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Légendes urbaines
Légendes urbaines
Author: Olivier Roy-Baillargeon
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© Olivier Roy-Baillargeon
Description
«Les automobilistes paient leur juste part pour financer les transports»… «Les municipalités québécoises sont dépendantes de la taxation foncière»…
On lit et on entend souvent de tels lieux communs, mais est-ce bien vrai? C'est ici que «Légendes urbaines» entre en jeu!
Voici le balado de la Chaire internationale sur les usages et pratiques de la ville intelligente de l’Université du Québec à Montréal.
Chaque épisode part d’une idée reçue et tente d’en révéler les racines, de distinguer ce qui relève du mythe et de la réalité et de conclure en offrant une perspective plus éclairée sur le sujet.
On lit et on entend souvent de tels lieux communs, mais est-ce bien vrai? C'est ici que «Légendes urbaines» entre en jeu!
Voici le balado de la Chaire internationale sur les usages et pratiques de la ville intelligente de l’Université du Québec à Montréal.
Chaque épisode part d’une idée reçue et tente d’en révéler les racines, de distinguer ce qui relève du mythe et de la réalité et de conclure en offrant une perspective plus éclairée sur le sujet.
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Aujourd’hui, on va essayer de répondre à quelques questions essentielles pour comprendre la pertinence des documents de planification et, au premier chef, des plans d’urbanisme.D’abord, est-ce juste une impression qui nous vient des médias et des campagnes électorales, ou avons-nous vraiment la fâcheuse habitude de ne pas mettre en œuvre les mesures-phares de ces plans?Si c’est bien le cas, pourquoi ces plans ne se réalisent-ils pas?Et, à la rigueur, même si ces plans ne se réalisent pas tel que prévu, est-ce vraiment un problème?Autrement dit, se pourrait-il que le processus de planification soit plus important que le plan qui en résulte?Pour voir plus clair dans tout ça, j’ai pris le temps d’en discuter avec Pascal Lacasse, urbaniste, chef de la Division des stratégies de mobilité durable à la Ville de Montréal, et partenaire de longue date de la Chaire internationale sur les usages et pratiques de la ville intelligente.Urbaniste de formation, il a œuvré depuis 25 ans d’abord pour le compte du ministère des Transports du Québec, de 2001 à 2018, avant de se joindre à l’équipe de la Ville de Montréal, comme chef de la Division de la planification des transports et de la mobilité, puis comme chef de la Division des plans et des politiques. L’équipe qu’il dirige aujourd’hui a pour mission de «développer la connaissance dans le domaine de la mobilité, de l’échelle du piéton jusqu’à celle de la métropole, en la traduisant en documents d’orientation pour soutenir la prise de décision, la planification et les interventions dans l’espace public».C’était donc la personne tout indiquée pour discuter de la capacité des municipalités du Québec à mettre en œuvre leurs plans d’urbanisme, et des obstacles potentiels aux succès de leurs démarches à cet égard.Voici donc notre conversation fascinante sur le sujet. Bonne écoute!
Aujourd’hui, on va essayer de répondre à quelques questions essentielles pour comprendre les rapports sociaux dans l’espace public, qu’il soit physique ou numérique.D’abord, la prolifération des téléphones intelligents et des médias sociaux mène-t-elle inéluctablement à la dématérialisation de l’espace public?Ensuite, quel rôle se dessine pour le bon vieil espace public physique dans la facilitation et la régulation des interactions humaines, au cours des prochaines décennies?Enfin, comment devrons-nous adapter nos interventions sur l’espace public physique, pour en assurer la pertinence et l’adéquation, dans le contexte actuel de transformation?Pour voir plus clair dans tout ça, j’ai pris le temps d’en discuter avec Guillaume Éthier, professeur au Département d’études urbaines et touristiques de l’UQÀM, et chercheur membre de la Chaire internationale sur les usages et pratiques de la ville intelligente.Sociologue de formation et détenteur d’un doctorat en études urbaines, il se spécialise sur les théories de la ville, la culture numérique et les rapports espace-société. Ses activités de recherche portent sur la conception et l’usage de l’espace public et, au croisement de ces deux préoccupations, sur les mutations de l’urbain et de la sociabilité à l’ère numérique.C’était donc la personne tout indiquée pour discuter de ce qu’il qualifie de «destin de la ville dans un contexte de report d’une grande partie de nos rapports sociaux à la sphère virtuelle».Voici donc notre conversation fascinante sur le sujet. Bonne écoute!
