Choses à Savoir TECH VERTE

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Un animal capture les émissions de CO2 de 100 000 personnes ?

Le changement climatique a un impact sur les animaux sauvages, mais l'inverse est aussi vrai, puisque certaines espèces jouent un rôle majeur dans la régulation du climat, comme… le bison ! L’ONU considère d’ailleurs qu’il s’agit de l'une des espèces les plus importantes à réintroduire, notamment si l’on en croit les résultats d’une expérience réalisée en Roumanie ces dix dernières années.Pour l’historique, les bisons européens ont complètement disparu de la Roumanie il y a plus de 200 ans. Cependant, deux grandes organisations environnementales, WWF et Rewilding Europe ont commencé à réintroduire l'espèce dans le pays à partir de 2014. L’un des plus grands troupeaux d’Europe compte 170 individus dans les montagnes Țarcu actuellement. En utilisant un modèle informatique développé par l'Université Yale pour cerner l'impact des animaux sauvages sur le climat, les chercheurs ont réussi à estimer l’impact que représente ce troupeau en Roumanie. En broutant une surface de près de 50 km2, ces bisons ont tout simplement permis aux pâturages dans lesquels ils vivent de stocker dans les sols 54 000 tonnes de carbone en plus, comparé au même pâturage sans bison. D’après les chercheurs, dont le lien vers l’étude est dans la description de cet épisode, cela représente 10 fois plus de carbone séquestré. Ces 54 000 tonnes de carbone stockées dans le sol correspondent aux émissions de 43 000 voitures de type américaines, ou encore, aux émissions de 123 000 voitures de type européennes !Alors comment les bisons ont-ils réussi une telle prouesse ? Concrètement, ces animaux broutent toutes les plantes des prairies de manière assez homogène, et permettent ensuite aux végétaux de germer grâce à leurs graines rejetées dans leurs déjections. Certaines plantes ne germent en effet que lorsqu'elles ont été digérées. En parallèle, la forme des sabots des bisons laboure le sol d'une manière spécifique, et disperse également les graines. A noter que les bisons se déplacent énormément, et leur marche compacte le sol, ce qui permet au carbone de ne plus s'échapper. En se roulant dans l’herbe, les bisons exercent aussi une forte pression sur le sol grâce à leur fourrure qui transporte aussi des espèces végétales.En somme, les bisons sont considérés comme des « héros du climat » et leur réintroduction entre directement dans le concept des Solutions fondées sur la Nature : à savoir, un ensemble de solutions naturelles permettant d'agir sur le changement climatique et ses conséquences. Les chercheurs expliquent que la présence des bisons permet de rétablir un équilibre qui avait été perdu depuis deux siècles en Europe.Etude : https://agupubs.onlinelibrary.wiley.com/doi/abs/10.1029/2024JG008026 Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

05-29
03:00

Fusion nucléaire : un record établi en France ?

ITER, pour International Thermonuclear Experimental Reactor, c’est le projet lancé il y a maintenant plus de 20 ans au niveau international pour permettre à l'humanité de maîtriser un jour la fusion nucléaire. La France est l’un des fers de lance de ce programme, avec les travaux du Commissariat à l'énergie atomique menés sur le site de Cadarache dans les Bouches-du-Rhône. Et c'est justement sur ce site qu'un nouveau record vient d'être établi !En clair, des scientifiques du Laboratoire de physique des plasmas de Princeton sont parvenus à maintenir le plasma pendant 6 minutes et quatre secondes. Une première au niveau mondial, notamment quand on sait que ce plasma est chauffé à plus de 50 millions de degrés Celsius… Pour situer la puissance de l'expérience, laissez-moi vous rappeler que le noyau de notre Soleil, où les atomes fusionnent pour générer l'énergie de l'étoile, affiche une température de plus de 15 millions de degrés Celsius… là, la température était trois fois plus élevée.Dans le détail, cette expérience a été menée au sein d'un tokamak, une machine en forme de beignet au sein de laquelle, je cite le site d’ITER, « sous l'influence d'une température et d'une pression extrêmes, le gaz d'hydrogène se mue en plasma ». Ce plasma est le milieu dans lequel les noyaux des atomes d'hydrogène peuvent fusionner, afin de donner naissance à l'hélium, et produire de l'énergie. Dans le cas de l'expérimentation dont on parle aujourd’hui, 1,15 gigajoule d'énergie a été injecté dans le tokamak, qui a « rendu » 15% d'énergie en plus. Parmi les autres avancées, on note également la mise au point d'une méthode de diagnostic par rayon X destinée à mesurer la température des électrons dans le plasma ainsi que la densité des impuretés. Bref, la fusion nucléaire progresse, et on peut facilement se mettre à rêver d’une maîtrise de cette technique pour une énergie totalement propre d’ici la fin du siècle. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

05-28
02:32

Où respire/mange-t-on le plus de plastique ?

