La Norvège confirme une fois de plus son statut de leader mondial de l’électromobilité. En 2024, le pays nordique a établi un nouveau record, atteignant une part de marché électrisante de 88,9 % pour les véhicules électriques. Un pas de plus vers son objectif ambitieux : 100 % de ventes électriques dès 2025.Selon la Fédération routière de Norvège, cet objectif n’a pas encore été totalement atteint, mais aucun autre pays n’est aussi proche d’une transition complète. En 2024, sur 128 691 véhicules vendus, 114 409 étaient électriques. À titre de comparaison, en septembre dernier, 96,4 % des immatriculations étaient déjà des voitures électriques. Le secret de ce succès ? Une politique incitative qui combine exonération de TVA pour les véhicules électriques et nouvelles taxes dissuasives pour les voitures thermiques, à partir d’avril 2025. Des mesures qui rendent la transition à l’électrique non seulement écologique, mais aussi économiquement avantageuse.Côté marques, Tesla continue de dominer le marché norvégien. La Model Y s’impose en tête des ventes avec près de 17 000 unités écoulées en 2024, suivie de la Model 3 (7 264 ventes). La Volvo EX30 complète le podium, avec 7 229 unités vendues. Ce modèle norvégien inspire de nombreux pays en quête de solutions pour réduire leurs émissions de CO₂ dans le secteur des transports. Mais atteindre 100 % de voitures électriques reste un défi, même pour cette nation pionnière. Reste à savoir si les dernières mesures fiscales et l’engouement des Norvégiens suffiront à transformer cet objectif en réalité dès l’année prochaine. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Alors que l’intelligence artificielle continue de révolutionner nos vies, un débat s’intensifie dans les coulisses : comment alimenter en énergie les immenses data centers nécessaires à ces technologies ? Si leur multiplication pose déjà des défis environnementaux, un autre problème, tout aussi inquiétant, émerge : leur impact direct sur les réseaux électriques et leurs voisins. Un rapport récent de Bloomberg, basé sur des données de Whisker Labs et DC Byte, révèle que 50 % des foyers américains ayant subi les pires distorsions de puissance se trouvent à moins de 30 kilomètres d’un data center d’IA. En élargissant le périmètre à 80 kilomètres, ce chiffre grimpe à 75 %. Ces infrastructures énergivores, implantées de façon accélérée, dépassent largement les capacités prévues des réseaux électriques actuels. « Aucun réseau n’a été conçu pour gérer ce type de fluctuations de charge, surtout avec plusieurs data centers opérant en simultané », explique Aman Joshi, directeur commercial chez Bloom Energy. Les conséquences pour les foyers voisins ? Elles sont préoccupantes : risques accrus de pannes, de coupures de courant, voire de dommages sur les appareils électriques. Et ce n’est pas tout. Ces surcharges pourraient également augmenter les vulnérabilités aux incendies électriques, selon le rapport. En parallèle, les data centers ont souvent recours à des sources d’énergie traditionnelles, notamment les hydrocarbures, accentuant ainsi leur empreinte carbone. Cette course à la puissance, nécessaire pour faire fonctionner des IA toujours plus sophistiquées, pose donc une question essentielle : comment équilibrer innovation technologique et durabilité énergétique ? Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Une astuce méconnue du compteur Linky pourrait permettre de réaliser encore plus d’économies. Ajuster la puissance de son compteur, voilà une solution simple pour réduire sa consommation énergétique et son budget électricité, sans bouleverser ses habitudes. Le principe est accessible : il suffit de diminuer la puissance du compteur, par exemple de 6 à 3 kilowatts, pour s’adapter aux besoins réels du foyer. Attention toutefois, cette manipulation nécessite de contacter son fournisseur d’électricité, comme le rappelle Enedis. Résultat ? Une économie annuelle pouvant atteindre 10 à 15 euros par kilowatt. Pour un foyer passant de 6 à 3 kilowatts, cela représente jusqu’à 45 euros économisés par an. Mais avant de modifier la puissance, il est crucial d’évaluer ses besoins énergétiques. Une puissance trop faible risque de provoquer des coupures si plusieurs appareils énergivores fonctionnent simultanément. Pour aider les consommateurs à mieux gérer leur consommation, des outils connectés comme « Eco-conso » d’Engie ou « Conso Live » de TotalEnergies offrent une visibilité en temps réel des usages, moyennant un abonnement de 2 euros par mois.Une expérimentation menée début 2024 dans le Puy-de-Dôme a d’ailleurs montré les bénéfices d’une telle approche. Enedis a mobilisé 110 000 foyers volontaires, réduisant temporairement leur puissance de 6 à 3 kilowatts pendant deux heures par jour. Résultat : une baisse de consommation de 20 % pour la majorité des participants, avec seulement 4 000 disjonctions enregistrées. Si des ajustements techniques restent nécessaires, cette initiative pourrait bien inspirer des solutions généralisées à l’avenir. De quoi transformer le compteur Linky en allié des économies énergétiques. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Une révolution dans le secteur minier ? La start-up KoBold Metals vient de lever 537 millions de dollars pour transformer l’exploration des métaux stratégiques grâce au machine learning. Son objectif : analyser d’immenses volumes de données géologiques pour identifier les plus grands gisements de cuivre, nickel et cobalt dans le monde, tout en réduisant les risques d’échec. Aujourd’hui, seuls 3 projets miniers sur 1 000 aboutissent. KoBold Metals s’appuie sur des investisseurs prestigieux comme Andreessen Horowitz, Durable Capital Partners et Breakthrough Energy Ventures, soutenu par Bill Gates et Jeff Bezos. La société prévoit d’exploiter un gigantesque gisement de cuivre en Zambie, une ressource essentielle à l’électrification des transports et à la transition énergétique. Mais l’utilisation de l’IA dans ce secteur n’est pas encore généralisée. Les obstacles sont nombreux : équipes qualifiées rares, coûts élevés et besoin de données propres et fiables. Pourtant, KoBold prouve que cette technologie peut métamorphoser l’industrie. Ses algorithmes permettent de détecter rapidement les anomalies, d’optimiser la maintenance des équipements, de limiter les pannes et de réduire le gaspillage énergétique.Les avantages ne s’arrêtent pas là. En rendant l’extraction plus précise et plus sûre, l’IA pourrait faciliter l’émergence de mines écoresponsables, essentielles à une industrie minière plus respectueuse de l’environnement. Avec une demande croissante en métaux critiques pour les batteries de véhicules électriques et autres technologies vertes, l’innovation devient stratégique. KoBold Metals ouvre également la porte à une nouvelle ère où exploration rime avec automatisation. Les robots et l’IA pourraient bientôt collaborer sur des sites connectés. Loin des clichés sur les chatbots, cette avancée montre que l’IA a le potentiel de redéfinir l’industrie minière en la rendant plus efficace, plus propre et mieux adaptée aux défis climatiques. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Les Jeux Olympiques de Paris 2024 affichent une réduction de leur empreinte carbone de 54,6 % par rapport aux éditions précédentes, selon les chiffres dévoilés ce mercredi 11 décembre. Une annonce saluée par Georgina Grenon, directrice de l’excellence environnementale des JO, qui souligne un effort collectif "jusqu’à la dernière minute". Avec un bilan carbone estimé à 1,59 million de tonnes équivalent CO2 (teqCO2), Paris 2024 atteint presque son objectif de 1,58 million teqCO2, tout en divisant par deux l’empreinte moyenne des Jeux de Londres 2012 et Rio 2016, qui s’élevait à 3,5 millions teqCO2.La stratégie ? Miser sur l’existant. Pas moins de 95 % des infrastructures utilisées étaient déjà présentes ou temporaires, à l’opposé de la Coupe du Monde 2022 au Qatar, critiquée pour son empreinte écologique. De plus, des choix techniques ont permis de réduire les émissions liées aux opérations des Jeux (hébergement, restauration, énergie) à seulement 18 % du total, contre un tiers initialement prévu. Cependant, les déplacements ont pesé plus lourd que prévu dans le bilan carbone, représentant 53 % des émissions. La raison ? Des records de fréquentation, avec un afflux de spectateurs extra-européens, notamment Américains et Brésiliens, venus en avion.Pour compenser ces émissions, les organisateurs ont financé des projets de séquestration et d’énergies renouvelables, notamment en Afrique et en Asie. Sur le front des plastiques, Paris 2024 a tenu son pari : une réduction de 52 % des plastiques à usage unique dans la restauration par rapport à Londres 2012. Mais tout n’est pas sans controverse. L’ONG France Nature Environnement a porté plainte contre Coca-Cola, sponsor des Jeux, pour "tromperie écologique" autour de promesses de "zéro déchet". Une affaire qui rappelle que la vigilance reste de mise, même dans une édition résolument tournée vers la durabilité. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Capturer le CO2 tout en produisant de l’hydrogène vert : voici le pari audacieux d’Equatic, une startup américaine basée à Los Angeles. Contrairement à de nombreuses entreprises de captation de carbone, Equatic ne se contente pas de piéger le dioxyde de carbone. Grâce à un processus d’électrolyse novateur, elle transforme également ce défi environnemental en une opportunité énergétique. Le principe est simple mais efficace : l’entreprise pompe de l’eau de mer, qu’elle traite via un électrolyseur. Ce dernier décompose l’eau pour produire de l’hydrogène vert, de l’oxygène, de l’acide et une boue alcaline. C’est cette boue qui capture le CO2 atmosphérique, le transformant en bicarbonates et carbonates stables, ensuite rejetés en mer.Pour minimiser son impact écologique, Equatic neutralise les flux acides avec des roches avant leur rejet et utilise une technologie qui évite la production de chlore gazeux nocif. Ses installations pilotes à Los Angeles et Singapour éliminent déjà entre 30 et 40 tonnes de CO2 par an. Une usine plus grande, prévue à Singapour, vise à capturer 4 000 tonnes de CO2 tout en produisant 100 tonnes d’hydrogène vert. Cependant, la méthode suscite des interrogations. Pour chaque tonne de CO2 capturée, 350 tonnes d’eau de mer sont nécessaires, soulevant des préoccupations sur l’impact potentiel sur les écosystèmes marins. Les critiques redoutent notamment la création de zones mortes. Equatic assure respecter les réglementations et vise à monétiser son procédé par la vente de crédits carbone à des partenaires comme Boeing ou le gouvernement américain. Avec une usine commerciale prévue au Canada en 2026, capable de capturer 100 000 tonnes de CO2 par an, Equatic pourrait bien devenir un acteur clé dans la transition énergétique mondiale, malgré les défis écologiques qu’elle devra surmonter. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Et si la technosphère, cet ensemble d’artefacts créés par l’humanité, pouvait devenir un allié dans la lutte contre le changement climatique ? Des chercheurs de l’université de Groningue, aux Pays-Bas, ont exploré cette hypothèse surprenante. Loin de considérer ces objets comme des déchets à éliminer, ils les voient comme un potentiel puits de carbone.Dans une étude publiée dans Cell Reports Sustainability, les scientifiques ont analysé la quantité de carbone stockée dans différents secteurs économiques, en tenant compte de la teneur moyenne en carbone des produits. Par exemple, les plastiques contiennent environ 74 % de carbone fossile. En 2011, année de référence pour laquelle toutes les données étaient disponibles, 9 % du carbone fossile extrait s’est retrouvé emprisonné dans des produits durables comme les plastiques, les bâtiments ou le bitume. Cela représente près de 3,7 gigatonnes de CO2, soit l’équivalent des émissions annuelles de l’Europe à l’époque.Entre 1995 et 2019, les chercheurs estiment que 8,4 milliards de tonnes de carbone fossile ont été ajoutées à la technosphère, principalement dans les infrastructures (34 %), les plastiques et caoutchoucs (30 %) et le bitume (24 %). Mais attention : si une partie de ce carbone finit incinérée, il retourne dans l’atmosphère. Pour Franco Ruzzenenti, économiste écologique et coauteur de l’étude, tout est une question de gestion : « Ce carbone peut être une forme de séquestration lorsqu’il est enfoui, mais brûler ces matériaux augmente les émissions. » Les chercheurs appellent donc à prolonger la durée de vie des produits, à améliorer le recyclage et à réduire les déchets. Ils étudient même le potentiel du carbone biogénique, issu de matériaux végétaux comme le bois, pour renforcer cette stratégie. Une piste prometteuse pour allier innovation et durabilité. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Nous l’oublions souvent : une grande partie des vêtements que nous portons et jetons contient du plastique. Polyester, nylon, acrylique… autant de matériaux synthétiques omniprésents dans notre garde-robe. Mais que deviennent ces fibres après usage ? Une étude publiée en juin 2024 dans Nature Communications révèle des chiffres alarmants.En 2019, la consommation mondiale de vêtements a généré plus de 20 millions de tonnes de déchets plastiques. Parmi eux, près de 40 % auraient fini dans la nature, faute de gestion appropriée. Roland Geyer, professeur à l’Université de Californie à Santa Barbara, souligne : « L’industrie de l’habillement est un grand consommateur de plastiques, mais j’ai été surpris de découvrir combien de déchets finissent dans l’environnement. » Ces déchets incluent tout : les emballages plastiques, les fibres relâchées lors des lavages, voire les résidus de pneus des camions de transport. En 2019, les vêtements synthétiques représentaient 90 % des déchets plastiques produits par l’industrie textile, soit 18 millions de tonnes. Plus de 8 millions de tonnes auraient contaminé l’environnement.Fait troublant : la majeure partie de cette pollution plastique liée aux vêtements vendus dans des pays riches se retrouve dans des pays pauvres, où ces habits pourraient pourtant alimenter un marché de seconde main. Richard Venditti, chercheur à l’Université d’État de Caroline du Nord, critique la fast fashion : « Nous achetons beaucoup, gardons peu, et jetons trop rapidement. » Cette étude rappelle l’urgence pour l’industrie textile d’adopter un modèle circulaire : recycler davantage, réduire les plastiques, et privilégier des textiles renouvelables. Une révolution indispensable pour limiter l’impact environnemental d’un secteur étroitement lié à nos modes de consommation. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Qui aurait imaginé que votre huile de friture usagée pourrait propulser des avions ? Au Japon, cette idée devient réalité. Dans certains supermarchés, les clients sont invités à rapporter leur huile usagée pour la transformer en carburant durable d'aviation, ou SAF (Sustainable Aviation Fuel).À Tokyo, l’arrondissement d’Ota, voisin de l’aéroport international d’Haneda, prend les devants. En décembre, un partenariat inédit a été signé entre Japan Airlines, des chaînes de supermarchés et la municipalité. L’objectif ? Offrir à chacun une manière simple de contribuer à la lutte contre le changement climatique. Pour participer, il suffit d’acquérir une bouteille hermétique à 200 yens (environ 1,30 euro), d’y stocker votre huile refroidie après l’avoir utilisée pour des plats typiques comme les tempuras ou les tonkatsu. Lors de vos courses, vous videz cette huile dans un bidon spécial à l’entrée du magasin.Ces bidons sont ensuite collectés, filtrés et raffinés pour produire un kérosène plus propre utilisé par les avions de l’aéroport d’Haneda. Ce SAF, déjà encadré par des réglementations strictes, réduit jusqu’à 60 % les émissions de CO2 par rapport au kérosène classique. Une aubaine pour l’aviation, souvent pointée du doigt pour son empreinte carbone. Cependant, le défi reste immense. Si la demande de SAF explose, la collecte d’huile usagée peine à suivre. Certains pays doivent importer des huiles de Malaisie ou de Chine, à des coûts élevés et dans des conditions parfois opaques. Cette initiative japonaise montre qu’un geste simple peut avoir un impact global. Alors, qui sait ? La prochaine fois que vous ferez frire des tempuras, vous pourriez contribuer à rendre le ciel plus vert. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
L’année 2024 a marqué un tournant pour notre planète. Douze mois consécutifs au-delà du seuil de 1,5 °C de réchauffement, un cyclone dévastateur à Mayotte en décembre, et une intensification des catastrophes naturelles. Pourtant, tout n’est pas sombre. La BBC rappelle sept bonnes nouvelles environnementales à ne pas oublier.Adieu charbon au Royaume-Uni. Depuis le 30 septembre, le pays ne produit plus d’électricité à base de charbon. La dernière centrale, Ratcliffe-on-Soar, a cessé ses activités pour être transformée, peut-être en centre de stockage pour batteries. En France, les centrales thermiques, comme celle de Saint-Avold, amorcent aussi leur reconversion grâce à la biomasse.Le vent dépasse le charbon. Pour la première fois, en avril 2024, la production d’énergie éolienne a surpassé celle des centrales thermiques aux États-Unis. L’Agence internationale de l’énergie prévoit un triplement des capacités mondiales en énergies renouvelables d’ici 2030, porté par la Chine, qui investit massivement dans le solaire. Des droits pour la nature. Cette année, les monts Te Papakura o Taranaki (Nouvelle-Zélande), les vagues de Linhares (Brésil) et plusieurs espèces marines ont obtenu un statut de personne légale, garantissant leur protection.Des zones préservées. Aux Açores, une aire marine protégée de 287 000 km² interdit pêche et extraction minière, préservant 28 espèces de mammifères marins et 560 espèces de poissons. Moins de déforestation en Amazonie. Si la destruction reste massive, elle a diminué pour la neuvième année consécutive. Lula promet un arrêt total d’ici 2030. Enfin, des programmes comme celui des peuples Yurok en Californie ont permis le retour des saumons et des condors. Et au Kazakhstan, l’antilope saïga, presque éteinte en 2003, compte aujourd’hui près de 3 millions d’individus. 2024 n’aura pas été qu’une année noire : la preuve que des solutions existent et que l’espoir, lui, persiste. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