Aujourd’hui, on va essayer de répondre à quelques questions essentielles pour comprendre la transition socio-écologique et la part de réalité et de fiction qu’elle renferme.D’abord, quelle forme prendra cette transition, si l’humanité ne parvient pas à s’entendre pour relever collectivement le défi de l’action climatique?Ensuite, quels sacrifices exigera cette transition, mais aussi quels gains en attendre, pour la population, les entreprises et les gouvernements?Enfin, et surtout, quel rôle ces différentes parties prenantes devraient-elles jouer dans la définition des chemins à prendre, pour réussir cette transition et façonner la société de demain à son image?Pour voir plus clair dans tout ça, j’ai pris le temps d’en discuter avec Franck Scherrer, professeur à l’École d’urbanisme et d’architecture de paysage et vice-recteur associé à la recherche et à l’innovation à l’Université de Montréal.Détenteur d’une maîtrise en géographie et d’un doctorat en urbanisme, il se spécialise sur les questions de l’action collective urbaine en matière de développement durable et de transition numérique et socio-écologique. Ses activités de recherche portent sur les nouvelles modalités de l’aménagement et de l’urbanisme comme la participation publique, la prospective territoriale et la conception urbaine innovante.C’était donc la personne tout indiquée pour discuter des nouveaux outils dont les gouvernements, les collectivités territoriales et les populations gagnent à se doter pour effectuer avec succès la transition socio-écologique qui les attend.Voici donc notre conversation fascinante sur le sujet. Bonne écoute!
Aujourd’hui, on va essayer de répondre à quelques questions essentielles pour comprendre le concept même d’«intelligence urbaine».D’abord, s’il existe des villes intelligentes, existe-t-il aussi des villes stupides?Plus sérieusement, qu’est-ce qui fait qu’une ville est jugée «intelligente», ou non, par sa population?Quel est le rôle du numérique, des données massives et de l’intelligence artificielle dans la capacité des villes à répondre aux défis contemporains?Le développement de nouvelles solutions techniques et technologiques améliore-t-il l’intelligence et la résilience des villes?Pour voir plus clair dans tout ça, j’ai pris le temps d’en discuter avec Pauline Folcher, enseignante et chercheure en marketing et communication territoriale à l’Université de Montpellier, en France, et co-titulaire de la Chaire internationale sur les usages et pratiques de la ville intelligente à l’Institut Montpellier Management.Docteure en sciences de la gestion, Pauline se spécialise sur les questions de culture numérique, de communication sociétale, de relations publiques et de marketing territorial. Ses activités de recherche portent sur les comportements des consommateurs, les représentations citoyennes et ce qu’elle qualifie d’«intelligence urbaine vécue».C’était donc la personne tout indiquée pour discuter des évolutions récentes au sein des interactions entre les collectivités territoriales et leur population en matière de qualité de vie, d’engagement politique, de lien social et de résilience urbaine.Voici donc notre conversation fascinante sur le sujet. Bonne écoute!
Aujourd’hui, on va essayer de répondre à quelques questions essentielles pour comprendre le lien entre l’aménagement du territoire et les habitudes de mobilité.Les efforts des régions métropolitaines pour densifier les abords des stations de transport collectif sont-ils couronnés de succès?Les aménagements qui en résultent sont-ils propices à la mobilité active?Réciproquement, qu’en est-il des efforts des régions métropolitaines pour doter les banlieues de transport collectif à forte capacité?L’ajout de ces équipements transforme-t-il les dynamiques de mobilité, dans ces banlieues?Pour voir plus clair dans tout ça, j’ai pris le temps d’en discuter avec Pierre Filion, professeur émérite en aménagement du territoire et du transport à l’École d’urbanisme de l’Université de Waterloo, en Ontario.Pierre est l’une des sommités internationales en matière de planification métropolitaine et d’articulation du transport et de l’urbanisme, connue dans le monde anglophone sous l’acronyme «TOD», pour transit-oriented development. Formé en journalisme, en science politique et en études urbaines, il est depuis maintenant 50 ans un observateur et un commentateur aguerri sur les questions d’aménagement et de design urbains, particulièrement quant à leur lien avec la mobilité durable. Ses activités de recherche portent sur les doctrines d’aménagement, les outils de planification urbaine et les stratégies de recentralisation des régions métropolitaines nord-américaines.C’était donc la personne tout indiquée pour discuter des conditions de succès des démarches des pouvoirs locaux et régionaux en matière de mobilité durable, de densification des banlieues et d’aménagement axé sur le transport collectif.Voici donc notre conversation fascinante sur le sujet. Bonne écoute!
