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Emotion Side Story

Emotion Side Story
Author: Sara Kea
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© Sara Kea
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đ§ Le podcast qui parle des films de l'Ăąge d'or hollywoodien au prisme des Ă©motions.
đ„ Ici on aime les films oĂč quand on les a faits (presque) personne nâĂ©tait nĂ©.
đ Obsession Ernst Lubitsch | Gene Tierney
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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đ Obsession Ernst Lubitsch | Gene Tierney
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26Â Episodes
Reverse
Plongez dans l'un des films noirs les plus subversifs de l'histoire du cinĂ©ma amĂ©ricain. DĂ©couvrez l'histoire de Mike Hammer, un dĂ©tective privĂ© aussi charismatique que dĂ©testable, embarquĂ© dans une enquĂȘte qui va le mener aux frontiĂšres du cauchemar. Au cĆur de sa quĂȘte : un mystĂ©rieux trĂ©sor dont la nature mĂȘme suggĂšre l'apocalypse.Ce film, c'est « Kiss Me Deadly » (En QuatriĂšme Vitesse) (1955), le chef-d'Ćuvre de Robert Aldrich qui a rĂ©volutionnĂ© les codes du film noir. Ă travers son hĂ©ros sociopathe, il brosse un portrait glaçant de l'AmĂ©rique des annĂ©es 50, hantĂ©e par le maccarthysme et l'ombre de la bombe atomique.Dans l'Ă©pisode 14 d'Emotion Side Story, consacrĂ© Ă cette Ă©motion difficilement exprimable qu'est l'angoisse, nous allons dĂ©cortiquer ensemble cette Ćuvre nihiliste qui, 70 ans aprĂšs sa sortie, continue de captiver les spectateurs.HĂ©bergĂ© par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
đ”đ»Â Flic ou Voyou : il faut choisirđ Where the Sidewalk Ends, une plongĂ©e dans les profondeurs du film noirWhere the Sidewalk Ends (Otto Preminger, 1950) est un film noir, archi-noir qui nous plonge dans la vie d'un policier tourmentĂ© et violent naviguant Ă travers un New York aussi sombre et lugubre que lui.đźđ»Un flic, fils de voyou aux mĂ©thodes de voyouAlerte Spoilers!Where the Sidewalk Ends, Ă©galement connu sous le nom de Mark Dixon Detective, raconte lâhistoire dâun sergent de police new-yorkais qui tue accidentellement un suspect. Il tente de faire porter le chapeau Ă un gangster (Gary Merrill) qu'il poursuit depuis des annĂ©es. Mais son plan Ă©choue, et un chauffeur de taxi au grand coeur finit par ĂȘtre le principal suspect. Celui-ci est le pĂšre de Morgan (Gene Tierney), lâĂ©pouse de l'homme que Dixon a tuĂ©. TombĂ© amoureux de Morgan, Mark Dixon va essayer de sauver le pĂšre de Morgan sans rĂ©vĂ©ler sa propre culpabilitĂ©.â Un concentrĂ© de noirWhere the Sidewalk Ends est classĂ© numĂ©ro 9 dans mon top 10 des films noir de lâĂąge dâor hollywoodien. Câest un film noir dans sa forme la plus pure. Il englobe presque toutes les caractĂ©ristiques du genre : on retrouve le thĂšme de la tragĂ©die et de la fatalitĂ©. Il y a aussi la ville : l'espace urbain est le reflet de la psychĂ© des personnages. Dans âWhere the Sidewalk endsâ les trottoirs de New York sont crasseux, la foule inquiĂ©tante , ajoutant un ton gothique et oppressant au film.Un autre trait caractĂ©ristique du film noir se trouve dans lâenfermement du hĂ©ros dans son obsession ou sa culpabilitĂ©, et Mark Dixon ne dĂ©roge pas Ă la rĂšgle.La seule exception concerne la femme fatale qui est dans le film une figure angĂ©lique jouĂ©e par Gene Tierney.âïžLâenfermement de lâhĂ©rĂ©ditĂ©Le protagoniste, Mark Dixon, est le fils d'un criminel. Le passĂ© de son pĂšre est une tache pour ce policier violent. Son impulsivitĂ©, peut-ĂȘtre hĂ©ritĂ© de son pĂšre, le mĂšne Ă sa perte.Il est piĂ©gĂ© par le sang, quoi qu'il fasse, lui le flic reste le fils d'un gangster. Pourtant, le personnage de Morgan, interprĂ©tĂ© par Gene Tierney, va tenter de dĂ©truire cette fatalitĂ© des origines.đłïžUn noir teintĂ© de dĂ©sespoirWhere the Sidewalk Ends est un film noir, profond et mĂ©lancolique qui mĂ©rite d'ĂȘtre (re)dĂ©couvert.Un film avec des orfĂšvres du genre noir aux manettes et une interprĂ©tation subtile et authentique de Dana Andrews. Un film qui nous laisse avec cette question : pouvons-nous Ă©chapper Ă nos origines, ou sommes-nous Ă jamais liĂ©es Ă elles ? CREDITS:Extrait films:Where The Sidewalk ends, Otto Preminger, 1950HĂ©bergĂ© par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