Ce n’est pas un secret, le plastique est désormais partout dans notre quotidien, aussi bien dans nos objets, que nos vêtements et même dans nos assiettes… mais pas au même niveau partout. Des chercheurs de l'université Cornell (aux États-Unis) l’ont démontré dans un article publié dans la revue Environmental Science & Technology, avec des cartes des pays dans lesquels les humains mangent ou inhalent involontairement le plus de microplastiques.Pour estimer de manière la plus précise possible la consommation de plastique chez les humains, les chercheurs ont retenu plusieurs facteurs, comme les habitudes alimentaires selon le lieu de vie, les technologies de transformation des aliments utilisées dans les différents pays ou encore la concentration en microplastiques dans les différents aliments selon les régions du monde. Et au regard de tous ces critères, c’est en Asie du sud-est que la situation est la plus inquiétante. En Indonésie, par exemple, la population consommerait environ 15 grammes de microplastiques par mois, ce qui est plus que dans n'importe quel autre pays du monde, et c'est surtout presque 60 fois plus qu'en 1990. Les chercheurs ont par ailleurs utilisé les données sur la concentration de microplastiques en suspension dans l'air ainsi que les données démographiques sur l'âge et les taux de respiration humaine pour calculer aussi la quantité de microplastiques inhalés. Cette fois, c’est la Chine et la Mongolie qui arrivent en tête, avec près de 3 millions de particules chaque mois qui sont respirées par les habitants.Certaines régions tirent tout de même leur épingle du jeu. En effet, le Paraguay bat tous les records en la matière avec seulement 0,85 gramme de plastique ingéré par mois… mais la France est également très bien placée avec environ 1,8 gramme avalé tous les mois, et est également bien placée quant à l’inhalation de plastique avec, j’ai envie de dire, seulement 900 000 particules par mois. C’est tout de même trois fois plus que les Américains et même cinq fois plus que nos voisins espagnols ou portugais. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

05-27
02:35

Des tests d’éclaircissement des nuages en Californie ?

A priori, il n’y a, je cite, « aucun risque mesurable pour la santé » à éclaircir les nuages... C’est tout du moins ce qu’a annoncé la municipalité d'Alameda, dans la baie de San Francisco. Cette technique d’éclaircissement des nuages est controversée aux Etats-Unis, puisqu’elle consiste à diffuser de l'eau salée dans l'air pour refroidir le climat. Car selon "l'effet Twomey", des nuages composés d'un grand nombre de petites gouttelettes – formées autour des particules de sel – renvoient davantage le rayonnement solaire vers l'espace que ceux composés de grosses gouttelettes en moindre quantité.Concrètement, des scientifiques de l'université de Washington avaient installé à bord de l'USS Hornet, un ancien porte-avions reconverti en musée, des grands ventilateurs vaporisant une solution d'eau salée. L'expérience ne visait pas (encore) à en mesurer l'effet sur le climat, mais d'abord à vérifier que la brume produite présentait bien les caractéristiques requises pour agir correctement. À l'issue d’une première évaluation, les autorités de la ville californienne ont conclu que cette expérience de modification du climat ne génère pas, je cite, de « risque sanitaire mesurable pour la communauté environnante » et ne présenterait pas non plus de risque pour la faune et la flore.Si l’expérience, après avoir été suspendu une fois, devrait reprendre, le débat n'est pas clos pour autant. Certes, l'éclaircissement des nuages suscite des inquiétudes moins vives que de larguer des produits chimiques pour faire tomber la pluie, mais ce procédé pourrait tout de même perturber les courants marins ou nuire à la pêche via la baisse des températures qu’il engendre d’après certains chercheurs. Autre argument en sa défaveur : la crainte de voir cette technique être utilisée comme prétexte pour ne pas engager les changements nécessaires pour lutter contre le changement climatique. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

05-26
02:37

La France veut mesurer l'effet de l'IA sur l'environnement ?

En juin prochain, la France va présenter un référentiel d'évaluation environnemental des intelligences artificielles, afin de mesurer l'effet sur le climat de cette technologie, et pouvoir mieux contrôler les entreprises qui développent des services d’IA, comme l’a expliqué le ministre de la Transition écologique Christophe Béchu. Je cite, « Nous souhaitons inciter tous les acteurs qui se lancent dans le secteur de l'IA à se préoccuper très tôt de leur impact environnemental ». Selon le ministre, que je cite à nouveau « l'eau consommée pour refroidir les datacenters est colossale » fin de citation. Ainsi, « une conversation de 50 à 100 questions avec une IA générative consommerait environ un litre d'eau, et en 2027 l'IA dans le monde pourrait consommer autant d'énergie que des pays comme l'Argentine ou la Suisse » fin de citation.La question environnementale sera donc cruciale dans les prochaines années, d'où la présentation au mois de juin, je cite, du "premier référentiel d'évaluation environnementale des intelligences artificielles […] qui permettra d’intégrer de plus en plus des critères de performance carbone dans les commandes publiques » fin de citation. Également le ministre a annoncé le déblocage de 20 millions d'euros pour les collectivités locales qui voudraient se doter de solutions IA pour s'adapter au changement climatique. Je cite « il peut s'agir par exemple de faciliter les plantations d'arbres dans les villes ou aux endroits où cela vaut le coup de le faire, de mieux prédire l'arrivée des canicules et leurs effets sur les populations ou encore de détecter les signes précurseurs des incendies... » fin de citation. Avec ces annonces, la France prouve une fois de plus qu’elle place l’IA au premier rang de ses priorités pour son développement futur, ainsi que pour la lutte contre le réchauffement climatique. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

05-23
02:35

De la graisse de poulet pour stocker l’énergie ?

