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La Vie à peu près ‐ RTS Espace 2

Author: RTS - Radio Télévision Suisse

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Description

Dans un feuilleton de 5 épisodes, un.e artiste ou personnalité du monde culturel, rencontré.e dans un lieu qui lui est cher, retrace sur le ton de la confidence les grandes étapes de son parcours. Fichiers disponibles durant 30 jours après diffusion. - Pour un usage privé exclusivement.
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Né dans une famille dʹagriculteurs de Carrouge (VD), Stéphane Goël est devenu une figure incontournable du documentaire. Ses premières expériences de spectateur se passent dans le club de cinéma du village, puis dans les salles alentours grâce à une carte dʹexploitant de salle qui lui permettra de voir gratuitement jusquʹà 10 films par semaine entre ses quinze et dix-huit ans. Dans le même temps, il regarde énormément de reportages et de documentaires à la télévision. Après le gymnase, et à la suite de sa rencontre avec une jeune américaine de passage en Suisse, il part pour New-York. Entre 1987 et 1993, il fréquente le Global Village Expérimental Center, un centre de formation à la vidéo militante, suit les cours théoriques de lʹuniversité NYU, effectue des stages avec Dan Reeves, John Reilly et Julie Gustafson. Il collabore avec plusieurs artistes et réalisateurs comme Nam June Paik ou Shigeko Kubota. De retour en Suisse, Stéphane Goël travaille pour la chaîne privée TéléCinéRomandie et rejoint le collectif Climage au sein duquel il produit et réalise de nombreux documentaires destinés au cinéma ou à la télévision. Une série proposée par Pierre Philippe Cadert De la vidéo des débuts à la réalité virtuelle, le collectif se questionne autour de la production de nouveaux récits. Le documentaire, cinéma du réel est-il protégé de lʹessor de lʹintelligence artificielle ? Stéphane Goël revient également sur son parcours et sur la nécessité quʹil a de témoigner et dʹexplorer de nouvelles narrations. Après avoir été soigné pour un cancer, il se demande comment il pourrait être encore plus en lien avec la famille Climage.
Né dans une famille dʹagriculteurs de Carrouge (VD), Stéphane Goël est devenu une figure incontournable du documentaire. Ses premières expériences de spectateur se passent dans le club de cinéma du village, puis dans les salles alentours grâce à une carte dʹexploitant de salle qui lui permettra de voir gratuitement jusquʹà 10 films par semaine entre ses quinze et dix-huit ans. Dans le même temps, il regarde énormément de reportages et de documentaires à la télévision. Après le gymnase, et à la suite de sa rencontre avec une jeune américaine de passage en Suisse, il part pour New-York. Entre 1987 et 1993, il fréquente le Global Village Expérimental Center, un centre de formation à la vidéo militante, suit les cours théoriques de lʹuniversité NYU, effectue des stages avec Dan Reeves, John Reilly et Julie Gustafson. Il collabore avec plusieurs artistes et réalisateurs comme Nam June Paik ou Shigeko Kubota. De retour en Suisse, Stéphane Goël travaille pour la chaîne privée TéléCinéRomandie et rejoint le collectif Climage au sein duquel il produit et réalise de nombreux documentaires destinés au cinéma ou à la télévision. Une série proposée par Pierre Philippe Cadert En 2018, Fernand Melgar le réalisateur des films les plus marquants du groupe selon Stéphane Goël, quitte le collectif et le milieu du cinéma. Cette année marque également lʹarrivée de Stéphanie Chuat et Véronique Reymond dont le projet de documentaire est refusé ailleurs. Climage ouvre ses portes, se questionne sur son avenir et Stéphane Goël devient alors producteur dans une société au fonctionnement horizontal. Il échappe au pire : " Lʹencroûtage et lʹamertume ".