đ„ Born To Kill : le film noir oĂč lâhomme incarne la femme fatale đ Un Apollon un peu dĂ©rangĂ© Born To Kill est classĂ© numĂ©ro 10 dans mon top 10 des films noirs de lâĂąge dâor hollywoodien. Ce film implacable de 1947 renverse les codes du genre en faisant de l'homme la femme fatale. On suit l'histoire de Sam Wilde, un homme sĂ©duisant, qui fait tourner bien des tĂȘtes fĂ©minines. Seul problĂšme : câest un psychopathe. Et Helen Brent, une femme de la haute sociĂ©tĂ© rĂ©cemment divorcĂ©e, se sent irrĂ©sistiblement attirĂ©e par cet homme violent.đ Noir, tout simplement noirBorn To Kill est un film incroyable de cynisme et de noirceur, qui se caractĂ©rise par son absence totale de morale. Les hĂ©ros sont des marionnettes tirĂ©es par les fils de leurs pulsions inavouables. Des hĂ©ros avides de pouvoir, de sexe et oĂč la violence joue le rĂŽle dâaphrodisiaque.âšUne Ă©quipe de grands artistes Born To Kill est un film remarquable dâabord grĂące au talent du rĂ©alisateur Robert Wise, qui sait crĂ©er une atmosphĂšre au service du nihilisme de l'histoire. Il y a aussi la performance dâacteurs d'exception : Claire Trevor, qui joue une femme froide et autoritaire succombant peu Ă peu aux feux de (l'auto)-destruction, et des seconds rĂŽles mĂ©morables : le dĂ©tective cupide et philosophe incarnĂ© par Walter Slezak, ou Elisha Cook Jr. qui interprĂšte un sympathique criminel, meilleur ami de Sam.Born To Kill est un film que l'on peut regarder encore et encore sans se lasser, un signe distinctif des grands films. Faites le test, vous verrez. CREDITS:Extraits films:Born To Kill, Robert Wise, 1947Extrait Interview : Jim Whaley - Atlanta PBS show Cinema Showcase -1973HĂ©bergĂ© par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourdâhui, nous allons parler "amitiĂ© toxique" avec le roman dâEdith Wharton Chez les heureux du monde (The House of Mirth ; 1905).Notre hĂ©roĂŻne, la charmante Lily Bart, est Ă la recherche dâun mariage avantageux pour ne plus dĂ©pendre de ses soi-disant amis. Lily est entourĂ©e dâune ribambelle de personnes qui prĂ©tendent lâaimer, mais comme nous allons le voir, la rĂ©alitĂ© est tout autre.MalgrĂ© tous les cadeaux somptueux et les invitations Ă de luxueuses croisiĂšres, Lily ne reçoit pas de vrais tĂ©moignages dâamitiĂ© de la part de ses riches amis. Au contraire, ils n'hĂ©siteront pas Ă la rejeter quand cela servira leurs intĂ©rĂȘts. Chez les Heureux du Monde nous offre de prĂ©cieuses leçons sur les mirages de lâamitiĂ© et sur la nature intĂ©ressĂ©e et factice des relations dans le âgrand mondeâ.Lily Bart mâa inspirĂ©e une mĂ©thode aussi incroyable quâextraordinaire qui va t'aider Ă dĂ©tecter et Ă te libĂ©rer des amitiĂ©s toxiques.Câest une mĂ©thode en 3 Ă©tapes que jâai appelĂ©e LILYGO. et que je suis trĂšs heureuse de partager avec toi pour l'Ă©pisode 4 de ThĂ©rapirama.HĂ©bergĂ© par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