Le stockage d’énergie est un domaine dans lequel on a encore beaucoup de progrès à faire pour verdir nos sociétés. Car produire de l’électricité et de l’énergie décarbonée, c’est bien, mais bien souvent, les sources comme le solaire ou l’éolien sont intermittentes. Pour le nucléaire, une bonne partie de l’électricité produite est perdue quand elle n’est pas consommée… d’où l’idée de la stocker. Si les outils se multiplient, les batteries restent quand même imparfaites. C’est  pourquoi des chercheurs coréens ont cherché une solution, pour assez étonnante.Dans la revue ACS Applied Materials & Interfaces, ces scientifiques de l’université Yeungnam ont développé une technique pour transformer la graisse de poulet en électrodes à base de carbone à intégrer dans des supercondensateurs afin de stocker de l’énergie. Une nouvelle technique qui pourrait remplacer les composants faits de carbone, comme le graphène, utilisé jusqu’à présent. Mais paradoxalement, construire des outils de stockage d’énergie renouvelable est nocif pour la planète, à cause de la pollution et des émissions de gaz à effet de serre. Alors en utilisant de la graisse de poulet, les scientifiques sud-coréens ont inventé de nouvelles manières de stocker l’énergie, tout en évitant le gaspillage. En brûlant cette graisse, les scientifiques ont pu récupérer de la suie. À l’intérieur de celle-ci, les analyses ont démontré qu’il y avait des nanostructures de carbone.Comme le détaillent les chercheurs, ils ont ensuite plongé ces nanoparticules dans une solution de thiocarbamide, un dérivé de l’urée, pour augmenter leur pouvoir électrique, ce qui a fonctionné ! Ces particules ont ensuite été assemblées dans l’électrode négative d’un supercondensateur, pour contenir de l’énergie à hauteur de 97 %. Si des recherches plus poussées doivent être menées pour envisager l’utilisation de cette technique à plus grande échelle, cela pourrait donner des idées à pas mal de monde, et potentiellement révolutionner le secteur. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

05-22
02:31

Les eaux usées des gaz de schiste cachent un trésor ?

Sous la terre de l'État de Pennsylvanie aux Etats-Unis se cache un important gisement de gaz de schiste… peut-être le plus important du monde. Ce gisement dit de Marcellus est d'ailleurs exploité depuis près de 20 ans déjà, et des chercheurs de l'université de Pittsburgh aux États-Unis viennent de faire une découverte intéressante, plus exactement, dans les eaux usées générées par la fracturation hydraulique. Celles-ci contiennent en effet suffisamment de lithium pour fournir jusqu'à 40 % des besoins des États-Unis en la matière d’après le journal Scientific Reports.Je ne vous apprends rien, le lithium est un composant très important de nos batteries. Qu'il s'agisse de celles de nos téléphones portables ou de celles de nos voitures électriques. Or, le lithium dont les États-Unis ont besoin est à ce jour essentiellement extrait d'étangs de saumure au Chili. Avant d'intégrer des batteries, il doit ensuite passer par la Chine pour y être traité. Mais grâce aux analyses réglementaires effectuées par les exploitants du gisement de Marcellus, les chercheurs ont pu quantifier le lithium présent dans leurs eaux usées, sur le sol américain, tout bonnement parce que le Département de protection de l'environnement de Pennsylvanie impose en effet de déclarer la présence de lithium dans les eaux issues de la fracturation. A noter que ce n'est pas le cas des États voisins. Désormais, les chercheurs espèrent que les eaux usées produites par les activités d'exploitation du gisement de Marcellus en Virginie occidentale, par exemple, puissent, elles aussi, cacher le même trésor de lithium, et plus généralement peut-être, les eaux usées d'autres exploitations dans le pays.Si ces eaux constituent un problème en plein essor aux États-Unis, il pourrait se trouver là une façon d'apporter de la valeur à leur traitement. En laboratoire, les chercheurs réussissent déjà à extraire le lithium de l'eau avec une efficacité de plus de 90 %. Mais avant de se lancer sur ce terrain, il faudra comprendre l'impact environnemental de l'extraction du lithium des eaux usées et mettre en œuvre une installation pilote pour développer ces techniques. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

05-21
02:36

Enfin une batterie avec 1000 km d’autonomie ?

Connaissez-vous CATL (Contemporary Amperex Technology Limited) ? Il s’agit aujourd'hui du plus grand fabricant au monde de batteries lithium-ion pour véhicules électriques. Et bien figurez-vous que l’entreprise se montre à la hauteur de son statut puisqu’elle vient d’annoncer la mise au point d’une toute nouvelle batterie pour le moins révolutionnaire au salon Auto China, à Pékin. Baptisée Shenxing Plus, cette batterie LFP est la toute première capable de dépasser les 1 000 kilomètres d'autonomie. Cerise sur le gâteau, elle est également très rapide à charger. Le but est bien évidemment de pouvoir parcourir de longues distances sans avoir à se préoccuper de trouver régulièrement un point de charge.Pour arriver à un tel niveau d'autonomie, je cite le constructeur, « la cathode de cette batterie a été conçue afin d'obtenir la plus grande densité énergétique possible. Son boîtier monobloc optimise quant à lui l'utilisation de l'espace interne, pour un niveau de densité énergétique là encore sans précédent, dépassant pour la première fois le seuil des 200 Wh par kg, ce qui conduit à une autonomie d'un peu plus de 1 000 kilomètres par cycle de recharge » fin de citation. Côté recharge, cette nouvelle technologie ultra-rapide permet de parcourir près de 600 km en seulement 10 minutes de charge, soit l'équivalent d’un 1 kilomètre rechargé par seconde. Pour cela, le fabricant a pris soin je cite « d'élargir la zone de surintensité des bornes afin de dissiper rapidement la chaleur pendant la charge à haute intensité » fin de citation.Ces batteries devraient rapidement équiper de futurs modèles de voitures chinoises et CATL a prévu de réunir dans un « club » les différents propriétaires de véhicules à charge ultrarapide Shenxing, en leur offrant des services d'assistance routière, d'inspection et d'entretien des batteries, ainsi que d'autres services. A noter qu’en parallèle de tout ça, CATL va se lancer dans la construction d'un réseau de recharge ultrarapide en Chine. Maintenant que la barre symbolique des 1000 kilomètres d'autonomie vient d’être franchie, l’industrie automobile va probablement amorcer un tournant radical à la faveur des constructeurs chinois comme BYD qui commence déjà à se faire une place de choix en Europe. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

05-20
02:52

Bientôt du nucléaire à Taïwan à cause de TSMC ?