Aujourd’hui, on va essayer de répondre à quelques questions cruciales:Quel est le rôle de l’urbaniste québécois face à la prise de décisions quant au façonnement des milieux de vie?Comment la transition du gouvernement des villes à la gouvernance urbaine a-t-elle fait évoluer le rapport de l’urbaniste face aux élu.e.s et à la société civile?Et quels nouveaux rôles l’urbaniste sera-t-il appelé à jouer, pour aider la collectivité à relever les défis de notre époque?Pour voir plus clair dans tout ça, j’ai pris le temps d’en discuter avec Gérard Beaudet, professeur à l’École d’urbanisme et d’architecture de paysage de l’Université de Montréal.Gérard est membre émérite de l'Ordre des urbanistes du Québec depuis 2010 et a reçu le prix Ernest-Cormier en 2021. Dans les années 1980 et 1990, il a travaillé pour Sotar, une firme d’aménagement régional, et amorcé une carrière universitaire en revenant à l’Institut d’urbanisme en 1989 à titre de professeur à demi-temps. Il s’intéresse particulièrement à l’histoire et à la théorie de l’urbanisme, à la morphologie urbaine et aux dynamiques de gouvernance entourant le développement urbain et immobilier.C’était donc la personne tout indiquée pour discuter du rôle de l’urbaniste dans la fabrique politique urbaine et de la manière dont il a évolué au cours des dernières décennies.Voici donc notre conversation fascinante sur le sujet. Bonne écoute!
Aujourd’hui, on va essayer de répondre à quelques questions essentielles pour comprendre l’action collective à l’échelle locale:
Les municipalités québécoises sont-elles dépendantes de la taxation foncière?
Sont-elles condamnées à croître, voire à s’étaler?
Sinon, par quels autres moyens peuvent-elles financer leurs infrastructures et leurs services à la collectivité?
Que font-elles, concrètement, en matière d’écofiscalité et de lutte contre l’étalement urbain?
Pour voir plus clair dans tout ça, j’ai pris le temps d’en discuter avec Fanny Tremblay-Racicot, professeure en administration municipale et régionale à l’École nationale d’administration publique, à Québec, et directrice du Centre de recherche sur la gouvernance.
Fanny est une jeune professeure dynamique, formée en science politique et en études urbaines, et très présente dans l’espace public sur les questions d’aménagement et de transport durables. Ses activités de recherche portent sur les réformes institutionnelles, les instruments de politique publique et les stratégies de gestion permettant d’atteindre des objectifs de développement urbain durable.
C’était donc la personne tout indiquée pour discuter d’écofiscalité, et des pouvoirs des municipalités québécoises en matière de tarification, de taxation et d’instauration de redevances réglementaires.
Voici donc notre conversation fascinante sur le sujet. Bonne écoute!
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ADDENDUM
Rigoureuse comme on la connaît, Fanny a insisté pour que je vous précise que, à 23:13, elle dit «Avec le projet de loi 31 sur l’habitation…», alors qu’il s'agit plutôt du projet de loi n° 16, modifiant la Loi sur l’aménagement et l’urbanisme et d’autres dispositions, adopté en juin 2023. La loi 31 est la Loi modifiant diverses dispositions législatives en matière d’habitation. Voyez que ce n’était pas une bien grosse erreur, hein?
Aujourd’hui, on va essayer de répondre à quelques questions essentielles pour comprendre le financement des transports:
Que paient les automobilistes, concrètement, tant à la pompe que par leurs permis de conduire et leurs droits d’immatriculation?
De toutes les dépenses en transport routier des gouvernements fédéral, provincial et municipaux, quelle proportion assument-ils directement, et quelle proportion incombe à la société?
Comment les transports sont-ils financés, et comment l’électrification du parc automobile transforme-t-elle ces dynamiques économiques?
Pour voir plus clair dans tout ça, j’ai pris le temps d’en discuter avec Florence Junca-Adenot, professeure au Département d’études urbaines et touristiques de l’UQÀM.
Florence est une actrice centrale de tous les débats entourant la gouvernance métropolitaine et le financement des transports au Québec, et ce, depuis plusieurs décennies. Elle a notamment fondé et présidé l’Agence métropolitaine de transport, responsable entre autres de la remise en service des trains de banlieue dans le Grand Montréal, au tournant des années 2000. Ses activités de recherche portent sur la planification urbaine, le transport et la mobilité des personnes ainsi que la gestion des projets urbains.
C’était donc la personne tout indiquée pour discuter de la manière dont les transports sont financés, et de la part que paient les automobilistes pour entretenir le réseau routier.
Voici donc notre conversation fascinante sur le sujet. Bonne écoute!
Aujourd’hui, on va essayer de répondre à quelques questions essentielles pour comprendre la réglementation en urbanisme:
Peut-on la faire évoluer pour nous permettre de relever les défis de notre époque, comme la crise climatique?
Devrait-on plutôt continuer de miser de plus en plus sur le discrétionnaire, et l’analyse au cas par cas, pour refléter la complexité et la singularité des contextes et des enjeux contemporains?
