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La Vie à peu près ‐ RTS Espace 2

La Vie à peu près ‐ RTS Espace 2
Author: RTS - Radio Télévision Suisse
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Copyright © RTS - Radio Télévision Suisse 2025
Description
Dans un feuilleton de 5 épisodes, un.e artiste ou personnalité du monde culturel, rencontré.e dans un lieu qui lui est cher, retrace sur le ton de la confidence les grandes étapes de son parcours. Fichiers disponibles durant 30 jours après diffusion. - Pour un usage privé exclusivement.
1147 Episodes
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Jean-Philippe Rykiel naît le 31 mai 1961 à Boulogne-Billancourt, dans une famille aisée. Son père tient une boutique où sa mère vend des tricots quʹelle commence à confectionner parce quʹelle " ne trouvait rien à se mettre " dans les magasins. Cʹest ainsi que nait la marque Sonia Rykiel, une entreprise familiale florissante qui permet au jeune Jean-Philippe, aveugle de naissance, de grandir dans un cadre protégé et confortable, couvé par les attentions, parfois envahissantes dʹun père omniprésent. Devenu très tôt musicien professionnel, il participe à sa première séance de studio comme pianiste à seulement 16 ans, puis multiplie les rencontres et les collaborations, avec des artistes tels que Brigitte Fontaine, Catherine Lara, Leonard Cohen, le précurseur des synthétiseurs Tim Blake, ou encore Steve Hillage. Il est également lʹun des premiers musiciens occidentaux à collaborer avec de grands musiciens africains comme Youssou NʹDour ou Salif Keita avec qui il enregistre son album le plus connu, " Soro ". Installé, aujourdʹhui, dans le 14e arrondissement qui lʹa vu naitre, il continue son voyage musical nourri de rencontres et dʹexpérimentations inspirantes.
Une série proposée par Michel Ndeze.
Jean-Philippe Rykiel perd la vue peu après sa naissance à la suite dʹune rétinopathie provoquée par un excès dʹoxygène dans sa couveuse. Refusant les euphémismes, il déclare : " Je suis aveugle de naissance, et surtout pas "non-voyant". "
Jean-Philippe Rykiel naît le 31 mai 1961 à Boulogne-Billancourt, dans une famille aisée. Son père tient une boutique où sa mère vend des tricots quʹelle commence à confectionner parce quʹelle " ne trouvait rien à se mettre " dans les magasins. Cʹest ainsi que nait la marque Sonia Rykiel, une entreprise familiale florissante qui permet au jeune Jean-Philippe, aveugle de naissance, de grandir dans un cadre protégé et confortable, couvé par les attentions, parfois envahissantes dʹun père omniprésent. Devenu très tôt musicien professionnel, il participe à sa première séance de studio comme pianiste à seulement 16 ans, puis multiplie les rencontres et les collaborations, avec des artistes tels que Brigitte Fontaine, Catherine Lara, Leonard Cohen, le précurseur des synthétiseurs Tim Blake, ou encore Steve Hillage. Il est également lʹun des premiers musiciens occidentaux à collaborer avec de grands musiciens africains comme Youssou NʹDour ou Salif Keita avec qui il enregistre son album le plus connu, " Soro ". Installé, aujourdʹhui, dans le 14e arrondissement qui lʹa vu naitre, il continue son voyage musical nourri de rencontres et dʹexpérimentations inspirantes.
Une série proposée par Michel Ndeze.
Jean-Philippe Rykiel tombe amoureux du continent africain et de sa musique grâce à sa rencontre avec le fondateur du légendaire groupe Sénégalais Xalam. De fil en aiguille, il croise la route de Youssou Nʹdour, Salif Keita, Papa Wemba et bien dʹautres, à une époque où les musiques africaines sʹallient de plus en plus aux textures électroniques.
Jean-Philippe Rykiel naît le 31 mai 1961 à Boulogne-Billancourt, dans une famille aisée. Son père tient une boutique où sa mère vend des tricots quʹelle commence à confectionner parce quʹelle " ne trouvait rien à se mettre " dans les magasins. Cʹest ainsi que nait la marque Sonia Rykiel, une entreprise familiale florissante qui permet au jeune Jean-Philippe, aveugle de naissance, de grandir dans un cadre protégé et confortable, couvé par les attentions, parfois envahissantes dʹun père omniprésent. Devenu très tôt musicien professionnel, il participe à sa première séance de studio comme pianiste à seulement 16 ans, puis multiplie les rencontres et les collaborations, avec des artistes tels que Brigitte Fontaine, Catherine Lara, Leonard Cohen, le précurseur des synthétiseurs Tim Blake, ou encore Steve Hillage. Il est également lʹun des premiers musiciens occidentaux à collaborer avec de grands musiciens africains comme Youssou NʹDour ou Salif Keita avec qui il enregistre son album le plus connu, " Soro ". Installé, aujourdʹhui, dans le 14e arrondissement qui lʹa vu naitre, il continue son voyage musical nourri de rencontres et dʹexpérimentations inspirantes.
Une série proposée par Michel Ndeze.
