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OAZARTS des rencontres
OAZARTS des rencontres
Author: Balthazar Théobald-Brosseau, oazarts
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© 2020 - Balthazar Théobald Brosseau - OAZARTS
Description
Rencontrer des créatifs, ça vous dit ? Alors suivez moi !
ODR est le podcast qui vous permet de découvrir et redécouvrir des personnalités qui ont osé se lancer dans les domaines créatifs.
Musiciens, auteurs, designers, photographes, illustrateurs, tatoueurs, je vous propose des discussions spontanées avec des invités originaux et passionnants.
Essayons ensemble de comprendre leur parcours et les rencontres qui ont permis leur succès !
ODR est le podcast qui vous permet de découvrir et redécouvrir des personnalités qui ont osé se lancer dans les domaines créatifs.
Musiciens, auteurs, designers, photographes, illustrateurs, tatoueurs, je vous propose des discussions spontanées avec des invités originaux et passionnants.
Essayons ensemble de comprendre leur parcours et les rencontres qui ont permis leur succès !
18 Episodes
Reverse
Pour ce 17 ème épisode, j'ai la chance de rencontrer Yaman Okur.
Incroyable danseur, chorégraphe de Madonna, je l'ai découvert sur Instagram grâce à ses photos.
Depuis plusieurs années, il capture les moments où il vole, plusieurs mètres au dessus du sol, aux quatre coin du monde (de la France, au moins, depuis le Covid...)
Yaman découvre le mouvement hip-hop dans les années 90, à Cergy où il vit.
Il développe une passion pour la danse qu'il ne lâchera jamais, le break pour être plus précis.
Après avoir fait ses armes dans son quartier et écumé les battles, il rencontre le crew Wanted, très médiatisé, qu'il intègre et avec qui il devient Champion du Monde par équipe au début des années 2000.
Son style de danse pourrait se comparer au time lapse d'une végétation en train de pousser.
Lors d'un voyage en Turquie, un tremblement de terre fait d'énormes dégâts et de nombreuses victimes. Yaman était sur place et a été marqué. "Si je pouvait être au-dessus du sol, je n'aurais pas eu peur."
Cet évènement a beaucoup influencé ses mouvements.
En solo, il danse et chorégraphie pour des pièces de théâtre, des comédies musicales très connues et des émissions télé comme la Star Academy notamment.
S'il fallait résumer la vie de Yaman en un mot, on utiliserait "l'instinct".
C'est à l'instinct qu'un jour, sur un coup de tête, il prend ses billets pour New-York afin de passer le casting de la tournée de Madonna, qu'il remporte avec sa femme, danseuse aussi.
Il suit la chanteuse sur plusieurs tournées et le couple devient rapidement proche d'elle.
Depuis quelques années, il développe un travail de photographie impressionnant qu'il expose à partir du 16 juin au Block, le lieu d'exposition ouvert dans les locaux de Atelier Image Collée, 119 rue Gaston Lauriau, à Montreuil.
Pour ce 16ème épisode, j’ai eu l’immense chance de m’entretenir un moment avec Quentin Dernier. Je suis fan du travail de cet artiste visuel et réalisateur depuis des années et j’en ai vraiment profité pour lui poser toutes les questions qui m'intéressaient.On a parlé de ses débuts dans la pub et de la frustration qui a pu naitre chez lui durant ses différentes expériences en agence.Les allers retours, les validations, le long processus de sortie d’un projet final très différent de celui imaginé au départ : autant de raisons que d’envie d’arrêter.Il s’est lancé en Freelance et a décidé de n’accepter que les projets qui lui plaisent à 100%. Tout le reste passait à la trappe. Il a vécu quelques mois compliqués mais avec l’esprit plus léger, prêt à créer sans se soucier du reste.Quentin a appris la 3D tout seul, à partir de tuto sur internet.Ce n’est pas une blague ! Il est l’un des réalisateurs et artistes visuels 3D les plus demandés par les artistes et les marques alors qu’il s’est formé tout seul, à force de temps et de volonté !Ses voyages l’ont énormément inspiré. Il a eu la chance de vivre au Japon pendant plusieurs mois qui l’ont nourri créativement.Cette passion pour le Japon lui venait tout petit des films d’animation de Miyazaki notamment.Depuis le début de la pandémie de COVID 19, plusieurs de ses projets ont été annulés, notamment certains déplacements aux Etats Unis, mais il relativise. On a parlé un long moment de la gestion des échecs, des projets annulés, de la cristallisation autour de futurs projets qui ne verront jamais le jour.Il a collaboré avec Will et Jaden Smith, Drake, Petit Biscuit, le PSG et Nike dans des créations poétiques, colorées et mélancoliques qui transmettent des sentiments divers.J’ai adoré enregistré cet épisode qui j’espère vous plaira !