La société Seaneo, basée à Mont-de-Marsan et Perpignan, a développé un projet baptisé Medus’Oc, afin de transformer les méduses invasives des étangs de Languedoc-Roussillon et de Méditerranée pour en faire des produits dérivés, a expliqué Le Parisien. Ainsi, elles pourront être transformées en cosmétiques, en produits pharmaceutiques, en énergie, ou encore en aliments. Et ce projet a également pour but d'empêcher la prolifération de ces méduses embêtantes pour les baigneurs et les pêcheurs. Thomas Scourzic, le directeur de Seaneo, a ainsi expliqué que la société avait "été saisie par les pêcheurs eux-mêmes qui souffrent de la présence de cette espèce invasive." En effet, ces méduses colmatent les filets. C'est surtout la partie gélatineuse qui intéresse les scientifiques.Cette partie gélatineuse pourrait d'abord être utilisée pour fabriquer du collagène à vocation cosmétique. Aussi, comme l'explique Clément Larrouy, chef du projet Medus’Oc, ces méduses pourraient finir dans des méthaniseurs qui produisent du biogaz. Des tests vont être faits par l'agence INRAE de Narbonne. Enfin, Seaneo a développé un partenariat avec la société IDMer de Lorient. Celle-ci a pour projet de transformer ces méduses invasives en produits pour les hommes ou les animaux. Une première collecte des méduses aura lieu en décembre dans deux étangs. Et Clément Larrouy de préciser : "Pendant cette première période d’étude, il s’agit de quantifier aussi précisément que possible les populations de méduses et leur localisation dans les deux étangs que nous avons choisis. Il s’agit de faire une estimation du stock qui existe dans ces étangs". Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Décarboner l’industrie française : un défi majeur qui repose en grande partie sur l’électricité. Pour remplacer les énergies fossiles comme le gaz et le fioul, responsables des émissions de CO2, les industriels misent sur des procédés électriques pour le séchage, le chauffage ou encore les traitements thermiques. Cependant, certains secteurs, comme le ciment, doivent se tourner vers d'autres solutions en raison de contraintes technologiques.Dans le secteur verrier, par exemple, les fours électriques se généralisent, mais chez les cimentiers, l’électrification reste marginale. Ces derniers privilégient des combustibles alternatifs tels que la biomasse, les huiles usées ou les déchets. Ils prévoient aussi de capturer le CO2 émis et de le transformer ou l’enfouir pour atteindre leurs objectifs de décarbonation. D’ici 2050, l’électricité pourrait représenter 62 % du mix énergétique industriel, contre 37 % en 2023, selon une étude de La Fabrique de l’industrie. Cela signifie une consommation de 207 térawattheures, soit le double de la demande actuelle. Mais cet objectif dépendra de l'accès à une électricité abordable, compétitive et prévisible, alerte David Lolo, économiste et auteur du rapport.EDF se montre confiant quant à la signature de nouveaux contrats d’approvisionnement à long terme, mais les industriels jugent ces offres encore trop coûteuses. Ces derniers réclament une stabilité des prix pour accompagner leur transition, après avoir bénéficié d’un système avantageux pendant 15 ans. Enfin, l’électrification risque de progresser à deux vitesses. Les grands pôles industriels, comme Dunkerque ou Fos-sur-Mer, sont prioritaires, au détriment de sites plus diffus comme les usines de verre ou de ciment en zones rurales. Les travaux de raccordement et d'infrastructure nécessaires pour ces sites moins accessibles restent un obstacle majeur à leur décarbonation rapide. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Et si votre trajet en métro contribuait à alimenter la ville en électricité ? C’est le pari réussi de Barcelone, où les autorités ont mis en place un système innovant pour produire une énergie propre et locale. Grâce au projet MetroCharge, l'énergie générée par le freinage des rames de métro est transformée en électricité.Lorsqu’un train freine, il dégage de l’énergie cinétique, habituellement perdue sous forme de chaleur. Mais ici, elle est captée et convertie en électricité. Cette dernière est ensuite utilisée pour alimenter les stations, faire rouler les trains, et même recharger des véhicules électriques grâce à des bornes situées à proximité. Ce système, déployé dans 16 stations du métro barcelonais, offre un double avantage : produire une énergie locale et réduire les coûts. Alvaro Luna, professeur à l’Université polytechnique de Catalogne, explique : « En acheminant directement l’électricité vers les bornes de recharge, sans passer par le réseau général, on peut proposer des tarifs plus compétitifs. »Le projet ne s’arrête pas là. En combinant cette technologie de freinage régénératif avec des panneaux solaires, MetroCharge couvre désormais l’intégralité des besoins énergétiques de 28 stations sur 163. Barcelone illustre ainsi une tendance mondiale : faire de l’électricité une énergie renouvelable incontournable. En 2023, 30% de l’électricité mondiale provenait de sources vertes, et des initiatives comme celle-ci montrent qu’on peut encore aller plus loin. Une idée