Né dans une famille dʹagriculteurs de Carrouge (VD), Stéphane Goël est devenu une figure incontournable du documentaire. Ses premières expériences de spectateur se passent dans le club de cinéma du village, puis dans les salles alentours grâce à une carte dʹexploitant de salle qui lui permettra de voir gratuitement jusquʹà 10 films par semaine entre ses quinze et dix-huit ans. Dans le même temps, il regarde énormément de reportages et de documentaires à la télévision. Après le gymnase, et à la suite de sa rencontre avec une jeune américaine de passage en Suisse, il part pour New-York. Entre 1987 et 1993, il fréquente le Global Village Expérimental Center, un centre de formation à la vidéo militante, suit les cours théoriques de lʹuniversité NYU, effectue des stages avec Dan Reeves, John Reilly et Julie Gustafson. Il collabore avec plusieurs artistes et réalisateurs comme Nam June Paik ou Shigeko Kubota. De retour en Suisse, Stéphane Goël travaille pour la chaîne privée TéléCinéRomandie et rejoint le collectif Climage au sein duquel il produit et réalise de nombreux documentaires destinés au cinéma ou à la télévision. Une série proposée par Pierre Philippe Cadert Nuls en fictions, forts en docu ? En tout cas, Stéphane Goël constate que le cinéma de fiction suisse nʹa pas le succès quʹil mérite. En revanche, le documentaire permet de creuser sous les apparences, en Suisse ou ailleurs. Dans un temps plus long que le temps compté du journalisme. Diffusés à la télévision, les documentaires de Climage sont également disponibles gratuitement sur diverses plateformes après leur première diffusion. Puis, avec les films de Fernand Melgar, le documentaire entre dans les salles de cinéma.
Né dans une famille dʹagriculteurs de Carrouge (VD), Stéphane Goël est devenu une figure incontournable du documentaire. Ses premières expériences de spectateur se passent dans le club de cinéma du village, puis dans les salles alentours grâce à une carte dʹexploitant de salle qui lui permettra de voir gratuitement jusquʹà 10 films par semaine entre ses quinze et dix-huit ans. Dans le même temps, il regarde énormément de reportages et de documentaires à la télévision. Après le gymnase, et à la suite de sa rencontre avec une jeune américaine de passage en Suisse, il part pour New-York. Entre 1987 et 1993, il fréquente le Global Village Expérimental Center, un centre de formation à la vidéo militante, suit les cours théoriques de lʹuniversité NYU, effectue des stages avec Dan Reeves, John Reilly et Julie Gustafson. Il collabore avec plusieurs artistes et réalisateurs comme Nam June Paik ou Shigeko Kubota. De retour en Suisse, Stéphane Goël travaille pour la chaîne privée TéléCinéRomandie et rejoint le collectif Climage au sein duquel il produit et réalise de nombreux documentaires destinés au cinéma ou à la télévision. Une série proposée par Pierre Philippe Cadert Fondé par Alex Mayenfish, Yves Kropf et Philippe Lambelet en 1985, rejoint par Antoine Jaccoud puis Fernand Melgar, le collectif Climage sʹinspire des modèles de production new-yorkais et français qui sont une source dʹinspiration pour la création et la diffusion de contenu audiovisuel. Engagés dans la vidéo expérimentale, lʹéquipe propose ses productions à la TSR qui va devenir un partenaire primordial. Pas de snobisme, la petite lucarne vaut bien le grand écran ! Sur la lancée de " Lausanne bouge " et de " Züri brennt ", voici venu le temps du documentaire engagé.
Né dans une famille dʹagriculteurs de Carrouge (VD), Stéphane Goël est devenu une figure incontournable du documentaire. Ses premières expériences de spectateur se passent dans le club de cinéma du village, puis dans les salles alentours grâce à une carte dʹexploitant de salle qui lui permettra de voir gratuitement jusquʹà 10 films par semaine entre ses quinze et dix-huit ans. Dans le même temps, il regarde énormément de reportages et de documentaires à la télévision. Après le gymnase, et à la suite de sa rencontre avec une jeune américaine de passage en Suisse, il part pour New-York. Entre 1987 et 1993, il fréquente le Global Village Expérimental Center, un centre de formation à la vidéo militante, suit les cours théoriques de lʹuniversité NYU, effectue des stages avec Dan Reeves, John Reilly et Julie Gustafson. Il collabore avec plusieurs artistes et réalisateurs comme Nam June Paik ou Shigeko Kubota. De retour en Suisse, Stéphane Goël travaille pour la chaîne privée TéléCinéRomandie et rejoint le collectif Climage au sein duquel il produit et réalise de nombreux documentaires destinés au cinéma ou à la télévision. Une série proposée par Pierre Philippe Cadert Stéphane Goël est un descendant de Jean-Moïse Goël, constructeur de bateaux breton installé sur les bords du Léman à la fin du XVIIIème siècle. Depuis, ce sont 8 générations de Goël qui travaillent à la ferme de Carrouge. Tous sauf Stéphane, saisi très tôt par le virus du cinéma. Le ciné-club du village, puis les salles de cinéma de Lausanne et les émissions de reportage à la télévision en seront le déclencheur. Jusquʹau départ à New York, suivi eau retour en Suisse de lʹaventure de TéléCinéRomandie, le " Canal+ romand " qui sera la nuit, un studio dʹexpérimentation clandestin.