Dans ce 15 ème épisode, je reçois le directeur artistique Jean-Jacques N'Djoli pour une discussion pleine d'apprentissage et de créativité. Ce jeune entrepreneur de la mode s'est lancé sur Instagram il y a quelques années en postant ses inspirations urbaines. Il s'est rapidement fait remarquer par les marques pour sa patte architecturale, structurée mais colorée, son soucis du détail et de la photo parfaite. Les marques de streetwear, dans un premier temps, suivies par le luxe, Valentino, Comme des Garçons, Dior, Gucci. Pourtant, rien ne le prédestinait à suivre cette voie. Jeune de banlieue parisienne, il aurait pu avoir le parcours qui lui était prévu. Bac Pro, BTS, emploi dans une entreprise. Il ne s'épanouissait pas dans ce qu'il faisait et a décidé de se lancer. Il en a parlé a ses parents "laissez moi deux ans pour tenter des choses, si ça ne marche pas, je reprendrai un parcours traditionnel" Feu vert obtenu, il a fait ses premières armes avec Adidas, puis tout s'est enchainé. Projets après projets, il a noué des relations durables avec les plus grandes marques au monde, Louis Vuitton, Tag Heuer, Porsche, Vitra... Créatif, son environnement est constitué de ses amis artistes, designers, et de sa famille. "Tout est plus fort quand tu inclues les tiens". L'avenir est sans limite, les collaborations aussi. Marques de mode, d'objets de design, de montres, de voitures, rien ne peut l'arrêter. Il a même défilé récemment pour Louis Vuitton, avec son petit frère. Son but à long terme : give back, à l'américaine. Mettre la lumière sur sa communauté, sur les jeunes de banlieue ou d'ailleurs et leur permettre de croire en leurs rêves, de suivre leurs passions.
Pour ce 14ème épisode, j'ai eu la chance de discuter pendant un long moment avec la réalisatrice Alice Kong, chez elle à Paris. Je connaissais son travail surtout grâce à ses clips de Lewis Ofman et Vendredi sur Mer notamment, avant de m'intéresser de plus près à ses publicités pour Hermès, Panzani, Free, Cdicount, Sonia Rykiel ou Givenchy. Elle a grandi à Singapour et a découvert Photoshop très jeune, ce qui a complètement changé sa perception des choses, de son avenir et de ce qu'elle voulait en faire. Passée par l'école Gobelins, elle a adoré ces années où les gens n'étaient réunis que pour créer, en continu.On a parlé de la pression familiale concernant les métiers de la création et le chemin qu'elle a du parcourir pour le faire accepter à ses parents, de ses premières réalisation et de sa manière de préparer un tournage. Passionnée par les réseaux sociaux, elle aime particulièrement Pinterest qui représente une base de données infinie pour elle. Un des meilleurs conseils qu'on lui ait donné est de faire ce qui lui plait, ce qu'elle sait faire, sans s'attarder sur le reste. Ça l'a beaucoup aidé à avancer sans se poser trop de questions. Un épisode vivant avec une invitée pétillante qui j'espère vous plaira !
