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Choses à Savoir ÉCONOMIE

Author: Choses à Savoir

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Développez vos connaissances en économie !

838 Episodes
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Fondé en 2012, le réseau social TikTok, propriété d'une société chinoise, rencontre un grand succès, notamment auprès des jeunes. Il a en effet séduit plus d'un milliard d'utilisateurs à travers le monde. Mais cette spectaculaire réussite pourrait se trouver compromise. En effet, le réseau social est l'objet de vives critiques, notamment aux États-Unis et en Europe. Mais la contestation n'a pas la même origine. Du côté des Américains, la principale crainte est que ce réseau, qu'on croit sous la coupe du parti communiste chinois, ne soit utilisé pour espionner les utilisateurs américains à partir de leurs données. D'ores et déjà, la chambre des Représentants a adopté une loi exigeant de la maison mère de TikTok qu'elle vende sa filiale américaine, sous peine d'être interdite. Mais TikTok connaît aussi quelques soucis de l'autre côté de l'Atlantique. Pour des raisons différentes cependant. En effet, la Commission européenne ne reproche pas au réseau social de vouloir surveiller la population du vieux continent. Elle le met plutôt en garde contre l'insuffisance des mesures prises pour assurer la protection des mineurs, notamment contre certains contenus, jugés préjudiciables. Des garde-fous d'autant plus nécessaires que les utilisateurs du réseau social sont souvent très jeunes. D'autres questions sont soulevées, à propos de la nature de la publicité ou de l'éventuel transfert des données vers la Chine. S'ils étaient avérés, ces dysfonctionnements pourraient tomber sous le coup du "Digital Services Act" (DSA), le règlement européen sur les services numériques entré récemment en vigueur. Pour s'en assurer, la Commission vient de diligenter une enquête. Ce n'est pas la première du genre puisque, en décembre dernier, une autre procédure similaire avait visé le réseau X d'Elon Musk. Selon le Commissaire chargé du Marché intérieur, cette enquête doit permettre de s'assurer que TikTok prend toutes les mesures nécessaires à la protection de ses jeunes utilisateurs. Pour autant, l'existence du réseau social ne semble pas menacée, comme elle l'est aux États-Unis. En effet, il est peu probable qu'il soit interdit. En revanche, il s'expose à une amende estimée à 10 milliards de dollars, soit environ 6 % de son chiffre d'affaires. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
En théorie, pour marger le plus de profits possibles, les investisseurs sont censés être des agents économiques aussi dépassionnés que rationnels. Pourtant, comme tout être humain, ils sont eux aussi affectés par des biais cognitifs qui déteignent sur les mouvements des marchés financiers... Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
L'histoire des ports francs remonte à l'Antiquité. En effet, c'est durant cette période que certaines cités se sont mises à élaborer un stratagème pour favoriser les activités commerciales... Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Au centre de nombreux débats actuels, la neutralité du net (parfois appelée « neutralité d'internet ») est une notion qui a été popularisée en 2003, par le juriste américain Tim Wu. .. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Le 13 janvier 2012, la perte du « triple A » par la France avait fait grand bruit. Mais que signifie, au juste, cette convention de notation financière ? Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Cet effet est très utilisé en marketing. L'effet de leurre (ou « effet d'attraction » ou encore « effet de domination asymétrique ») est un biais cognitif qui sert à influencer les choix d'un consommateur (et même d'autres agents, dans d'autres contextes).  Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Concept forgé par le penseur et économiste Joseph Aloïs Schumpeter, la « destruction créatrice » désigne un processus lié à l'innovation technologique. (Vous le savez) Nombreux sont les métiers qui ont subitement disparu, au cours de l'Histoire. En effet, de nos jours, nous ne trouvons plus de cocher, de maréchal-ferrant, ou encore de rémouleur, alors que ces professions étaient encore très répandues il y a encore quelques siècles. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Ensemble de doctrines hétérogènes, le communisme repose sur un principe d'organisation sociale où la propriété privée a été abolie. Tantôt développée sous la forme d'une utopie, ou sous celle d'une politique concrète, cette idéologie a considérablement évolué au cours des siècles, de même qu'au gré des Hommes qui s'en sont réclamée... Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Détenteur d'une fortune supérieure à plus de 65 milliards de dollars américains, Warren Buffet est présenté comme l'Homme le plus riche du monde par le magazine Forbes. Surnommé « l'oracle d'Omaha », cet homme d'affaires et investisseur aguerri a bâti patiemment sa fortune, jusqu'à devenir un modèle à suivre pour bon nombres de personnes souhaitant s'enrichir sur les marchés financiers. Né le 30 août 1930 à Omaha (dans le Nebraska) il est tout simplement l'investisseur qui a amassé la plus grande fortune, au cours du XXe siècle. En se documentant sur sa biographie, il apparaît clair que l'actionnaire majoritaire de Berkshire Hathaway montrait de réelles prédispositions entrepreneuriales dès le plus jeune âge. En effet, doué d'une mémoire des chiffres exceptionnelle, le jeune Warren était déjà capable de mémoriser des colonnes entières de chiffres quand il n'était encore qu'un enfant. Et c'est pour fêter son onzième anniversaire que le jeune garçon décida de faire son premier investissement. Il s'agissait de l'acquisition de 6 actions de Cities Services Preffered (achetées 38 $ l'unité). Après avoir en avoir donné 3 à sa sœur, le jeune Warren attendit qu'elles atteignent la valeur de 40 $, pour les vendre et faire un léger bénéfice. Néanmoins, les actions culminèrent peu après à 200 $ ; un événement qui donna une leçon au jeune investisseur, en lui apprenant la patience nécessaire pour sentir les bons coups et prendre les décisions idoines au bon moment. Puis, âgé de seulement 13 ans, il dirige, pour la première fois, sa propre petite entreprise, en faisant du porte-à-porte pour vendre des magazines et des gadgets. L'année de ses 15 ans, le jeune adolescent gagne déjà près de 180 $ par mois et remplit ses premières déclarations fiscales. Détenteur d'un bon pécule, il achète rapidement une ferme pour la modique somme de 1200 $. Cet investissement sera à l'origine de son premier bénéfice important, puisqu'il revendra la demeure, six ans plus tard, en dégageant une marge de 96 000 $. Après avoir mené des études de finance et d'économie (il valide l'équivalent d'un Master à la « Columbia Business School », en 1951), Warren Buffet travaille chez Graham-Newman en tant qu'analyste financier (il gagne alors 12 000 $ par an). Puis il fonde Buffet Partnership, en 1962. À la tête, déjà, d'une fortune considérable, il investit peu après, dans une usine textile (Berkhsire Hathaway), pour finalement en devenir l'actionnaire majoritaire. La suite de la carrière de Warren Buffet se déroule alors comme une succession d'investissements fructueux dans des entreprises colossales (comme Coca-Cola) qui l'amènent à devenir officiellement l'Homme le plus riche du monde, avec plusieurs dizaines de milliards de dollars à son actif.   Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Je prends une semaine de vacances. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Décidément, le jeune patron de OpenAI, l'un des leaders de l'intelligence artificielle, voit grand. Sam Altman pourrait pourtant se reposer sur ses lauriers. Les résultats du groupe, en effet, ont atteint 2 milliards de dollars en décembre 2023, et devraient même doubler d'ici 2025. Mais, pour l'industriel, le compte n'y est pas. Il estime que l'avenir de sa société, et du secteur de l'intelligence artificielle, nécessite un plan d'investissement dont le moins qu'on puisse dire est qu'il est très ambitieux. Pour mener à bien ses projets d'avenir, Sam Altman entend en effet collecter pas moins de 5.000 à 7.000 milliards de dollars. Une somme colossale, qui représente près de deux à trois fois le PIB de la France. Le jeune dirigeant d'OpenAI ne veut pas se contenter du succès de ChatGPT, cette application d'intelligence artificielle capable de converser avec un humain. Il veut mettre au point un système encore plus performant, qui puisse imiter l'être humain dans toutes ses fonctions. Mais, pour cela, il a besoin d'une énorme quantité de puces électroniques. Elles permettent notamment de concevoir les processeurs indispensables à la mise au point des réseaux de neurones artificiels de son désormais célèbre agent conversationnel. L'appel d'offres de Sam Altman devrait donner un prodigieux coup d'accélérateur à un secteur innovant déjà très porteur. En