Taïwan est incontestablement une puissance technologique de premier rang dans le monde, notamment grâce à TSMC, l’entreprise numéro 1 de production de semi-conducteurs dans le monde. Un atout qui plait fortement à la Chine, qui essaye de rapatrier l’île dans son giron à grand coup de pression politique et militaire. Or, être le numéro un d’un équipement aussi pointu que les semi-conducteurs requiert énormément d’énergie, surtout à l’heure de l’IA où les puces doivent être encore plus avancées et plus puissantes, et les quantités toujours plus importantes à produire. Résultat, TSMC a vu sa consommation en énergie exploser, ce qui n’est pas sans impact sur l'ensemble de l'île.Pour répondre à la demande et pallier au problème énergétique que rencontre l’île, le Parlement de Taïwan se dit ouvert à un changement des règles qui encadrent la production d'électricité d'origine nucléaire. Et ce qui joue en faveur du nucléaire, et bien c’est le fait que le ministre de l'Économie de l'île, considère cette technologie comme produisant de l'énergie propre. En effet, il est intéressant de rappeler que les rejets de gaz à effet de serre sont proches de zéro avec le nucléaire. Seule de la vapeur d’eau s’échappe des cheminées. Reste ensuite la question des déchets nucléaires. En tout cas, à l'heure actuelle, la part du nucléaire dans la production d'électricité de Taïwan est de 6,5%. Augmenter les capacités du parc nucléaire à Taïwan serait un changement notable dans l'environnement du pays, le gouvernement précédent ayant été hésitant sur cette question. La question de l'énergie est très importante pour TSMC, qui est le plus gros consommateur de Taïwan dans ce secteur. Les unités de production du groupe ont en effet besoin d'un approvisionnement constant en électricité, car toute interruption de l'alimentation pourrait entraîner une dégradation de la qualité des semi-conducteurs produits. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

05-19
02:44

IA : Microsoft atteindra-t-elle la neutralité carbone en 2030 ?

L’entreprise fondée par Bill Gates a toujours dit être consciente de son impact environnemental. En 2020, elle s'était même imposée d'atteindre au minimum la neutralité carbone à l'horizon 2030, voire, même, de devenir « carbone négative », un concept qui indiquait que l'entreprise souhaitait à terme capturer plus de CO2 à travers diverses technologies qu'elle n'en émettait. Or, la révolution IA est passée par là. Et comme chacun le sait, cette technologie est extrêmement consommatrice en énergie, et qui réduit quasiment à néant cette promesse de Microsoft.Souvenez-vous, on en parlait déjà dans ce podcast en 2021. Dans le détail, Microsoft prévoyait de mettre fin à ses émissions de gaz à effet de serre dans le monde en moins d’une décennie. Mais force est de constater qu’en 2023, la donne a changé, puisqu’entre ces deux dates, les émissions de gaz par de Microsoft ont carrément augmenté de 30% ! Mais peut-on réellement leur en vouloir ? En 2020, personne n'imaginait que l'intelligence artificielle prendrait une place si importante dans nos vies, ou tout du moins que la recherche prendrait autant d’importance dans ce domaine, avec les contraintes énergétiques qui vont avec. Pour rappel, l’IA est notamment entraînée dans des data centers très consommateurs d’électricité et d’eau. Et comme cette augmentation subite des besoins en énergie est très loin de pouvoir être couverte par les seules énergies renouvelables, ce sont les moyens traditionnels comme le charbon ou le pétrole, surtout aux Etats-Unis qui sont utilisés, d'où la hausse des émissions de gaz à effet de serre.Ceci dit, rien de tout ça ne semble décourager Microsoft. L'entreprise a multiplié les accords pour essayer d'augmenter la part des énergies décarbonés dans sa consommation, que ce soit à travers un plan gigantesque de 17 milliards d'euros d'investissement, ou le développement de son activité dans des pays comme la France et son grand parc nucléaire qui ne rejette pas de carbone. Reste que l'objectif de neutralité carbone semble à l'heure de l'IA tout simplement inatteignable. L'année dernière, Microsoft a émis à lui seul 15 357 millions de tonnes de CO2 dans l'atmosphère, ce qui est comparable au bilan de nations comme Haïti ou Brunei. Pour le dirigeant Brad Smith, la difficulté pour atteindre les objectifs annoncés en 2020 a été multipliée par cinq à cause de l’IA. Sachant que Microsoft compte multiplier le nombre de ses data centers cette année et les années suivantes pour se développer dans l'IA... les promesses sur l’écologie semblent mourir à petit feu du côté du GAFAM. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

05-16
02:50

La Thaïlande bientôt forcée de déplacer sa capitale ?

La Thaïlande pourrait être forcée de déplacer sa capitale à cause de l'augmentation du niveau des océans, à en croire un haut responsable des services climatiques du pays. Bangkok risquerait en effet d'être inondée avant la fin du siècle, sachant qu’une grande partie de la capitale subit déjà des inondations pendant la saison des pluies. Et certains dirigeants craignent que la cité ne soit pas capable de s'adapter assez rapidement au vu du réchauffement actuel de la planète.Ainsi, la municipalité réfléchit à diverses mesures, dont la construction de digues comme celles utilisées aux Pays-Bas. L’option du déménagement a également été envisagée, mais cette idée ne serait qu’au stade d'hypothèses. Dans la région, l’Indonésie a déjà choisi de franchir le pas et inaugurera cette année sa nouvelle capitale Nusantara, qui remplacera Jakarta comme centre politique du pays. Un projet titanesque, controversé et extrêmement onéreux, puisqu’il aura fallu plus de 30 milliards de d’euros pour le réaliser.Contrairement à l’Indonésie ou la pollution est le problème principal ayant entraîné cette décision, la Thaïlande subit les effets du changement climatique dans tout un tas de secteurs. Les agriculteurs sont confrontés à la chaleur et la sécheresse, et le tourisme est affecté par la pollution et le blanchiment des coraux, ce qui a entraîné la fermeture de plusieurs parcs nationaux. Concernant la pollution de l'air, particulièrement grave dans le nord du pays, une loi a été votée cette année, mais ne devrait pas porter ses fruits avant plusieurs années de l’aveu même des autorités. Concrètement, la Thaïlande vise la neutralité carbone d'ici 2050, et le zéro carbone net en 2065. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

05-15
02:13

CO2 : les plans des États insuffisants pour l’éliminer ?

