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Author: La Voix du Nord

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Chaque jeudi, Elodie Rabé reçoit un ou plusieurs journalistes de la rédaction de La Voix du Nord pour revenir sur une actualité qui a fait la Une les jours précédents. Ils nous racontent comment ils ont mené leur sujet, quels sont les coulisses de l’information, quelles sont leurs impressions… et ils nous livrent leur analyse. Pendant une vingtaine de minutes, on fait le point ensemble pour comprendre cette actualité et la décrypter.

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67 Episodes
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Dimanche 14 septembre, au Parc des Princes. Une rencontre au sommet s’annonçait entre le PSG et le RC Lens… Et comme à leur habitude, plusieurs centaines de Lensois avaient fait la route pour encourager leur équipe de foot. Mais avant de voir un seul ballon, ils ont vu… des CRS, des grilles, des fouilles, et pour certains, des lacrymos. Résultat : trois plaintes déposées par des supporters blessés, la Défenseure des droits saisie par un groupe d’ultras et le maire de Lens. Mais une police qui « assume les décisions prises pour encadrer les supporters lensois ».Un dimanche chaotique donc mais qui agit comme un révélateur de ce qui se passe pour tous les supporters, quel que que soit leur club : depuis plusieurs années, les déplacements des supporters sont encadrés, escortés, les parcages sont grillagés, les tribunes fermées… En bref, les conditions d’accueil réservées aux supporters se durcissent de plus en plus.Mais alors, qu’est-ce qui justifie cette sécurité extrême ? Qui sont vraiment les Ultras, quelle est leur légitimité dans le spectacle du foot et pourquoi leurs déplacements sont-ils aujourd’hui si encadrés, voire interdits ? Comment en est-on arrivé à une telle prudence et quelle est la stratégie de l’État ? Alors que la passion populaire se heurte de plus en plus aux logiques de contrôle et de sécurisation, comment faire pour trouver un juste milieu ?On en parle dans le nouvel épisode de notre podcast Hors-Texte avec Youenn Martin, journaliste à la rédaction de Lens et Grégory Lallemand, journaliste sportif, tous les deux grands spécialistes de ce sujet.#foot #RCLens #RacingClubdeLens #Lens #supporters #RedTigers #politique #police #droit #sport
En juin 2024, la dissolution de l’Assemblée nationale devait sortir la France de l’impasse et permettre au pays d’avancer, selon Emmanuel Macron. C’est pourtant tout l’inverse qui se déroule depuis. Les crises politiques se succèdent à un rythme qui semble s’accélérer. Avec Sébastien Lecornu, le président de la République vient de nommer son 5e premier ministre en trois ans, la majorité à l’Assemblée est introuvable et les débats sont bloqués... Les institutions sont paralysées, les sondages montrent une confiance des Français dans leurs politiques au plus bas et, dans la rue, le mouvement «Bloquons tout» ou la grève générale de ce jeudi 18 septembre traduisent une colère sociale qui ne faiblit pas. Mais alors que nous dit cette crise ? Que dit-elle de notre démocratie ? Notre système politique peut-il encore fonctionner ou est-il au bord de l’effondrement ? D’où vient le mouvement «Bloquons tout», qui se mobilise et peut-on le comparer à la crise des Gilets jaunes ? Les actions tiendront-elles sur la durée alors même que le mécontentement pourra aussi se traduire dans les urnes aux élections municipales du mois de mars prochain ou lors de la présidentielle de 2027 ? On en parle dans le nouvel épisode de notre podcast Hors-Texte avec Laurent Decotte et Bérangère Barret, journalistes au service régional du journal et Julien Lecuyer, notre reporter politique basé à Paris. #politique #France #Macron #crise #Bloquonstout #Gilets jaunes