" Big-big et Bang-bang ", " Prédelles ", " Peintures dʹhistoires ", " Mapping the studio ", " Tablettes ", " Portraits grandeur nature ", " Land and language ", et dʹautres encore. Agnès Thurnauer est peintre et, depuis une trentaine dʹannées, elle sʹexprime par séries quʹelle travaille simultanément. Ses formes artistiques aussi diverses soient-elles, créent un dialogue continu avec les multiples héritages culturels, politiques et esthétiques de notre histoire — une matière quʹelle a à cœur de questionner, détourner, rebattant ainsi les cartes des automatismes visuels et culturels.  Jusquʹau 8 février 2026, elle expose au Musée Cognacq-Jay à Paris : Agnès Thurnauer, " Correspondances ", un dialogue inédit entre son travail et lʹart du XVIIIème siècle conservé dans les collections du musée. Une série proposée par Florence Grivel Ce qui passionne Agnès Thurnauer, cʹest ce que lʹartiste nous dit à travers ses représentations. Cʹest la raison pour laquelle, elle ne peint ni sur le motif, ni à partir dʹune réalité visible : pour elle, cʹest ailleurs que ça se passe. En 2005, elle enchaîne ses premiers autour de ses " Portraits grandeur nature " où elle met en lumière lʹabsence des femmes artistes dans lʹhistoire de lʹart en féminisant les grands noms des artistes masculins : Eugénie Delacroix, La Corbusier, Martine Kippenberger. Ces portraits prennent rapidement une place majeure dans sa production en la faisant connaître du grand public grâce à lʹexposition " Elles " du Centre Pompidou, en 2009. Elle poursuit néanmoins ses autres séries avec la même assiduité. Cette " versatilité ", qui avait pu représenter un obstacle pour certains collectionneurs, est devenue aujourdʹhui un véritable atout. Peindre des séries, pour elle, cʹest rester en éveil.     Ce qui passionne Agnès Thurnauer cʹest ce que lʹartiste nous dit au travers de ses représentations, raison pour laquelle, elle ne peint pas sur le motif ou à partir dʹune réalité visible. Cʹest ailleurs que ça se passe. En 2005, début du succès de ses Portraits grandeur nature où elle dit lʹabsence des femmes artistes dans lʹhistoire de lʹart en féminisant les grands noms des artistes masculins : Eugénie Delacroix, La Corbusier, Martine Kippenberger. Ses portraits vont prendre le dessus, rendus célèbres par la fameuse exposition Elles de 2009 au Centre Pompidou qui les montre. Elle poursuit néanmoins ses séries assidûment, cette " versatilité ", qui avait pu être une embûche auparavant pour ses collectionneurs, est devenu aujourdʹhui un atout. Peindre des séries pour rester en éveil.