đ Douglas Sirk, cinĂ©aste tourmentĂ© et gĂ©nie des couleurs, est reconnu comme le "maĂźtre du mĂ©lodrame flamboyant". đ„Ses oeuvres nous renvoient aux tourments et aux dilemmes qui nous traversent tous face Ă l'adversitĂ©, sans jamais tomber dans le sentimentalisme ou les larmes faciles. đšLes films quâil a rĂ©alisĂ©s en Technicolor, sont de vĂ©ritables poĂšmes visuels oĂč chaque plan, chaque composition nous envoient des messages symboliques sur la vĂ©ritĂ© de lâoeuvre et des personnages. đ„ Quâest ce qui dĂ©finit le style âSirkâ? Et en quoi sa vie personnelle a imprĂ©gnĂ© son oeuvre? CREDITS:Extraits films:Thereâs always tomorrow, Douglas Sirk, 1956 A Time to Love and a Time to Die, Douglas Sirk, 1958 Imitation of Life, Douglas Sirk, 1959 All that Heaven Allows, Douglas Sirk, 1955 Extrait Interview Douglas Sirk, BBC, 1979HĂ©bergĂ© par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Val Lewton, producteur poĂšte et visionnaire, a rĂ©volutionnĂ© le cinĂ©ma d'horreur en produisant seulement 11 films.đ»đŹSon style unique se fonde sur une esthĂ©tique de la suggestion et une poĂ©sie empreinte de symbolisme. đđ«En sâentourant de talents comme les cinĂ©astes Jacques Tourneur ou Robert Wise, Val Lewton a rĂ©ussi Ă faire de lâunitĂ© B des studios RKO une machine Ă succĂšs avec des chefs-d'Ćuvre du fantastique comme Cat People( La FĂ©line), I Walked with a Zombie (Vaudou) et The Leopard Man (Lhomme-lĂ©opard) đșđ§ââïžđCREDITS:Extraits films:Cat People, Jacques Tourneur, 1942I walked with a zombie, Jacques Tourneur, 1943The Leopard Man, Jacques Tourneur, 1943The Seventh Victim, Mark Robson, 1943The bad dans the Beautiful, Vincente Minelli, 1952Extrait musiquePull Marine, Isabelle Adjani, Mercury Music Group, 1984Psycho, Bernard Hermann, 1960HĂ©bergĂ© par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd'hui, nous allons parler troubles du sommeil et des moyens que tu peux utiliser pour que le Marchand de Sable devienne ton BFF pour la vie ! Dans cet Ă©pisode, tu trouveras un guide complet âdu bien dormirâ pour enfin profiter d'un sommeil naturel et rĂ©parateur. Le tout, basĂ© sur le film Les griffes de la nuit de Wes Craven (1984). Ne te fie pas Ă la croyance populaire, Freddy Krueger peut nous aider Ă rĂ©parer nos dodos cassĂ©s. OK, ses lames de rasoir ne sont pas des plus apaisantes, mais stop aux prĂ©jugĂ©s! Ma mĂ©thode, Ă la fois incroyable et extraordinaire, va te permettre de dormir comme un BĂBĂ loir, sur tes 2 oreilles ET du sommeil du juste. Câest une mĂ©thode en 5 Ă©tapes que jâai appelĂ©e N.A.N.C.Y. et que je suis trĂšs heureuse de partager avec toi pour l'Ă©pisode 3 de ThĂ©rapirama.CREDITS:Extraits films:Les Griffes de la Nuit - Nightmare on Elm Street, Wes Craven, 1984Scream, Wes Craven, 1996HĂ©bergĂ© par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
đĄđĄ Aujourd'hui, nous allons parler susceptibilitĂ© et comment mieux la maĂźtriser avec le roman Orgueil et PrĂ©jugĂ©s de Jane Austen. Elizabeth Bennet est un personnage incroyablement inspirant pour lutter contre la bouderie et nous apprendre Ă identifier les circonstances oĂč il est appropriĂ© (ou non de se sentir vexé·e ). Orgueil et PrĂ©jugĂ©s nous offre de prĂ©cieuses leçons pour mieux maĂźtriser son amour-propre et son hyper-sensibilitĂ©. Comme par exemple rĂ©ussir Ă rester calme quand vous dites non Ă une demande en mariage et que votre "prĂ©tendant" fait semblant de ne pas comprendre. Elizabeth Bennet rĂ©ussit non seulement Ă ne pas prendre la mouche mais aussi Ă en rire. Cette hĂ©roĂŻne mâa inspirĂ©e une mĂ©thode Ă la fois incroyable et extraordinaire qui va t'aider Ă arrĂȘter de te vexer pour des clopinettes. Câest une mĂ©thode en 5 Ă©tapes que jâai appelĂ©e D.A.RC.Y. et que je suis trĂšs heureuse de partager avec toi pour l'Ă©pisode 2 de ThĂ©rapirama.HĂ©bergĂ© par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd'hui, nous allons parler gestion du stress avec le film Scarface de Brian de Palma. Tony Montana, interprĂ©tĂ© par Al Pacino, est un personnage incroyablement inspirant pour apprendre Ă maĂźtriser son anxiĂ©tĂ©.Il nous offre de prĂ©cieuses leçons sur la maniĂšre dâaffronter sereinement les situations dĂ©licates,Comme par exemple voir un ami se faire dĂ©couper Ă la tronçonneuse dans une baignoire, ou constater