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Chronique économique
Chronique économique
Author: RTBF
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Amid Faljaoui dans sa chronique économique nous dévoile les coulisses des entreprises et passe en revue les grands événements de l'actualité économique.
Le directeur du magazine Trends Tendances nous plonge dans l'univers de la bourse, de la finance, des banques, de la BCE, des crises économiques, de tout ce qui fait l'actualité dans notre société comme les GAFA (Facebook, Amazon, Apple, Google), Elon Musk et Twitter, Mark Zuckerberg, Jeff Bezos, la Banque européenne, le changement climatique, le cours du pétrole, les conflits, Wall Street, l'inflation, les actionnaires, l'argent, le cours de l'euro et du dollar, la vie des patrons et des salariés, des investisseurs, des politiques, l'Union Européenne, les USA, la Chine, le Brexit, les taux d'intérêts, et encore beaucoup d'autres sujets d'actualité.
Il débat également autour du prix de l'électricité et du gaz, de la consommation, de la guerre en Ukraine avec Volodymyr Zelensky et Vladimir Poutine, de la hausse et la baisse du prix de l'essence, du diesel et du pétrole, de l'arrivée des voitures électriques, de la délocalisation des entreprises de l'indexation des salaires, de la morosité des marchés, de Donald Trump et des vaccins, etc.
La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours sur Classic 21 à 8h30 dans Coffee on the Rocks et à 17h30 dans On The Road Again.
Le directeur du magazine Trends Tendances nous plonge dans l'univers de la bourse, de la finance, des banques, de la BCE, des crises économiques, de tout ce qui fait l'actualité dans notre société comme les GAFA (Facebook, Amazon, Apple, Google), Elon Musk et Twitter, Mark Zuckerberg, Jeff Bezos, la Banque européenne, le changement climatique, le cours du pétrole, les conflits, Wall Street, l'inflation, les actionnaires, l'argent, le cours de l'euro et du dollar, la vie des patrons et des salariés, des investisseurs, des politiques, l'Union Européenne, les USA, la Chine, le Brexit, les taux d'intérêts, et encore beaucoup d'autres sujets d'actualité.
Il débat également autour du prix de l'électricité et du gaz, de la consommation, de la guerre en Ukraine avec Volodymyr Zelensky et Vladimir Poutine, de la hausse et la baisse du prix de l'essence, du diesel et du pétrole, de l'arrivée des voitures électriques, de la délocalisation des entreprises de l'indexation des salaires, de la morosité des marchés, de Donald Trump et des vaccins, etc.
La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours sur Classic 21 à 8h30 dans Coffee on the Rocks et à 17h30 dans On The Road Again.
Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Petit rappel pour situer le décor. Aujourd'hui, pour un crédit hypothécaire fixe sur 25 ans, avec 80% emprunté, vous êtes autour de 3,6% de taux d'intérêt en moyenne, contre seulement 3% en mars dernier. 3,6%, c'est le niveau le plus élevé depuis fin 2023. La faute à qui? En partie à cause des tensions commerciales provoquées par Donald Trump qui font craindre une remontée de l'inflation. Et la Banque Centrale Européenne, qui a fait une pause en juillet, ne semble pas prête à relancer une vague de baisse de taux d'intérêt.
Faut-il injecter du cash pour emprunter moins ?
Pas forcément, parce que la véritable question, ce n'est pas le coût de l'emprunt, c'est le rendement alternatif de votre épargne. Si votre argent, vos liquidités dorment sur un compte d'épargne à 0,45% alors, effectivement, autant le mettre dans la maison. Mais si vous le placez à 2 ou 3% sur un compte à terme, ou mieux encore, en bourse, avec des rendements de 6% ou 7% à long terme, alors l'équation change complètement.
Mais tout le monde n'a pas l'estomac pour voir son portefeuille chuter, par exemple, de 10% en une semaine. Si vous êtes du genre à paniquer à la première alerte ou à vendre au pire moment, alors mieux vaut clairement jouer la sécurité : moins d'emprunts, plus de cash dans la maison, et un bon sommeil garanti.
Le vrai critère au fond, c'est votre profil psychologique, pas seulement votre profil financier. Le crédit, c'est aussi effectivement une question d'angoisse, de stress. Pour certains, devoir rembourser 300 000 euros les réveille la nuit. Pour d'autres, c'est la perspective de rater une opportunité sur les marchés financiers qui les empêche de dormir. Et donc, emprunter ou pas, ce n'est pas juste une affaire de taux d'intérêt, c'est aussi une affaire de tempérament et de vision du futur.
Une chronique d'Amid Faljaoui pour repenser votre stratégie immobilière et patrimoniale, à la lumière de 2025.