Dans ce numéro hors-série, j'ai eu l'immense honneur de discuter avec le plasticien Xavier Veilhan. Un léger problème de son m'a obligé à en faire un épisode court et j'espère que vous serez indulgents quant à la qualité de l'enregistrement ! Nous avons évoqué son enfance dans une famille de musiciens amateurs, avec un père bricoleur qui construisait toutes sortes d'objets. Il a découvert la culture punk anglo saxonne qui lui a mis une claque et est monté à Paris pour étudier, au moment où les radio pirates étaient en vogue. Il a même animé une émission. Fan de musique depuis toujours, il a souvent abordé ce thème dans ses créations, notamment dans la série des Producteurs, dans laquelle il a scanné en 3D les plus grands producteurs de musique au monde pour les représenter au grand jour. "Tout le monde connait Rihanna, mais personne ne sait qui créé les ambiances." dit-il pour expliquer son propos. Xavier Veilhan a succédé à Jeff Koons en 2009 pour intervenir au Château de Versailles dans le cadre d'une exposition personnelle, et a été mandaté par la France pour représenter le pays à la Biennale de Venise en 2017. Conscient que ses installations ne sont vues que par un nombre limité de personnes, il met un point d'honneur à créer des oeuvres dans l'espace public, pour rendre ses créations ouvertes à la discussion et au partage. Il aime que son travail soit un pretexte pour passer un moment sympathique dans un endroit hors du commun. C'est une vraie chance d'avoir pu entendre ce passionné nous parler de ses différents projets et j'espère que cet épisode court vous plaira.
Pour ce 13ème épisode, j'ai eu la chance de m'entretenir avec le rappeur Jok'air, au moment de la sortie de son album VIème République, en décembre. J'ai été frappé par son côté naturel, dès la première minute de notre rencontre. Il nous a mis à l'aise, et a répondu à toutes nos questions, même les plus indiscrètes. Je dis "nous" parce que j'étais accompagné exceptionnellement de Raphael, qui m'a aidé à préparer cet entretien. On a parlé de l'enfance de Jok'air, dans le 13ème arrondissement, cité Chevaleret et sa découverte du rap américain grâce à la chaine de musique MTV Base. Cette période marque le début de la fascination de l'artiste pour les Etat-Unis.Il débute le rap suite à un clash avec un garçon de son quartier et ne l'a jamais lâché. Il fonde le groupe la MZ, dans lequel il joue un rôle important de directeur artistique et est à l'origine de la plupart des morceaux. (La MZ a fait un feat avec Nekfeu, "Les Princes", qui a eu énormément de succès.) Lorsque le groupe se sépare, il se lance en solo et réalise plusieurs projets remarqués. Son album, la VIème République, est sorti en décembre avec sur la pochette une photo représentant Assa Traoré, la soeur d'Adama qui se bat depuis des années pour obtenir justice. Jok'air est un artiste engagé dont la carrière à pour fil conducteur : "crois en toi, en tes intuitions, assume et fais le à fond, avec passion." Merci à lui et à Isma pour l'organisation.
Pour ce 12ème épisode, j'ai discuté avec le musicien, compositeur, interprète Lewis Ofman.Il a grandi dans une famille d'artistes, son père est le peintre et écrivain Jean-Philippe Delhomme, que nous avons reçu dans l'épisode 4 du podcast, encore disponible !Il a découvert la musique très jeune et a été bercé par de nombreuses influences, notamment lors de ses voyages. Ses premières expérimentations sont faites sur Garageband, et c'est par la batterie qu'il apprend réellement la musique, avant de se mettre au piano. Un temps batteur pour le groupe The Pirouettes, il s'est lancé en solo il y a quelques années et a toujours produit en parallèle pour d'autres artistes comme Vendredi sur Mer ou Rejjie Snow. Il a effectué les premières parties de l'artiste Yelle sur toute sa tournée américaine, ce qui a été hyper formateur pour lui. Ses concerts ont été annulés, alors il a pris le temps de nous raconter son parcours et ses rencontres marquantes.