Chaque année, le Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE) mesure l'écart entre les engagements pris par les États pour réduire nos émissions de gaz à effet de serre et ce qui serait nécessaire pour limiter le réchauffement climatique à 1,5 °C. Les spécialistes parlent d'« Emissions Gap », et une équipe internationale de chercheurs a décidé d'entrer dans les détails et d'appliquer le même principe de mesure à l'élimination du dioxyde de carbone (CO2) de notre atmosphère.Certains attendent en effet beaucoup des méthodes d’élimination du CO2, pour certaines naturelles comme la reforestation, ou artificielles comme la capture de CO2. Mais d’après l’avis de chercheurs publiés dans la revue Nature Climate Change, les je cite, « les méthodes d'élimination du dioxyde de carbone ont certes un rôle vital à jouer pour atteindre le zéro net et limiter les impacts du changement climatique, mais leur rôle qui restera modeste » fin de citation. Actuellement, ces méthodes permettent d'extraire 3 milliards de tonnes de carbone de notre atmosphère chaque année. Mais d’après les chercheurs, les objectifs affichés par les États pourraient mener, d'ici 2030, à une augmentation des absorptions annuelles de carbone d'un maximum de 500 millions de tonnes, seulement… Sauf que les scientifiques estiment que le scénario de limiter le « réchauffement climatique à 1,5 °C avec expansion rapide des énergies renouvelables et la réduction des émissions fossiles » demanderait plutôt une augmentation de... 5,1 gigatonnes ! Même dans un scénario qui verrait la demande mondiale d’énergie chuter, l’augmentation des capacités d'élimination du CO2 ne suivrait pas.  Pour les scientifiques, certaines méthodes d'élimination du carbone ont des limites dans la durée. C’est-à-dire que la demande en terres pour la reforestation pourrait finir par mettre en danger la biodiversité et la sécurité alimentaire. Si nous comptons sur l'élimination du carbone de l'atmosphère, il faut donc dès à présent concevoir des politiques de gestion équitable et durable des terres. De nouvelles options d'élimination comme l'altération chimique des roches pourraient quant à elles venir soutenir les méthodes les plus classiques. Mais pour les scientifiques que je cite pour conclure cet épisode, « il est clair que sans une réduction rapide des émissions de gaz à effet de serre dans tous les secteurs, la limite de 1,5 °C ne sera en aucun cas respectée » fin de citation. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

05-14
03:00

30% de l'électricité mondiale est issue d’énergie renouvelable ?

L’électricité serait la solution à tous nos problèmes de pollution, ou tout du moins une grande partie, à en croire le discours des gouvernements du monde entier. Pour se faire, le développement des énergies renouvelables s’accélère fortement aux quatre coins du globe. Un virage drastique en peu de temps qui se voit notamment dans le domaine des véhicules électriques. Vous allez me dire, rien de nouveau sous le soleil en somme… Sur le constat, oui, mais concrètement, la production d’énergie décarbonée est en plein boom ces derniers temps, ce qui est une excellente nouvelle, vous en conviendrez.Cette nouvelle, c’est le think tank Ember qui nous l’apporte, dans sa Global Electricity Review. Car ce document, que vous pouvez consulter via le lien dans la description de cet épisode, nous apprend que le taux d'électricité produite au niveau mondial à grâce à des énergies renouvelables aurait dépassé la barre des 30% l'an dernier. Et si les énergies renouvelables couvrent différents types de production, c’est surtout à l’énergie solaire que l’on devrait cette avancée. Je cite l’article : l'une « l'augmentation de la capacité solaire qui s'est produite en 2023 ouvre vraiment la possibilité d'atteindre ce niveau d'énergies renouvelables d'ici 2030, et le triplement de la capacité qui a été promis lors de la COP28 » fin de citation.Aussi curieux et paradoxal que cela puisse paraître, c’est une nation bien connue pour ses énormes pollutions qui contribue le plus au développement du solaire… Vous l’avez sans doute deviné, je parle de la Chine. Le pays représente ainsi à lui seul plus de la moitié des nouvelles capacités de production d'énergie à base d'éolien et d'énergie solaire créées à travers la planète. Pour Ember, le monde va dans la bonne direction pour ce qui est de la décarbonation. Le think tank prédit ainsi que la part des énergies fossiles dans le mix énergétique mondial devrait reculer de 2% en 2024, faisant tomber cette proportion sous la barre des 60%.Review : https://ember-climate.org/app/uploads/2024/05/Report-Global-Electricity-Review-2024.pdf Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

05-13
02:30

Italie : interdiction des panneaux solaires sur ses terres agricoles ?