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--- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30. Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment i: https://www.rtbf.be/radio/liveradio/classic21 ou sur l'app Radioplayer Belgique Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/802 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Découvrez nos autres podcasts : Le journal du Rock : https://audmns.com/VCRYfsPComic Street (BD) https://audmns.com/oIcpwibLa chronique économique : https://audmns.com/NXWNCrAHey Teacher : https://audmns.com/CIeSInQHistoires sombres du rock : https://audmns.com/ebcGgvkCollection 21 : https://audmns.com/AUdgDqHMystères et Rock’n Roll : https://audmns.com/pCrZihuLa mauvaise oreille de Freddy Tougaux : https://audmns.com/PlXQOEJRock&Sciences : https://audmns.com/lQLdKWRCook as You Are: https://audmns.com/MrmqALPNobody Knows : https://audmns.com/pnuJUlDPlein Ecran : https://audmns.com/gEmXiKzRadio Caroline : https://audmns.com/WccemSkAinsi que nos séries :Rock Icons : https://audmns.com/pcmKXZHRock’n Roll Heroes: https://audmns.com/bXtHJucFever (Erotique) : https://audmns.com/MEWEOLpEt découvrez nos animateurs dans cette série Close to You : https://audmns.com/QfFankxHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Depuis qu’Oussama Ammar a publié cette phrase, notre chroniqueur économique Amid Faljaoui n’arrive pas à se la sortir de la tête. Et cette phrase, la voici : "Le télétravail a détruit la géographie du travail, et l’intelligence artificielle est en train d’en détruire la temporalité". Derrière cette formule, il y a bien plus qu’un effet LinkedIn. C’est peut-être l’un des véritables tournants du XXIᵉ siècle. Une chronique signée Amid Faljaoui.
Commençons par la première partie : le télétravail a détruit la géographie du travail. Avant, travailler signifiait se rendre quelque part : on allait au bureau, on partageait un espace, on croisait des collègues, on vivait le travail dans un lieu physique. Depuis la pandémie de Covid, le travail s’est délocalisé. La géographie du travail, c’est-à-dire la frontière entre le lieu de vie et le lieu de travail, a disparu. En revanche, la temporalité, elle, demeurait : le rythme collectif restait celui du temps de travail traditionnel.
L’intelligence artificielle est en train de détruire cette temporalité. Avec l’IA, le temps devient élastique. Autrefois, le contrat entre un salarié et son entreprise était simple : tu me donnes ton temps, je te rémunère pour cela. Aujourd’hui, ce modèle se fissure. L’IA exécute les tâches parfois mieux, et souvent bien plus vite. L’humain intervient ensuite pour juger, corriger, valider. Le travail ne se mesure donc plus en heures, mais en pertinence.
Et ce changement est un séisme silencieux : il remet en question la notion même de contrat de travail. Si la valeur ne vient plus de la durée du travail, mais du discernement, alors comment rémunérer ce travail ? Les entreprises achètent désormais une vitesse d’impact, une capacité à produire du sens en un temps réduit. Cela rebat complètement les cartes, notamment pour les seniors : leur expérience, leur regard critique et leur sens du jugement deviennent des ressources rares et précieuses.
Hier, le capitalisme exploitait le temps humain. Demain, il exploitera la rareté du jugement humain. Mais attention : cette rareté ne sera pas universelle. L’intelligence artificielle ne rendra pas tout le monde inutile, elle rendra simplement plus visibles ceux qui n’ont plus rien d’intelligent à ajouter.
Et vous, qu’en pensez-vous ?
--- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30. Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment i: https://www.rtbf.be/radio/liveradio/classic21 ou sur l'app Radioplayer Belgique Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/802 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Découvrez nos autres podcasts : Le journal du Rock : https://audmns.com/VCRYfsPComic Street (BD) https://audmns.com/oIcpwibLa chronique économique : https://audmns.com/NXWNCrAHey Teacher : https://audmns.com/CIeSInQHistoires sombres du rock : https://audmns.com/ebcGgvkCollection 21 : https://audmns.com/AUdgDqHMystères et Rock’n Roll : https://audmns.com/pCrZihuLa mauvaise oreille de Freddy Tougaux : https://audmns.com/PlXQOEJRock&Sciences : https://audmns.com/lQLdKWRCook as You Are: https://audmns.com/MrmqALPNobody Knows : https://audmns.com/pnuJUlDPlein Ecran : https://audmns.com/gEmXiKzRadio Caroline : https://audmns.com/WccemSkAinsi que nos séries :Rock Icons : https://audmns.com/pcmKXZHRock’n Roll Heroes: https://audmns.com/bXtHJucFever (Erotique) : https://audmns.com/MEWEOLpEt découvrez nos animateurs dans cette série Close to You : https://audmns.com/QfFankxHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le fisc a trouvé une nouvelle arme contre la fraude : un algorithme. Il va croiser nos revenus, nos comptes, nos assurances et même nos jeux en ligne. Cela s’appelle le data mining. Et si nous n’avons rien à cacher, rassurons-nous… nous serons tout de même suspectés, souligne avec un humour grinçant Amid Faljaoui, directeur du magazine économique Trends-Tendances.