Il accueille aujourd’hui près de 100 détenus décrits par l’Etat comme les plus dangereux de France... Le centre pénitentiaire de Vendin-le-Vieil, près de Lens, est au cœur de l’actualité nationale depuis cet été et l’arrivée de 88 nouveaux détenus. En effet, dans le cadre de la loi visant à lutter contre le narcotrafic, l’établissement a été choisi pour devenir une super prison avec un régime d’isolement carcéral pour mettre sous cloche les gros trafiquants. Leur régime de détention est aujourd’hui un des plus stricts d’Europe et il est remis en cause par les avocats de la défense mais aussi par l’observatoire international des prisons. Mais alors, que se passe-t-il réellement derrière les barreaux de cette prison ? Pourquoi le garde des Sceaux, Gérald Darmanin, l’a choisie pour accueillir les hommes les plus dangereux de France ? Que dénoncent exactement les avocats et leurs recours ont-ils une chance d’aboutir ? Et quel avenir pour ces détenus parfois même pas encore jugés ? On en parle avec Antoine Maes, journaliste au service régional du journal. #prison #politique #détenus #VendinleVieil #Lens #sécurité #drogue #trafic #narcotrafic
La braderie de Lille fait son grand retour. Et avec elle, plus de 5000 exposants et 2,5 millions de visiteurs vont célébrer le réemploi et la seconde main car, oui la braderie est clairement reine en la matière. Mais est-ce suffisant face au défi écologique ? Car oui, l’empreinte carbone de la star de l’économie circulaire n’en reste pas moins très élevée. Avec 500 tonnes de moules, 30 tonnes de frites et plus de 4 millions de litres de bières consommés en moins de 48 heures, la braderie pèse lourd. Sans compter les modes de transport des visiteurs qui font exploser la note.Selon deux bureaux d’étude que nous avons sollicités une première fois il y a trois ans, le bilan carbone de la braderie de Lille est estimé à près de 30 000 tonnes équivalent CO2, soit, la même dépense que 17 000 allers/retours Paris-New-York en avion.Pourquoi et comment lutter quand on est un événement aussi gigantesque que la braderie de Lille ? Les initiatives de la ville, notamment en termes de réduction des déchets, d’anti-gaspi ou de recyclage sont-elles suffisantes ? Quelles solutions sont envisagées pour l’avenir ? A l'occasion de l'édition 2025 de la braderie, on vous propose de réécouter cet épisode diffusé une première fois pour la braderie 2024, et toujours d'actualité.On en parle avec Laurie Moniez, cheffe du service régional du journal et Sami Chebah, journaliste à la rédaction de Lille, tous deux habitués de la braderie de Lille.#braderie #Lille #écologie #environnement #podcast #information
Pour la troisième fois de son histoire, Lille accueillera le Grand départ du Tour de France, du 3 au 5 juillet. Un événement historique après trois éditions organisées à l’étranger, à Copenhague, Bilbao et Florence.La capitale des Flandres s’apprête ainsi à vivre l’un des événements sportifs les plus populaires au monde et sera visible dans les 190 pays où est diffusée la compétition. Un beau coup de projecteur pour Lille mais pas seulement puisque la région accueille également les deux étapes suivantes, de Lauwin-Planque à Boulogne, et de Valenciennes à Dunkerque.Dans les coulisses du tracé de la Grande boucleLes 184 coureurs des 23 équipes au départ de la Grande boucle vont ainsi rouler sur la côte comme sur nos pavés et mettre en avant nos paysages auprès de millions de personnes.Voilà qui vaut bien une grande fête pour notre région déjà amoureuse de vélo. Parade, présentation des coureurs, fan park, village, passage de la caravane, animations partout en ville… Tout le territoire sera vêtu de jaune pendant ces trois jours.Mais alors, comment la ville de Lille a-t-elle fait pour accueillir le départ de cet événement mythique ? Comment le tracé est-il décidé et comment couvre-t-on le Tour en tant que journaliste ? Voir passer les coureurs dans sa ville ou être ville étape a-t-il un impact durable pour les secteurs concernés ?On en parle dans le dernier épisode de la saison de notre podcast Hors-Texte, avec Sébastien Noé, journaliste sportif et grand spécialiste du Tour à la rédaction.#cyclisme #ASO, #carteduTour #étape, #reportage, #médiasportif #TourdeFrance #sports #journalisme #velo #Lille
