’objectif visé. Chaque type d’apprentissage – motivation, acquisition de connaissances, développement de compétences ou maintien des habitudes – exige une approche différente. Dans cet épisode, j’explore : ✔ Comment aligner le design d’une formation avec son objectif d’apprentissage. ✔ Pourquoi le profil des apprenants et leurs attentes influencent la conception d’une formation. ✔ L’importance de l’environnement de travail pour assurer un véritable transfert des apprentissages. ✔ Les outils et stratégies pour favoriser l’application des acquis à long terme. Si vous voulez concevoir des formations plus efficaces – ou simplement mieux apprendre –, cet épisode vous donnera des pistes concrètes pour y arriver. Ordre du jour 0m23: Introduction 4m52: Présentation du livre 8m57: Tenir compte du contexte (profil des apprenants et les objectifs) 20m56: Design tenant compte de l'environnement de travail 24m42: Design avec un objectif de motivation 31m18: Design avec un objectif de connaissances 35m29: Design avec un objectif de compétences 38m25: Design avec un objectif de habitudes 42m17: Réflexion personnelle Pour encore plus de détails, consulte la page web de l'épisode
Au fil de notre vie, nous traversons plusieurs transitions. Parfois, elles résultent d’événements extérieurs imprévus et involontaires. D’autres fois, elles découlent de nos propres choix. Ces moments de changement nous poussent à adopter de nouvelles perspectives sur nous-mêmes et sur notre environnement. Qu’il s’agisse d’une décision personnelle ou d’une situation imposée, une transition représente toujours un défi. Elle demande du temps de réflexion et d’introspection de qualité. Vouloir précipiter les choses ou les nier peut souvent aggraver la situation. Comme l’expliquent William Bridges et son épouse Susan, la clé pour bien gérer une transition est d’abord de se comprendre soi-même. Leur livre Transitions est devenu un classique depuis sa parution en 1979. Réédité pour son 40ᵉ anniversaire, il offre une grille d’analyse précieuse pour comprendre où nous en sommes dans le processus et identifier nos besoins. Avec près de 30 ans d’expérience en tant que conseiller d’orientation, j’ai trouvé essentiel d’ajouter cet outil à mon approche. Ce modèle enrichit ma pratique en me permettant d’accompagner mes clients dans leur quête de clarté et d’équilibre face aux transitions qu’ils traversent. Ordre du jour 0m23: Introduction 9m31: Présentation du livre 13m40: Les zones liées à la transition 37m58: Les 3 étapes de la transition 49m29: Réflexion personnelle Pour encore plus de détails, consulte la page web de l'épisode
De nombreux professionnels rêvent de quitter le modèle traditionnel employeur-salarié pour lancer leur propre entreprise. Mais entre le rêve et la réalité, il y a des défis de taille. Moi-même, je l’ai vécu. Après une première expérience de 2000 à 2006, j’ai attendu 2017 avant de me reprendre. J’ai appris qu’il y a une grande différence entre travailler « dans » son entreprise et travailler « sur » son entreprise. Pour aborder ce sujet, je me suis inspiré du livre How to Grow Your Small Business de Donald Miller. Il utilise la métaphore d’un avion pour décortiquer les différentes composantes, une image très évocatrice. J’ai aussi l’immense plaisir d’accueillir un invité spécial : mon fils, Zachary Guénette, CPA et fondateur de l’entreprise Les Bâtisseurs. Comptable professionnel agréé, il accompagne entrepreneurs, OBNL et investisseurs immobiliers à mettre en place leurs systèmes financiers. Bien que nos pratiques soient différentes, nous répondons à certains besoins similaires. Collaborer publiquement et partager notre expertise ensemble est une première. Une belle façon de lancer l’année 2025 avec des idées concrètes et de vous aider à propulser votre projet entrepreneurial. Ordre du jour 0m23: Introduction 14m50: Présentation du livre 17m52: La métaphore de l'avion 30m50: Les 6 composantes de l'avion 58m15: Échange avec Zachary Guénette 1h09m18: Réflexion personnelle Pour encore plus de détails, consulte la page web de l'épisode