Le fisc belge va utiliser des algorithmes pour fouiller dans nos données financières et repérer d’éventuelles anomalies. Il existe déjà un fichier central à la Banque nationale de Belgique, le fameux PCC. Au début, ce PCC ne contenait que nos comptes bancaires. Par la suite, s’y sont ajoutés les comptes étrangers, les assurances-vie et les soldes bancaires. Demain, il sera encore plus large : comptes-titres, portefeuilles de crypto-monnaies et même comptes de jeux en ligne.
Avec le data mining, ce fichier pourra être croisé avec d’autres données. Le gouvernement fédéral se veut rassurant : les données sont d’abord pseudonymisées, puis un agent spécialisé examine les signaux. Si ceux-ci semblent sérieux, le dossier est transmis à un contrôleur. À la fin du processus, ce dernier peut demander les données réelles.
Alors, ce data mining sera-t-il efficace ou non ? C’est la véritable question. Un algorithme peut se tromper. Il y aura des « faux positifs » et des contribuables honnêtes risquent d’être convoqués simplement parce qu’ils ont touché un héritage, vendu une maison ou gagné un peu trop d’argent en bourse.
La question des libertés se pose également. Plus on alimente ce fichier central, plus l’État verra clair dans nos poches. Le fisc belge se dote donc d’un microscope numérique, mais le danger est que ce microscope ne fasse pas la différence entre un gros fraudeur et un « petit poisson ».
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Ce 19 décembre, à 3h du matin, l'Europe a annoncé un accord : 90 milliards d'euros pour l'Ukraine, empruntés sur les marchés financiers, garantis par un budget commun. Techniquement, c'est propre. Politiquement, c'est présentable et, surtout, c'est faisable. Mais pour comprendre ce qui s'est vraiment passé durant cette nuit de négociation, il faut surtout regarder ce qui n'a pas été fait.
L'Europe n'a donc pas utilisé l'argent russe gelé et ça, c'est loin d'être un détail. En effet, depuis des mois, comme vous le savez, l'idée circulait partout. Environ 210 milliards d'euros d'avoirs russes sont bloqués en Europe.
Pourquoi ne pas s'en servir? La formule est très simple, presque trop simple. Sauf que cet argent est majoritairement en Belgique, chez Euroclear. Toucher à cet argent, ce n'était pas simplement un slogan politique, c'était carrément un acte financier très très lourd, très risqué et potentiellement explosif pour la Belgique.
C'est là que Bart De Wever est entré en scène. Il a fait quelque chose de très rare dans les couloirs de la Commission européenne à Bruxelles : il a dit non. Calmement, sans grand discours, mais il a dit non, en expliquant que sans garantie sérieuse, sans protection contre des procès, des futurs procès, sans filet contre les représailles, la Belgique ne pouvait pas accepter, point barre.
On a essayé, au niveau des autres pays européens, de passer au-dessus de sa tête, on a essayé de le contourner, on a essayé de lui expliquer que, symboliquement, ce serait très fort comme geste, mais la Belgique n'a pas bougé d'un iota. Et, au bout du compte, c'est l'Europe qui a changé de plan.
Le résultat est très clair : l'argent russe reste gelé. On n'y touche pas. Et, à la place, l'Union européenne emprunte, ensemble, avec signature collective. C'est vrai que ce n'est pas spectaculaire, ce n'est pas très héroïque, mais c'est solide. Et c'est exactement ce que Bart De Wever demandait depuis le début.
Il faut le dire simplement : bravo à Bart de Wever, parce que tenir une ligne impopulaire quand tout le monde veut aller vite, c'est très inconfortable. Il a évité que la Belgique porte à elle seule un risque disproportionné et il a forcé l'Europe à choisir une solution plus sûre, même si, c'est vrai, elle est moins sexy.
Autre détail révélateur de cette nuit de négociation, tout le monde n'est pas embarqué pareil. La République tchèque, la Hongrie et la Slovaquie ont obtenu une exemption totale. Ces trois pays avaient dit non, ces pays ont été entendus. Ce n'est pas très solidaire, ce n'est pas très joli à voir, mais c'était ça, ou pas d'accord du tout.
Pour l'Ukraine, l'essentiel est là : de l'argent, maintenant, pour tenir les deux prochaines années. Et pour l'Europe, le message est plus subtil. Elle peut agir, clairement, mais elle agit avec des gardes-fous. Et, cette fois, ces gardes-fous avaient un accent belge.
Ce sommet, c'est vrai, ne fera sans doute pas vibrer les foules. Il ne restera pas comme une sorte de moment de lyrisme européen, mais il raconte quelque chose de très important : parfois, dans une Union européenne obsédée par le consensus, celui qui gagne n'est pas nécessairement celui qui parle le plus fort. C'est celui qui sait dire non, et attendre que les autres trouvent une solution plus intelligente.
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Les dirigeants européens se réunissent ce jeudi 18 décembre à Bruxelles pour décider du financement de l'Ukraine en 2026-2027. Au cœur des débats : l'utilisation des 210 milliards d'euros d'avoirs russes gelés, dont la majorité se trouve en Belgique chez Euroclear. Le Premier ministre Bart De Wever s'oppose fermement à un mécanisme qui pourrait mettre notre pays en péril financier. Amid Faljaoui vous explique les enjeux pour la Belgique dans cette chronique économique.