C’était il y a un an. Le 9 juin 2024, Emmanuel Macron décide de dissoudre l’Assemblée nationale. Nous sommes au lendemain des élections européennes et le président de la République estime que la déroute de son camp justifie un retour aux urnes pour les Français. Une annonce qui fait l’effet d’une bombe dans le pays alors même que la France s’apprête à accueillir les Jeux Olympiques.De nouvelles élections sont organisées dans l’urgence, le 30 juin et le 7 juillet. Et, déjouant tous les pronostics, c’est la gauche, unie sous la bannière du Nouveau front populaire, qui s’est finalement placée en tête du second tour. Juste devant le camp présidentiel qui a bénéficié d’un certain front républicain pour contrer l’extrême droite du Rassemblement national.Une déconfiture ou une victoire différée pour le RN ?Une petite désillusion pour le parti de Marine Le Pen qui avait pulvérisé ses scores aux Européennes. Pour autant, personne ne peut nier la percée historique de l’extrême droite qui a récolté 124 sièges quand elle n’avait que 8 députés en 2017. De quoi nourrir l’espoir de Marine Le Pen d’une victoire seulement… différée pour la présidentielle de 2027.Un an après, Emmanuel Macron semble plus isolé que jamais, les dissonances chez les différents partis de gauche sont revenues au galop, la droite tente de se reconstruire et le Rassemblement national doit, lui aussi, affronter plusieurs tempêtes.À commencer par la condamnation de Marine Le Pen à cinq ans d’inéligibilité dans le cadre de l’affaire des assistants parlementaires européens. 23 autres personnes se sont vues condamnées et le parti s’est vu infliger 2 millions d’euros d’amende dont un million ferme et une confiscation d’un million d’euros. Une décision judiciaire que Marine Le Pen conteste en faisant appel.Élections municipales et présidentielle en ligne de mireAlors, comment le parti se porte-t-il à quelques mois des élections municipales ? Le RN se relèvera-t-il de la condamnation de sa dirigeante qui a fait appel de cette décision ? Quel bilan tirer de cette année politique particulière et comment se projette-t-on vers 2027 et l’élection présidentielle ?On en parle avec Julien Lecuyer, notre reporter basé à Paris et Laurent Decotte, journaliste au service régional de la rédaction.#Législatives2024 #Politique #AssembléeNationale #ViePolitique #DébatRépublicain #FrancePolitique #RassemblementNational #RN2024 #StratégieRN #NormalisationRN #FrontRépublicain #PodcastPolitique #PodcastActu #PodcastFrance
Un seul donneur d’organes peut sauver jusqu’à 7 vies. Un chiffre… vital que l’agence de biomédecine rappelle pour la journée du don d’organes qui se déroule le 22 juin.A cette occasion, La Voix du Nord publie un supplément exceptionnel pour contrer les idées reçues et permettre de comprendre comment ce sujet est bien plus vivant qu’on ne le pense. Il faut le savoir, aujourd’hui en France, plus de 70 000 personnes vivent grâce à une greffe.Et, sachez que, dans notre pays, nous sommes tous considérés comme donneur, sauf si vous avez fait la démarche de vous inscrire sur le registre des refus. Pour autant, les soignants s’adressent toujours aux proches avant de procéder à un quelconque prélèvement sur une personne décédée. Chaque jour, ce sont ainsi une quinzaine de vies qui sont sauvées grâce aux équipes de transplantation.Un quotidien que les journalistes Marie-Catherine Nicodème et Pascal Bonnière ont pu suivre, au centre hospitalier de Lille. Ils ont interrogé les équipes, assisté en direct à un don d’organes de l’annonce du décès à l’envoi des organes en passant par le prélèvement. Mais ils ont aussi rencontré une famille de donneur et une receveuse, Laurianne, 22 ans, greffée du cœur il y a seulement quelques semaines.Alors, comment couvre-t-on ce genre de sujet sensible en tant que journalistes, avec quelle distance doit-on ou peut-on travailler, comment les familles de donneurs vivent-elles la chose et comment, les receveurs se positionnent, comment les soignants font tout pour soutenir les deux côtés et mettre l’humain et le vivant au cœur de leur métier… Ils nous racontent. #DonDOrganes #Transplantation #Santé #Solidarité #InfoSanté #hopitalLille #DonDOrganesHautsDeFrance #SantéLille #TransplantationLille