Jeune, notre sensibilité est souvent à fleur de peau. Quand on aime, on adore. Quand on n’aime pas, on déteste. Pour ma part, je pouvais vivre un torrent d’émotions juste en lisant un roman. Cette sensibilité fait vivre l’ivresse mais parfois aussi des inconforts. En vieillissant, j’ai perdu une grande partie de cette sensibilité, ce qui me permet de faire plus de discernement et être plus concentré sur mon travail. Ça me permet aussi d’être plus attentif aux besoins des autres. Pour cet épisode spécial de fin d’année, j’avais envie de revisiter cette sensibilité perdue. J’avais en tête de relire "La route d’Altamont" de Gabrielle Roy qui m’avait tant bouleversé quand je l’avais lu un peu plus jeune. Cependant, ça ne s’est pas passé comme prévu. L’émotion n’était plus au rendez-vous Bref, la sensibilité, ça ne se commande pas comme ça. Au final, cet épisode se veut un exercice pour tenter de retrouver cette sensibilité. L’exercice tourne autour d’un paragraphe tiré de "La route d’Altamont" et aussi d’une phrase de la chanson "Mistral Gagnant" de Renaud. L’expérience proposée est de partir de l’infiniment petit pour parvenir à l’infiniment grand. Pour cet épisode spécial, il n'y a pas d'ordre du jour
Avez-vous déjà eu un mentor ou avez-vous déjà été mentor vous-même? Qu'est-ce que cette relation unique vous a apporté? Quelle est la différence fondamentale entre le coaching et le mentorat? Dans cet épisode, nous explorons ces questions à travers le livre One Minute Mentoring. Mon invitée est Catherine Légaré, entrepreneure passionnée et fondatrice d’Academos.qc.ca, une plateforme innovante qui met en relation des jeunes de 14 à 30 ans avec des mentors pour les aider à construire leur avenir. Academos est devenu un outil indispensable dans ma pratique de conseiller d'orientation. Catherine ne s'arrête pas là : avec Elo Mentorat, elle propose aussi des solutions adaptées aux adultes et aux ressources humaines. Dans cet épisode, elle nous partage sa vision du mentorat, ses bénéfices et ses défis. Elle fait même la démonstration d’un premier échange entre un mentor et un mentor pour vous donner un aperçu concret de ces relations transformatrices. Ordre du jour 0m23: Introduction 13m45: Présentation du livre 20m40: Un récit de mentorat 33m47: Le modèle M.E.N.T.O.R 40m24: Échange avec Catherine Légaré 49m41: Réflexion personnelle Pour encore plus de détails, consulte la page web de l'épisode
Pour atteindre des objectifs comme la recherche d’un emploi ou le développement d’affaires, disposer d’un bon réseau est souvent incontournable. Ne pas en avoir peut constituer un réel obstacle. Heureusement, il est toujours possible de bâtir son propre réseau. Mais comment s’y prendre ? Beaucoup de mes clients se sentent inconfortables ou commettent des erreurs qui les empêchent d’atteindre leurs objectifs. Plutôt que de partir à froid et d’approcher des personnes inconnues, une meilleure stratégie consiste à miser sur son réseau existant. En adoptant une approche directe mais diplomate, centrée sur la valeur que nous pouvons apporter, il devient possible de nouer de nouvelles relations. Cette méthode permet de rencontrer les contacts du réseau de notre réseau, créant ainsi un effet boule de neige. Avec le temps, nous élargissons naturellement notre cercle, passant de référence en référence. Si elle est bien appliquée, cette boucle peut devenir infinie. Ayant lu plusieurs ouvrages sur la prospection, je trouve que Beyond Referrals de Bill Cates se distingue par son approche originale et sa vision résolument gagnant-gagnant. Vers la fin de cet épisode, j’ai voulu mettre en pratique cette méthode avec Vincent Boutin, consultant en ressources humaines, une nouvelle personne de mon réseau. 0m23: Présentation 10m02 : présentation du livre 13m18 : Le modèle pour une culture de référence 18m36: La demande de référence 31m20: L'introduction à la personne référée 36m48 : La prise de contact 45m59: Exercice avec Vincent Boutin 53m59 : Réflexion personnelle Pour encore plus de détails, consulte la page web de l'épisode
wow que tout ceci me parle!