quâun collĂšgue se retrouve pendu Ă un hĂ©licoptĂšre en vol.Et il parvient Ă faire tout cela en gardant une attitude constructive.Scarface mâa inspirĂ©e une mĂ©thode Ă la fois incroyable et extraordinaire qui va t'aider Ă conserver ton sang-froid en toutes circonstances.Câest une mĂ©thode en 5 Ă©tapes que jâai appelĂ©e M.I.A.M.I. et que je suis trĂšs heureuse de partager avec toi pour ce premier Ă©pisode de ThĂ©rapirama. HĂ©bergĂ© par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Je mâappelle Sara Pinesse, je suis master coach certifiĂ©e gold et entrepreneuse multi-facettes. Nâas-tu jamais pensĂ© Ă rĂ©inventer ta vie pour faire rayonner ta lumiĂšre intĂ©rieure? GrĂące Ă mon podcast ThĂ©rapirama, je vais te montrer comment les films et les livres peuvent tâaider Ă libĂ©rer ton plein potentiel. Stay tuned.HĂ©bergĂ© par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
All That Heaven Allows, une histoire d'amour incandescente qui pose la question du bonheur et du choix individuel
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Cette semaine, nous explorons All That Heaven Allows, dont le titre français est "Tout Ce Que Le Ciel Permet" de Douglas Sirk, un mĂ©lodrame de 1955 avec Rock Hudson, Jane Wyman et Agnes Moorehead.Â
Câest un film oĂč il est question dâarbres chinois, de thĂ©iĂšre, et de poste de tĂ©lĂ©vision Ă©teint.Â
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All That Heaven Allows raconte lâhistoire dâun amour empĂȘchĂ©. Une histoire dâamour entre Ron Kirby, un jeune pĂ©piniĂ©riste interprĂ©tĂ© par Rock Hudson, et une femme plus ĂągĂ©e issue de la bonne sociĂ©tĂ©, Cary Scott incarnĂ©e par Jane Wyman.
Câest un film qui a tous les ingrĂ©dients du mĂ©lodrame : la violence des sentiments avec un amour qui ne rentre pas dans les codes, et la non moins violente rĂ©action Ă cet amour.
En lâoccurrence dans ce film, les obstacles Ă cet amour sont la bourgeoisie de cette petite ville provinciale oĂč vivent nos 2 hĂ©ros. Mais cela ne sâarrĂȘte pas lĂ , il y a les amis mais aussi et surtout les propres enfants de lâhĂ©roĂŻne.Â
Comme souvent chez Sirk, le mĂ©lodrame est un prĂ©texte pour questionner la place de lâindividu et de ses choix au sein dâune sociĂ©tĂ© inĂ©galitaire, hypocrite et excluante. La sociĂ©tĂ© amĂ©ricaine des annĂ©es 50.Â
Le Choix du Courage Â
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(ATTENTION CET EPISODE CONTIENT DES SPOILERS)
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All That Heaven Allows aborde un grand nombre de thématiques, comme les questions du bonheur, des classes sociales, des liens tourmentés entre individu et société.
Douglas Sirk sait filmer comme personne le trouble du sentiment amoureux.
Le tout dans un environnement Ă©quivoque et en mĂȘme temps incroyablement riche sensoriellement et psychiquement : le dĂ©cor est presque celui dâun conte de fĂ©es avec une petite ville ravissante qui semble couler des jours paisibles au grĂ© des saisons. Mais derriĂšre la carte postale, il y a la brutalitĂ© du quâen dira-t-on et des Ă©goĂŻsmes criminels. Â
Le courage se mesure Ă lâeffort fourni pour vaincre la peurÂ
Accomplir un acte courageux câest non pas se dĂ©barrasser de la peur mais accepter de vivre avec celle-ci car le but poursuivi est supĂ©rieur Ă la menace quâil contient.
Et Cary va courageusement aller Ă lâencontre du conformisme sociale en souhaitant Ă©pouser Ron Kirby. Elle sait quâelle aura la dĂ©sapprobation de la bonne sociĂ©tĂ© mais le but poursuivi est supĂ©rieur Ă la menace quâil contient.Â
Mais pourra-t-elle renoncer Ă tout ce qui a constituĂ© les fondements de son existence?Â
L'individu contre la sociĂ©tĂ©Â
Toutes les pressions que va subir Cary, sociales, familiales et mĂȘme amicales, nous montrent comment se joue la mĂ©canique dâĂ©crasement de la sociĂ©tĂ© sur un individu.