Accoucher en France est de plus en plus risqué. Alors que nous avons longtemps eu un taux de mortalité infantile relativement faible, nous nous classons aujourd’hui tristement au 23e rang sur les 27 pays de l’Union européenne. Et les chiffres sont parlants : en 2024, 4 bébés sont morts pour 1000 enfants nés vivants. Autrement dit, sur les 700 000 enfants nés l’an dernier, 2800 ont perdu la vie avant leur premier anniversaire.En 50 ans, les trois quarts des maternités ont ferméDans ce contexte, l’Assemblée nationale a adopté une proposition de loi visant à lutter contre la mortalité infantile à la mi-mai 2025. Le texte instaure notamment un moratoire de trois ans sur les fermetures de maternités. Car, si les causes de la mortalité infantile doivent être étudiées à la loupe, une enquête des journalistes d’investigation Anthony Cortes et Sébastien Leurquin révèle que « les risques de décès néonatal sont multipliés par deux lorsque le trajet jusqu’à la maternité dépasse 45 minutes ». Or, en cinquante ans, les trois quarts de maternité ont fermé et le nombre de femmes habitant à plus de trois quarts d’heure d’une maternité a augmenté de 40 % depuis 25 ans.Et la région ne fait pas exception puisqu’en dix ans, 12 maternités ont fermé leurs portes. Un chiffre qui sera bientôt porté à 13 avec la fermeture annoncée de la maternité de la clinique de la Côte d’Opale, située à Saint-Martin-Boulogne, près de Boulogne-sur-Mer donc.Mais alors, quelles sont les causes de ces fermetures en cascade ? Sont-elles les seules responsables de l’augmentation de la mortalité infantile ? Comment en est-on arrivé à une telle crise ? Qu’en dit le personnel soignant et, surtout, comment faire pour faire baisser ces statistiques inquiétantes ? On en parle avec Aïcha Noui, journaliste au service région de La Voix du Nord et Aude Deraedt, rédactrice à l’agence de Boulogne-sur-Mer.#maternité #santé #enfant #bébé #nourisson #nouveauné #santé #grossesse #mortalitéHors-Texte, à retrouver tous les jeudisHors-Texte, c’est le podcast d’actualité hebdomadaire de La Voix du Nord. Chaque semaine, on revient sur une actu qui a fait la Une les jours précédents, avec les journalistes de la rédaction. Ils nous racontent comment ils ont mené leur sujet, quelles sont les coulisses de l’information, quelles sont leurs impressions… et ils nous livrent leur analyse.Pendant une vingtaine de minutes, on fait le point ensemble pour comprendre cette actualité. Rendez-vous chaque jeudi à partir de 6 heures sur le site de La Voix du Nord et sur toutes les plateformes d’écoute. Et parce qu’on existe grâce à vous, n’hésitez pas à vous abonner et à nous laisser des commentaires ou des petites étoiles.
Lili avait 11 ans quand elle a été déportée à Ravensbrück avec sa famille. C’était en 1943 et elle habitait alors à Roubaix. Aujourd’hui, à 92 ans, elle continue de raconter et de transmettre aux jeunes générations l’horreur qu’elle et ses proches ont connu dans les camps. Non pas pour pleurer sur son sort mais pour que ça n’arrive plus jamais, pour ne pas oublier. Car bientôt, plus aucun déporté ne sera là pour témoigner de ce qu’il a vu, de ce qu’il a vécu. Ce devoir de mémoire, c’est un moteur pour Lili Keller-Rosenberg. Mais son combat contre l’oubli a-t-il vraiment un impact sur cette jeune génération pour qui la Seconde guerre mondiale parait si loin désormais ? Pourquoi le Voix du Nord a-t-elle voulu consacrer une série au parcours de cette Nordiste aussi solaire que combative et comment un journal régional, lui même issu de la résistance, s’inscrit lui aussi dans ce devoir de mémoire ? On en parle aujourd’hui avec Elsa Grenouillet, cheffe du Lab à La Voix du nord et réalisatrice de la série vidéo "Lili Keller-Rosenberg, une vie, une voix".