Le gouvernement italien d'extrême droite a interdit début mai l'installation de panneaux solaires au sol dans les espaces agricoles. Je cite le ministre de l'Agriculture, « nous mettons un terme à l'installation sauvage de panneaux photovoltaïques au sol ». Une interdiction qui porte sur tous les systèmes photovoltaïques installés au sol dans des zones classifiées comme agricoles, mais qui ne concerne pas les projets de panneaux solaires installés au-dessus de cultures d’après les précisions du ministre. A noter que les projets bénéficiant de fonds européens sont légalement exemptés.Si l’on peut se dire qu’une telle interdiction parait limitée, le regroupement d’entreprises du secteur des énergies renouvelables et des associations environnementales nommé Coordinamento Free, a averti je cite, que cela « bloquerait de nombreux projets photovoltaïques […] En conséquence, l'Italie ne pourra pas respecter ses objectifs en termes de décarbonation à l'horizon 2030 » fin de citation. Les pays du G7, dont fait partie l'Italie, se sont en effet mis d'accord fin avril/ début mai pour tripler leurs capacités mondiales en énergies renouvelables, en phase avec les objectifs pris lors de la COP28 à Dubaï en fin d’année dernière. Le ministre de l'Énergie italien lui, a assuré que l'interdiction d'installer des panneaux solaires sur des terres agricoles n'empêcherait pas le gouvernement d'installer 38 GW de capacité photovoltaïque d'ici la fin de la décennie. Cette décision du gouvernement fait partie d'un projet de loi qui doit encore être approuvé par le Parlement, ce qui signifie que rien n’est encore joué dans ce dossier, même si l’écologie semble, en Italie comme ailleurs, être reléguée au second plan depuis quelques mois.  Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

05-12
02:12

Une usine qui recycle ce qui « ne se recycle pas » ?

Recycler les barquettes alimentaires en plastique qui finissent habituellement à l'incinérateur est désormais possible ! L'entreprise Carbios s'apprête en à ouvrir "la première usine au monde" du genre, dans l'est de la France, avec une technologie inédite pour recycler ces plastiques dont personne ne veut. Qu’il s’agisse de flacons, barquettes ou d'anciens habits, même de mauvaise qualité ou sales, ces déchets ont désormais un point de chute.Je cite le directeur général de Carbios, "la qualité du déchet entrant ne nous intéresse pas, on cherche même des déchets médiocres […] Avec une technologie comme Carbios, on va aller chercher tout ce que les autres ne recyclent pas [offrant ainsi une solution de] recyclage circulaire, conférant à ces déchets indésirables de la valeur et les empêchant d'être enfouis ou incinérés" fin de citation. Le groupe basé à Clermont-Ferrand va donc ouvrir son premier centre de recyclage à Longlaville (Meurthe-et-Moselle), sur un terrain de 13 hectares. La future usine permettra de traiter 50.000 tonnes de déchets par an, ce qui représenterait, par exemple, 300 millions de t-shirts, et devrait fonctionner à plein régime dès 2026.Concrètement, une enzyme, créée par l'entreprise, a la capacité de séparer les différents composants du déchet et de mettre de côté le polyéthylène téréphtalate (les fameux PET). D’après le directeur général de Carbios, il faut environ un kilo d'enzymes pour traiter une tonne de PET. Au bout de quelques heures, un liquide est produit. Reste ensuite à le filtrer et à le purifier pour permettre la fabrication de PET entièrement biorecyclé, "sans en compromettre la qualité" du plastique d’après l’entreprise. Car les plastiques PET sont très utilisés. Avec ce processus, je cite, pour "une tonne de déchets préparés, on sort 90% de matériau" fin de citation. Pour Carbios, l'objectif est désormais de mettre cette technologie sous licence et de la commercialiser au niveau mondial... à commencer par l'usine de Longlaville, à quelques kilomètres seulement du Luxembourg et de la Belgique. Les déchets PET seront recueillis dans un périmètre de "300 à 500 kilomètres" à la fois en France, Allemagne, Belgique et au Luxembourg.Diverses marques, comme L'Occitane en Provence, L'Oréal, Salomon ou Puma, sont d'ores et déjà partenaires de Carbios. Une filière dédiée au textile devrait également voir le jour, alors que seul 13% d'entre des vêtements contenant du PET sont aujourd’hui recyclés, selon Carbios. Pour l’historique, il aura quand même fallu plus de 10 ans pour perfectionner cette technique de recyclage. L'investissement, chiffré à 230 millions d'euros en juin 2023, est en partie financé par l'État via France 2030 et la région Grand Est. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

05-09
02:52

Le bien-être animal bientôt affiché sur les étiquettes des aliments ?