L'Ukraine aura besoin de financements considérables en 2026 et 2027 pour maintenir ses fonctions essentielles : défense, rémunération des soldats et services publics. L'Union européenne souhaite poursuivre son soutien, mais la question cruciale n'est pas le montant - estimé à 90 milliards d'euros - mais bien la répartition des risques financiers.
Depuis plusieurs semaines, une solution fait débat : utiliser les avoirs russes gelés en Europe depuis l'invasion de l'Ukraine. Ces fonds de la Banque centrale russe, d'un montant total de 210 milliards d'euros, sont majoritairement détenus par Euroclear, institution financière basée à Bruxelles.
Le principe paraît séduisant sur le papier : prêter de l'argent à l'Ukraine aujourd'hui et se rembourser plus tard grâce aux fonds russes, lorsque Moscou paiera les réparations de guerre. Mais la réalité juridique est bien plus complexe.
Ces avoirs russes ne sont que gelés, non confisqués, et appartiennent toujours légalement à la Russie. Si un tribunal international jugeait demain ce montage illégal ou disproportionné, quelqu'un devrait assumer les conséquences financières. Et ce quelqu'un serait potentiellement la Belgique, du fait de la présence d'Euroclear sur son territoire.
Bart De Wever adopte une position ferme, non par refus d'aider l'Ukraine, mais pour éviter que la Belgique ne porte seule le fardeau financier. Si Euroclear était condamné, l'État belge se retrouverait en première ligne pour payer l'addition.
Malgré les multiples garanties, mécanismes de secours et filets de sécurité mis en place par les Européens, leur accumulation même révèle l'existence réelle du risque. Le ministre des Affaires étrangères Maxime Prévost a récemment alerté sur les conséquences potentielles : en cas de problème, la Belgique pourrait connaître de très grandes difficultés financières, certains évoquant même une faillite de l'État.
La situation présente un paradoxe frappant : Bart De Wever, issu d'un parti séparatiste et longtemps critique envers la Belgique, se retrouve aujourd'hui en première ligne pour défendre la survie financière du pays qu'il dirige. Ce jeudi, il portera un message simple mais déterminé : la Belgique refuse d'être le pare-choc financier de l'Europe simplement parce que le coffre-fort se trouve sur son territoire.
Mots-clés : Volodymyr Zelensky, avoirs russes, Vladimir Poutine, solidarité, risque systémique, risque européeen
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L'Union européenne a décidé d'assouplir les règles de transition vers la voiture électrique, accordant plus de temps aux constructeurs pour réduire leurs émissions de CO₂. Si l'objectif final de 2035 reste inchangé, cette flexibilité divise : s'agit-il d'un répit salvateur ou d'un frein déguisé à l'innovation ? Analyse d'Amid Faljaoui, chroniqueur économique.
Depuis plusieurs années, l'Europe a tracé une feuille de route claire pour l'automobile : des véhicules plus propres, moins d'émissions de CO₂, plus de voitures électriques et la fin programmée des moteurs thermiques d'ici 2035. Une stratégie directe basée sur des objectifs chiffrés et des échéances strictes.
Mais la réalité du marché s'avère plus nuancée. Les voitures électriques demeurent coûteuses pour de nombreux ménages, les bornes de recharge restent parfois peu pratiques, et les ventes connaissent des fluctuations importantes d'un mois à l'autre. Face à ces à-coups du marché, les règles européennes restaient jusqu'ici inflexibles.
Cette rigidité a placé les constructeurs automobiles dans une position délicate : investir massivement dans l'électrique tout en risquant de ne pas atteindre les volumes de vente nécessaires pour respecter les objectifs dans les temps. Pour éviter des pénalités financières lourdes, ils ont réclamé plus de flexibilité à la Commission européenne.
Bruxelles vient d'accéder à cette demande, sans modifier l'objectif final. L'Europe a simplement rendu le chemin plus souple en étalant les efforts de réduction de CO₂ sur une période plus longue.
À court terme, cette décision profite aux constructeurs européens, qui pourront continuer à commercialiser plus longtemps des véhicules essence ou hybrides, souvent plus demandés et plus rentables. Cependant, cette stratégie multi-énergies présente des défis organisationnels considérables.
Produire simultanément des voitures thermiques, hybrides et électriques exige davantage de moyens, de pièces et d'organisation. Les usines deviennent plus complexes à gérer et les choix stratégiques plus difficiles. Pendant ce temps, Tesla et la plupart des constructeurs chinois maintiennent leur focus exclusif sur l'électrique, avec un objectif simple : produire vite, beaucoup et faire baisser les coûts.
La question n'est plus de savoir si l'Europe a eu raison d'assouplir ses règles, mais comment ce temps supplémentaire sera utilisé. Si ce délai permet de rendre les voitures électriques européennes plus abordables et performantes, le pari sera réussi.