ingénieuse, qui combine innovation technologique et bénéfices écologiques, tout en rendant nos déplacements du quotidien encore plus durables. Le futur est déjà en marche... dans le métro de Barcelone ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Faire renaître la glace en Arctique : une idée audacieuse portée par la start-up britannique Real Ice. Depuis deux ans, cette entreprise collabore avec des scientifiques pour tester une technologie capable de ralentir la fonte des glaciers. Selon CNN, les premiers essais ont été menés en Alaska, suivis d’une phase plus avancée à Cambridge Bay, au Canada. En janvier dernier, Real Ice a observé des résultats encourageants, affirmant que la glace s'était épaissie de 10 cm en seulement dix jours sur les zones expérimentées.Le concept ? Des pompes électriques submersibles ramènent de l’eau de mer à la surface, où elle gèle, créant une couche supplémentaire de glace. À terme, Real Ice ambitionne d’épaissir la banquise sur 600 000 kilomètres carrés – une zone deux fois plus grande que la Californie – grâce à des drones sous-marins alimentés par de l’hydrogène vert. Mais ce projet titanesque a un prix : entre 5 et 6 milliards de dollars par an.Si l’idée séduit certains, elle soulève aussi de vives critiques. En novembre dernier, un rapport cosigné par des scientifiques alerte sur les risques environnementaux des projets de géo-ingénierie polaire. La professeure Liz Bagshaw, spécialiste du changement environnemental polaire, juge l’initiative de Real Ice "moralement douteuse" et "éthiquement irresponsable". Elle craint des effets imprévus, comme une perturbation de l’écosystème marin et de la croissance des algues liée à l’épaisseur de la glace. Face aux critiques, Andrea Ceccolini, co-directeur général de Real Ice, reconnaît ces risques mais défend son projet : "Ne rien faire serait encore plus dramatique pour les écosystèmes." Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Regarder des vidéos sur TikTok ou scroller sur Instagram : des gestes anodins pour nous, mais coûteux pour la planète. Une étude menée par Greenly, une entreprise française spécialisée dans la comptabilité carbone, révèle l’empreinte environnementale inquiétante de nos applications sociales préférées. En tête du classement, TikTok affiche une empreinte carbone colossale de 53,7 millions de tonnes équivalent CO2 par an. Ce chiffre rivalise avec les émissions annuelles de pays comme la Grèce ou le Portugal. En cause ? L’énorme consommation énergétique liée au visionnage des vidéos.YouTube arrive en deuxième position avec 14,3 millions de tonnes de CO2, soit l’équivalent des émissions de l’Estonie. Malgré des efforts pour améliorer son efficacité énergétique, notamment avec un PUE (Power Usage Effectiveness) de 1,10, la plateforme reste gourmande en ressources, en particulier pour le streaming. Sur la troisième marche, Meta, qui regroupe Facebook, Instagram et Threads, totalise 7,4 millions de tonnes de CO2, un chiffre comparable aux émissions du Luxembourg. Toutefois, l’entreprise a réduit ses émissions opérationnelles de 94 % depuis 2017, grâce à des investissements massifs dans les énergies renouvelables.L’étude souligne également l’impact du mix énergétique. En France, où le nucléaire domine, les émissions des plateformes sont nettement inférieures à celles des États-Unis. Par exemple, TikTok émet 3,19 millions de kg de CO2 par an en France, contre 64,26 millions outre-Atlantique. Enfin, les services vidéo sont les plus énergivores : TikTok consomme 15,81 mAh par minute, loin devant Instagram (8,9 mAh). Pour réduire son empreinte, Greenly conseille de limiter le temps passé sur ces plateformes ou de privilégier les contenus texte et image. Un geste simple, mais essentiel pour alléger le poids numérique sur notre planète. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
La diffusion sportive connaît une véritable révolution. Finies les retransmissions lourdes, coûteuses en matériel et en personnel. Désormais, place à une diffusion en direct minimaliste, optimisée par le Cloud. Cette nouvelle approche promet des avantages majeurs : faible latence, haute qualité audio et vidéo, interaction avec les fans et sécurité renforcée.Amazon Web Services (AWS), leader de cette transformation, collabore avec plus de 1 600 chaînes, parmi lesquelles Warner Bros Discovery, DAZN (diffuseur de la Ligue 1), HBO et Netflix. Dans le sport, AWS s’est imposé comme un partenaire clé, optimisant la diffusion en direct et l’expérience des téléspectateurs grâce à ses solutions multimédias. Le Cloud permet une automatisation avancée. Les diffuseurs peuvent gérer les retransmissions « à la demande », avec une efficacité accrue. Un exemple marquant : la