Pour ce 11ème épisode, je suis parti à la rencontre d'une personnalité dont je suis le travail depuis de nombreuses années. Je suis fan de ses créations et si son nom ne vous dit rien, vous avez forcément déjà aperçu une de ses campagnes. Alexis Taieb a grandi à Caen où il découvre la scène hip-hop et plus particulièrement le graffiti pour lequel il se passionne très jeune. Fasciné par la lettre, il la décompose à l'infini sur les murs de sa ville, puis à Paris où il entre à Gobelins et étudie le graphisme. Il réalise des flyers pour des amis, puis le restaurant le Barbershop lui demande de repenser son identité. Du jour au lendemain, les dizaines de clients quotidiens du restaurant du 11ème arrondissement voient le travail d'Alexis en ouvrant le menu. Nike le contacte pour réaliser la campagne Provoque le Destin. En compétition avec 2 autres graphistes, il remporte l'appel d'offre qui marquera le début d'une longue collaboration avec la marque américaine. Au fil du temps, il a collaboré avec des artistes internationaux comme Childish Gambino, des réalisateurs comme Grands Corps Malade ou Kim Chapiron, pour qui il a imaginé les logos des films LA VIE SCOLAIRE et LA CREME DE LA CREME, et des campagnes pour les plus grandes marques internationales. Ses influences urbaines et de pop culture américaine lui servent lors de chacun de ses projets et ont fait de lui un des graphistes les plus demandés. Nike, Mc Donald's, Louis Vuitton, Mini, Jordan : il a collaboré avec ces marques. Mouv', Yard, La tête dans les nuages : il a réalisé ces logos. Et il a même un gâteau à son effigie, le Tyrsamisu.
Ce 10 ème épisode est particulier puisque je n’accueille pas 1 mais 4 invités !2 paires de frères, Jean Jullien & Nico Jullien d’une part, Yann et Gwendal le Bec d’autre part.Les 4 amis de toujours se sont rencontrés jeunes en Bretagne d’où ils sont originaires, et ne se sont lâchés, malgré les voyages de chacun.S’ils ont l’habitude de travailler ensemble depuis leur rencontre, l’exposition Les Gens, actuellement à Bruxelles à la galerie Alice, est la première consécration de leur collaboration. Ils n’avaient jamais exposé ensemble auparavant.Jean & Nico sont frères, ont grandi à Nantes dans un environnement créatif qui les a beaucoup inspirés.Leurs parcours se sont suivis, de Nantes à Londres, de Londres à Quimper.Leurs collaborations sont souvent complémentaires : Jean à l’illustration, Nico à la musique ou l’animation. Gwendal et Yann sont frères. Ils se considèrent chacun comme leur premier spectateur, leur premier lecteur. Premier fan et premier critique également.On aborde dans ce podcast le thème de la collaboration, entre amis, entre frères, ainsi que l’équilibre à trouver entre pratique commerciale et pratique personnelle, nécessaire à l’épanouissement de tout artiste. Un épisode mouvementé qui j’espère vous plaira !Leur exposition LES GENS est en cours à la galerie ALICE, à BRUXELLES. INSTAGRAM DU PODCASThttps://www.instagram.com/podcastoazarts/?hl=enLINKEDIN DE BALTHAZAR https://www.linkedin.com/in/balthazar-theobald-brosseau-070625129/
Pour ce 9ème épisode, j’ai traversé la frontière afin de rencontrer Alice Van Den Abeele, une galerie hyper dynamique qui organise des projets depuis plus de 15 ans à Bruxelles. Elle dirige la galerie Alice, fondée en 2004 avec son mari Raphael, et le MIMA, musée d’un nouveau genre, ouvert à Molenbeek il y a 5 ans. Avant de se lancer dans ces aventures, Alice a étudié à l’étranger, à Londres et Boston, puis a travaillé pour plusieurs galeries d’art contemporain dont la new-yorkaise Tanya Bonakdar.Une expérience qui ne lui a absolument pas plu.De retour à Bruxelles suite à la rencontre de celui qui deviendra son mari, elle se lance avec lui dans l’entrepreneuriat et ouvre un premier espace, à la fois boutique de livres, d’objets, et galerie. Depuis 15 ans, le couple se veut le défenseur de la subculture et des formes émergentes de création, rythmées par une génération hyper connectée et ancrée dans son temps. Ils sont à la tête de la programmation du MIMA, un musée qui poursuit les missions entreprises, depuis 5 ans.Un véritable éco système s’est développé en parallèle : les artistes représentés produisent souvent du merchandising, des objets de collection, et viennent créer sur place, dans un espace expérimental qu’Alice et Raphael ont acquis il y a quelques années. Ils ont eu la chance de recevoir et exposer des artistes incroyables comme Barry Mc Gee ou Jean Jullien, ce qui a donné une place de choix à la galerie dans le paysage artistique contemporain.