En revanche, s'il sert principalement à prolonger le confort du moteur thermique, le risque est de se retrouver en retard lorsque le marché basculera définitivement. Au final, le changement ne viendra pas des règles, mais surtout des clients. Le jour où la voiture électrique deviendra clairement la solution la plus simple et la moins chère, la transition se fera d'elle-même. Et ce jour-là, mieux vaudra être prêt.
Mots-clés : BMW, Mercedes, Volkswagen, Renault, Stellantis
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Le quotidien flamand De Standaard vient de lancer discrètement une édition en français, accessible en ligne et par email. Cette initiative, qui traduit quotidiennement une sélection d'articles grâce à l'intelligence artificielle, vise les francophones désireux de mieux comprendre l'actualité flamande. Mais derrière cette innovation se cache un véritable défi économique comme l’explique Amid Faljaoui.
L'approche de De Standaard repose sur une logique économique claire. Produire un journal coûte cher, mais traduire des articles déjà écrits grâce à l'intelligence artificielle représente un coût bien moindre qu'auparavant. Cette stratégie permet au quotidien flamand de conquérir un nouveau public sans reconstruire une rédaction complète.
Le public cible existe bel et bien : francophones bruxellois, professionnels des entreprises, des cabinets et des institutions européennes qui ont besoin de comprendre la vision flamande de l'économie, de la politique et des grands dossiers nationaux. La formule propose trois mois gratuits pour tester ce nouveau service quotidien.
Le véritable défi ne réside pas dans la qualité de la traduction, mais dans la capacité à créer une habitude de lecture. Le projet se jouera sur un geste très concret : est-ce que cet email quotidien sera ouvert régulièrement ? Est-ce que cela deviendra un petit rituel ?
La période d'essai gratuite de trois mois représente la partie facile de l'équation. La difficulté surgira au moment de la conversion payante, car payer pour un journal flamand traduit ne constitue pas encore un réflexe chez les francophones. Le succès dépendra de la transformation de cette newsletter en rendez-vous quotidien indispensable.
Cette édition française ne peut pas s'adresser au grand public. Elle doit cibler des profils très spécifiques : des professionnels pour qui l'information constitue un outil de travail plutôt qu'un loisir. Sans cette segmentation précise, la conversion des utilisateurs gratuits en abonnés payants s'avérera compliquée.
Le produit ne prétend pas remplacer les médias francophones qui couvrent le terrain local, les entreprises régionales ou les dossiers spécifiquement wallons. Il se positionne comme un complément offrant une grille de lecture alternative sur l'actualité belge vue depuis la Flandre.
Cette initiative représente un laboratoire d'expérimentation pour mesurer si l'intelligence artificielle permet vraiment de créer de nouveaux usages ou simplement de produire un peu plus vite. Le succès créerait un actif rare sur le marché médiatique belge, tandis qu'un échec laisserait une bonne idée sans moteur économique viable.
L'avenir du projet se résume à une question simple mais cruciale : ce contenu français deviendra-t-il un outil indispensable ou rejoindra-t-il la liste des emails qu'on finit par ne plus ouvrir ?
--- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30. Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment i: https://www.rtbf.be/radio/liveradio/classic21 ou sur l'app Radioplayer Belgique Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/802 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Découvrez nos autres podcasts : Le journal du Rock : https://audmns.com/VCRYfsPComic Street (BD) https://audmns.com/oIcpwibLa chronique économique : https://audmns.com/NXWNCrAHey Teacher : https://audmns.com/CIeSInQHistoires sombres du rock : https://audmns.com/ebcGgvkCollection 21 : https://audmns.com/AUdgDqHMystères et Rock’n Roll : https://audmns.com/pCrZihuLa mauvaise oreille de Freddy Tougaux : https://audmns.com/PlXQOEJRock&Sciences : https://audmns.com/lQLdKWRCook as You Are: https://audmns.com/MrmqALPNobody Knows : https://audmns.com/pnuJUlDPlein Ecran : https://audmns.com/gEmXiKzRadio Caroline : https://audmns.com/WccemSkAinsi que nos séries :Rock Icons : https://audmns.com/pcmKXZHRock’n Roll Heroes: https://audmns.com/bXtHJucFever (Erotique) : https://audmns.com/MEWEOLpEt découvrez nos animateurs dans cette série Close to You : https://audmns.com/QfFankxHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Jamie Dimon, patron de JP Morgan, la plus grande banque du monde, vient de faire ce que personne n’ose faire en Europe : un diagnostic brutal. Il s’est exprimé dans un séminaire organisé par l’agence d’information financière Bloomberg. Selon lui, le vrai danger pour l’Occident, ce n’est pas la Chine, ce n’est pas l’intelligence artificielle, ce ne sont même pas les cyberattaques ou les drones russes, le vrai danger c’est l’Europe elle-même.
Le banquier le plus puissant du monde rappelle que l’Europe pesait presque autant que les États-Unis il y a 30 ans à peine (elle pesait 90% du PIB américain). Aujourd’hui, elle ne pèse plus que 65%. Pourtant, personne ne l’a frappée, personne ne l’a sabotée. L’Europe s’est affaiblie toute seule, selon Jamie Dimon, à force de confondre progrès et tracasseries administratives.