Toute cette pression va finir par atteindre Cary.Â
Au contraire de Ron qui a une tout autre philosophie de vie, il place son bonheur individuel au-dessus de toutes les injonctions sociales. Â
Les sens et l'existence
All That Heaven Allows est une nourriture de choix pour lâĆil et lâesprit du spectateur
Douglas Sirk place quelques signes qui montrent Ă quel point ses films, portĂ©s par les larmes et la violence des sentiments, sont aussi des Ćuvres cĂ©rĂ©brales, qui peuvent se regarder comme des traitĂ©s philosophiques. Avec des thĂšmes forts et toujours actuels, comme les conflits entre individu et sociĂ©tĂ©, l'aspiration au bonheur, ou encore la place de l'individu dans la nature.Â
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CREDITS:
Extraits films:
All That Heaven Allows, Douglas Sirk, 1955
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Notorious, une histoire d'amour malade pour l'un des plus beaux films du mondeÂ
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Cette semaine, nous explorons Notorious d'Alfred Hitchcock, un thriller de 1946 avec Ingrid Bergman, Cary Grant et Claude Rains. Â
Notorious est un film oĂč il est question de clĂ©, de bouteille de vin et de long, trĂšs long baiser. Â
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Notorious raconte lâhistoire dâAlicia Huberman, fille dâun dignitaire allemand, interprĂ©tĂ©e par Ingrid Bergman qui va rejoindre les services dâespionnage amĂ©ricains pour dĂ©jouer un complot nazi au BrĂ©sil. Pour cela, elle travaille avec lâespion qui lâa recruté : TR Devlin, interprĂ©tĂ© par Cary Grant. Et ces deux-lĂ ne vont pas tarder Ă tomber amoureux lâun de lâautre.
Sous couvert de thriller et de film dâespionnage, Notorious est avant tout une histoire dâamour.
Mais une histoire dâamour tordue, malade, pour ne pas dire malsaine comme les aime Alfred Hitchcock.Â
Notorious : La Suspecte IdĂ©ale Â
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(ATTENTION CET EPISODE CONTIENT DES SPOILERS)
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Notorious met en scĂšne un triangle amoureux qui dĂ©peint une mĂ©canique oĂč la femme prĂ©tendument aimĂ©e devient une martyre.Â
Dans Notorious, l'amour est toxique au sens premier du terme et peut mener Ă la mort.
Alicia Huberman, jouĂ©e par Ingrid Bergman, est la cible de tous les dĂ©sirs masculins mais aussi de toutes les suspicions.Â
Elle est la suspecte idéale, en tant qu'allemande par son pÚre, en tant que femme et en tant qu'épouse.
â- Alicia: This is a very strange love affair. Â
- Devlin: Why?
- Alicia: Maybe the fact that you don't love me.â
"Le démon de la suspicion"
Le soupçon est selon la dĂ©finition du dictionnaire dâAlain Rey, "une conjecture par laquelle on attribue Ă quelquâun des actes blĂąmables, des intentions mauvaises, plus ou moins fondĂ©es"(Alain Rey, 2005).Â
Tout est dans le « plus ou moins fondé »
La suspicion renvoie Ă un a priori, un savoir invĂ©rifiable et donc imparable et comme un ogre, il sâautonourrit dâune dĂ©fiance sans limite.Â
Quoiquâelle fasse, Alicia sera toujours suspecte.Â
MalgrĂ© tout son courage, toutes ses preuves dâamour, Devlin se mĂ©fiera toujours.
Et il faudra que la mort la frĂŽle littĂ©ralement pour quâenfin il reconnaisse la sincĂ©ritĂ© dâAlicia.
Dans le livre dâentretien Hitchcock/Truffaut , celui-ci dit que "La grande rĂ©ussite de Notorious câest probablement quâil atteint au comble de la stylisation et au comble de la simplicitĂ©".
En effet, Notorious, grĂące Ă sa puretĂ© esthĂ©tique et son romantisme pervers, continue de nous hanter bien longtemps aprĂšs l'avoir visionnĂ©.Â
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CREDITS:
Extraits films:
Notorious, Alfred Hitchcock, 1946
Autres extraits :
Extrait d'un séminaire AFI, 1970
Extrait de l'émission The Dick Cavett Show, 1972
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dorothy Dandridge : ĂȘtre une actrice noire de l'Ăąge d'or hollywoodien
Dans le bonus 4 d'Emotion Side Story, je vous propose d'évoquer une des rares actrices noires de l'ùge d'or hollywoodien : Dorothy Dandridge.
Une artiste accomplie, qui chante, danse et joue la comédie dÚs son plus jeune ùge.
Otto Preminger va lui offrir un de ses plus grands rĂŽles avec Carmen Jones (1954).
Une interprétation qui lui vaut une nomination à l'Oscar de la meilleure actrice.
Une premiÚre pour une actrice afro-américaine.
Cela ne l'empĂȘche pas, comme tous les afro-amĂ©ricains, de subir la racisme et la sĂ©grĂ©gation au quotidien. Elle en sera aussi victime dans son travail de chanteuse et d'actrice.