Savez-vous réellement si les produits que vous achetez respectent le bien-être animal. Si certains labels laissent peu de place au doute comme le Label Rouge pour la viande, avec un cahier des charges assez lourd pour les éleveurs, cela suffit-il pour se dire que l’animal a vécu dans de bonnes conditions avant d’arriver dans notre assiette ? En effet, un élevage de poules peut disposer de perchoirs, mais cela a-t-il vraiment un sens si elles ne les utilisent pas car ils ne sont pas adaptés ? La température, la ventilation et le niveau de poussière peuvent être contrôlées, mais les bêtes éternuent-elles ? C’est pour lever tout doute et être le plus transparent possible que l'agence sanitaire Anses propose de corriger les étiquettes sur nos produits alimentaires en ajoutant un score de bien-être animal.À ce jour, aucune législation européenne ne prend véritablement en compte je cite "les allégations ou l'étiquetage en matière de bien-être animal", d’après les explications de l'Anses, publiées dans un rapport. Certaines règles encadrent juste les informations sur les méthodes de production comme "Agriculture biologique" ou le mode d'élevage des poules pondeuses ("en cages", "en plein air", etc.). Il existe également divers étiquetages au niveau national "sans que leurs cahiers des charges ne soient comparables et parfois vérifiables, générant de la confusion et des doutes chez les consommateurs", fin de citation. L'organisme s'est donc auto-saisi en 2021 pour recommander des lignes directrices dans l'objectif d'une éventuelle harmonisation au niveau européen. Il est ainsi proposé : une classification à cinq niveaux allant du meilleur (A) au plus faible (E).L’Anses propose de prendre en compte huit facteurs, à savoir : les caractéristiques génétiques, les techniques d'élevage, les pratiques de l'éleveur, l'hébergement, l'alimentation, les démarches mises en œuvre pour assurer la bonne santé des animaux, la limitation du recours à des pratiques stressantes ou douloureuses et la reproduction. L'alimentation par exemple doit être facilement accessible et adaptée à l'espèce et l'âge de l'animal, mais doit aussi satisfaire ses besoins comportementaux comme le fouissage pour les porcs ou le picotage/grattage pour les volailles. L'organisme recommande de prendre en compte toutes les étapes de vie – de l’élevage jusqu’à l’abattage en passant par le transport. Je cite "on ne peut pas affirmer qu'une production respecte le bien-être des animaux si on ne sait rien des conditions de vie de la génération précédente", conclut l'Anses.ANSES : https://www.anses.fr/fr/content/bea-etiquetageRapport : https://www.anses.fr/fr/system/files/SABA2021AUTO0161Ra.pdf Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

05-08
02:40

La pluie réduit-elle l’autonomie des voitures électriques ?

Ce n’est pas un secret, le froid affecte particulièrement l'autonomie des voitures électriques. Cependant, peut-on en dire autant de l’eau ? Pour répondre à cette question, les équipes d'Automobile Propre ont effectué toute une batterie de tests afin d'établir des mesures précises de la surconsommation engendrée par les intempéries, et ainsi, évaluer l'impact réel de la pluie sur les VE. Je cite, « afin d’obtenir les meilleurs résultats possibles, nous avons effectué ces tests sur la même portion de route, avec une température extérieure identique et sans la climatisation afin d’isoler au maximum la surconsommation engendrée par la pluie. Nous avons réalisé ces mesures à bord de plusieurs voitures différentes, dont la Cupra Born, la Peugeot e-3008, le Renault Scenic e-Tech ou encore l’Audi e-Tron GT RS », fin de citation.Pour rentrer dans le vif du sujet, l'eau sur la route est un double agent redoutable pour l'efficacité énergétique des VE. D'une part, elle crée une couche résistante devant les pneus, augmentant la consommation d'énergie nécessaire pour maintenir une vitesse constante. C'est comme si vous rouliez dans du sable mouillé : plus c'est humide, plus il faut appuyer sur l'accélérateur. Ensuite, la pluie rend l'air plus « visqueux », ce qui augmente la résistance aérodynamique. Imaginez rouler dans un brouillard épais : votre voiture doit fendre l'air aveAc plus de force, ce qui consomme plus d'énergie. Et selon les tests d’Automobile Propre, l'eau sur la route peut être responsable d'une surconsommation assez importante, jusqu'à 20 % ! À 110 km/h, il semblerait que la Renault Scenic e-Tech s'en sorte mieux que les autres.Ceci dit, saviez-vous que les limitations de vitesse imposées en cas de conditions pluvieuses peuvent contrebalancer cette perte ? D'après le test, diminuer la vitesse de 20 km/h sous la pluie (donc passer de 130 à 110 km/h) permet d'économiser en moyenne 1,2 kWh pour 100 km. Pour ce qui est de l’utilisation des phares et des essuie-glaces sur un véhicule électrique, ces équipements n’ont en qu’un impact minime, avec une consommation d’énergie dérisoire comparée à celle requise pour surmonter les contraintes physiques imposées par la pluie. En conclusion, oui, une voiture électrique consomme plus d'énergie les jours de pluie, mais la solution est déjà toute trouvée : roulez moins vite, ce qui sera aussi bon pour votre voiture que pour votre sécurité. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

05-07
02:22

ENGIE piraté par des hackers ?

ENGIE a-t-il été victime d'un piratage ? C’est ce que laisse penser sur ses réseaux, le groupe cybercriminel Lapsus$, avec une revendication début mai, en publiant un échantillon de données sensibles appartement vraisemblablement à des clients de l’entreprise. Les hackers derrière cette fuite avaient déjà publié, il y a quelques jours, des données appartenant au ministère de l'Agriculture.C’est donc à une fuite de données de ses clients que le groupe ENGIE serait donc confronté depuis le début du mois de mai. L'échantillon d'informations publié par Lapsus$ révèle la présence de noms complets, d'adresses, de dates de rendez-vous, et de marques et modèles d'équipements utilisés par des clients. D’après Jérôme Thémée, fondateur de l'ESD Cybersecurity Academy que je cite « cet événement n'est pas isolé. Le groupe a mis en ligne un échantillon de la base de données de particuliers.engie.fr » fin de citation. Cette publication du groupe survient après une fuite similaire en 2023, ce qui tend à prouver que les failles de sécurité auxquelles le fournisseur d’énergie était confronté ne sont toujours pas refermées.À noter que le groupe derrière ce supposé hack n'est pas inconnu. Lapsus$ s’est notamment fait une petite réputation en piratant des sociétés comme OKTA, spécialisée dans la gestion d'identités et d'accès en mars 2022, mais aussi et surtout celui d’Electronic Arts (EA) en juin 2021, sans oublier la dernière fuite de données liée à GTA 6 dans laquelle ils auraient aussi joués un rôle majeur. Pour Jérôme Thémée, il est aujourd'hui impératif qu’ENGIE revoie ses stratégies de cybersécurité pour renforcer ses défenses et regagner la confiance de ses utilisateurs. Si vous êtes client chez ENGIE, soyez vigilant ces prochains jours, car des campagnes de phishing pourraient avoir lieu. Dans le doute, vous pouvez optez pour la sécurité et changer au plus vite le mot de passe de votre compte ENGIE, même si rien n'indique, à ce stade, une violation plus particulière de données d'identification. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

05-06
01:52

L’électricité française, décarbonée à 92% ?