Dans la version de ce banquier américain, le génie européen n’a pas disparu, il est juste coincé dans une salle d’attente administrative. On y valide les idées avant de les exécuter, on vérifie les formulaires avant de vérifier la réalité et on demande trois signatures pour autoriser une quatrième. Selon lui, pendant que le reste du monde construit des fusées, l’Europe vérifie si le lanceur respecte la norme ou la directive sur le bruit.
Mais là où Dimon est encore plus mordant, c’est lorsqu’il décrit le futur. Une Europe trop lente finit, selon lui, par se fissurer. On verra alors réapparaître un continent fragmenté où chaque pays protège son petit territoire politique. Bref, un décor parfait pour les grandes puissances comme la Chine qui préfère diviser pour mieux négocier.
L’Europe, en se fragmentant, ressemblerait davantage à l’Europe d’avant 1914. Et donc, dans ce tableau, assez sombre, hélas, l’Europe n’est plus un bloc économique, c’est juste un alignement de guichets et les grandes puissances n’ont plus besoin des stratégies sophistiquées. Il leur suffit d’avancer case par case, capitale par capitale. Et, d’ailleurs, le patron de JP Morgan avertit les États-Unis, avertit Washington : laisser l’Europe s’affaiblir, c’est affaiblir l’Alliance entière.
Et, dans un monde de tensions, un partenaire en sous-régime devient rapidement un problème de sécurité nationale pour les États-Unis. Il le dit sans précaution oratoire : il faudra aider l’Europe, malgré elle, et par tous les moyens, y compris coercitifs. Il y va de l’intérêt des États-Unis, selon lui.
En réalité, ce que ce banquier dit tout haut, c’est ce que le patronat américain pense de nous autres Européens : dans la compétition mondiale, l’Europe ne perd pas parce qu’on la dépasse, elle perd toutes les batailles économiques parce qu’elle s’arrête elle-même au milieu de la piste pour relire le règlement. Bref, l’Europe étouffe ou étoufferait de son hyperréglementation.
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Et si, demain, le fisc ne vous contrôlait plus parce qu'il a un soupçon… mais parce que votre profil "ressort" d'un algorithme ? Sous couvert de lutte contre la fraude, une réforme très technique est en train de changer en profondeur la relation entre l'État et votre compte en banque. Indépendants, PME, professions libérales : ce qui se met en place vous concerne directement. Une chronique d'Amid Faljaoui pour comprendre, sans jargon, ce qui avance discrètement pendant qu'on regarde ailleurs.
Une nouvelle loi prévoit d'étendre considérablement les capacités de surveillance financière de l'État belge. Le fisc pourrait bientôt analyser massivement les données bancaires de tous les citoyens pour détecter des profils "à risque", marquant un changement radical de méthode. L'Autorité de protection des données tire la sonnette d'alarme et annonce un recours devant la Cour constitutionnelle.
La révolution est silencieuse mais majeure. Traditionnellement, l'administration fiscale ouvre un dossier sur base d'un soupçon précis. Demain, elle pourrait d'abord analyser les données financières de l'ensemble de la population pour faire émerger des comportements jugés suspects. Cette "bascule silencieuse du data mining bancaire" transforme radicalement l'approche du contrôle fiscal.
Actuellement, le Point de Contact Central (PCC), hébergé par la Banque Nationale de Belgique, permet déjà de connaître les comptes bancaires des citoyens et leurs soldes. La nouvelle législation veut considérablement élargir ce périmètre en y ajoutant les comptes à l'étranger, les comptes titres et les crypto-monnaies.
Le projet prévoit de connecter toutes ces informations à l'entrepôt de données du SPF Finances pour permettre une analyse massive. Les autorités se veulent rassurantes en expliquant que les données seront pseudonymisées. Mais "pseudonymiser, ce n'est pas anonyme". Si un profil est jugé suspect, un fonctionnaire peut lever le masque et identifier immédiatement la personne concernée.
L'argument de la présence humaine dans le processus ne convainc pas non plus les critiques. En pratique, cela signifie qu'"un humain reçoit des alertes déjà classées, déjà priorisées", et qu'il suit généralement les recommandations de la machine par manque de temps et face au volume de dossiers à traiter.
Le débat public se concentre souvent sur des exemples anecdotiques, comme la grand-mère envoyant 50 euros à son petit-fils, exemple d'ailleurs utilisé par le gouvernement pour rassurer. Mais la question fondamentale est ailleurs : "Est-ce qu'on accepte qu'un État analyse en continu les données financières de toute la population ?"
Paradoxalement, ce système risque de manquer sa cible. Les fraudeurs organisés et sophistiqués, disposant de structures et de conseillers, s'adaptent rapidement : ils fragmentent, déplacent et contournent. En revanche, les profils qui remonteront le plus souvent seront "simplement non standards" : indépendants, PME, professions libérales, personnes aux revenus irréguliers.