Dans le 14e arrondissement, Jean-Philippe Rykiel a transformé un ancien garage, situé sous son domicile, en véritable cocon musical : son studio dʹenregistrement. Entouré de ses synthétiseurs, cʹest dans ce studio taillé sur mesure que la magie a opéré au fil des rencontres et collaborations avec de nombreux artistes.
Jean-Philippe Rykiel naît le 31 mai 1961 à Boulogne-Billancourt, dans une famille aisée. Son père tient une boutique où sa mère vend des tricots quʹelle commence à confectionner parce quʹelle " ne trouvait rien à se mettre " dans les magasins. Cʹest ainsi que nait la marque Sonia Rykiel, une entreprise familiale florissante qui permet au jeune Jean-Philippe, aveugle de naissance, de grandir dans un cadre protégé et confortable, couvé par les attentions, parfois envahissantes dʹun père omniprésent. Devenu très tôt musicien professionnel, il participe à sa première séance de studio comme pianiste à seulement 16 ans, puis multiplie les rencontres et les collaborations, avec des artistes tels que Brigitte Fontaine, Catherine Lara, Leonard Cohen, le précurseur des synthétiseurs Tim Blake, ou encore Steve Hillage. Il est également lʹun des premiers musiciens occidentaux à collaborer avec de grands musiciens africains comme Youssou NʹDour ou Salif Keita avec qui il enregistre son album le plus connu, " Soro ". Installé, aujourdʹhui, dans le 14e arrondissement qui lʹa vu naitre, il continue son voyage musical nourri de rencontres et dʹexpérimentations inspirantes.
Une série proposée par Michel Ndeze.
Les rencontres jouent un rôle central dans la vie et le parcours de Jean-Philippe Rykiel. Elles commencent très tôt, facilitées par le carnet dʹadresse fourni de ses parents et par un père déterminé à éveiller son indépendance et sa curiosité. Seul ou en famille, ses premiers voyages sont jalonnés de rencontres plus incroyables les unes que les autres.
Jean-Philippe Rykiel naît le 31 mai 1961 à Boulogne-Billancourt, dans une famille aisée. Son père tient une boutique où sa mère vend des tricots quʹelle commence à confectionner parce quʹelle " ne trouvait rien à se mettre " dans les magasins. Cʹest ainsi que nait la marque Sonia Rykiel, une entreprise familiale florissante qui permet au jeune Jean-Philippe, aveugle de naissance, de grandir dans un cadre protégé et confortable, couvé par les attentions, parfois envahissantes dʹun père omniprésent. Devenu très tôt musicien professionnel, il participe à sa première séance de studio comme pianiste à seulement 16 ans, puis multiplie les rencontres et les collaborations, avec des artistes tels que Brigitte Fontaine, Catherine Lara, Leonard Cohen, le précurseur des synthétiseurs Tim Blake, ou encore Steve Hillage. Il est également lʹun des premiers musiciens occidentaux à collaborer avec de grands musiciens africains comme Youssou NʹDour ou Salif Keita avec qui il enregistre son album le plus connu, " Soro ". Installé, aujourdʹhui, dans le 14e arrondissement qui lʹa vu naitre, il continue son voyage musical nourri de rencontres et dʹexpérimentations inspirantes.
Une série proposée par Michel Ndeze.
Elevé par une mère aimante et créatrice et un père dévoué, parfois trop présent, Jean-Philippe Rykiel est, très tôt, attiré, par le piano familial. Dʹabord intrigué par les notes enjouées du pianiste de jazz Thelonious Monk, il découvre ensuite la technologie naissante des synthétiseurs qui le fascine et oriente toute sa carrière.
Cette semaine, Jean-Stéphane Bron est lʹinvité de La Vie à Peu Près. Depuis toujours, il cultive le gout de regarder ce qui se trame derrière des portes qui restent généralement closes. Son envie de comprendre et de montrer les rouages des pouvoirs politique et économique ont fait de lui une figure incontournable du documentaire européen. Sa rigueur et son sens du récit ont été salués aux Prix du Cinéma Suisse en 2004 pour le " Génie Helvétique " et en 2011 pour " Cleveland contre Wall Street ", film qui fit sensation à Cannes à la Quinzaine des Cinéastes. De lʹEcal à la série " The Deal ", de " lʹexpériences Blocher " à " Cinq nouvelles du cerveau ", de " lʹOpéra de Paris " à son dernier documentaire " Le Chantier ", ce ténor du cinéma du réel se livre cette semaine, entre souvenirs, convictions personnelles et auto-critique de certains de ses films.
Une série proposée par Philippe Congiusti
On peut ne rien entendre à lʹopéra, sʹavouer être totalement novice en la matière et se retrouver plongé en immersion dans celui de Paris, une institution qui va permettre à Jean-Stéphane Bron, au sortir dʹune lourde dépression, de trouver matière à se rebooster. Le film se présente comme un instantané fabuleux dʹun monde secret au travail. En 2025, avec " Le Chantier ", Jean-Stéphane Bron rejoue la carte de lʹimmersion mais cette fois au cœur dʹun gigantesque chantier de cinéma de luxe parisien. Les années sont passées, mais le rapport de classe est resté intact !