" Big-big et Bang-bang ", " Prédelles ", " Peintures dʹhistoires ", " Mapping the studio ", " Tablettes ", " Portraits grandeur nature ", " Land and language ", et dʹautres encore. Agnès Thurnauer est peintre et, depuis une trentaine dʹannées, elle sʹexprime par séries quʹelle travaille simultanément. Ses formes artistiques aussi diverses soient-elles, créent un dialogue continu avec les multiples héritages culturels, politiques et esthétiques de notre histoire — une matière quʹelle a à cœur de questionner, détourner, rebattant ainsi les cartes des automatismes visuels et culturels.  Jusquʹau 8 février 2026, elle expose au Musée Cognacq-Jay à Paris : Agnès Thurnauer, " Correspondances ", un dialogue inédit entre son travail et lʹart du XVIIIème siècle conservé dans les collections du musée. Une série proposée par Florence Grivel Agnès Thurnauer sʹest beaucoup intéressée à la peinture italienne du Quattrocento, et notamment aux annonciations que lʹhistorien de lʹart Daniel Arasse a décrites et analysées, mettant lʹaccent sur lʹespace pictural dans lequel circule aussi le langage. Cette réflexion lʹamène à faire sortir les lettres du tableau : naît alors une série dʹœuvres en trois dimensions, où le langage devient volume et structure. Le début des années 2000 marque aussi un tournant dans sa carrière : Agnès Thurnauer collabore avec sa première galerie, la Galerie Ghislaine Hussenot, qui lui donne une grande visibilité, tout comme son exposition au Palais de Tokyo en 2003. Agnès Thurnauer sʹest beaucoup intéressée à la peinture italienne du Quattrocento, elle sʹest passionnée pour les annonciations que lʹhistorien de lʹart Daniel Arasse a décrites et analysées, mettant lʹaccent sur lʹespace pictural dans laquelle existe aussi le langage. Lʹartiste décide alors de faire sortir les lettres du tableau, naît une série dʹœuvres en trois dimensions. Une nouvelle dimension aussi pour ce début des années 2000 où lʹartiste collabore avec sa première galerie, la Galerie Ghislaine Hussenot qui va lui donner une grande visibilité tout comme son exposition en 2003 au Palais de Tokyo.
" Big-big et Bang-bang ", " Prédelles ", " Peintures dʹhistoires ", " Mapping the studio ", " Tablettes ", " Portraits grandeur nature ", " Land and language ", et dʹautres encore. Agnès Thurnauer est peintre et, depuis une trentaine dʹannées, elle sʹexprime par séries quʹelle travaille simultanément. Ses formes artistiques aussi diverses soient-elles, créent un dialogue continu avec les multiples héritages culturels, politiques et esthétiques de notre histoire — une matière quʹelle a à cœur de questionner, détourner, rebattant ainsi les cartes des automatismes visuels et culturels.  Jusquʹau 8 février 2026, elle expose au Musée Cognacq-Jay à Paris : Agnès Thurnauer, " Correspondances ", un dialogue inédit entre son travail et lʹart du XVIIIème siècle conservé dans les collections du musée. Une série proposée par Florence Grivel Agnès Thurnauer lʹaffirme sans détour : elle peint et elle a trois fils. Ça a été un choix, son choix de vie fondamental assumé comme tel. Une gageure, oui — alors autant tout faire " en même temps ", dit-elle en riant. En 1985, elle termine les Arts décoratifs de Paris, entame une psychanalyse, et sʹinstalle dans son atelier — " ma grotte ", comme elle lʹappelle. Là, elle débarrasse la peinture de sa jungle de possibles et dʹhéritages. Cʹest ainsi que sʹannonce la série " Big-Big et Bang-Bang " quʹelle nʹa jamais cessé dʹexplorer. Il faudra attendre 1995 pour que son travail commence enfin à être vu par dʹautres quʹelle — mais pour lʹartiste, lʹessentiel est ailleurs : vivre en peignant, et peindre pour vivre. Agnès Thurnauer lʹaffirme, elle peint et elle a trois fils. Ça a été un choix, son choix de vie fondamental. Une gageure certes, par conséquent, autant faire " tout en même temps. " En 1985, elle termine ses études aux Arts décoratifs de Paris, elle commence une psychanalyse, elle travaille dans son atelier - sa grotte comme elle aime à dire -, elle débarrasse la peinture de sa jungle de possibles et dʹhéritages, cʹest ainsi que sʹannonce la série Big-Big et Bang-Bang quʹelle continue toujours à explorer. Il faudra attendre 1995 avant que son travail commence à être vu par dʹautres quʹelle.