Cette transformation majeure avance dans un silence relatif. Contrairement aux polémiques qui peuvent mobiliser l'attention publique pendant des semaines, ces décisions structurantes "glissent sous le radar" parce qu'elles sont techniques et peu spectaculaires.
Heureusement, des députés vigilants et l'Autorité de protection des données maintiennent la pression. Sans cette vigilance, la Belgique risquerait de se doter discrètement d'"une sorte de Big Brother, certes très poli, mais particulièrement attentif à nos comptes en banque".
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Vous pensez que rien ne remplacera jamais votre smartphone ? Les géants de la tech, eux, n'y croient plus. Ils misent tous sur un nouvel écran : vos lunettes. Dans cette chronique d'Amid Faljaoui, découvrez pourquoi 2026 pourrait être l'année où votre téléphone passera en second plan.
En cette fin d'année, les lunettes connectées reviennent sur le devant de la scène. Mais cette fois, ce n'est plus un simple gadget de geek : c'est peut-être le début de l'après-smartphone.
Après l'échec des premières Google Glass, ces lunettes qui étaient trop voyantes, Google revient avec une stratégie complètement différente. Dès 2026, le géant américain prévoit de lancer une gamme complète de lunettes connectées déclinée en trois niveaux et trois usages distincts.
Le premier niveau propose des lunettes qui ressemblent à des lunettes normales, mais équipées d'un micro, d'une caméra et de l'intelligence artificielle Gemini. Avec ces lunettes, vous pourrez lancer un morceau de musique, passer un appel ou retrouver une information simplement avec votre voix. C'est exactement le même principe que les Ray-Ban de Meta.
Au deuxième niveau, un petit écran discret s'incruste dans le verre droit : les informations apparaissent directement dans votre champ de vision. Flèches de GPS, traduction instantanée lors d'une conversation, notifications importantes... tout s'affiche sans que vous ayez besoin de sortir votre téléphone.
Le troisième niveau, baptisé projet Aura et prévu pour 2027, est encore plus ambitieux. L'objectif : concentrer dans des lunettes ce que proposent aujourd'hui les gros casques de réalité virtuelle. Un écran géant virtuel pour regarder un film, jouer ou travailler en multitâches, simplement en regardant devant soi, toujours avec l'intelligence artificielle comme chef d'orchestre.
La grande différence par rapport à la première génération ? Le réalisme. Google ne laisse plus ses ingénieurs dessiner des montures. Le groupe s'appuie sur Samsung pour l'électronique et sur de vrais lunetiers comme Warby Parker ou Gentle Monster pour le style.
Le message est très clair : une paire de lunettes, c'est d'abord un accessoire de mode qui contient de la technologie, et pas l'inverse. Cette approche contraste avec les premières tentatives où les lunettes connectées peinaient à trouver leur public, notamment à cause de leur prix élevé et de leur aspect peu discret.
L'enjeu économique est majeur. Si les lunettes deviennent l'interface du quotidien, une partie des usages du smartphone migrera de la main vers le visage. Par conséquent, celui qui contrôlera ces lunettes connectées contrôlera une partie de notre attention, donc de la publicité, donc du commerce et des services.
Le mouvement est lancé. Les Ray-Ban Meta prouvent déjà que le public accepte l'idée de porter de l'intelligence artificielle au quotidien sur son nez.
2026 s'annonce comme l'année du vrai test : les lunettes connectées vont-elles enfin sortir du statut de gadget pour devenir le prochain écran principal ?
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Vous avez une liste de cadeaux, zéro inspiration et ce sentiment très moderne d’être déjà fatigué avant même d’avoir commencé. Sauf que cette année, il y a une nouveauté : de plus en plus de gens ne cherchent même plus, ils demandent à une intelligence artificielle.
C’est simple, vous tapez cadeau pour ma sœur, par exemple : 30 ans, sportive, budget 80 euros, mais pas un truc ringard. Et hop, le chatbot vous sort une sélection, compare, résume les avis. Et parfois même, il peut vous emmener jusqu’à l’achat.
On est en train de passer d’un shopping du type "je fais le tour moi-même" à un shopping "mon agent IA s’en occupe lui-même". Et, économiquement, ça change tout.
Dans le commerce, celui qui contrôle l’entrée contrôle une partie du jeu. Pendant des années, l’entrée c’était la rue commerçante. Puis c’était Google. Pour beaucoup d’achats, c’est même devenu directement Amazon.
La grande question est : est-ce que demain l’entrée du shopping sera une conversation, un assistant, un chatbot ? Au lieu d’aller sur 10 sites, vous envoyez un agent IA faire le tour du marché pour vous. Il regarde les stocks, il suit les prix, il vous dit "le meilleur rapport qualité-prix, c’est celui-là", et hop ! C’est confortable évidemment.
Pour les marques et les distributeurs, c’est un cauchemar potentiel. Parce que si le client ne vient plus sur votre site, vous perdez l’attention, vous perdez la relation, et donc vous perdez du pouvoir.