Cette semaine, Jean-Stéphane Bron est lʹinvité de La Vie à Peu Près. Depuis toujours, il cultive le gout de regarder ce qui se trame derrière des portes qui restent généralement closes. Son envie de comprendre et de montrer les rouages des pouvoirs politique et économique ont fait de lui une figure incontournable du documentaire européen. Sa rigueur et son sens du récit ont été salués aux Prix du Cinéma Suisse en 2004 pour le " Génie Helvétique " et en 2011 pour " Cleveland contre Wall Street ", film qui fit sensation à Cannes à la Quinzaine des Cinéastes. De lʹEcal à la série " The Deal ", de " lʹexpériences Blocher " à " Cinq nouvelles du cerveau ", de " lʹOpéra de Paris " à son dernier documentaire " Le Chantier ", ce ténor du cinéma du réel se livre cette semaine, entre souvenirs, convictions personnelles et auto-critique de certains de ses films.
Une série proposée par Philippe Congiusti
Dans cet épisode, le documentaire " 5 Nouvelles du Cerveau " est le point de départ idéal pour évoquer lʹIntelligence Artificielle. Dans ce film, un scientifique déclarait le plus sérieusement du monde que lʹhumain ne faisait que passer sur cette planète et quʹaprès lui une nouvelle génération dʹhumanoïdes prendrait la suite au nom de lʹévolution. Si lors de la sortie du documentaire au cinéma en 2021 peu se souciaient de lʹIA et de lʹimpact sur nos vies actuelles et futures, en 2025 la donne a bien changé. Pour Jean- Stéphane Bron, la question nʹest pas tant de dealer avec lʹIA, mais de sʹinterroger sur les enjeux de pouvoirs liés à lʹIA.
Cette semaine, Jean-Stéphane Bron est lʹinvité de La Vie à Peu Près. Depuis toujours, il cultive le gout de regarder ce qui se trame derrière des portes qui restent généralement closes. Son envie de comprendre et de montrer les rouages des pouvoirs politique et économique ont fait de lui une figure incontournable du documentaire européen. Sa rigueur et son sens du récit ont été salués aux Prix du Cinéma Suisse en 2004 pour le " Génie Helvétique " et en 2011 pour " Cleveland contre Wall Street ", film qui fit sensation à Cannes à la Quinzaine des Cinéastes. De lʹEcal à la série " The Deal ", de " lʹexpériences Blocher " à " Cinq nouvelles du cerveau ", de " lʹOpéra de Paris " à son dernier documentaire " Le Chantier ", ce ténor du cinéma du réel se livre cette semaine, entre souvenirs, convictions personnelles et auto-critique de certains de ses films.
Une série proposée par Philippe Congiusti
En évoquant " LʹExpérience Blocher " quʹil referait différemment aujourdʹhui, sʹinvite subitement dans la conversation, lʹorigine de sa vocation. Lʹidée dʹembrasser une carrière de cinéaste serait née inconsciemment peut-être grâce à son grand père avec qui il ne ratait jamais les ciné conférences " Connaissances du monde ". La décision de suivre une école naitra après la vision du film " LʹArbre aux Sabots " alors quʹil suivra un stage en Italie dans lʹécole ouverte du réalisateur Ermanno Olmi. A LʹEcal, il comprendra que le documentaire sera son format favori même si la fiction se mêlera parfois au réel comme dans " Cleveland contre Wall Street ", un film sur les dérives du capitalisme qui pourrait inciter au pessimisme. Mais Jean-Stéphane Bron préfère rester optimiste face à lʹavenir.
Cette semaine, Jean-Stéphane Bron est lʹinvité de La Vie à Peu Près. Depuis toujours, il cultive le gout de regarder ce qui se trame derrière des portes qui restent généralement closes. Son envie de comprendre et de montrer les rouages des pouvoirs politique et économique ont fait de lui une figure incontournable du documentaire européen. Sa rigueur et son sens du récit ont été salués aux Prix du Cinéma Suisse en 2004 pour le " Génie Helvétique " et en 2011 pour " Cleveland contre Wall Street ", film qui fit sensation à Cannes à la Quinzaine des Cinéastes. De lʹEcal à la série " The Deal ", de " lʹexpériences Blocher " à " Cinq nouvelles du cerveau ", de " lʹOpéra de Paris " à son dernier documentaire " Le Chantier ", ce ténor du cinéma du réel se livre cette semaine, entre souvenirs, convictions personnelles et auto-critique de certains de ses films.
Une série proposée par Philippe Congiusti
Cʹest en ces termes que Jean-Stéphane Bron explique la création de la série " The Deal " co-produite avec Bande à Part, Gaumont TV, RTS et Arte. Alors quʹil ne connaissait rien à ce format, quʹil nʹétait pas très éclairé sur la question du nucléaire, mais parce que cette négociation entre Iran et Etats Unis en 2015 lui semblait raconter un monde révolu, celui où la diplomatie et le dialogue étaient la norme face à la brutalité et au transactionnel actuel, il propose à la RTS, qui accepte, ce projet de fiction sérielle. Le chantier est lancé. Après sept ans dʹécriture, un an et demi de casting, plus le tournage et la post-production, les six épisodes existent et sont désormais visibles sur PlayRTS.