A l'image de Marilyn Monroe, la dimension tragique de sa vie personnelle va précipiter sa mort. Mais il faut avant tout se rappeler de Dorothy Dandridge pour son incomparable talent d'actice et de chanteuse, elle est une pionniÚre et a ouvert la voie à toute une génération d'acteurs afro-américains.
CREDITS:
Extraits films:
Carmen Jones, Otto Prmeinger, 1954
Extrait émission TV
Dorothy Dandridge "That's All" on the Ed Sullivan Show, March 27, 1960Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Phantom Lady, un film noir fondateur
Dans le bonus 3 d'Emotion Side Story, je vous propose d'aborder un film d'aborder un film noir prĂ©curseur, audacieux et unique en son genre, le mĂ©connu "Phantom Lady", dont le titre français est "Les mains qui tuent".Â
Nous allons voir que ce film de 1944 rĂ©alisĂ© par Robert Siodmak, contient les germes de nombre des spĂ©cificitĂ©s du genre noir avec un mariage entre culture amĂ©ricaine et europĂ©enne, une photographie clair-obscure et l'influence des thĂ©rories freudiennes.Â
"Phantom Lady" est une odyssĂ©e toublante et inquĂ©itante dans la psychĂ© humaine. Et qui a le bon goĂ»t de ne pas apporter toutes les rĂ©ponses.Â
CREDITS:
Extraits films:
Phantom Lady, Robert Siodmak, 1944Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
The Big Heat, un chef d'oeuvre du film noir aux accents fĂ©ministesÂ
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Cette semaine, nous explorons The Big Heat de Fritz Lang, un film de 1953 avec Glenn Ford, Gloria Grahame et Lee Marvin.Â
The Big Heat est un film oĂč il est question de cafetiĂšre, de duel fĂ©minin et de manteau de vison.Â
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The Big Heat raconte lâhistoire dâun policier intĂšgre, Dave Bannion, qui sera victime du syndicat du crime qui rĂšgne dans la ville.Â
Ce policier, interprĂ©tĂ© par Glenn Ford va se venger contre cette organisation criminelle. Il sera aidĂ© en cela par la petite-amie dâun des criminels, Debby Marsh incarnĂ©e par Gloria Grahame.Â
The Big Heat est plus qu'un film noir, c'est un chef dâĆuvre qui vous fera frissonner et pleurer.Â
C'est une plongĂ©e cauchemardesque dans la corruption, le sadisme et le meurtre et pourtant lâespĂ©rance va naĂźtre Ă la toute fin du film. Â
The Big Heat : Double-Face fĂ©minin Â
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(ATTENTION CET EPISODE CONTIENT DES SPOILERS)
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A l'image de sa scĂšne d'ouverture, The Big Heat est un film qui va Ă 100 Ă l'heure, c'est une odysĂ©e fulgurante dans les mĂ©andre de la noirceur humaine. Une noirceur et une violence extrĂȘmes principalement reprĂ©sentĂ©es et produites par les hommes.
Dans The Big Heat, les deux principaux personnages fĂ©minins, Debbie Marsh et Bertha Duncan, tentent de s'Ă©manciper de la tutelle des hommes. Le film nous dĂ©peint deux femmes fortes, qui vont utiliser toutes les ressources Ă leur disposition pour gagner leur indĂ©pendance et se libĂ©rer de lâoppression masculine.Â
âI guess a scar isn't so bad, not if it's only on one side. I can always go through life sideways.â
GLORIA GRAHAME - Debby Marsh
Debbie Marsh, en se faisant dĂ©figurer, se rĂ©vĂšle Ă elle-mĂȘme : nous assistons Ă la naissance d'un "Double-Face fĂ©minin". AprĂšs la femme lĂ©gĂšre et rigolote, elle va montrer une profondeur et une dĂ©termination insoupçonnĂ©es pour aider Dave Bannion dans sa quĂȘte.Â
"La vengeance est un fruit amer et diabolique."
Cette citation de Fritz Lang pourrait résumer son film.
La vengeance va mĂ©tamorphoser Dave Bannion : de policier intĂšgre et pĂšre de famille aimant, il devient quasiment une machine Ă tuer, que nul ne peut arrĂȘter. Â
Et ce qui est dĂ©rangeant dans ce film, câest que lui, le policier, le reprĂ©sentant de la loi, ressemble de plus en plus aux personnes quâil est sensĂ© combattre.
Quand la vengeance surgit, toutes les valeurs, tous les principes éthiques volent en éclat.
Fritz Lang nous montre ainsi la prĂ©caritĂ© et lâinconstance de la morale qui ne vaut plus rien en fonction des moments et des circonstances.