effet, ces semi-conducteurs, nécessaires au fonctionnement des dispositifs d'IA, équipent déjà les ordinateurs, les smartphones et les "datas centers", ces centres de données où sont regroupés les équipements informatiques des entreprises. Pour parvenir à ses fins, le patron d'OpenAI entend s'appuyer sur le leader du secteur, le groupe taïwanais TSMC qui, à lui seul, contrôle environ 60 % du marché des semi-conducteurs. Mais il appelle aussi de ses vœux un rééquilibrage de la production de puces électroniques, avec la création d'entreprises dans des pays comme les États-Unis ou l'Allemagne. Ainsi, on éviterait à la fois une trop grande dépendance à l'égard de quelques producteurs et un risque de pénurie de semi-conducteurs, comparable à celui que le monde a connu durant l'épidémie de Covid. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Pour favoriser la transition énergétique, le gouvernement ne cesse de mettre l'accent sur les voitures électriques. Il a récemment pris, à cet égard, diverses mesures, comme le bonus écologique ou le leasing social. Des initiatives qui ont remporté un grand succès. Cependant, même si les particuliers achètent toujours plus de véhicules électriques, ils continuent de se poser une question : la recharge de ces voitures coûte-t-elle vraiment moins cher qu'un plein d'essence ? En fait, tout dépend de l'endroit choisi pour recharger sa voiture. D'après une étude publiée par un fabricant de bornes de recharge, le coût de la recharge à domicile serait pratiquement le tiers de celui d'un plein d'essence, et pour une distance équivalente de 100 km. Cependant, la dépense serait plus ou moins importante selon le moment choisi. Ainsi, il n'en coûterait que 2,50 euros en heures "super creuses", 3,70 euros en heures creuses et 5,30 euros en heures pleines. Si la recharge de son véhicule électrique à domicile demeure moins onéreuse que le plein d'essence, son coût est cependant plus élevé que l'an dernier. En effet, l'augmentation de 9 % de l'électricité, au 1er février 2024, représente, en heures creuses, un surcoût de 75 centimes (toujours pour 100 km) par rapport à la même période de 2023. Recharger sa voiture électrique chez soi reste donc une solution économique. Mais ce n'est plus le cas si vous recourez à des bornes extérieures. En effet, la recharge, toujours pour 100 km, coûte en moyenne 10,60 euros sur l'autoroute. Ce qui est plus onéreux que le sans plomb 95 qui, pour la même distance de 100 km, coûtera environ 9,80 euros. Il faut donc faire le choix de la recharge à domicile. En procédant de la sorte, il serait possible d'économiser 13.000 euros sur 10 ans, soit une durée de détention raisonnable de la voiture. Une somme qui prend en compte le coût de la recharge, mais aussi celui de l'installation de la borne, qui représente un investissement de 1.200 à 2.000 euros en moyenne. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Désireux de lutter contre le réchauffement climatique, le gouvernement continue de favoriser l'achat de véhicules électriques. En plus du bonus écologique, cependant revu à la baisse cette année, il avait prévu la mise en place d'un "leasing social". Lancé, en décembre dernier, à l'initiative du Chef de l'État, ce dispositif permettait à certains conducteurs de louer un véhicule électrique à des conditions très avantageuses. Il était en effet possible, dans le cadre d'une location avec option d'achat (LOA), de louer une voiture électrique pour 100 euros par mois, 150 euros pour certains modèles. Ces tarifs s'entendent hors assurance et entretien. L'État finance cette location, prévue pour trois ans et renouvelable une fois, à hauteur de 13.000 euros au maximum. Sont éligibles à ce dispositif des personnes dont le revenu fiscal de référence ne dépasse pas 15.400 euros par an et qui font plus de 8.000 kilomètres dans l'année ou habitent à plus de 15 kilomètres de leur lieu de travail. Enfin, ce leasing social ne s'applique qu'aux véhicules produits en France ou en Europe. Or, le gouvernement vient d'annoncer la suspension de ce dispositif. Il n'est donc pas prévu, pour l'instant, de reconduire le leasing social en 2024. Non qu'il n'ait pas fonctionné. Bien au contraire. En effet, le dispositif est victime de son succès. Le gouvernement avait prévu de l'appliquer à 20 ou 25.000 véhicules électriques. Or, ce n'est pas moins de 90.000 personnes qui se sont inscrites pour pré-réserver leur voiture. Et les pouvoirs publics ont retenu 50.000 candidatures. Soit le double des prévisions les plus optimistes. Le ministère en charge de l'Écologie ne peut que se satisfaire d'un tel engouement, qui dépasse toutes les attentes. Mais, en même temps, il entraîne un coût supplémentaire pour le budget de l'État, de l'ordre de 400 millions d'euros. C'est la même volonté de ménager les finances publiques qui vient de conduire les autorités à réserver le bonus écologique de 7.000 euros, versé à l'occasion de l'achat d'un véhicule électrique, aux ménages les plus modestes. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Dans ce contexte économique morose, marqué par une inflation qui cède à peine le pas, voilà qu'une bonne nouvelle devrait enfin redonner, en ce début d'année, un peu d'optimisme aux Français. En effet, leur pouvoir d'achat devrait augmenter en 2024. Cette progression s'explique d'abord par une hausse prévisible des salaires. D'après la Banque de France, ils devraient augmenter, en moyenne de 3,5 % cette année. D'autres observateurs prévoient même une hausse de 4 %. Cette appréciation des salaires n'est certes pas nouvelle. Mais elle devrait être nettement supérieure à celle des années précédentes. En effet, les salaires avaient progressé, en moyenne, de 1,5 % en 2020 et de 1,7 % en 2021. Le ralentissement de l'inflation devrait également permettre aux Français de regagner du pouvoir d'achat. Selon la Banque de France, en effet, elle devrait se situer à 2,5 % en 2024, contre 5,7 % l'année dernière. L'augmentation des salaires devrait donc être supérieure à celle des prix, ce qui ne peut qu'améliorer la situation financière des Français. À tel point d'ailleurs que l'Office français des conjonctures économiques (OFCE) estime que leur pouvoir d'achat devrait être, en moyenne, supérieur de 2,5 % à ce qu'il était en 2019. Pour autant, tous ces chiffres ne sont que des moyennes. Si, dans l'ensemble, la hausse des salaires devrait bien être supérieure à celle des prix en 2024, tout le monde ne sera pas logé à la même enseigne. En effet, pour près de 20 % des salariés, la rémunération restera en-deçà de l'inflation. Au contraire, près de 40 % des salariés verront leur salaire progresser dans une fourchette comprise entre 2,5 et 4 %. Ces salariés chanceux travaillent dans certains secteurs d'activité, comme la chimie ou la métallurgie. On les trouve aussi dans les transports qui, face à la pression syndicale, ont relevé les salaires de près de 4 %. Ces augmentations notables des rémunérations se remarquent aussi dans les métiers de la construction, qui ont toujours de la peine à recruter. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
En pleine campagne pour les primaires républicaines, en vue des élections présidentielles de novembre prochain, Donald Trump vient de faire une de ces déclarations fracassantes dont il a le secret. Et elle a de quoi inquiéter ses alliés occidentaux. Au cours d'un meeting, en effet, on a demandé à l'ancien Président s'il continuerait à faire profiter de la protection de l'OTAN un pays qui ne serait pas à jour de sa contribution à cette alliance militaire. Donald Trump a répondu que non seulement il ne le protègerait pas mais qu'il inciterait la Russie à le traiter comme elle l'entend. Autrement dit, sans doute, à l'envahir. Des propos qui ont provoqué un tollé aussi bien à la Maison Blanche qu'en Europe et créé un certain malaise chez les républicains. L'OTAN est financé par des contributions directes de ses membres, dont le montant est révisé tous les deux ans. Elles permettent de subvenir au fonctionnement de l'alliance et à l'entretien de ses infrastructures. Même s'ils peuvent paraître élevés, ces versements, de l'ordre de 3,3 milliards d'euros, ne représentent qu'environ 0,3 % des dépenses militaires des pays membres. Les États-Unis et l'Allemagne, avec un peu plus de 16 % du total chacun, sont les plus gros contributeurs. Mais il faut aussi compter avec les dépenses liées aux opérations de l'Otan. Chaque pays membre doit en principe consacrer au moins 2 % de son PIB au financement de ces frais, plus importants que les contributions directes. Or, si certains pays, comme la Pologne (3,9 % du PIB), les États-Unis (3,5 % du Pib) ou la Grèce (3 % du PIB), font plus que respecter leur part du contrat, d'autres se comportent comme de mauvais payeurs. C'est notamment le cas de l'Allemagne (1,6 % du PIB), de l'Italie (1,5 %), de l'Espagne (1,3 %) ou encore du Luxembourg, qui avec 0,7 % de son PIB consacré à ces dépenses, arrive en dernière position. En fait, depuis le départ, les États-Unis assument à eux seuls environ la moitié des dépenses totales de l'OTAN. De quoi donner raison à Donald Trump ? Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Les vacances d'hiver approchent à grands pas, et beaucoup de Français voudront en profiter pour retrouver les joies de la neige. Plutôt que de louer un chalet ou une chambre d'hôtel, certains préféreront acquérir un bien sur place. Pour cela, ils vont rechercher les secteurs où les prix de l'immobilier restent abordables. À cet égard, le prix moyen au m2 était, en février 2021, de 5.272 euros dans les Alpes du Nord, un tarif trois fois plus élevé que dans les Vosges. Mais si, en raison de vos goûts ou d'une certaine proximité, vous préférez les Alpes, il faut examiner la situation de plus près. En effet, le prix de l'immobilier y est plus élevé dans certaines stations de ski que dans d'autres. Si l'on devait établir le classement des stations où l'immobilier est le plus cher, la première place reviendrait à Val d'Isère, en Savoie. En effet, si l'on en croit Meilleurs Agents, une référence en matière d'estimation immobilière, le prix moyen au m2, dans cette station, était déjà de 12.279 euros en février 2021. D'après le site Money Vox, le prix moyen aurait encore progressé, pour atteindre 15.268 euros le m2 en janvier 2024. L'achat d'un appartement à Val d'Isère coûterait donc plus cher qu'à Paris où pourtant, on le sait, les prix de l'immobilier sont les plus élevés en France. À titre de comparaison, il fallait compter, au début 2021, 12.032 euros le m2 dans le second arrondissement de la capitale. Val d'Isère subit, comme les autres stations, mais de manière encore plus marquée, les conséquences de la hausse de l'immobilier dans les Alpes du Nord. Toujours d'après Meilleurs Agents, les prix y auraient progressé de près de 10 % entre janvier 2021 et janvier 2022. Et la hausse atteint même près de 23 % sur les trois dernières années. Sur ce podium des stations de ski les plus chères, on trouve ensuite Courchevel, en Savoie, puis Megève, en Haute Savoie, où le prix moyen au m2 avoisine les 10.000 euros. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Les passagers seront-ils bientôt traités comme leurs bagages ? La compagnie aérienne Korean Air a en effet inauguré, dans deux aéroports de Corée du Sud, une nouvelle pratique : peser les voyageurs. Elle leur a donc récemment demandé de monter sur la balance avant d'accéder à leur avion. Ce qui n'a pas manqué de susciter l'indignation de certains d'entre eux. On a ainsi vu fleurir de nombreuses critiques sur les réseaux sociaux. On a pu assimiler cette pratique à une forme de discrimination. On s'est aussi demandé si, désormais, le prix des billets dépendrait du poids des passagers. Enfin, certains ont rappelé que, pour répondre à cette curieuse demande de la compagnie, il fallait divulguer des données personnelles et confidentielles. Mais Korean Air n'est pas la première à peser ses passagers. La compagnie nationale néo-zélandaise et plusieurs compagnies américaines s'y sont déjà essayées. Les compagnies ont cependant des arguments à faire valoir. En enregistrant le poids des voyageurs, et notamment celui de leurs clients réguliers, elles peuvent ainsi mieux les répartir dans les avions et prévoir la charge représentée, dans chaque appareil, par les passagers. Ce serait donc une question de sécurité. De fait, la prise en compte du poids précis de chaque voyageur permettrait de mesurer avec beaucoup plus de précision la charge de l'avion. Jusqu'alors, en effet, on se contentait de compter environ 80 kg par voyageur, ce qui est loin de correspondre à la réalité. Mais cette pratique permettrait aussi d'économiser le carburant. Plus un avion est lourd, plus il consomme du kérosène. Ce serait donc une manière, pour les compagnies, de limiter leurs coûts d'exploitation. Par ailleurs, elles tentent de répondre aux critiques. Ainsi, Korean Air assure que les passagers sont pesés de manière anonyme et en toute discrétion. Certains suggèrent que les voyageurs donnent eux-mêmes cette information à l'avance, au moment de réserver leur billet. Une solution qui ne devrait pas forcément convaincre les responsables des compagnies aériennes. En effet, rien ne leur garantit que les passagers leur donneront des informations exactes. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Décidément, la facture énergétique ne cesse de s'alourdir. Après une augmentation de 10 % du tarif de l'électricité, on annonce une nouvelle hausse du prix du gaz pour l'été prochain. À partir du 1er juillet 2024, en effet, le tarif du gaz devrait progresser de 5,5 % pour les clients se chauffant avec ce mode d'énergie. Et la hausse devrait être de 10,4 % pour ceux qui utilisent le gaz pour l'eau chaude ou la cuisson des repas. Pour le gestionnaire du réseau, cette nouvelle augmentation s'explique d'abord par la nécessité de payer des frais d'entretien qui ne cessent de progresser. Pour pouvoir couvrir ces coûts fixes, le gestionnaire avait demandé une augmentation de 40 % des tarifs du gaz sur quatre ans. La Commission de régulation de l'énergie (CRE) ne lui a accordé qu'un peu plus de 27 % de hausse. Si les charges du gestionnaire ne cessent d'augmenter, c'est, du moins en partie, en raison de la baisse constante de la consommation. En effet, les particuliers utilisent de moins en moins le gaz comme source d'énergie. La consommation a baissé de 9,5 % entre le 1er août 2022 et le 31 juillet 2023, par rapport à la même période 2018-2019. Or, les exigences, en matière d'entretien du réseau, restent les mêmes. C'est en effet une question de sécurité pour le consommateur. Il faut donc répartir ces frais d'entretien, qu'on ne peut réduire, sur des consommateurs moins nombreux. Ce qui représente, pour chacun d'entre eux, un prix plus élevé. Ce phénomène a alors tendance à enclencher un véritable cercle vicieux. En effet, cette hausse des tarifs conduira de nouveaux consommateurs à abandonner le gaz. Ce qui provoquera une nouvelle augmentation de ces frais fixes, donc une nouvelle baisse de la demande. Et ainsi de suite. Il faut donc s'attendre à de nouvelles augmentations dans les prochaines années. D'autant que le montant des taxes, qui représente une partie du prix, et le prix du gaz naturel lui-même devraient également subir de nouvelles hausses. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Nos contemporains ont pris l'habitude de se lancer des défis. Ainsi, le "dry january" les invitait à réduire leur consommation d'alcool durant ce mois, ou même à ne plus boire du tout. Voilà maintenant le "no spend february". Comme son nom l'indique, il s'agit, en ce second mois de l'année, de moins dépenser ou de laisser même, certains jours, son porte-monnaie dans sa poche. L'idéal serait de se limiter aux achats utiles. Lancé sur les réseaux sociaux, ce nouveau défi semble rencontrer un grand succès. Le but du "no spend february" est donc d'apprendre à maîtriser ses dépenses. Ses promoteurs ne se contentent pas de lancer un slogan accrocheur, ils donnent des conseils simples mais judicieux. Les uns préconisent de suivre ses dépenses au jour le jour, pour ne pas en perdre le contrôle. D'autres proposent des astuces pratiques, comme la technique des enveloppes, devenue très populaire. Elle consiste à mettre dans une enveloppe la somme réservée au paiement d'une facture, à un achat ou une activité. Le budget consacré à chaque dépense perd ainsi son caractère théorique et il devient plus facile de le contrôler. Pour profiter de cette opération, il faut d'abord faire le point de toutes ses dépenses mensuelles. Sur cette base, il sera possible de faire le tri entre les dépenses essentielles, sur lesquelles on ne peut guère économiser, et les achats superflus. Si certaines dépenses, comme le loyer ou certaines factures, ne peuvent subir de compression, d'autres habitudes d'achat peuvent être modifiées. Ainsi, on peut aller au restaurant une fois par mois au lieu de quatre ou se préparer une thermos de café plutôt que de le prendre en terrasse. C'est donc un certain rapport à la consommation qui doit changer. Il faudrait la voir alors davantage comme une action utilitaire que comme une manière de vivre. C'est bien l'objectif que semble s'être assigné le "no spend february". Au risque d'encourager un état de "sous-consommation" trop difficile à endurer pour les adeptes des achats compulsifs. Mais nous n'en sommes pas encore là. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Pour écouter La folle épopée: Apple Podcasts: https://podcasts.apple.com/fr/podcast/la-folle-%C3%A9pop%C3%A9e/id1727649957 Spotify: https://open.spotify.com/show/74el11FIusukqlTkEMPstj Deezer: https://deezer.com/show/1000659242 Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
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Comments (2)

Chris

Th u

Aug 25th
Reply

Natoo De Sousa

Bonjour, il semble y avoir une duplication de contenu sur les derniers podcasts, les enregistrements sont tous les mêmes :/

Dec 30th
Reply
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