Cette semaine, Jean-Stéphane Bron est lʹinvité de La Vie à Peu Près. Depuis toujours, il cultive le gout de regarder ce qui se trame derrière des portes qui restent généralement closes. Son envie de comprendre et de montrer les rouages des pouvoirs politique et économique ont fait de lui une figure incontournable du documentaire européen. Sa rigueur et son sens du récit ont été salués aux Prix du Cinéma Suisse en 2004 pour le " Génie Helvétique " et en 2011 pour " Cleveland contre Wall Street ", film qui fit sensation à Cannes à la Quinzaine des Cinéastes. De lʹEcal à la série " The Deal ", de " lʹexpériences Blocher " à " Cinq nouvelles du cerveau ", de " lʹOpéra de Paris " à son dernier documentaire " Le Chantier ", ce ténor du cinéma du réel se livre cette semaine, entre souvenirs, convictions personnelles et auto-critique de certains de ses films.
Une série proposée par Philippe Congiusti
Jean-Stéphane Bron a construit lʹessentielle de sa carrière dans le documentaire, un genre quʹil affectionne particulièrement. Du jour où avec Ursula Meier, Lionnel Baier et Frédéric Mermoud, ils ont fondé Bande à Part, ces quatre amis nʹont cessé dʹœuvrer ensemble pour offrir au public des pièces maîtresse de lʹhistoire du cinéma suisse. Dans cet épisode, lʹinfatigable Jean Stéphane Bron, sans cesse en mouvement, revient sur la création de Bande à Part avant de délivrer quelques clés pour réussir un documentaire, se référant à certains de ses films comme " Le Génie Helvétique " ou son dernier né, " Le Chantier ", en salle en janvier 2026.
Depuis plus de cinquante ans, Werner Jeker habille les murs des villes romandes – et bien au-delà – de ses affiches devenues mythiques : à ce jour, il en a réalisé près de mille. Graphiste mais aussi passeur dʹidées et dʹimages, il conçoit des livres, des expositions, des identités visuelles. Son travail, marqué par un usage singulier de la photographie, lui vaut parfois le qualificatif de photo-graphiste. Designer graphique et cofondateur des Ateliers du Nord à Lausanne, il est membre de lʹAlliance Graphique Internationale et collabore avec de nombreuses institutions suisses et internationales : Théâtre Vidy-Lausanne, Nespresso, Magnum Photos, ou encore les éditions Phaidon. Il a été directeur artistique de la communication de Weimar 1999, Capitale européenne de la culture, et a entièrement conçu le pavillon SIGNALDOULEUR de lʹArteplage dʹYverdon-les-Bains pour lʹExpo.02, lʹExposition nationale suisse.
Une série proposée par Florence Grivel
Le sujet à communiquer est la pierre angulaire du travail de Werner Jeker. À lʹoccasion de son exposition récente dʹaffiches lausannoises au Musée historique de Lausanne, les retours quʹil apprécie le plus sont ceux des visiteurs qui se souviennent non pas de son nom, mais de ce que leur évoque lʹaffiche, ici comme ailleurs, à lʹimage de la rétrospective organisée à Belgrade. De ce concours de billets de banque gagné mais jamais réalisé à la fin des années 1980, à la création du pavillon SignalDouleur pour lʹExpo.02, en passant par le dépôt de ses archives à lʹUNIL (Iconopôle), de nouvelles aventures se profilent: comme ce catalogue Vallotton en préparation pour le Musée cantonal des Beaux-Arts de Lausanne, qui célèbrera lʹannée Vallotton en 2025.
Depuis plus de cinquante ans, Werner Jeker habille les murs des villes romandes – et bien au-delà – de ses affiches devenues mythiques : à ce jour, il en a réalisé près de mille. Graphiste mais aussi passeur dʹidées et dʹimages, il conçoit des livres, des expositions, des identités visuelles. Son travail, marqué par un usage singulier de la photographie, lui vaut parfois le qualificatif de photo-graphiste. Designer graphique et cofondateur des Ateliers du Nord à Lausanne, il est membre de lʹAlliance Graphique Internationale et collabore avec de nombreuses institutions suisses et internationales : Théâtre Vidy-Lausanne, Nespresso, Magnum Photos, ou encore les éditions Phaidon. Il a été directeur artistique de la communication de Weimar 1999, Capitale européenne de la culture, et a entièrement conçu le pavillon SIGNALDOULEUR de lʹArteplage dʹYverdon-les-Bains pour lʹExpo.02, lʹExposition nationale suisse.
Une série proposée par Florence Grivel
Parmi toutes les institutions culturelles avec lesquelles collabore Werner Jeker, le Musée de lʹElysée lʹamène à travailler avec des photographes du monde entier, tandis que le Théâtre de Vidy lui confie programmes et affiches. Ces visuels voyagent ensuite au rythme des tournées théâtrales, bien au-delà des frontières suisses. Cette visibilité ouvre au graphiste de nouvelles aventures, notamment à Weimar, où il devient directeur artistique de la communication pour Weimarʹ99, Capitale européenne de la culture. Des affiches, des livres, la mode, lʹenseignement : autant de terrains dʹexploration. " Je ne peux pas mʹarrêter ", affirme-t-il encore aujourdʹhui.