The Big Heat est un chef d'Ćuvre implacable, parfaitement rĂ©glĂ©e qui raconte lâhistoire dâun dĂ©rĂšglement moral et Ă©motionnel Â
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CREDITS:
Extraits films:
The Big Heat, Fritz Lang, 1953Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pourquoi les films d'Ernst Lubitsch nous rendent heureux ?Â
Il semble qu'une des explications se trouve dans cette fameuse petite « touch», une « touch » inĂ©galĂ©e dans l'art de faire des films : la « Lubitsch Touch »Â
Dans le bonus 2 d'Emotion Side Story, je vous propose d'aborder la célÚbre "Lubitsch Touch".
Mais de quoi parle-t-on exactement? Et comment se manifeste-t-elle?
Nous allons voir qu'avec Lubitsch, nous avons affaire au cinĂ©aste qui a portĂ© Ă son plus ultime degrĂ© de sophistication lâart de combiner plaisir visuel et plaisir intellectuel.
CREDITS:
Extraits films:
Bluebeardâs Eighth Wife, Ernst Lubitsch, 1938
Ninotchka, Ernst Lubitsch, 1939
The Merry Widow, Ernst Lubitsch, 1934
Autres extraits:Â
Billy Wilder on the Lubitsch Touch, extrait AFI Harold Lloyd Master Seminar, 1976.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le "Film Gothique FĂ©minin": une sous-catĂ©gorie mĂ©connue du film noir Â
Dans les bonus d'Emotion Side Story, je vous propose dâexplorer un genre quelque peu mĂ©connu de lâĂąge dâor hollywoodien : le "Film Gothique FĂ©minin".Â
Un genre qui a pour caractĂ©ristique dâavoir une femme pour hĂ©roĂŻne. Une femme piĂ©gĂ©e dans un univers mystĂ©rieux et inquiĂ©tant.Â
Le "Film Gothique FĂ©minin" propose une reprĂ©sentation singuliĂšre de la femme oĂč elle est tour Ă tour victime, enquĂȘtrice, et le plus souvent conquĂ©rante face Ă son destin.  Â
CREDITS:
Extraits films:
Rebecca, Alfred Hitchcock, 1940
Secret Beyond The Door, Fritz Lang, 1948
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
House By The River,un film dâhorreur dĂ©guisĂ© en film noir. Â
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Cette semaine, nous explorons House By The River de Fritz Lang, un film de 1950 avec Louis Hayward, Jane Wyatt et Lee Bowman.Â
House By The River est un film oĂč il est question de fatalitĂ©, dâescalier et de sac Ă bĂ»ches.Â
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House By The River est le rĂ©cit profondĂ©ment dĂ©sespĂ©rĂ© dâun criminel et de lâengrenage fatal dans lequel il se piĂšge lui-mĂȘme et piĂšge aussi ses proches.
Ce film raconte les consĂ©quences du meurtre commis par Stephen Byrne, un Ă©crivain ratĂ©.Â
House By The River nous dĂ©peint avec brio la rapide et implacable dĂ©gradation morale du hĂ©ros, comme si le crime originel, qui peut ĂȘtre vu comme un accident au dĂ©part, va rĂ©vĂ©ler la nature profondĂ©ment malĂ©fique du hĂ©ros.Â
Fritz Lang a rĂ©ussi Ă faire un film horrifique dĂ©guisĂ© en film noir.Â
House By The River: la spirale du vice.Â
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(ATTENTION CET EPISODE CONTIENT DES SPOILERS)
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Comme beaucoup de films de Fritz Lang, House By The River traite de la culpabilitĂ©, celle-ci est comme une marque indĂ©lĂ©bile qui poursuit le hĂ©ros jusquâau dĂ©nouement.Â
La culpabilité est partout, elle suinte dans tous les coins et recoins de la maison conjugale, tant et si bien que la faute tourne en obsession et va déclencher des hallucinations.