Pour ce 8ème épisode, je reçois ZEVS, un artiste hors du commun.
Il a grandi dans une famille d’artistes et a fréquenté les ateliers dès son plus jeune âge, lorsque sa famille vient s’installer à Paris, dans le 20ème arrondissement.
Il fait ses premières armes dans le graffiti sur la petite ceinture où les skinheads faisaient la loi à l’époque.
Lors d’une expédition dans un tunnel, il manque de se faire renverser par un RER de la ligne A appelé ZEVS.
Traumatisé, il a failli tout arrêter mais a préféré affronter ses peurs et est retourné dans la rue avec son nouveau surnom.
Pendant plusieurs années, il casse les codes du graffiti traditionnel avec une pratique urbaine différente, parfois accompagné de Space Invader ou André.
ZEVS est un précurseur. Il a inventé le principe de graffiti propre, au karcher, il a « liquidé » les logos des plus grandes entreprises au monde, sans jamais se faire récupérer.
A Berlin, il a réalisé le premier kidnapping visuel d’une publicité de 15 mètres de haut, photographiée par David La Chapelle pour la marque de café Lavazza. Pendant 3 ans, il trimballa le modèle découpé dans ses valises, de ville en ville, en demandant une rançon à la marque pour récupérer son égerie.
On a parlé des étapes importantes de sa vie, jusqu’à son arrestation à Hong Kong où il s’est fait confisquer son passeport pendant plusieurs semaines, en attendant un procès pour une intervention sur la boutique Armani.
Il faudra l’intervention de Karl Lagerfeld pour arranger la situation auprès de Giorgio Armani.
Son travail est engagé, vecteur de messages aujourd’hui pour la protection de l’environnement.
Il prépare une exposition au MAMO de ORA ITO, à Marseille, sur le toit de la Cité Radieuse le Corbusier.
Pour ce 7ème épisode, je pars à la rencontre de Hugo Vitrani, commissaire d’exposition au Palais de Tokyo (il a notamment organisé "Jusqu'ici tout va bien", le workshop de l’école Kourtrajme)Il a grandi dans le 7ème arrondissement de Paris, tout en ayant une pratique urbaine assez jeune, autour de 10 ans, avec le skate et le graffiti.Un cursus de droit à Assas plus tard, il se passionne pour l'écriture et part à la rencontre des artistes contemporains en les interviewant pour Mediapart. Il interroge Kaws, Maurizio Cattelan, Space Invader, Jose Parla dans leurs ateliers.Au cours de sa pratique du graffiti, il rencontre l’artiste JR, avec qui il ne cessera de collaborer, ainsi que Ladj Ly, du collectif Kourtrajme, et qui réalisera le film Les Misérables des années après.Il continue de s’intéresser à l’histoire du graffiti et conseille the Faith of Graffiti, le livre de Norman Mailer qui en retrace l’histoire. Suite à une discussion animée avec Jean de Loisy, Directeur du Palais de Tokyo à l’époque, il intègre le musée pour y faire entrer des artistes de sa génération et de sa pratique. C’est ainsi que nait le Lasco Project, avec Lek & Sowat, à l’origine du projet Mausolée (un super marché abandonné transformé en temple du graffiti, en cachette)https://www.youtube.com/watch?v=jYnLx9l-0SwIl a organisé plusieurs éditions du Lasco Project, dans lesquelles il a fait venir des artistes internationaux comme les Os Gemeos, JR, Futura 2000, Mode 2, André Saraiva, ainsi que d’autres expositions dans les salles « traditionnelles » du Palais de Tokyo.
La dernière en date est Anticorps, qui a succédé à Jusqu’ici tout va bien, le workshop organisé par l’école Kourtrajme avec Ladj Ly, JR et commissionné par Hugo.
