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A Table avec... Le podcast du magazine Le Chef
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A Table avec... Le podcast du magazine Le Chef

Author: Le Chef

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Description

Le podcast du magazine Le Chef
53 Episodes
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Chez lui. C’est dans l’hôtel particulier qui abrite son restaurant que Philippe Mille nous reçoit. À l’arrivée de la cinquantaine, et alors qu’il brillait depuis 14 années de son col tricolore aux Crayères, il a décidé de relever le défi de sa vie en prenant le pari et le risque de l’entrepreneuriat. Arbane, du nom d’un cépage champenois, écrin raffiné au service des artisanats, a été auréolé d’une étoile Michelin dès sa première année. Il y propose une cuisine précise, graphique et personnelle. Sa cuisine. Plus que jamais ancrée dans cette région où il a déployé ses ailes jusqu’à la faire sienne. Ce titulaire du MOF, amoureux des concours – il en a même créé un, le Trophée Mille – visant l’excellence en toutes circonstances, rayonne désormais seul en scène, sans se départir de sa discrétion et de sa modestie. Bonne écoute !
On pourrait dire de lui qu’il semble avoir brûlé les étapes. 3 étoiles à 36 ans et une carrière fulgurante, le succès de Fabien Ferré ne doit pourtant rien au hasard. Ce Bourguignon d’origine et méditerranéen d’adoption a repris les rênes du Castellet en 2023 à la suite de son mentor Christophe Bacquié, décrochant dans la foulée la distinction suprême du guide Michelin. Sur le papier, tout semble lui réussir, mais la vie ne l’a pourtant pas épargné, quand, à la vingtaine, il est victime d’un AVC. Résilience, discipline et force de caractère, autant de qualités qui lui permettront de rebondir plus haut et plus fort. C’est au son des cigales qu’il nous reçoit dans les jardins du Castellet pour une interview où l’on découvre ce grand sportif pétri de doutes et habité par le goût du challenge. Bonne écoute !
Il a réussi l’un des transferts les plus attendus de l’année passée : Arnaud Faye a quitté la Chèvre d’Or, ses deux étoiles et sa Riviera, pour rejoindre Le Bristol triplement étoilé et les tumultes de la capitale. Réussissant l’exploit de maintenir le cap et la distinction suprême du mythique établissement parisien, tout en imposant progressivement sa marque.  Homme bien dans son époque, il entend impulser un nouveau type de management et continue à être passionné par la vie et les défis – ce compétiteur-né s’est frotté au concours du Meilleur ouvrier de France comme au Championnat du monde de pizza, et se distinguant dans les deux catégories. Celui à qui tout sourit a répondu à nos questions dans son bureau parisien, « bocal » de verre situé cœur du réacteur gastronomique du palace parisien, gardant un œil sur tout, tout le temps.
C’est le goût de la liberté et du défi qui habite Christophe Bacquié. Après une carrière multi-étoilée, auréolé du titre de Meilleur Ouvrier de France, il a décidé, à 50 ans, d’ouvrir sa maison. Dans ce Mas Les Eydins, tout à la fois maison d’hôte et table gastronomique au cœur du Luberon, enclave préservée et intimement connectée à la nature, il dispense une vision authentique et personnelle de ce qu’est la grande cuisine d’aujourd’hui. Plus proche que jamais de ses producteurs et de ses clients, il se livre, sans filtre, aux auditeurs d’À Table avec, le podcast du magazine Le Chef. Bonne écoute!
Ce n’est pas un chef mais un expert à qui nous donnons la parole aujourd’hui : Gwendal Poullennec, directeur international des guides Michelin.   Il décrypte pour nous le palmarès 2025, le partenariat avec Top Chef et nous en dit plus sur les évolutions à venir du guide rouge.   Bonne écoute! 
Anticonformiste mais ambitieux, Danny Khezzar a longtemps hésité entre musique et cuisine…pour finalement décider de ne pas choisir ! Il a, au fil des ans, réussi à se faire un nom dans les deux disciplines, étoilé à Genève au sein du restaurant Bayview by Michel Roth, et star des réseaux avec son groupe de rap les Frères Bizzy. Il réunit désormais ses deux passions chez « Monsieur Claude », son nouveau projet à Rueil-Malmaison, une maison perchée dans les nuages qui semble tout droit sortie du film d’animation Là-haut. Il a imaginé une offre bistrot, parfaitement complémentaire de sa proposition très gastronomique en Suisse et de ses pop up street food, lui qui ne veut pas se cantonner à un style. Il pourrait bien nous surprendre à l’avenir avec des projets toujours plus ambitieux et en poussant les curseurs étoilés.   Bonne écoute!