Le bilan électrique de l’année 2023 en France a été publié par RTE, le gestionnaire du réseau électrique français. L’un des enseignements, c’est l’essor des énergies renouvelables qui contribue de manière significative à la décarbonation de notre mix-énergétique. Ainsi, en 2023, plus de 92% de la production électrique française provenait de sources bas-carbone. Un niveau jamais atteint auparavant qui fait de la France l’un des pays les plus avancés en matière d’électricité décarbonée. Si l’hexagone s’appuie évidemment sur son parc nucléaire et sur une grande puissance hydroélectrique, les énergies renouvelables ont également joué un rôle crucial dans cette transition énergétique, enregistrant des performances assez notables. En 2023, la production totale d’énergies renouvelables et la récupération électrique était de 140,8 TWh.Dans le détail, la production hydroélectrique est en hausse de 18%, avec 58,2 TWh, suivie par la production éolienne à 50,7 TWh, soit une augmentation de 31%. Côté solaire, la croissance est de 16% pour 21,5 TWh d’électricité produite. Le thermique renouvelable de son côté, principalement basé sur la biomasse et le biogaz, ainsi que la valorisation des déchets, a généré 10,4 TWh. Au total, les énergies renouvelables ont représenté 31,6% de la consommation d’électricité en métropole. Conséquence de cette transition énergétique : le recul significatif des énergies fossiles. Grâce aux énergies renouvelables, les émissions de CO2 liées à la consommation électrique en France ont chuté de 46%, évitant ainsi l’émission de 13 Mt de CO2. Ces bénéfices s’étendent même au-delà des frontières françaises, puisque grâce à ses exportations d’électricité vers d’autres pays, la France a permis à l’Allemagne de réduire ses émissions de 11 Mt et à l’Italie de les réduire de 5 Mt. Ces résultats confirment une fois de plus l’impact du développement des énergies renouvelables françaises sur la diminution des émissions de gaz à effet de serre, aussi bien à l’échelle nationale qu’européenne. RTE : https://www.rte-france.com/actualites/bilan-electrique-france-2023-nouvel-equilibre-systeme-electrique Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

05-05
02:23

Les virus raffolent du CO2 pour se développer ?

Des chercheurs de l'université de Bristol (au Royaume-Uni) confirment aujourd'hui un conseil qui pour certains qui relève du bon sens : aérer les pièces limite les risques de tomber malade, comme en témoigne leur article dans revue Nature Communications.Pour rappel, pendant la pandémie de COVID, des capteurs de dioxyde de carbone (CO2) ont été utilisés pour jauger la ventilation des bâtiments. Car le CO2 et le virus, en effet, sont tous les deux présents dans l'air que nous expirons. Mais les chercheurs sont allés plus loin que cette simple analyse. Pour eux, la présence de CO2 dans l'air permet aux virus de survivre plus longtemps, avec un risque d'infection qui augmente. Les chercheurs ont testé le comportement du SARS-CoV-2 à différentes concentrations de CO2, allant de celle de l’extérieur, jusqu’à un ratio x15. Et il s’avère que si la concentration en CO2 dans une pièce est seulement 2x supérieure à celle de l’extérieur, donc dans une pièce considérée comme « bien ventilée » - le virus devient plus viral et survit plus longtemps. Dans le cas d’une pièce avec beaucoup de monde, donc avec une concentration x10 par rapport à l’air extérieur, le virus était 10 fois plus contagieux d’après les chercheurs.Ce qu’il faut donc retenir, c’est qu’en ouvrant les fenêtres, nous pouvons donc non seulement supprimer physiquement les virus d'une pièce, pas seulement le COVID, limiter la concentration en CO2, et donc la puissance du virus si l’on peut dire. Le souci, et vous voyez où je veux en venir, c'est que la concentration de l’air en CO2 augmente avec les années et le réchauffement climatique. Les climatologues annoncent que d'ici la fin de notre siècle, les niveaux de CO2 dans l’air pourraient tout simplement doubler, entraînant ainsi davantage de problèmes de santé pour les populations fragiles. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

05-02
01:59

Thibault de Changy

bonjour, vos podcasts semblent tous saturés !!!

06-29 Reply

Thibault de Changy

est il possible de se passer des cette phrase aussi systématique qu'intitule : "c'est ce que je vous propose de ville dans cet épisode" ?! ça me tapé sur les nerfs, surtout quand on en écoute plusieurs d'affilée. tant qu'à février ce qui ne va pas, je trouverais plus agréable de ne pas crier dans le micro et exprimer les faits comme s'ils allaient tous changer le monde. c'est plutôt oppressant. Merci de faire cet effort svp.

02-18 Reply

Thibault de Changy

erreur d'épisode

11-24 Reply

Thibault de Changy

quelle bouffonnerie, ça c'est bien du Green washing puisque les ces carburants détruisent des espaces de culture comme jamais. voir le matos au Mexique etc. Privez nous de ce type d'info intitule svp.

09-08 Reply

Thibault de Changy

vous actualités son certes sympathiques, mais il me semble que vous exprimez un engouement bien excessif à l'égard de simples découvertes dans applications approuvées. Un peu de retenue dans le ton sûr-motivé me semblerait plus judicieux et plus agréable. merci.

08-21 Reply

02-08

02-05

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