Passionné de streetwear depuis petit, Alexandre lance sa marque Nasaseasons quand il est encore au lycée, en même temps qu’il organise des soirées.Fan du magasin Colette, il rencontre Sarah Andelman, sa fondatrice, qu’il convainc de distribuer sa marque.Un matin, il se réveille dans sa chambre d’université aux Etats-Unis avec des centaines de messages et appels manqués : Rihanna était apparue en soirée avec une de ses casquettes.Le buzz commence à ce moment.Dans la foulée, Travis Scott et Tyga sont aussi photographiés avec. Vogue écrit un article sur lui et une vingtaine de magasins à Tokyo, Copenague, New York le contactent pour vendre Nasaseasons. Quelques années plus tard, il rencontre Lucas Jagger, le fils du fondateur des Rolling Stones à qui il propose de dessiner quelques t-shirts. 10 dessins plus tard, les modèles sont sold out et portés par les fans du groupe dans tous leurs concerts.Après ça, les Arctic Monkeys puis Lil Wayne et Paul McCartney le contactent.En octobre 2020, il lance Prospect One Hundred, un concours pluridisciplinaire mettant en avant les jeunes de moins de 25 ans les plus talentueux dans le design, la musique et le web.Il obtient le soutien de Sean Wotherspoon, Sarah Andelman, Guy Gerber et Steve Wozniak le fondateur d’Apple !
Issu d'une famille d'ingénieurs, polytechniciens ou des Mines, rien ne prédestinait Jean-Daniel Lorieux à une telle carrière dans la photographie.On parle d'une personnalité comparée à Helmut Newton et Guy Bourdin. Dans ce 5ème épisode, j'ai eu la chance de m'entretenir avec une légende de la photographie française. A l'adolescence, il commence par faire les cours Simon avec son ami Jean Jacques Debout (parolier de Johnny Halliday, mari de Chantal Goya). Il est réquisitionné dans les années 60 pour aller aider la France pendant la Guerre d’Algérie. Il y monte un service de photographie de 12 personnes dont seulement 4 reviennent vivants. Dès lors, il se dit qu’il ne veut plus jamais voir l'horreur. Il entre au Studio Harcourt en 1964 où il rencontre Jean Gabin, Bourvil, Alain Delon. Il y pratique le portrait noir & blanc et y apprend le studio, mais son envie de voyager sur les iles pour rêver et fuir la réalité parisienne est trop forte. Chez Harcourt, il rencontre Robert Caille, éditeur de Vogue France dans les années 70, qui ne le prend pas au sérieux. En effet, Jean Daniel n'a qu'une FIAT 500 quand Newton et Bourdin roulent en Rolls, Bentley, Aston Martin. Après un shooting d’une campagne pour Pierre Cardin, il s’offre finalement une Bentley qui lui permet de se mesurer aux superstars de l'époque, et d'être regardé dans les yeux ! Il rencontre Andy Warhol pendant une campagne pour une marque de cigarettes et découvre le travail de Basquiat à la Factory, à New-york. Lorsqu'on lui demande la rencontre qui l'a marqué, il parle de Jacques Chirac. Jean Daniel était avec son fils dans sa Bentley à l’hôtel du Cap-Eden-Roc, quand le futur président lui demanda d'y faire un tour avec Bernadette. Une relation de respect se nouera. ll réalisera les photos de sa campagne présidentielle en 88, puis Chirac lui donnera la Légion d’Honneur à titre militaire pour ses actions en Algérie.Jean Daniel est, à ce jour, le photographe qui a réalisé le shooting le plus cher au monde, avec Isabelle Adjani, en Russie. Il suit de près le travail de photographes contemporains comme Carlijn Jacobs, Zoe Ghertner, Harley Weir et évidemment son fils Nickolas Lorieux.