Dans ce nouvel épisode de notre podcast, nous donnons la parole à un patronyme illustre de la gastronomie, porté par 4 générations de cuisiniers : Troisgros, et plus précisément César. Dans cette maison étoilée depuis 1956, et même triplement depuis 1968 sans discontinuer, la vie est tout sauf figée. Michel et Marie-Pierre, les parents, et César le fils, ont osé la réinventer hors de son cadre historique du cœur de Roanne, la faisant renaître au milieu de la nature. Comment ancrer dans le présent une dynastie familiale ? Comment trouver sa place et sa patte après 3 générations et près de 100 ans de tradition culinaire ? Ce sont les questions auxquelles César Troisgros répond avec brio dans l’assiette, incarnant la vitalité d’une maison qui sait ce qu’elle doit à son passé. C’est un trentenaire serein que nous avons rencontré. Un chef éminemment de son temps, ancré dans son terroir mais ouvert au monde et aux autres cultures, qui se révèle au fils des ans pour donner un nouvel éclat aux étoiles familiales.
C’est à l’occasion de la sortie de son nouveau livre que nous avons rencontré François Perret. Avec la simplicité qui le caractérise, il nous a ouvert les portes de chez lui, nous accueillant dans sa cuisine en toute décontraction. Au sein du Ritz, maison mythique s’il en est, il fait montre de tout son talent : entre boutique, restaurant gastronomique et événements, ses terrains de jeu sont multiples. Hommage à la grande tradition avec son goûter à la française mettant à l’honneur les biscuits ou créations contemporaines à la carte de l’étoilé Espadon, il est libre de créer mais aussi conscient des attentes suscitées. Dans sa quête de cohérence entre esthétique et goût, il est le chantre d’une technique de haut niveau qu’il veut invisible à l’œil nu. Si, à travers son parcours, il a déjà contribué à faire briller la pâtisserie française dans le monde, l’homme de défis qu’il est a encore de belles histoires à raconter. Bonne écoute!
Marie Soria. Ce nom qui résonne dans la gastronomie française, est bien connu des chefs. Mais pas toujours des clients qui dégustent pourtant ses plats, le temps d’une soirée d’exception. Et pour cause, Marie est une femme de l’ombre. La sparing partner des cuisiniers multi-étoilés, elle est celle qui les aide à changer d’échelle le temps d’un dîner de gala, à proposer le meilleur de la haute gastronomie à 10 convives comme à 1000.   Avec détermination, elle a gravi au fil des anstous les échelons du traiteur Potel&Chabot et s’est muée en créatrice de souvenirs pour « rendre l’éphémère inoubliable », selon ses propres termes. De cette trajectoire extraordinaire – et particulièrement rare pour une femme – elle retient avant tout son rôle de cheffe d’équipe. Cette discrète est aussi une personnalité solaire : œil qui frise, sourire en coin, blagueuse et chaleureuse.   Suivez-nous sur ses pas, le temps d’un épisode de podcast !
Il est le mentor d’une génération dorée, Adeline Gratard, Manon Fleury ou Magnus Nilsson, entre autres. Pascal Barbot, chef adulé, à la tête avec son associé Christophe Rohat de l’Astrance dans le 16earrondissement de Paris, revient pour nous et avec la modestie qui le caractérise, sur son épopée étoilée. Elle lui a valu d’atteindre les sommets de la gastronomie, avant une renaissance, non sans douleur dans un nouvel espace très contemporain ; sans fard, il se confie sur les difficultés de l’entrepreneuriat, sur son goût de l’ailleurs, et sur une envie qui ne s’est jamais démentie. Pascal Barbot, ou la résilience d’une figure qui a contribué à remodeler la gastronomie parisienne. Bonne écoute !