" Big-big et Bang-bang ", " Prédelles ", " Peintures dʹhistoires ", " Mapping the studio ", " Tablettes ", " Portraits grandeur nature ", " Land and language ", et dʹautres encore. Agnès Thurnauer est peintre et, depuis une trentaine dʹannées, elle sʹexprime par séries quʹelle travaille simultanément. Ses formes artistiques aussi diverses soient-elles, créent un dialogue continu avec les multiples héritages culturels, politiques et esthétiques de notre histoire — une matière quʹelle a à cœur de questionner, détourner, rebattant ainsi les cartes des automatismes visuels et culturels.  Jusquʹau 8 février 2026, elle expose au Musée Cognacq-Jay à Paris : Agnès Thurnauer, " Correspondances ", un dialogue inédit entre son travail et lʹart du XVIIIème siècle conservé dans les collections du musée. Une série proposée par Florence Grivel Agnès Thurnauer aime les mots et les fait exister dans toutes leurs dimensions et acceptions. Elle aime la peinture figurative qui contient la peinture abstraite. Dans ses " Peintures dʹhistoires ", elle rejoue Olympia et dʹautres incontournables de lʹhistoire de lʹart, rendant hommage à ce corps féminin qui est " la peinture qui nous regarde. " Agnès Thurnauer aime les mots et les faire exister dans toutes leurs dimensions et acceptions. Elle aime la peinture figurative qui contient la peinture abstraite. Dans ses " Peintures dʹHistoires ", elle rejoue Olympia et dʹautres incontournables de lʹhistoire de lʹart, rendant hommage à ce corps féminin qui " est la peinture qui nous regarde. "
" Big-big et Bang-bang ", " Prédelles ", " Peintures dʹhistoires ", " Mapping the studio ", " Tablettes ", " Portraits grandeur nature ", " Land and language ", et dʹautres encore. Agnès Thurnauer est peintre et, depuis une trentaine dʹannées, elle sʹexprime par séries quʹelle travaille simultanément. Ses formes artistiques aussi diverses soient-elles, créent un dialogue continu avec les multiples héritages culturels, politiques et esthétiques de notre histoire — une matière quʹelle a à cœur de questionner, détourner, rebattant ainsi les cartes des automatismes visuels et culturels.  Jusquʹau 8 février 2026, elle expose au Musée Cognacq-Jay à Paris : Agnès Thurnauer, " Correspondances ", un dialogue inédit entre son travail et lʹart du XVIIIème siècle conservé dans les collections du musée. Une série proposée par Florence Grivel Dans lʹunivers dʹAgnès Thurnauer, on peint comme on entre en aventures : on traverse un espace-temps turbulent et fertile, et lʹon ressort " recraché " par le corps du tableau — comme Jonas rejeté du ventre de la baleine, dit-elle. La joie est au cœur de lʹaventure de la peinture, une pratique que lʹartiste expérimente de tout son être depuis toute petite. Son enfance est marquée par la présence de son frère aîné, autiste et longtemps mutique, quʹelle décrit comme " [sa] moitié ". Cette relation fondatrice la plonge très tôt dans un monde où la communication passe dʹabord par le regard, la présence et le visible. " Le fait que mon frère ne parle pas rendait le visible hyper parlant ", dit-elle. Devenir une enfant " très pensive ", mais surtout intensément créative, en découle presque naturellement. Cette expérience fondatrice, orientera son travail dʹartiste, la conduisant vers lʹunivers des mots, de la voix et du langage — quʹelle intègre dans son œuvre.
Quand on a créé un timbre pour la Poste suisse avec le Cervin, devient-on à son tour un symbole national ? A lui seul, Stephan Eicher incarne la pluralité de ce pays. Bernois dont le succès est passé par Paris et la langue française avant de remettre le dialecte au goût du jour en Suisse romande. Voyageur intimement lié à des paysages : Engelberg, la Camargue, le Léman cher à Hodler, la cité de Carcassonne ou lʹîle Saint-Pierre. Chanteur entre rock, folk et pop, venu du punk avant dʹenvahir les ondes les plus populaires avec lʹimparable " Déjeuner en paix ". Artiste lettré aussi, sorti dʹune école dʹart, alter ego chantant de deux écrivains renommés, le Français Philippe Djian et le Suisse Martin Suter. Quand il nʹenregistre pas, Stephan Eicher voyage — de préférence en train. Cʹest dʹailleurs à bord dʹun train, peu avant la sortie de son 18e album, " Poussière dʹor ", quʹil rencontre Thierry Sartoretti pour un entretien se déroulant au rythme des paysages défilant entre Coire et Bienne. Une série proposée par Thierry Sartoretti. Fin de lʹentretien, notre train entre en gare de Bienne. On poursuit la conversation dans une maison à la belle âme " où il y a un album, un  Nebraska, à enregistrer ", souligne Stephan Eicher après avoir visité, ou plutôt écouté, une à une ces pièces boisées. Lʹoccasion de parler des années post-Grauzone, de cette carrière solo qui sʹébauche de manière totalement inattendue du côté de Paris plutôt quʹà Zurich ou à Berlin. Des années 80-90 durant lesquelles Stephan Eicher est un binôme : lui, jeune star un peu maladroite, et son inséparable manager Martin Hess, un homme à lʹaise en toutes circonstances.