Jean Philippe Delhomme est né et a grandi en banlieue parisienne. Après plusieurs années de classes préparatoires artistiques, il intègre enfin les Arts Décos, laborieusement.En parallèle, il dessine pour des magazines, des marques, fait des affiches pour le Bon Marché, à Paris.Très vite, il se sent proche des graffeurs new yorkais installés à Paris au milieu des années 80.Il se prend d’intérêt pour les affiches et leur côté vivant, le fait que tout le monde puisse y avoir accès, qu’elles se déplacent dans la ville. En 1982, lors de son premier voyage à New-York, il tombe sur une des premières expositions de Jean Michel Basquiat.L’énergie de la ville lui met une claque.Depuis ce jour, les villes américaines le passionnent.Il réalise ses premières publicités pour Barneys, un magasin précurseur de la grosse pomme, et rencontre une personne qui a marqué sa vie pour toujours, Glenn O’brien.Il est très admiratif de l’écrivain américain pour sa capacité à s’intéresser à tous les sujets, à être curieux de tout et tout le monde, tout le temps.Avec lui, il côtoie Alex Katz, John Baldessari.Quelques années plus tard, il lance son blog.« Quand on aime, on fait de l’humour sur les gens »C’est comme ça que Jean Philippe Delhomme justifie en partie ses critiques humoristiques du monde de l’art, de la mode, du design, faites via son personnage du Unknown Hipster.Suivez le sur Instagram @jeanphilippedelhommeSuivez nous sur Instagram @podcastoazarts Merci de laisser 5 étoiles et un commentaire !
« En 1985, je rentre dans la culture hip-hop, graffiti, et je ne la lâche plus. J’ai envie de faire partie de ce milieu, je le comprends, il me passionne. »Dans ce deuxième épisode, j’ai la chance de recevoir Gregory Hervieux, le fondateur de l’agence Blackrainbow, passionné d’art contemporain et qui participe depuis 30 ans au rayonnement de la culture urbaine en France.Il nous parle de son enfance en banlieue parisienne, sa découverte du graffiti et de la culture hip-hop avant son premier voyage à New-York, dans les années 80.C’est la révélation, il sait qu’il veut faire partie de ce qu’on a appelé plus tard la street culture.Même s’il s’essaie au graffiti, à la dance et au rap, il ne se trouve pas assez bon pour y consacrer sa vie et veut trouver un autre moyen de s’accrocher à ce milieu qui dégage une énergie qui le fait rêver. Il rencontre Daniel, le fondateur de Ticaret, la boutique emblématique du hip-hop à Stalingrad, en 1986, à qui il rapporte des objets américains, des vestes, des disques, et se lance dans l’import, tout en rencontrant les artistes new-yorkais qui le font rêver, Futura 2000 en tête.Leur relation est restée intacte puisqu’ils ont collaboré ensemble de nombreuses fois. En parallèle, il côtoie déjà plusieurs artistes américains de passage en France, comme Jonone, mais aussi Bando, Meo, Lee Quinones.Il monte Triiad, sa marque en 1995, au moment où Homecore est lancée par Alexandre Guarnieri et Steph Cop.C’est l’âge d’or du streetwear inspiré des Etats-Unis et de ce que portaient les stars du rap outre Atlantique.À la même période, il rencontre Mathieu Kassovitz, en plein tournage de la Haine, avec qui il se lie d’amitié, et descend avec l’équipe du film pour le Festival de Cannes en 1996.« Cannes n’était pas prêt à recevoir l’équipe et toute sa culture ! » Au fil du temps, il a la chance de nouer des relations incroyables avec les membres de Kourtrajme, JR, mais aussi Sarah de Colette qu’il admire pour sa curiosité et son ouverture d’esprit.Il salue son audace : « Sarah a osé des choses que le luxe n’a jamais osé. Elle a exposé un nombre impressionnant d’artistes inconnus qui sont devenus incontournables dans le paysage de l’art contemporain. Avec Colette, elles n’avaient pas un concept store. Elles avaient un magasin précurseur. » Il organise les premières expositions en France de Futura 2000 et JR.Il lance Blackrainbow avec son associé Jay Smith (fondateur de Ware Magazine, un supplément du Wad), une agence de conseil en straatégie pour les marques, axée sur la collaboration avec des artistes contemporains ou issus des cultures urbaines.De l’agence, nait le magazine Blackrainbow, une vitrine artistique sur leurs activités. Ils collaboreront avec Andre Saraiva, Jonone, Curtis Kulig, Kenny Scharf notamment. En 2015, il fait la rencontre exceptionnelle de Kobe Bryant qu’il a la chance de mettre en couverture du magazine. Il partage avec lui un moment très émouvant à Los Angeles.Imaginez simplement un des meilleurs basketteurs de l’histoire vous chanter « Fais dodo, Colas mon p’tit frère », en Français, à Los Angeles, en plein shooting pour Nike.