Un col tricolore et 6 étoiles, dont 3 au Pré Catelan : Frédéric Anton a tout gagné. C’est un chef plus que jamais au sommet de son art que nous rencontrons dans ce jardin bucolique, aux portes de Paris, mais pourtant si loin de l’agitation effrénée de la capitale. La cuisine du chef est comme imprégnée de cet environnement plein de sérénité : limpide et surprenante, picturale et inspirée. Aujourd’hui, Frédéric Anton a plus que jamais à cœur de transmettre, et façonne à son image une équipe affutée, qui sera prête, un jour, à tutoyer à son tour les sommets. D’ici là, le chef, qui n’aime rien tant que les projets, s’apprête, après trois décennies au Pré Catelan, à écrire une nouvelle page de l’histoire des lieux. Il a donné au Pré son visage contemporain, il plonge désormais avec passion dans son passé glorieux pour renouer avec une tradition toujours au goût du jour. Et c’est à notre micro qu’il dévoile, en exclusivité, les coulisses de cette nouvelle table qui va faire l’actualité. Bonne écoute!
C’est sur la terrasse du Cheval Blanc Saint-Tropez que nous retrouvons l’un des plus grands chefs de notre temps, Arnaud Donckele. Tout en humilité et en simplicité, il retrace à notre micro son histoire, depuis la charcuterie familiale normande jusqu’aux sommets du luxe qu’il côtoie aujourd’hui. Dans l’intervalle, il ne s’est épargné aucun effort pour apprendre au contact de ceux qui sont devenus ses mentors, Michel Guérard, Alain Ducasse ou Jean-Louis Nomicos en tête. Avant, d’à son tour, endosser ce rôle pour toute une génération de chefs, à qui il insuffle son goût de la précision et sa créativité sans limite. Bonne écoute !
C’est un chef au parcours atypique que nous retrouvons aujourd’hui au micro d’A Table avec. Initialement formé à la boucherie et à la charcuterie, passé par le traiteur Potel et Chabot avant de devenir le chef triplement étoilé du Plaza période Alain Ducasse, Romain Meder a conservé de ses racines familiales le goût du travail bien fait. Passionné par les richesses de la terre, adepte de la naturalité dans l’assiette, ce grand voyageur passé par la Russie, Doha, ou encore à l’Île Maurice, en a gardé un attrait pour l’ailleurs et le travail des épices. S’il se concentre aujourd’hui sur le terroir francilien, auquel il confère une certaine radicalité dans son restaurant étoilé Les Chemins au sein du Domaine de Primard, le goût du challenge pourrait bien le conduire à déployer prochainement son talent dans de nouveaux espaces. Bonne écoute !
C’est dans sa maison bientôt cent-cinquantenaire que nous reçoit Marc Haeberlin. Chantre de la grande tradition culinaire française, héritier d’une des dynasties mythiques de la cuisine, passeur d’histoire, le chef étoilé a pourtant su conserver la simplicité et la convivialité caractéristiques de l’Alsace, région où la gastronomie a été érigée en institution Tout au long de sa carrière, c’est cette terre alsacienne qu’il a eu à cœur de faire rayonner, en y attirant des clients du monde entier comme en s’exportant, au Japon notamment. Mais aussi en formant au fil des ans de nouvelles générations de cuisiniers, qui ont, à leur tour, perpétué les valeurs apprises dans ce berceau de la gastronomie, niché sur les rives d’ l’Ill et que l’on espère éternel.
Truculent, énergique, haut en couleurs, c’est avec Philippe Etchebest que nous avons rendez-vous aujourd’hui dans le nouvel épisode de notre podcast À Table avec. Il est l’un des visages les plus connus de la gastronomie actuelle, mais malgré sa présence médiatique, il reste avant tout un chef passionné, ancré dans son terroir et avide de perpétuer l’art de la grande cuisine française, dont son titre de Meilleur ouvrier de France est le symbole. Facette moins connue de sa personnalité, l’entrepreneuriat est pourtant une composante essentielle de son quotidien de rocker pas vraiment repenti. §Ensemble, retraçons son parcours exemplaire de cuisinier devenu personnalité publique, qui a fait siennes les valeurs de transmission, de partage et de générosité. Bonne écoute!