Depuis plus de cinquante ans, Werner Jeker habille les murs des villes romandes – et bien au-delà – de ses affiches devenues mythiques : à ce jour, il en a réalisé près de mille. Graphiste mais aussi passeur dʹidées et dʹimages, il conçoit des livres, des expositions, des identités visuelles. Son travail, marqué par un usage singulier de la photographie, lui vaut parfois le qualificatif de photo-graphiste. Designer graphique et cofondateur des Ateliers du Nord à Lausanne, il est membre de lʹAlliance Graphique Internationale et collabore avec de nombreuses institutions suisses et internationales : Théâtre Vidy-Lausanne, Nespresso, Magnum Photos, ou encore les éditions Phaidon. Il a été directeur artistique de la communication de Weimar 1999, Capitale européenne de la culture, et a entièrement conçu le pavillon SIGNALDOULEUR de lʹArteplage dʹYverdon-les-Bains pour lʹExpo.02, lʹExposition nationale suisse.
Une série proposée par Florence Grivel
Le groupe dʹartistes lausannois Impact, Jean Otth – pionnier de l'art vidéo en Suisse – et la photographe Henriette Grindat mettent le pied à lʹétrier culturel de Werner Jeker. Des rencontres, des univers, des projets, les premières affiches pour la Collection de lʹArt brut, celles pour le MLF, et le compagnonnage durable avec le photographe Mario del Curto. Toujours, cette envie dʹapprendre plutôt que dʹimposer une patte ; de sʹengager sans blabla, mais avec des visuels qui frappent et qui infusent. Un credo du graphiste, illustré par les mille affiches quʹil a réalisées à ce jour.
Depuis plus de cinquante ans, Werner Jeker habille les murs des villes romandes – et bien au-delà – de ses affiches devenues mythiques : à ce jour, il en a réalisé près de mille. Graphiste mais aussi passeur dʹidées et dʹimages, il conçoit des livres, des expositions, des identités visuelles. Son travail, marqué par un usage singulier de la photographie, lui vaut parfois le qualificatif de photo-graphiste. Designer graphique et cofondateur des Ateliers du Nord à Lausanne, il est membre de lʹAlliance Graphique Internationale et collabore avec de nombreuses institutions suisses et internationales : Théâtre Vidy-Lausanne, Nespresso, Magnum Photos, ou encore les éditions Phaidon. Il a été directeur artistique de la communication de Weimar 1999, Capitale européenne de la culture, et a entièrement conçu le pavillon SIGNALDOULEUR de lʹArteplage dʹYverdon-les-Bains pour lʹExpo.02, lʹExposition nationale suisse.
Une série proposée par Florence Grivel
" Mon métier, cʹest faire de lʹordre " : telle est la recette de toujours pour créer une affiche, un livre ou encore pour garder ses archives comme un matériau vivant. Le jeune apprenti Werner Jeker découvre le graphisme bâlois – à lʹépoque aux antipodes de sa propre pratique. Il suit son maître dʹapprentissage dans une collectivité créative et contemporaine près de Berne, au Halen Siedlung, avant de sʹinstaller à Lausanne pour construire le pavillon de chimie de lʹExposition nationale de 1964. Lausanne devient la ville où il prend à la fois racine et envol : lieu de rencontres fertiles et de ses premiers travaux en indépendant.
Depuis plus de cinquante ans, Werner Jeker habille les murs des villes romandes – et bien au-delà – de ses affiches devenues mythiques : à ce jour, il en a réalisé près de mille. Graphiste mais aussi passeur dʹidées et dʹimages, il conçoit des livres, des expositions, des identités visuelles. Son travail, marqué par un usage singulier de la photographie, lui vaut parfois le qualificatif de photo-graphiste. Designer graphique et cofondateur des Ateliers du Nord à Lausanne, il est membre de lʹAlliance Graphique Internationale et collabore avec de nombreuses institutions suisses et internationales : Théâtre Vidy-Lausanne, Nespresso, Magnum Photos, ou encore les éditions Phaidon. Il a été directeur artistique de la communication de Weimar 1999, Capitale européenne de la culture, et a entièrement conçu le pavillon SIGNALDOULEUR de lʹArteplage dʹYverdon-les-Bains pour lʹExpo.02, lʹExposition nationale suisse.
Une série proposée par Florence Grivel
Chez Werner Jeker, à la maison comme à lʹatelier, le noir domine. " Le noir permet de préciser le regard ", dit ce léger daltonien, né un jour de Noël 1944 dans un grand village isolé près de Soleure. Son enfance se déroule au milieu dʹune joyeuse tribu de cousins, rythmée par les jeux et par le dessin : crayons et encre noire pour échapper à lʹennui de lʹécole. À quinze ans et demi, il quitte son village pour travailler chez un oncle décorateur de vitrines à Olten, avant dʹentamer une année préparatoire aux Beaux-Arts de Lucerne, puis un apprentissage décisif auprès du graphiste Hugo Wetli : un point de départ providentiel pour celui qui deviendra lʹune des figures majeures du design graphique en Suisse.
