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Cartes et globes : vidéos
Author: Bibliothèque nationale de France
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© Bibliothèque nationale de France
Description
Une découverte des représentations de la Terre et du ciel à travers des vidéos sur la cartographie, les globes, la découverte progressive du monde, les cartes marines et instruments de navigation.
10 Episodes
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La Géographie d'al-Idrîsî propose, au milieu du XIIe siècle, une exploration du monde par un savant arabe vivant à la cour cosmopolite du roi normand Roger II de Sicile. C'est un atlas qui décrit de manière très codifiée les pays, leurs villes principales, leurs routes et leurs frontières, les mers, les fleuves et les montagnes. Al-Idrîsî commente ces cartes en suivant des itinéraires, comme un véritable guide. Il livre des informations de toute nature, géographiques bien sûr, mais également économiques et commerciales, historiques et religieuses.
Dans la main de Dieu ou dans celle des princes, le globe a pris au fil du temps des significations diverses. Mais, image du ciel ou de la Terre ou plus simplement du monde dans sa globalité, le globe demeure à travers ses métamorphoses l'image d'une aspiration à l'unité, à l'ordre, à la beauté.
Symbole de l'empereur romain investi par sa victoire d'une puissance céleste empruntée aux dieux, il est devenu très vite, surmonté par la croix triomphale du Sauveur, l'emblème des princes d'Orient puis d'Occident, en quête d'un empire universel.
Dans le même temps, regagnant les sphères célestes, le globe figure la toute-puissance d'un Dieu, lui-même appréhendé comme "une sphère dont le centre est partout, et la circonférence nulle part".
Dans un premier temps, le globe apparaît peu dans les attributs des rois de France qui lui ont longtemps préféré la fleur de lis ; il revient en force dans les emblèmes du Roi-Soleil qui fait du globe fleurdelisé une image de sa puissance. Les rapports que les souverains entretiennent avec l'image du globe vont être fortement modifiés par l'élargissement du monde et les progrès de la géographie. Les sphères diffusent de nouvelles images du monde mais elles deviennent instruments du paraître, images des sciences plus que de réels instruments scientifiques.
Des fragiles embarcations longeant les côtes de la Méditerranée aux grandes caravelles s'élançant vers un nouveau monde, l'évolution des bateaux, de la cartographie, des instruments de navigation permet aux hommes de repousser sans cesse l'horizon des mers connues, jusqu'à s'aventurer dans l'Antarctique et les profondeurs marines
De tout temps l'homme a cherché à se situer dans l'espace, à connaître et à comprendre l'univers qui l'entoure, à explorer le territoire qui s'offre à lui. Vision du monde ou représentation de l'espace environnant, la carte met en scène graphiquement les multiples enjeux qui traversent les relations que l'homme entretient avec le territoire.
Les hommes scrutent le ciel depuis des millénaires, guettant le retour des saisons et des crues bienfaisantes, cherchant à y lire leur avenir. C'est en Mésopotamie, puis en Grèce, durant l'Antiquité, que les explications mythiques et irrationnelles des signes lus dans les étoiles ont commencé à faire place à l'étude du système solaire à partir de l'observation des planètes. Au deuxième siècle après Jésus-Christ, un astronome et géographe grec, Claude Ptolémée, synthétise sept siècles de savoir grec en trois livres qui feront référence pendant 1 500 ans. Copernic puis Galilée feront scandale en affirmant que la Terre tourne autour du soleil. Pourtant, dès lors, la représentation du ciel s'appuiera sur l'observation. Les astronomes continuent de scruter le ciel en quête de réponses à leurs questions sur l'avenir de l'univers.
Dès l'Antiquité, les hommes ont cherché à représenter leur territoire et à mémoriser des itinéraires.
Les Grecs vont élaborer un système de représentation du monde et jeter les bases de la cartographie. Vers 650 avant Jésus-Christ, Thalès de Millet conçoit déjà la rotondité de la Terre, ce que confirmera quelques siècles plus tard Aristote en s'appuyant sur l'image des bateaux disparaissant progressivement à l'horizon comme aspirés par la mer.
Des mappemondes Médiévales aux cartes en relief des fonds marins que permet aujourd'hui l'observation de la Terre depuis l'espace… un voyage dans l'histoire des représentations de la Terre.
Des trente-quatre cartes portulans que nous ont laissés les cartographes normands du XVIe siècle, la Cosmographie universelle du pilote havrais Guillaume Le Testu est le plus bel atlas manuscrit peint et enluminé sur papier. Conçu par un pilote ayant navigué au large du Brésil pour le roi de France, l'atlas compte six planisphères en projections savantes et cinquante cartes plates régionales représentant les mondes connus et inconnus. Pour ces dernières, douze d'entre elles, faisant appel à l'imagination de son auteur, illustrent des terres australes luxuriantes et plus vastes que celles, gelées, que nous désignons sous le nom d'Antarctique.
Les terres australes sont ces terres imaginaires immenses comme un continent situées de manière hypothétique dans l'hémisphère sud. Les anciens grecs, tels Aristote puis Ptolémée, initiateurs de la théorie de l'équilibre des masses, nommaient ce continent Antichtone (anti terre).
Le document connu sous le nom d'Atlas catalan est un recueil de six cartes et schémas commentés, dessinés sur parchemin et collés recto verso sur des ais de bois plus hauts que larges (64 x 25 cm). Le contenu de la carte, notamment pour la toponymie de la partie asiatique, provient de textes antiques mais aussi du récit de Marco Polo et de sources arabes.
Pour la première fois dans la cartographie occidentale, l'Inde a une forme triangulaire, mais on ne voit pas la pointe sud. Aux conventions cartographiques élaborées dès le XIIIe siècle se sont ajoutées progressivement des évocations pittoresques, dues à des artistes, peintres ou enlumineurs, de la faune, de la flore, des peuples, des modes d'habitation et de navigation des mondes nouveaux. Les cartes portulans invitent à la découverte d'un ailleurs et d'une altérité.
Jusqu'au XIIe siècle, les bateaux sont mal armés pour affronter les grandes houles atlantiques. À la faiblesse des navires s'ajoutent les lacunes de l'art de naviguer. En ce domaine, l'empirisme est de règle. Cette navigation "à vue" ou "à l'estime" se perpétuera jusqu'aux grandes expéditions en haute mer. À la Renaissance, de nouveaux outils offrent aux marins des instruments de navigation moins aléatoires : la boussole pour s'orienter et l'astrolabe pour déterminer la position du navire. Ces instruments permettent aux bateaux de se lancer à l'assaut du grand large. Le film explique le fonctionnement de ces instruments à l'aide de maquettes.
Au Moyen Âge, l'océan, infranchissable ruban autour du monde habité, fait peu à peu l'objet d'incursions de marins hardis qui disposent de navires de plus en plus solides. Aux XIIIe et XIVe siècles, la mer n'est plus considérée comme un obstacle mais comme un chemin vers de nouvelles contrées. La connaissance de l'espace maritime s'élargit et entraîne le développement de la cartographie. Les cartes portulans accompagnent les bateaux à l'assaut du grand large. Certaines sont aussi des encyclopédies en images richement décorées pour l'usage des princes. À l'aube du XVe siècle, la redécouverte de la Géographie du grec Ptolémée s'avère un stimulant décisif des grandes découvertes. À la fin du siècle, une fièvre d'exploration gagne l'Europe entière. Les cartes qui nous sont parvenues témoignent des luttes entre les états européens pour le partage du monde. Elles montrent aussi comment se réduit progressivement la part faite aux terres inconnues...
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