On ne sort pas indemne de chez Christopher Coutanceau : dans l’assiette et dans les mots, cette personnalité sans concession affirme, ose, provoque parfois et s’affranchit des conventions. Engagé en faveur de la pêche durable, il a fait de la mer un mode de vie, sur l’eau comme en cuisine. Dans son restaurant au décor changeant – tour à tour cocon ou tempête, la succession d’assiettes suscitent des émotions fortes et font tomber les résistances. Amateur de sensations fortes, il a érigé l’excellence comme valeur cardinale, et tel un sportif de haut niveau, s’est battu pour atteindre la récompense ultime. Ce capitaine au long cours a démontré qu’il était capable d’affronter toutes les tempêtes, avec une exigence sans cesse renouvelée. Dans cet épisode, il sera question d’étoiles évidemment, mais aussi d’engagement et d’honnêteté, que cet homme d’une seule parole place avant toute chose, laissant comme rarement transparaître à notre micro sa grande sensibilité. Bonne écoute !
C’est avec une personnalité touchante et sincère que nous avons rendez-vous aujourd’hui dans le podcast A Table avec. Avec Maxime Frédéric, pas de faux semblants : de son enfance dans une ferme normande au faste du Cheval Blanc, de sa passion pour le produit à la créativité raffinée qui fait sa signature, de son ambition de jeune pâtissier qui rêvait de palaces à la rencontre avec Arnaud Donckele qui a changé le cours de sa carrière, tout fait sens. De l’avis général, il est l’un des pâtissiers les plus créatifs de sa génération et certains de ses desserts font déjà figure de références. Mais s’il brille aujourd’hui au firmament de la pâtisserie, il reste un modèle d’humilité, qui n’aime rien tant que mettre en lumière les autres talents, dans son équipe comme chez ses confrères. Les pieds dans la terre et de l’or entre les mains. Bonne écoute!
C’est un italien passé par Londres mais éminemment français que nous recevons dans A Table avec aujourd’hui. De ses racines rurales, Simone Zanoni garde le respect du produit et une authenticité qui fait figure d’éthique personnelle. De ses années aux côtés de Gordon Ramsay, à Londres puis à Versailles, il conserve un goût certain pour le dépassement de soi. Mais c’est au George V, à Paris, qu’il a pleinement déployé ses ailes, proposant une cuisine italienne gastronomique qui lui ressemble. Ces dernières années, il s’est également illustré par son usage familial, festif et décontracté des réseaux sociaux, qui lui vaut une communauté toujours plus nombreuse et fidèle. Ce socle lui a permis de devenir un entrepreneur accompli, avec la publication de nombreux livres et la création de son épicerie italienne en ligne, Casa Zanoni, dont le succès ne se dément pas. Simone Zanoni, ou la conjugaison de la dolce vita et de la discipline, en somme.
Il est celui que la gastronomie n’attendait pas : Bruno Verjus, homme de lettres et de verbe, philosophe du goût, personnalité haute en couleur, a pris tout le monde de court en créant l’une des tables parisiennes les plus audacieuses de ces dernières années. Cet amoureux du produit le livre dans ce qui semble être toute sa spontanéité, au point que l’on y figurerait presque la goutte de rosée. Sans artifice mais avec une technicité instinctive au service de l’instant. Il existe une « patte » Verjus, plébiscitée tant par les clients que par de jeunes chefs pleins d’avenir, venus du monde entier pour s’y frotter. Car chez « Table », le culte du produit passe aussi par une culture de la transmission. Dans cet épisode, Bruno Verjus revient pour nous sur les temps forts de son parcours, et sans rien cacher ses ambitions, évidemment étoilées. Bonne écoute!
Elle est l’un des visages de la jeune garde de la cuisine francaise : Manon Fleury, à peine 30 ans et déjà une identité forte et un nom qui compte dans le paysage gastronomique.   Elle a fait ses classes auprès de William Ledeuil, Alexandre Couillon, Pascal Barbot ou encore de Dan Barber aux Etats-Unis, avant de prendre véritablement son envol au Mermoz. Elle revient pour nous sur ces expériences fondatrices, à l’aube d’une nouvelle étape d’importance : l’ouverture de son premier restaurant, Datil, à Paris.   Et si Manon Fleury est connue pour sa cuisine axée sur le végétal et sa profonde réflexion environnementale, elle l’est aussi pour ses engagements, contre les violences et en faveur de la place des femmes en cuisine, des causes qu’elle compte bien défendre dans son nouvel établissement, mais aussi à travers l’association Bondir.e, dont elle est l’un des porte-voix.
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