Le Village d’enfants de Riaumont, c’est cette communauté religieuse, fondée il y a plus de 60 ans maintenant et située à Liévin, dans le Pas-de-Calais. Foyer pour enfants placés, puis école hors contrat et haut lieu du scoutisme, le site est aujourd’hui sous le coup de quatre informations judiciaires, notamment pour maltraitances et abus sexuels. On revient sur cette affaire avec Adeline Mullet, journaliste en charge des faits divers sur le secteur de Lens-Liévin et Reno Vatain, chef adjoint de la locale Lens-Liévin.
Pour la première fois, La Voix du Nord a suivi au plus près la compétition de l’Eurovision. Il fallait bien suivre Louane, chanteuse nordiste, que les bookmakers plaçaient au moins dans le top 3 avant la Grande Finale du 17 mai. Comment expliquer finalement sa 7e place ? Quelle est l’ambiance dans la salle de presse mais aussi dans la ville ? On en parle dans ce nouvel épisode de notre podcast « Hors Texte » avec Natalie Grosskopf, spécialiste de la chanson française qui a couvert le concours pour La Voix du Nord.
Plus d'une soixantaine de matchs à guichets fermés, selon l’expression consacrée, c’est-à-dire un stade de foot rempli à ras bord : voici le record que bat depuis 3 ans, le stade Bollaert de Lens. Un stade de foot mythique, celui des sang et or, réputé pour accueillir l’un des publics les plus conviviaux de France, souvent qualifié de douzième homme du RC Lens. Un stade à part aussi, car construit à l’anglaise, au cœur de la ville.Une énorme réussite, qui dope tout un territoire, mais qui a aussi son revers. Car cette fréquentation au sommet crée des frustrations, notamment pour ceux qui galèrent à trouver des places parmi les 38 223 que compte le stade. D’où la question de l’avenir de Bollaert… au moment où le sujet d’un rachat du stade par le club est acté. Alors, quelles sont les raisons du succès de Bollaert ? Quelle évolution si les résultats sportifs se ternissent ? Quels changements à venir, avec le rachat du stade par le club ? On en parle avec Grégory Lallemand et Philippe Guilbaud, journalistes au service des sports de La Voix du Nord et fin connaisseurs du RC Lens.Cet épisode a été diffusé une première fois en janvier 2025.
Inauguré en 1983, le métro de Lille était alors le premier métro sans conducteur au monde et il a pendant longtemps été érigé en modèle. Composé de deux lignes, il relie les grandes villes de la métropole de Lille, Roubaix, Tourcoing, Villeneuve d’Ascq, Lomme et transporte environ 500 000 personnes par jour.Mais l'été dernier, ce métro géré par Ilévia a connu une crise sans précédent car on y a découvert de l’amiante. Cet incident grave est arrivé dans un contexte déjà compliqué. Car la modernisation du métro, actée en 2012, était prévue pour 2016. En 2024, le projet accuse déjà 8 ans de retard.Pourquoi un tel délai ? A qui la faute ? Et aujourd’hui, alors qu’un nouveau pilote automatique est mis en service, est-ce bientôt la fin des problèmes ou pas tout à fait ?On en parle avec Charles-Olivier Bourgeot, journaliste à La Voix du Nord spécialiste des questions de mobilité dans la métropole de Lille.Cet épisode a été diffusé une première fois en novembre 2024.
Ils s’appellent Djamila Boutoutaou, Fodil Tahar Aouidate et Vianney Ouraghi. Tous les trois ont en commun d’être originaire de la métropole lilloise et d’être détenus en Irak depuis plus de sept ans pour appartenance à l’Etat islamique. On revient sur leur parcours et leur demande de transfert en France avec Antoine Maes et Sébastien Leroy, journalistes au service région de La Voix du Nord.