Quand on a créé un timbre pour la Poste suisse avec le Cervin, devient-on à son tour un symbole national ? A lui seul, Stephan Eicher incarne la pluralité de ce pays. Bernois dont le succès est passé par Paris et la langue française avant de remettre le dialecte au goût du jour en Suisse romande. Voyageur intimement lié à des paysages : Engelberg, la Camargue, le Léman cher à Hodler, la cité de Carcassonne ou lʹîle Saint-Pierre. Chanteur entre rock, folk et pop, venu du punk avant dʹenvahir les ondes les plus populaires avec lʹimparable " Déjeuner en paix ". Artiste lettré aussi, sorti dʹune école dʹart, alter ego chantant de deux écrivains renommés, le Français Philippe Djian et le Suisse Martin Suter. Quand il nʹenregistre pas, Stephan Eicher voyage — de préférence en train. Cʹest dʹailleurs à bord dʹun train, peu avant la sortie de son 18e album, " Poussière dʹor ", quʹil rencontre Thierry Sartoretti pour un entretien se déroulant au rythme des paysages défilant entre Coire et Bienne. Une série proposée par Thierry Sartoretti. On aimait la musique chez les Eicher, du côté de Berne. Et comme le papa était bricoleur, les jeunes Martin et Stephan se retrouvent dans la cave familiale avec des amplis, des boîtes à rythme et des oscillateurs faits maison. Cʹest parti pour un projet dans lʹair punk de lʹépoque : Grauzone. Pas facile, quelques mois plus tard, de devoir gérer un tube — cet " Eisbär " classique-culte immédiat alors que lʹon a à peine vingt ans. Comment passe-t-on de lʹunderground à la gloire tout en gardant la tête sur les épaules ?
Quand on a créé un timbre pour la Poste suisse avec le Cervin, devient-on à son tour un symbole national ? A lui seul, Stephan Eicher incarne la pluralité de ce pays. Bernois dont le succès est passé par Paris et la langue française avant de remettre le dialecte au goût du jour en Suisse romande. Voyageur intimement lié à des paysages : Engelberg, la Camargue, le Léman cher à Hodler, la cité de Carcassonne ou lʹîle Saint-Pierre. Chanteur entre rock, folk et pop, venu du punk avant dʹenvahir les ondes les plus populaires avec lʹimparable " Déjeuner en paix ". Artiste lettré aussi, sorti dʹune école dʹart, alter ego chantant de deux écrivains renommés, le Français Philippe Djian et le Suisse Martin Suter. Quand il nʹenregistre pas, Stephan Eicher voyage — de préférence en train. Cʹest dʹailleurs à bord dʹun train, peu avant la sortie de son 18e album, " Poussière dʹor ", quʹil rencontre Thierry Sartoretti pour un entretien se déroulant au rythme des paysages défilant entre Coire et Bienne. Une série proposée par Thierry Sartoretti. Côté musiques, il a sa patte, aisément reconnaissable. Côté textes, Stephan Eicher cède volontiers la parole à dʹautres plumes. Il y a eu son amie, lʹartiste plasticienne Klaudia Schifferle, en anglais, puis la comédienne Corinne Dacla, en français. Sont ensuite venus les écrivains Philippe Djian et Martin Suter, chacun dans sa langue. Un partenariat de longue date avec deux aînés. Cette année, Stephan Eicher a fêté ses 65 ans, tandis que ses paroliers affichent respectivement 76 et 77 ans. On se plonge ici dans une relation faite de fidélité et dʹamitié.