La pianiste et compositrice Sylvie Courvoisier est née à Lausanne en 1968 et vit à NYC depuis 1998. Sa trajectoire musicale laisse un sillage qui lui a valu la reconnaissance de ses pairs, de son public et de la Confédération Helvétique qui lui décerne en 2025 le Grand Prix Suisse de Musique qui lui sera remis le 11 septembre au KKL à Lucerne, pour ponctuer une impressionnante collection de distinctions des deux côtés de l'Atlantique. 2025 verra aussi la parution d'un nouveau disque : Angel Falls en duo avec le "mythique" trompettiste Wadada Leo Smith, révolutionnaire autant que Sylvie Courvoisier. Que ce soit au travers du jazz, de la musique contemporaine, de la danse ou du flamenco, Sylvie Courvoisier s'immerge à fonds, afin d'acquérir le langage qu'elle veut pratiquer, partager, intégrer. La clarté de sa vision musicale fait qu'elle s'est retrouvée très vite aux côtés de celles et ceux qui explorent sans cesse ce que nous n'avons pas encore entendu en musique. Le New-Yorkais John Zorn - parmi d'autres - est de ceux-là, son univers musical était idéal pour Sylvie Courvoisier, qu'il pense être " lʹune des pianistes les plus créatives de la scène newyorkaise ". Rien n'arrête l'action musicale de Sylvie Courvoisier, comme si, à l'intérieur de cette personne qui n'hausse pas volontiers la voix, il y avait une énergie vitale inépuisable qui doit absolument se transformer en son et en générosité. Pour preuve, sa discographie impressionnante sur les labels Tzadik, Pyroclastic, Relative Pitch, Intakt et ECM, pour l'essentiel. A consulter absolument https://sylviecourvoisier.com/discography pour la discographie et https://sylviecourvoisier.com/live pour les concerts à venir.
Une série proposée par Ivor Malherbe.
Les temps de reconnaissance par les autorités culturelles forcent un peu l'ego mais surtout, permettent de créer encore plus, grâce à une - provisoire - liberté financière inattendue : terminer un projet, réaliser une série limitée de vinyles avec des pochettes uniques, ne pas devoir tourner tout l'été afin de composer, ou encore recevoir quelques amis de longue date, comme le photographe Mario del Curto qui a su photographier Sylvie Courvoisier, ce qui nous amène à parler des photographes, de l'image que l'on donne de soi, des pochettes de disque et des projets liés aux artistes du monde des arts plastiques et graphiques. Vous les aurez peut-être entendues au festival de jazz de Cully en cette année 2025 : ce duo phénoménal avec la guitariste Mary Halvorson. Une alchimie rare pour une formation qui n'a eu qu'un seul vrai précédent dans l'histoire du jazz : Bill Evans et Jim Hall. Enfin, dans une carrière de pianiste de jazz, il y a presque toujours des épisodes en solo. Sylvie Courvoisier est passée par là, deux albums en témoignent. Au-delà de la création elle-même, il faut transmettre, donc enseigner, ce qui connecte avec la génération qui suit. L'esprit ouvert, toujours.
La pianiste et compositrice Sylvie Courvoisier est née à Lausanne en 1968 et vit à NYC depuis 1998. Sa trajectoire musicale laisse un sillage qui lui a valu la reconnaissance de ses pairs, de son public et de la Confédération Helvétique qui lui décerne en 2025 le Grand Prix Suisse de Musique qui lui sera remis le 11 septembre au KKL à Lucerne, pour ponctuer une impressionnante collection de distinctions des deux côtés de l'Atlantique. 2025 verra aussi la parution d'un nouveau disque : Angel Falls en duo avec le "mythique" trompettiste Wadada Leo Smith, révolutionnaire autant que Sylvie Courvoisier. Que ce soit au travers du jazz, de la musique contemporaine, de la danse ou du flamenco, Sylvie Courvoisier s'immerge à fonds, afin d'acquérir le langage qu'elle veut pratiquer, partager, intégrer. La clarté de sa vision musicale fait qu'elle s'est retrouvée très vite aux côtés de celles et ceux qui explorent sans cesse ce que nous n'avons pas encore entendu en musique. Le New-Yorkais John Zorn - parmi d'autres - est de ceux-là, son univers musical était idéal pour Sylvie Courvoisier, qu'il pense être " lʹune des pianistes les plus créatives de la scène newyorkaise ". Rien n'arrête l'action musicale de Sylvie Courvoisier, comme si, à l'intérieur de cette personne qui n'hausse pas volontiers la voix, il y avait une énergie vitale inépuisable qui doit absolument se transformer en son et en générosité. Pour preuve, sa discographie impressionnante sur les labels Tzadik, Pyroclastic, Relative Pitch, Intakt et ECM, pour l'essentiel. A consulter absolument https://sylviecourvoisier.com/discography pour la discographie et https://sylviecourvoisier.com/live pour les concerts à venir.
Une série proposée par Ivor Malherbe.
Des trios au programme. Ceux avec des femmes, ceux avec des hommes. Qu'est-ce qui change en fonction du genre des protagonistes ? Bonne question...Le trio piano, contrebasse et batterie est au jazz ce que le quatuor à cordes est au classique. Sur une recommandation de John Zorn, Sylvie Courvoisier va réussir à rassembler les dialoguistes parfaits pour jouer sa musique, le contrebassiste Drew Gress et le batteur Kenny Wollesen qui ont pour elle le respect et l'écoute attendus par une artiste qui n'a plus rien à prouver depuis longtemps. Quant à la composition et son apprentissage, les souvenirs reviennent, comme celui de cette professeure qui la première, mandatera Sylvie Courvoisier pour des travaux de composition. Premier job payé et bienvenu pour une étudiante qui ne vivait plus chez ses parents. Sortir de sa maison, à Brooklyn-NY, c'est faire face à tous les niveaux de vie et donner quand on a ce qu'il faut, c'est primordial.