Un film méconnu et sous-évalué de Fritz Lang
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House By The River est film de commande, une sĂ©rie B produite par une maison de production de seconde zone et pourtant avec un Fritz Lang aux commandes, nous avons un film extraordinaire en termes de construction et dâesthĂ©tique. Une esthĂ©tique qui emprunte au gothique et aux films fantastiques des annĂ©es 30. Et une construction imparable en termes de mise en scĂšne, Ă lâimage de lâidĂ©e de fatalitĂ© qui traverse tout le film.Â
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Pour distiller lâhorreur, Fritz Lang, va, en grand cinĂ©aste quâil est, sâappuyer sur lâenvironnement immĂ©diat des personnages. Et il a lâintelligence dâutiliser 2 principaux espaces et dâexploiter leur potentiel horrifique : la maison et le fleuve. Â
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House By the River est un film sombre, complexe et qui laisse place au mystĂšre, il fait partie de ces Ćuvres (pas si nombreuses) qui apportent autant, voire plus de plaisir Ă chaque visionnage.Â
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CREDITS:
Extraits films:
House By The River, Fritz Lang, 1950
Fury, Fritz Lang, 1936
The Big Heat, Fritz Lang, 1953Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Bluebeardâs Eighth Wife, ouLa HuitiĂšme Femme de Barbe-bleu, un chef dâĆuvre de la comĂ©die amĂ©ricaine.Â
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Cette semaine, nous explorons Bluebeardâs Eighth Wife de mon chouchou Ernst Lubitsch, une comĂ©die de 1938 avec Claudette Colbert, Gary Cooper, David Niven et Edward Everett Horton.Â
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Bluebeardâs Eighth Wife est une romance burlesque, pleine de lĂ©gĂšretĂ© et de fantaisie. Mais câest aussi un rĂ©cit subversif sur les liens inextricables quâentretiennent lâamour et lâargent. Â
Ce film raconte lâhistoire dâamour entre Nicole de Loiselle, interprĂ©tĂ©e par Claudette Colbert, et Michael Brandon jouĂ© par Gary Cooper.Â
Nicole va se donner pour mission de rendre la vie impossible Ă son mari Michael en le mettant dans un Ă©tat de frustration sentimentale et sexuelle.Â
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Bluebeardâs Eighth Wife: on peut badiner avec lâamour.Â
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(ATTENTION CET EPISODE CONTIENT DES SPOILERS)
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BlueBeardâs Eighth Wifeest un chef dâĆuvre de la comĂ©die amĂ©ricaine injustement sous-Ă©valuĂ©. Le film aborde avec une inventivitĂ© extraordinaire, dans la mise en scĂšne et dans le scenario, les sujets les plus sensibles, Ă savoir le sexe, lâargent et mĂȘme la politique.Â
Le talent inĂ©galĂ© de Lubitsch est de nous dĂ©peindre avec beaucoup dâhumour et de finesse la trivialitĂ© du genre humain. Surtout dans le domaine de lâamour. Le tout sans juger ses personnages.Â
Pour ce film, il sâest entourĂ© de deux talents qui vont devenir Ă leur tour des gĂ©nies de la comĂ©die : les scĂ©naristes Charles Brackett et surtout Billy Wilder, qui deviendra lui-mĂȘme, dans quelques annĂ©es Ă peine, un immense cinĂ©aste.Â
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Bluebeardâs Eighth Wifeest un film oĂč il est question de la TchĂ©coslovaquie, dâoignons et de choix de pyjama.Â
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Comment ce film, fabriquĂ© il y a plus de 80 ans, peut-il atteindre lâexploit dâaborder frontalement sadomasochisme et fĂ©minisme tout en Ă©tant lĂ©ger et joyeux ? Â
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CREDITS:
Extraits films:Â
Bluebeardâs Eighth Wife, Ernst Lubitsch, 1938
 Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Leave Her To Heaven, ou PĂ©chĂ© Mortel en français, un film dâune noirceur flamboyante
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Cette semaine, nous explorons Leave Her To Heavende John M. Stahl, un film noir de 1945 avec Gene Tierney, Cornel Wilde et Jeanne Crain.Â
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Leave Her To Heaven est un film noir singulier, notamment car il contient cette combinaison entre le fond : une histoire horrifique et dérangeante associée à un formalisme étincelant, cet incroyable technicolor qui va contribuer à rendre ce film presque hypnotique.
Ce film est aussi une ode Ă la beautĂ© extraordinaire de Gene Tierney, une actrice mythique et muse de beaucoup de cinĂ©philes.Â
Nous allons voir que Gene Tierney  a beaucoup plus dâaspĂ©ritĂ©s que ce que laisse deviner la façade Ă©clatante de son physique.
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Leave Her To Heaven, une tentative dâemprise vouĂ©e Ă lâĂ©chec.Â
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[ATTENTION CET EPISODE CONTIENT DES SPOILERS]
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Le film Leave Her To Heaven dĂ©peint admirablement un processus de destruction, il montre comment un systĂšme amoureux dysfonctionnel peut mener Ă un anĂ©antissement presque total.Â
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Leave Her To Heaven est un film oĂč il est question de roman de gare, de balade en bateau, et de Far West.Â
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Pourquoi ce film nous trouble toujours autant plus de 80 ans aprÚs sa sortie ?
Comment ce film arrive Ă nous dĂ©peindre une des mĂ©chantes les plus terrifiantes du cinĂ©ma amĂ©ricain ? Â
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CREDITS:
Extraits films:
Leave Her To Heaven, John M. Stahl, 1945
Laura, Otto Preminger, 1944
The Shangai Gesture, Joseph Von Sternberg, 1941Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.