Quand on a créé un timbre pour la Poste suisse avec le Cervin, devient-on à son tour un symbole national ? A lui seul, Stephan Eicher incarne la pluralité de ce pays. Bernois dont le succès est passé par Paris et la langue française avant de remettre le dialecte au goût du jour en Suisse romande. Voyageur intimement lié à des paysages : Engelberg, la Camargue, le Léman cher à Hodler, la cité de Carcassonne ou lʹîle Saint-Pierre. Chanteur entre rock, folk et pop, venu du punk avant dʹenvahir les ondes les plus populaires avec lʹimparable " Déjeuner en paix ". Artiste lettré aussi, sorti dʹune école dʹart, alter ego chantant de deux écrivains renommés, le Français Philippe Djian et le Suisse Martin Suter. Quand il nʹenregistre pas, Stephan Eicher voyage — de préférence en train. Cʹest dʹailleurs à bord dʹun train, peu avant la sortie de son 18e album, " Poussière dʹor ", quʹil rencontre Thierry Sartoretti pour un entretien se déroulant au rythme des paysages défilant entre Coire et Bienne. Une série proposée par Thierry Sartoretti. Ça pourrait bien être son dix-huitième album sans compter divers enregistrements de concert livrés ça et là, telles des cartes postales. Où en êtes-vous, Stephan Eicher ? Peut-être à lʹâge dʹune certaine sérénité artistique, avec ces nouvelles chansons baignées de lumière et ces paroles où lʹon prend le temps, notamment de regarder ce qui nous entoure. " Poussière dʹor " possède même un air de country bohème, façon Willie Nelson, avec ses guitares en bois et cette voix qui nous parle tout en douceur, au creux de lʹoreille.
Quand on a créé un timbre pour la Poste suisse avec le Cervin, devient-on à son tour un symbole national ? A lui seul, Stephan Eicher incarne la pluralité de ce pays. Bernois dont le succès est passé par Paris et la langue française avant de remettre le dialecte au goût du jour en Suisse romande. Voyageur intimement lié à des paysages : Engelberg, la Camargue, le Léman cher à Hodler, la cité de Carcassonne ou lʹîle Saint-Pierre. Chanteur entre rock, folk et pop, venu du punk avant dʹenvahir les ondes les plus populaires avec lʹimparable " Déjeuner en paix ". Artiste lettré aussi, sorti dʹune école dʹart, alter ego chantant de deux écrivains renommés, le Français Philippe Djian et le Suisse Martin Suter. Quand il nʹenregistre pas, Stephan Eicher voyage — de préférence en train. Cʹest dʹailleurs à bord dʹun train, peu avant la sortie de son 18e album, " Poussière dʹor ", quʹil rencontre Thierry Sartoretti pour un entretien se déroulant au rythme des paysages défilant entre Coire et Bienne. Une série proposée par Thierry Sartoretti. La veille au soir, Stephan Eicher se trouvait à Coire pour rendre hommage à Walther Lietha. Inconnu en Suisse romande, ce barde hippie et grison a célébré les gitans dans les années 70. Une révélation pour le jeune Bernois de Münchenbuchsee, aux origines yéniches. Et une problématique linguistique dès lors quʹil créait ses premières chansons. Fallait-il opter pour lʹanglais, la langue du rock ? Lʹallemand, la langue des puissants voisins ? Ou pour le français, un brin chic, mais pas du tout maîtrisé. En bon Helvète, il trouvera des compromis. En revanche, question transport, Stephan Eicher est inflexible : ce sera en train, avec carnet à dessins, quʹil se raconte.
En 2024, le jury du Prix Médicis a eu la bonne idée de couronner le travail extrêmement singulier de Julia Deck en récompensant Ann dʹAngleterre, son premier texte autobiographique. Mais dès son premier roman en 2012, lʹautrice avait conquis la critique par son humour et son sujet : Viviane Elisabeth Fauville mettait en scène une jeune femme qui venait dʹassassiner son psychanalyste. Depuis, lʹautrice séduit par sa rigueur, son inventivité formelle et son ironie caustique, avec des textes de plus en plus politiques. Une série proposée par Sylvie Tanette. Ann dʹAngleterre, premier texte autobiographique de Julia Deck, est construit comme un roman de Julia Deck. Avec une structure digne dʹun thriller, lʹautrice explore les non dits familiaux et reconstruit la vie de sa mère. Dans ce dernier épisode elle revient sur la genèse de ce livre, sur ce que le Médicis a signifié dans sa vie, et sur ses projets dʹaujourdʹhui.