Bundesliga, le championnat allemand de football, où AWS a automatisé la création de moments forts (ou highlights) et même des commentaires dans différentes langues grâce à l’intelligence artificielle générative.Pour les commentateurs, le potentiel est immense. Des outils comme Amazon Q ou des partenaires comme Moments Labs permettent de rechercher des vidéos en moins de deux secondes à partir d’un simple prompt, ou d’afficher en temps réel des statistiques précises et engageantes. Résultat : un commentaire enrichi, rapide et pertinent. Les spectateurs ne sont pas en reste. En F1, en Bundesliga ou encore dans les vélodromes de l’Union cycliste internationale, des indicateurs comme la puissance en watts des compétiteurs apportent une nouvelle dimension immersive aux retransmissions. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Quand d'autres tâtonnent, les Néerlandais innovent. À Rotterdam, la start-up CarbonX a transformé une simple poudre noire de carbone en une solution révolutionnaire pour réduire la dépendance énergétique de l'Europe. Alors que l'UE importe 100 % de son graphite de la Chine, cette innovation pourrait bouleverser les équilibres industriels et géopolitiques.CarbonX a développé un matériau d'anode unique en son genre, issu du noir de carbone – ou noir de fourneau – reconfiguré en une architecture hexagonale complexe. Daniela Sordi, cofondatrice et directrice technique, explique que cette structure crée un réseau poreux où les ions lithium circulent plus librement qu’avec le graphite traditionnel. Résultat : des batteries plus performantes, une recharge accélérée pour les véhicules électriques et une autonomie accrue pour les smartphones.Au-delà de la performance, la technologie de CarbonX consomme nettement moins d'énergie que les procédés classiques, réduisant ainsi considérablement l’empreinte carbone. Un atout essentiel alors que l’Agence internationale de l’énergie prévoit que la demande mondiale en graphite sera multipliée par 20 à 25 d’ici 2040. Mais les enjeux sont aussi stratégiques. La dépendance de l’Europe à la Chine en matière de graphite pose un risque pour sa souveraineté énergétique. Rutger Van Raalten, cofondateur de CarbonX, insiste : une chaîne d’approvisionnement résiliente est cruciale pour l’électrification mondiale. La start-up prévoit d’implanter sa première usine dans le port de Rotterdam, en adaptant les infrastructures existantes de production de noir de carbone. Avec une capacité potentielle de 20 000 tonnes par an, CarbonX discute déjà avec les principaux fabricants mondiaux de batteries. Un premier accord commercial pourrait être signé dès mi-2025. Rotterdam pourrait ainsi devenir le cœur d’une filière européenne durable, reliant technologie, écologie et indépendance énergétique. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Stellantis fait un pas audacieux vers la transition écologique. Jeudi 12 décembre 2024, le géant automobile a inauguré une installation géothermique inédite sur son site de production de Caen, en Normandie. Un projet d’envergure, financé à hauteur de 7 millions d’euros, qui pourrait transformer le visage énergétique de l’industrie automobile.Après dix mois de travaux, cette centrale géothermique impressionne par son ambition technique. Trois kilomètres de tuyaux, trois pompes à chaleur et douze centrales de traitement d’air : un dispositif qui chauffe l’ensemble des bâtiments du site – soit 80 000 m² – tout en refroidissant les équipements industriels. Résultat : une réduction de 70 % de la consommation de gaz et 15 % de celle d’eau, couvrant 30 % des besoins énergétiques du site en toute autonomie.L’usine, qui emploie 1 300 salariés pour la production de transmissions hybrides et électriques, devient ainsi un laboratoire grandeur nature pour l’innovation industrielle durable. Ce projet s’inscrit dans la stratégie du groupe, qui vise la neutralité carbone dès 2028 et une autonomie énergétique à 80 % d’ici 2030. Soutenu par l’ADEME et des fonds européens, ce modèle pourrait faire école. Stellantis prévoit déjà des forages supplémentaires pour renforcer l’autonomie énergétique de son site normand. Une initiative qui prouve qu’industrie et transition écologique ne sont pas incompatibles. En Normandie, l’usine de Caen montre la voie, alliant performance environnementale et excellence industrielle. Avec cette installation, Stellantis passe du discours aux actes, espérant inspirer une transformation plus large du secteur automobile. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