Autrement dit, de quels outils a-t-on besoin, et quelle est la place de la réglementation «traditionnelle», dans le coffre à outils de la société québécoise?
Pour voir plus clair dans tout ça, j’ai pris le temps d’en discuter avec Michel Rochefort, professeur au Département d’études urbaines et touristiques de l’UQÀM.
Michel est membre de l’Ordre des urbanistes du Québec, et il a travaillé pendant plus de 15 ans à des postes de nature stratégique en aménagement et en urbanisme auprès de différentes administrations publiques, avant de devenir professeur en planification urbaine et régionale à l’UQÀM. Ses activités de recherche portent sur les outils et les politiques publiques en matière de planification, d’aménagement et d’urbanisme.
C’était donc la personne tout indiquée pour discuter de réglementation en urbanisme, en lien avec les pouvoirs des municipalités québécoises en matière d’action climatique.
Voici donc notre conversation fascinante sur le sujet. Bonne écoute!
Aujourd’hui, on va essayer de répondre à quelques questions cruciales:
L’insécurité en ville est-elle un sentiment, ou une réalité?
En tant qu’acteurs du milieu de la recherche, de l’aménagement du territoire ou de l’intervention auprès des populations marginalisées, à quels enjeux faisons-nous face, en matière de sécurité?
Quelles préoccupations devons-nous garder en tête, afin d’intervenir avec succès pour réduire le sentiment d’insécurité?
Pour voir plus clair dans tout ça, j’ai pris le temps d’en discuter avec Sophie Paquin, professeure au Département d’études urbaines et touristiques de l’UQÀM.
Sophie est membre de l'Ordre des urbanistes du Québec et a travaillé pour la Direction de santé publique de Montréal, avant de devenir professeure à l’UQÀM. Elle se spécialise sur les questions d’aménagement des villes en lien avec le genre, la prévention de l’insécurité urbaine, la mobilité active et l’urbanisme favorable à la santé, entre autres sujets.
C’était donc la personne tout indiquée pour discuter de prévention de l’insécurité urbaine par l’aménagement, la sensibilisation, la coercition et, surtout, les politiques publiques.
Voici donc notre conversation fascinante sur le sujet. Bonne écoute!
Aujourd’hui, on va essayer de répondre à quelques questions essentielles pour comprendre l’articulation de la mobilité durable et de l’urbanisme durable:
Jusqu’à quel point les solutions de mobilité durable peuvent-elles «résoudre les problèmes» d’urbanisme des dernières décennies?
Quels défis doit-on relever pour agencer adéquatement les transports et l’aménagement?
Comment doit-on procéder pour choisir des modes de transport aptes à répondre aux besoins de mobilité et à dynamiser les territoires?
Pour voir plus clair dans tout ça, j’ai pris le temps d’en discuter avec Florence Paulhiac, professeure au Département d’études urbaines et touristiques de l’UQÀM, et titulaire de la Chaire internationale sur les usages et pratiques de la ville intelligente.
Spécialiste des questions de gouvernance urbaine et de développement de la ville, Florence a commencé sa carrière universitaire en 2005 à l’Institut d'urbanisme de Grenoble, avant de se joindre à l’UQÀM en 2011. Ses activités de recherche portent sur la mise en cohérence de l’urbanisme et du transport, l’évaluation des politiques urbaines d’aménagement et de mobilité, et les outils d’arrimage entre ces deux domaines, comme le TOD, pour transit-oriented development.
C’était donc la personne tout indiquée pour discuter de la place de l’aménagement du territoire dans les réflexions et les interventions vouées à développer des infrastructures de transport collectif, dans une optique de mobilité durable.
Voici donc notre conversation fascinante sur le sujet. Bonne écoute!
Bienvenue à ce nouvel épisode de Légendes urbaines, le balado de la Chaire internationale sur les usages et pratiques de la ville intelligente de l’Université du Québec à Montréal.
Chaque épisode de Légendes urbaines part d’une idée reçue et tente d’en révéler les racines, de distinguer ce qui relève du mythe et de la réalité, et de conclure en offrant une perspective plus éclairée sur le sujet.
Dans cet épisode, l’animateur et instigateur du projet, Olivier Roy-Baillargeon, s’entretient avec la titulaire de la Chaire et professeure au Département d’études urbaines et touristiques de l’UQÀM, Florence Paulhiac.
Ensemble, ils vous présentent les raisons d’être de ce nouveau balado, et son rôle dans le transfert des connaissances produites par les membres de la Chaire, le corps professoral de l’UQÀM et, plus largement, la communauté de la recherche en études urbaines.
Bonne écoute!