La pianiste et compositrice Sylvie Courvoisier est née à Lausanne en 1968 et vit à NYC depuis 1998. Sa trajectoire musicale laisse un sillage qui lui a valu la reconnaissance de ses pairs, de son public et de la Confédération Helvétique qui lui décerne en 2025 le Grand Prix Suisse de Musique qui lui sera remis le 11 septembre au KKL à Lucerne, pour ponctuer une impressionnante collection de distinctions des deux côtés de l'Atlantique. 2025 verra aussi la parution d'un nouveau disque : Angel Falls en duo avec le "mythique" trompettiste Wadada Leo Smith, révolutionnaire autant que Sylvie Courvoisier. Que ce soit au travers du jazz, de la musique contemporaine, de la danse ou du flamenco, Sylvie Courvoisier s'immerge à fonds, afin d'acquérir le langage qu'elle veut pratiquer, partager, intégrer. La clarté de sa vision musicale fait qu'elle s'est retrouvée très vite aux côtés de celles et ceux qui explorent sans cesse ce que nous n'avons pas encore entendu en musique. Le New-Yorkais John Zorn - parmi d'autres - est de ceux-là, son univers musical était idéal pour Sylvie Courvoisier, qu'il pense être " lʹune des pianistes les plus créatives de la scène newyorkaise ". Rien n'arrête l'action musicale de Sylvie Courvoisier, comme si, à l'intérieur de cette personne qui n'hausse pas volontiers la voix, il y avait une énergie vitale inépuisable qui doit absolument se transformer en son et en générosité. Pour preuve, sa discographie impressionnante sur les labels Tzadik, Pyroclastic, Relative Pitch, Intakt et ECM, pour l'essentiel. A consulter absolument https://sylviecourvoisier.com/discography pour la discographie et https://sylviecourvoisier.com/live pour les concerts à venir.
Une série proposée par Ivor Malherbe.
Certaines rencontres ouvrent des portes, comme celles du théâtre de Vidy à Lausanne, que l'ancien directeur René Gonzalez "prêtera" à Sylvie Courvoisier sans condition plusieurs années de suite. C'est dans ce même théâtre qu'elle va rencontrer le danseur de flamenco Israel Galván. Fascination réciproque et trois spectacles sur une grosse décennie à la clef, Sylvie Courvoisier a appris l'espagnol et le flamenco. Puis apparaît le "Sacre du Printemps" d'Igor Stravinsky, parce que Sylvie Courvoisier est passionnée par ce compositeur depuis l'enfance, et parce qu'Israel Galván l'entend en jouer quelques extraits pendant une répétition et décidera qu'il dansera avec Sylvie Courvoisier et Cory Smythe au piano sur le Sacre du Printemps. Elle a appris le flamenco et l'espagnol, Israel Galván a appris le Sacre du Printemps de Stravinsky. Quel échange. Quant à "l'état de composition" de Sylvie Courvoisier, il est permanent et transparent avec la vie de tous les jours, grâce à une mémoire solide et quelques notes au dos d'un billet d'avion par exemple pour conserver les idées musicales qui jaillissent sans prévenir.
La pianiste et compositrice Sylvie Courvoisier est née à Lausanne en 1968 et vit à NYC depuis 1998. Sa trajectoire musicale laisse un sillage qui lui a valu la reconnaissance de ses pairs, de son public et de la Confédération Helvétique qui lui décerne en 2025 le Grand Prix Suisse de Musique qui lui sera remis le 11 septembre au KKL à Lucerne, pour ponctuer une impressionnante collection de distinctions des deux côtés de l'Atlantique. 2025 verra aussi la parution d'un nouveau disque : Angel Falls en duo avec le "mythique" trompettiste Wadada Leo Smith, révolutionnaire autant que Sylvie Courvoisier. Que ce soit au travers du jazz, de la musique contemporaine, de la danse ou du flamenco, Sylvie Courvoisier s'immerge à fonds, afin d'acquérir le langage qu'elle veut pratiquer, partager, intégrer. La clarté de sa vision musicale fait qu'elle s'est retrouvée très vite aux côtés de celles et ceux qui explorent sans cesse ce que nous n'avons pas encore entendu en musique. Le New-Yorkais John Zorn - parmi d'autres - est de ceux-là, son univers musical était idéal pour Sylvie Courvoisier, qu'il pense être " lʹune des pianistes les plus créatives de la scène newyorkaise ". Rien n'arrête l'action musicale de Sylvie Courvoisier, comme si, à l'intérieur de cette personne qui n'hausse pas volontiers la voix, il y avait une énergie vitale inépuisable qui doit absolument se transformer en son et en générosité. Pour preuve, sa discographie impressionnante sur les labels Tzadik, Pyroclastic, Relative Pitch, Intakt et ECM, pour l'essentiel. A consulter absolument https://sylviecourvoisier.com/discography pour la discographie et https://sylviecourvoisier.com/live pour les concerts à venir.