C’est officiel : 2024 marquera un tournant dans l’histoire climatique. Selon le service européen Copernicus, cette année sera la première à franchir le seuil symbolique d’un réchauffement global de +1,5 °C par rapport à l’ère préindustrielle. Ce niveau, inscrit dans l’Accord de Paris comme la limite à ne pas dépasser à long terme, sera franchi sur l’ensemble de l’année, après un novembre exceptionnellement chaud.Avec une anomalie thermique de +1,62 °C par rapport à l’époque préindustrielle, novembre 2024 s’inscrit dans une série de mois records marqués par des catastrophes naturelles : typhons en Asie, sécheresses en Amazonie et en Afrique australe. Si l’Accord de Paris parle de tendances sur 20 ans pour considérer cette limite comme définitivement atteinte, les signaux sont clairs : le climat se réchauffe, actuellement de +1,3 °C en moyenne, et le GIEC estime que la barre des +1,5 °C sera inévitable d’ici 2030-2035, quel que soit le scénario d’émissions.Pourtant, l’action internationale reste insuffisante. Selon l’ONU Environnement, les politiques actuelles nous conduisent vers un réchauffement de +3,1 °C d’ici la fin du siècle, même si les engagements de réduction des émissions sont partiellement respectés. La COP29, qui s’est conclue récemment à Bakou, n’a pas permis d’accélérer la transition énergétique. Les 300 milliards de dollars promis aux pays en développement pour leur adaptation restent bien en deçà des besoins.Pourquoi 2024 explose-t-elle les records après une année déjà marquée par El Niño ? Les experts expliquent que la chaleur accumulée par ce phénomène climatique persiste et s’étale sur l’année suivante. Mais si la tendance ne s’inverse pas en 2025, le climatologue Robert Vautard avertit qu’il faudra reconsidérer nos modèles. En attendant, le réchauffement s’intensifie, amplifié par la fonte record de la banquise antarctique et des nuages moins réfléchissants. La sonnette d’alarme, déjà tirée, ne cesse de retentir. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le réchauffement climatique s’accélère, et les chiffres sont alarmants. Entre 2011 et 2020, les températures mondiales ont grimpé de 1,1 °C par rapport à l’ère préindustrielle. En cause : l’émission de 2 400 milliards de tonnes de CO2 depuis 1850, dont près de la moitié au cours des trois dernières décennies. Selon le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), les politiques actuelles nous mènent tout droit vers un réchauffement de +3 °C d’ici 2100.Mais des chercheurs des universités du Colorado, de Stanford et de l’ETH Zurich ont utilisé l’intelligence artificielle (IA) pour affiner ces prévisions. Grâce à l’apprentissage par transfert, une méthode qui réutilise des données issues de tâches similaires, ils ont analysé dix modèles climatiques et obtenu des prédictions plus précises à l’échelle régionale. Leurs conclusions, publiées dans la revue Environmental Research Letters, font froid dans le dos. Sur 46 régions étudiées, 34 dépasseront les 1,5 °C de réchauffement dès 2040. Et pour 26 d’entre elles, la barre des 3 °C sera franchie d’ici 2060. Des seuils critiques, atteints plus tôt que ne le prévoyaient les études précédentes.Les chercheurs insistent sur le rôle crucial de l’IA dans la modélisation climatique. Elle permet non seulement d’affiner les prévisions globales, mais aussi de mieux comprendre les impacts régionaux, souvent plus incertains. Ces avancées technologiques offrent ainsi un outil précieux pour éclairer les décisions politiques face à l’urgence climatique. Un message clair : si nous ne redoublons pas d’efforts pour limiter nos émissions, les impacts du réchauffement se feront sentir plus tôt et de manière plus intense que ce que l’on redoutait. Les scientifiques appellent donc à agir vite, pour freiner cette course contre la montre. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Thibault de Changy
bonjour, vos podcasts semblent tous saturés !!!
Thibault de Changy
est il possible de se passer des cette phrase aussi systématique qu'intitule : "c'est ce que je vous propose de ville dans cet épisode" ?! ça me tapé sur les nerfs, surtout quand on en écoute plusieurs d'affilée. tant qu'à février ce qui ne va pas, je trouverais plus agréable de ne pas crier dans le micro et exprimer les faits comme s'ils allaient tous changer le monde. c'est plutôt oppressant. Merci de faire cet effort svp.
Thibault de Changy
erreur d'épisode
Thibault de Changy
quelle bouffonnerie, ça c'est bien du Green washing puisque les ces carburants détruisent des espaces de culture comme jamais. voir le matos au Mexique etc. Privez nous de ce type d'info intitule svp.
Thibault de Changy
vous actualités son certes sympathiques, mais il me semble que vous exprimez un engouement bien excessif à l'égard de simples découvertes dans applications approuvées. Un peu de retenue dans le ton sûr-motivé me semblerait plus judicieux et plus agréable. merci.