Stephan Eicher 5/5 - Bonjour la France
Description
Quand on a créé un timbre pour la Poste suisse avec le Cervin, devient-on à son tour un symbole national ? A lui seul, Stephan Eicher incarne la pluralité de ce pays. Bernois dont le succès est passé par Paris et la langue française avant de remettre le dialecte au goût du jour en Suisse romande. Voyageur intimement lié à des paysages : Engelberg, la Camargue, le Léman cher à Hodler, la cité de Carcassonne ou lʹîle Saint-Pierre. Chanteur entre rock, folk et pop, venu du punk avant dʹenvahir les ondes les plus populaires avec lʹimparable " Déjeuner en paix ". Artiste lettré aussi, sorti dʹune école dʹart, alter ego chantant de deux écrivains renommés, le Français Philippe Djian et le Suisse Martin Suter. Quand il nʹenregistre pas, Stephan Eicher voyage — de préférence en train. Cʹest dʹailleurs à bord dʹun train, peu avant la sortie de son 18e album, " Poussière dʹor ", quʹil rencontre Thierry Sartoretti pour un entretien se déroulant au rythme des paysages défilant entre Coire et Bienne.
Une série proposée par Thierry Sartoretti.
Fin de lʹentretien, notre train entre en gare de Bienne. On poursuit la conversation dans une maison à la belle âme " où il y a un album, un Nebraska, à enregistrer ", souligne Stephan Eicher après avoir visité, ou plutôt écouté, une à une ces pièces boisées. Lʹoccasion de parler des années post-Grauzone, de cette carrière solo qui sʹébauche de manière totalement inattendue du côté de Paris plutôt quʹà Zurich ou à Berlin. Des années 80-90 durant lesquelles Stephan Eicher est un binôme : lui, jeune star un peu maladroite, et son inséparable manager Martin Hess, un homme à lʹaise en toutes circonstances.