Une série proposée par Ivor Malherbe.
A croire que le destin aime les artistes comme Sylvie Courvoisier, et fait que "Qui se ressemble s'assemble", en musique comme dans la vie. Un épisode important se jouera à Baden-Baden et la fera rencontrer le musicien allemand Joachim Kuhn, véritable alter ego pianistique ou le violoniste Mark Feldman qui deviendra son mari... et encore René Gonzalez, le directeur du théâtre de Vidy. Le destin découle de l'effet de la volonté sur la providence a dit Nicolas Flamel. Pour Sylvie Courvoisier, les deux s'attirent parce qu'elle sait ce qu'elle doit à l'un et à l'autre. Ainsi, le canton de Vaud qui l'a vu grandir lui décernera le premier prix de sa carrière en 1996 : le prix "jeunes créateurs". Et la route se poursuit avec des musiciens de tous horizons, dont Daniel "Nunusse" Bourquin, saxophoniste suisse membre de BBFC, pour des projets qui surprennent toujours, car Sylvie Courvoisier ne cherche pas à plaire, mais bel et bien à explorer et suivre sa pensée musicale propre. Partir enfin... quitter la Suisse plutôt, et se retrouver à NYC grâce à son futur mari qui la mettra en contact avec le très brillantissime leader John Zorn qui l'accueille dans son cercle de musiciens et musiciennes avec enthousiasme. Quel départ ! Une nouvelle vie "underground" à New-York se dessine et les rencontres les plus stimulantes se font, en particulier dans le club "Tonic", véritable chaudron en ébullition. Enfin dans la catégorie "mentor", il y a une autre pianiste suisse : Irène Schweizer qui a donné vie avant Sylvie Courvoisier à ce piano qui révolutionne, ce qui les rendra amies et les fera jouer en duo.
La pianiste et compositrice Sylvie Courvoisier est née à Lausanne en 1968 et vit à NYC depuis 1998. Sa trajectoire musicale laisse un sillage qui lui a valu la reconnaissance de ses pairs, de son public et de la Confédération Helvétique qui lui décerne en 2025 le Grand Prix Suisse de Musique qui lui sera remis le 11 septembre au KKL à Lucerne, pour ponctuer une impressionnante collection de distinctions des deux côtés de l'Atlantique. 2025 verra aussi la parution d'un nouveau disque : Angel Falls en duo avec le "mythique" trompettiste Wadada Leo Smith, révolutionnaire autant que Sylvie Courvoisier. Que ce soit au travers du jazz, de la musique contemporaine, de la danse ou du flamenco, Sylvie Courvoisier s'immerge à fonds, afin d'acquérir le langage qu'elle veut pratiquer, partager, intégrer. La clarté de sa vision musicale fait qu'elle s'est retrouvée très vite aux côtés de celles et ceux qui explorent sans cesse ce que nous n'avons pas encore entendu en musique. Le New-Yorkais John Zorn - parmi d'autres - est de ceux-là, son univers musical était idéal pour Sylvie Courvoisier, qu'il pense être " lʹune des pianistes les plus créatives de la scène newyorkaise ". Rien n'arrête l'action musicale de Sylvie Courvoisier, comme si, à l'intérieur de cette personne qui n'hausse pas volontiers la voix, il y avait une énergie vitale inépuisable qui doit absolument se transformer en son et en générosité. Pour preuve, sa discographie impressionnante sur les labels Tzadik, Pyroclastic, Relative Pitch, Intakt et ECM, pour l'essentiel. A consulter absolument https://sylviecourvoisier.com/discography pour la discographie et https://sylviecourvoisier.com/live pour les concerts à venir.
Une série proposée par Ivor Malherbe.
Recevoir un prix le 11 septembre, pour une New-Yorkaise, c'est un peu singulier dans le sens où, sur le vieux continent, les événements tragiques de 2001 se sont enfouis plus vite dans nos mémoires; mais pour Sylvie Courvoisier, le souvenir est encore vivace. Une famille Courvoisier : deux frères, un papa qui jouait le piano jazz plutôt "old style" et une maman qui chantait dans des chœurs, tout le monde habitant à Savigny quand la petite dernière eut 5 ans. Un îlot attendu : les mercredis après-midi sans personne à la maison, et une liberté totale avec le piano familial. De Savigny, il fallait partir tôt le matin par tous les temps vers la capitale vaudoise en bus - en compagnie des amis qui le sont toujours aujourd'hui - pour suivre les cours au gymnase, où l'on comprend que Sylvie Courvoisier excelle en mathématique, ce qui autorisait le professeur à la laisser aller s'exercer à la salle de musique pendant les cours de math. Il y a eu des rencontres importantes comme Carole Fouvy, une pianiste de sa génération, des professeurs de musique classique ou jazz : Jacques Demierre, François Lindemann, Gaspard Glaus, pour les pianistes, et des "mentors" comme le tubiste français Michel Godard, le dessinateur Hugo Pratt qui ont cru en elle. Et on ne vous cite pas tout le monde, évidemment.