Pour ce 3ème épisode, je me déplace chez la photographe et réalisatrice Charlotte Abramow, connue pour ses clichés pop engagés, ses nombreuses collaborations pour différents magazines ainsi que pour avoir réalisé plusieurs clips de la chanteuse Angèle. Ensemble, nous avons parlé de son enfance à Bruxelles, au Lycée Français, de sa découverte de la photographie grâce à sa maman et d’une rencontre marquante pour elle lorsqu’elle a la chance de croiser l’un de ses idoles, le photographe Paolo Roversi, aux Rencontres d’Arles, qui écrit un article sur son travail quelques mois plus tard.Charlotte prenait absolument tout ce qu’elle voyait en photo, sans but précis, en sachant seulement qu’elle voulait faire cela de sa vie. Elle s’installe à Paris et s’inscrit aux Gobelins pour apprendre le métier. Elle y découvre un nouveau monde et développe sa créativité et sa technique. Après presque 10 ans de photographie (eh oui, elle a commencé à 13, 14 ans !), elle fait la rencontre de la chanteuse Angèle qui fait ses armes en chantant dans les bars du centre de Bruxelles. Elle réalise 3 de ses clips (La loi de Murphy, Je veux tes yeux, Balance ton quoi) et toutes les photos de son premier album, Brol. Elle réalise aussi le clip des Passantes, de Georges Brassens, un hommage aux femmes censuré par Youtube le jour de la journée des Droits des femmes. Un évènement qui nous a permis de nous questionner sur l’importance des réseaux sociaux et l’incohérence des algorithmes Instagram, Facebook et YouTube. En 2011, elle ne le sait pas encore mais l’annonce du cancer de son père va donner lieu à l’un de ses plus beaux travaux, Projet Maurice. Un hommage documentaire et métaphorique de plusieurs années autour de la renaissance de son papa, après avoir traversé les épreuves que cette maladie implique souvent. S’il devait y avoir un fil rouge dans le travail de Charlotte, au-delà d’une esthétique proche de l’absurde et du surréalisme, ce serait l’engagement. La photographe met une énergie folle à essayer de faire bouger les choses, sur tous les sujets, le racisme, la misogynie, le féminisme, la grossophobie, l’homophobie etc.
« J’ai aucune admiration pour les braqueurs, les bandits. Je parle de ce que je connais, la vision noire de Paname. Je ne parle pas d’une contre culture. Je parle des bas fonds parisiens. » Johann Zarca est le premier invité du podcast OAZARTS des Rencontres. Écrivain, il raconte des histoires inspirées de ses rencontres et des milieux qu’il connait : le Bois de Boulogne, la banlieue parisienne, Bangkok. Si ses premiers souvenirs d’écriture remontent à ses 6 ans, il obtient la validation du monde littéraire parisien lorsqu’il remporte le Prix de Flore en 2017 pour Paname Undeground. Un an avant, en 2016, il monte avec 2 associés les éditions Goutte d’Or qui publient cette année le livre « Flic, un journaliste a infiltré la police » de Valentin Gendrot. Nous avons parlé des premières années de Johann dans le 94, sa découverte du film La Haine, de Matthieu Kassovitz, ses expériences de pion dans un collège pendant le lancement de son blog, le Mec de l’Underground, jusqu’au Prix de Flore et l’écriture de son prochain livre, Chems. J’espère que vous apprécierez ce premier épisode. N’hésitez pas à nous faire part de tous vos retours sur les réseaux sociaux et à vous abonner. https://www.instagram.com/podcastoazarts/?hl=en