En 2024, le jury du Prix Médicis a eu la bonne idée de couronner le travail extrêmement singulier de Julia Deck en récompensant Ann dʹAngleterre, son premier texte autobiographique. Mais dès son premier roman en 2012, lʹautrice avait conquis la critique par son humour et son sujet : Viviane Elisabeth Fauville mettait en scène une jeune femme qui venait dʹassassiner son psychanalyste. Depuis, lʹautrice séduit par sa rigueur, son inventivité formelle et son ironie caustique, avec des textes de plus en plus politiques. Une série proposée par Sylvie Tanette. En 2017, Julia Deck traduit Une partie rouge de Maggie Nelson. Elle nous dit ici son intérêt pour lʹautrice américaine. Ce travail de traduction constitue peut-être une étape dans son chemin dʹécrivaine. Les romans suivants, Propriété privée et Monument national, baignés dʹune noirceur caustique, sont plus amples et plus politiques que les précédents.
En 2024, le jury du Prix Médicis a eu la bonne idée de couronner le travail extrêmement singulier de Julia Deck en récompensant Ann dʹAngleterre, son premier texte autobiographique. Mais dès son premier roman en 2012, lʹautrice avait conquis la critique par son humour et son sujet : Viviane Elisabeth Fauville mettait en scène une jeune femme qui venait dʹassassiner son psychanalyste. Depuis, lʹautrice séduit par sa rigueur, son inventivité formelle et son ironie caustique, avec des textes de plus en plus politiques. Une série proposée par Sylvie Tanette. Ce troisième épisode permet de plonger dans le travail dʹécrivaine de Julia Deck. Avec Le triangle dʹhiver et Sigma, des romans aux structures narratives millimétrées, lʹautrice revisite la littérature de genre. Elle nous dit son intérêt pour les lieux, comme cette ville de Genève quʹelle a su précisément recréer dans un vrai-faux roman dʹespionnage.
En 2024, le jury du Prix Médicis a eu la bonne idée de couronner le travail extrêmement singulier de Julia Deck en récompensant Ann dʹAngleterre, son premier texte autobiographique. Mais dès son premier roman en 2012, lʹautrice avait conquis la critique par son humour et son sujet : Viviane Elisabeth Fauville mettait en scène une jeune femme qui venait dʹassassiner son psychanalyste. Depuis, lʹautrice séduit par sa rigueur, son inventivité formelle et son ironie caustique, avec des textes de plus en plus politiques. Une série proposée par Sylvie Tanette. Après une adolescence studieuse, des études de lettres et un mémoire sur La princesse de Clèves, Julia Deck part à New York, travaille dans lʹédition, revient à Paris, devient secrétaire de rédaction et se consacre à lʹécriture de son premier roman. Elle raconte ici lʹinfluence dʹauteurs publiés chez Minuit, notamment Jean Echenoz.
En 2024, le jury du Prix Médicis a eu la bonne idée de couronner le travail extrêmement singulier de Julia Deck en récompensant Ann dʹAngleterre, son premier texte autobiographique. Mais dès son premier roman en 2012, lʹautrice avait conquis la critique par son humour et son sujet : Viviane Elisabeth Fauville mettait en scène une jeune femme qui venait dʹassassiner son psychanalyste. Depuis, lʹautrice séduit par sa rigueur, son inventivité formelle et son ironie caustique, avec des textes de plus en plus politiques. Une série proposée par Sylvie Tanette. Julia Deck est née à Paris en 1974. Dans Ann dʹAngleterre elle a parlé de son enfance dans le quartier de Belleville et de sa mère, qui a quitté son pays natal pour sʹinstaller à Paris. Dans ce premier épisode lʹautrice nous parle de ses origines familiales, de cette enfance entre deux langues et de ce qui a forgé, très tôt, son goût pour lʹécriture.
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