Sportif, drôle et bon vivant, Pierre Cousein est un Lillois de 48 ans qui n’en aura jamais 49. Diagnostiqué il y a dix ans d’un Parkinson précoce et incurable, il s’est éteint ce 24 avril en Belgique selon son choix, entouré de ses proches : il a reçu ce que les Belges appellent, le « soin ultime », une aide active à mourir qui n’est pas encore autorisée en France.La veille de son départ en Belgique, ce Nordiste a accueilli chez lui deux journalistes de La Voix du Nord pour témoigner de sa maladie et de son combat pour « mourir en bonne santé » selon ses propres mots.Alors que la loi française sur l’aide active à mourir traîne la patte depuis la dissolution de l’Assemblée qui a stoppé son vote et que l’actuel Premier ministre a souhaité séparer la loi sur les soins palliatifs de celle sur l’aide active à mourir, nous allons revenir aujourd’hui sur ce débat sur la fin de vie en France à travers le témoignage de Pierre Cousein et ceux qui l’ont interviewés à savoir Bérangère Barret, journaliste au service région de La Voix du Nord et Pascal Bonnière chef du service photo-video du journal.
Depuis ce 1er janvier, la région a connu 13 jours d’alerte à la pollution de l’air, tous imputables aux particules fines. Alors que 40 000 décès seraient liés à la mauvaise qualité de l’air en France chaque année, quels sont les impacts des polluants que l’on respire dans le Nord et le Pas-de-Calais sur la santé ? On en parle avec Christian Canivez et Marie-Catherine Nicodème, journaliste au service région de La Voix du Nord.
Notre renommée culinaire ne se limite pas à la frite-fricadelle ou à la tarte au maroilles : la région a toujours été une terre de grande cuisine populaire mais aussi gastronomique. Et aujourd’hui, une nouvelle génération de chefs revendique son amour du terroir ch’ti avec raffinement et parvient à entrer dans le célèbre guide Michelin.
La Reine des classiques revient ces 12 et 13 avril pour une 122e édition avec à nouveau des cyclistes venus du monde entier pour se frotter aux pavés. Aujourd’hui, dans Hors Texte, on replonge dans l’histoire de l’Enfer du Nord, on évoque ses liens avec sa ville d’arrivée, son futur musée et les nouveautés de cette édition 2025.
On l’appelle aussi « champignon des charpentes », le "cancer du bois" ou la "lèpre des maisons". Le mérule, c'est ce champignon invasif qui, discrètement, s’installe derrière les murs et sous les plafonds. Mais le mérule est surtout devenu la hantise des propriétaires : ils sont de plus en plus nombreux dans le Nord et le Pas-de-Calais à découvrir que leur maison est attaquée par ce champignon dévoreur de bois qui parfois jusqu'à menacer l’intégrité même du lieu où ils vivent. Alors pourquoi le mérule aime tant se nicher dans nos habitations nordistes, comment peut-on rapidement la détecter et, surtout, comment s’en débarrasse-t-on ? Pour répondre à toutes ces questions, on reçoit Aicha Noui, journaliste au service région et Thomas Bourgois, journaliste à la locale d'Arras
Toute cette semaine, plus de 1600 podcasteurs francophones s’associent pour la troisième édition du Podcasthon, événement inspiré du Téléthon qui met à l’honneur le monde associatif et ses valeurs. Hors-Texte a décidé d’y participer pour la deuxième année et c’est pourquoi l’épisode d’aujourd’hui est exceptionnel. Il est dédié au droit à l’avortement avec une association en première ligne pour le défendre : le Planning familial.Le 17 janvier 1975, Simone Veil montait à l’estrade de l’assemblée nationale pour défendre une loi qui a fait date : celle autorisant l’interruption volontaire de grossesse ou IVG. 50 ans après, et alors que la liberté de recourir à l’IVG a été inscrite dans la constitution en mars dernier, l’idée est de faire un bilan et de parler concrètement de la situation des femmes. Rappelons qu’en France, elles étaient plus de 243 000 à avoir eu recours à l’IVG en 2022. Quel est l’état des lieux aujourd’hui dans la région ? Quel progrès mais aussi quels freins subsistent ?Pour en parler, nous recevons Laurette Lauff, conseillère conjugale et familiale et Véronique Sehier, ancienne coprésidente du Planning familial au niveau national et aujourd’hui administratrice de l’association dans le Nord.
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