Il y a un autre point que les gens sous-estiment : un agent IA, aussi malin soit-il, n’a pas toujours les bonnes infos, il ne connaît pas forcément votre historique, vos tailles, vos goûts, ce que vous avez déjà renvoyé, vos préférences de livraison, et il peut se tromper sur les prix, la disponibilité, le délai.
Les distributeurs connaissent ces défauts et s’en servent justement pour pousser leur propre assistant IA en disant "le nôtre sera meilleur". C’est la vraie loi du marché. L’IA compte, mais la donnée compte encore plus.
La publicité peut-elle tout gâcher ? Le jour où ces outils deviennent des panneaux publicitaires déguisés, vous commencerez à douter. Est-ce que cette IA me recommande vraiment le meilleur produit ou celui de la marque qui l’a payé ? Là, évidemment, la confiance se casse très vite. Or, dans l’économie de l’attention, la confiance est la devise la plus rare.
Plus le shopping en ligne se fera dans la conversation virtuelle, plus les magasins physiques pourraient redevenir précieux. Parce qu’un magasin, c’est une expérience, une vitrine, une ambiance, un vendeur, du contact.
L’IA est très, très forte pour choisir le meilleur aspirateur ou le meilleur casque audio, autrement dit, des produits standardisés. Mais l’IA est beaucoup moins forte sur le style, le goût…
On risque d’avoir deux types de commerce : d’un côté, l’achat automatisé, rapide, optimisé pour des produits, on va dire, standards. De l’autre, l’achat émotionnel où on veut voir, toucher, essayer, ressentir.
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Ce soir, votre écran va choisir pour vous… si vous le laissez faire. Netflix veut racheter Warner Bros Discovery, et à peine l'annonce digérée, Paramount sort le chéquier et surenchérit avec une offre de 108 milliards de dollars : Hollywood redevient un champ de bataille. Derrière les milliards et les franchises iconiques, il y a une seule ressource convoitée : votre attention, minute par minute. Qui deviendra votre réflexe du soir entre la salle de cinéma, la télévision traditionnelle ou les plateformes de streaming ? Cette guerre n'est pas une simple histoire de films, mais bien une bataille pour le pouvoir sur nos habitudes de consommation.
Netflix a ouvert les hostilités en annonçant son intention d'acquérir Warner Bros Discovery, l'un des plus grands studios d'Hollywood. Le géant du streaming mise 83 milliards de dollars pour mettre la main sur un catalogue colossal de films et séries, ainsi que sur HBO Max, la plateforme de séries premium.
Mais à peine cette annonce digérée, Paramount Skydance a riposté avec une contre-offre hostile encore plus élevée, atteignant 108 milliards de dollars. Cette escalade financière révèle l'importance stratégique de Warner Bros Discovery dans le paysage du divertissement moderne.
Cette bataille dépasse largement une simple acquisition de studio. Il s'agit d'une guerre moderne pour l'économie de l'attention. Chaque soir, les spectateurs disposent d'un stock limité de minutes disponibles, comparable à une batterie d'attention qui se décharge.
Netflix, Paramount et leurs concurrents se battent pour devenir le réflexe automatique des téléspectateurs, l'endroit où ils se dirigent instinctivement en allumant leur écran. Dans cette compétition acharnée, posséder des contenus irremplaçables devient l'arme ultime.
Warner Bros Discovery apporte précisément ces contenus stratégiques : Harry Potter, Batman, Superman et les séries HBO constituent de véritables aimants à abonnés. Ces univers et franchises iconiques donnent aux spectateurs une raison de rester fidèles à une plateforme.
La règle est simple dans cette guerre : il ne suffit plus d'avoir une application performante, il faut proposer des marques et des univers que le public juge indispensables. C'est exactement ce que représente le catalogue de Warner Bros Discovery.
Cette bataille soulève également des préoccupations concrètes pour l'industrie cinématographique traditionnelle. Netflix privilégiant naturellement la consommation à domicile, les exploitants de salles s'interrogent sur l'avenir des sorties en salle des films Warner.
Bien que Netflix assure qu'il continuera à sortir les films Warner au cinéma, le soupçon demeure. Cette acquisition pourrait accélérer la transformation des habitudes de consommation du divertissement, au détriment des salles obscures.
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Le message central de ce document de 30 pages est très simple : l’Amérique ne veut plus être le service après-vente du monde. Dans le texte, ils disent même que l’époque où les États-Unis soutenaient l’ordre mondial, c’est terminé. Traduction économique : le modèle gratuit s’arrête. On passe d’un système où l’Amérique payait beaucoup pour stabiliser le jeu mondial à un système où elle veut rentabiliser, sélectionner et faire contribuer les autres.
Pendant des décennies, l’ordre international ressemblait à une sorte d’abonnement collectif. Les États-Unis garantissaient une grosse partie de la sécurité et, en échange, ils obtenaient de l’influence, de l’accès, des alliances, du commerce. Là, l’ordre mondial devient transactionnel : l’alliance n’est plus un destin commun, c’est un contrat renégociable. Et dans un contrat, ce qui compte, ce sont les clauses, combien tu mets sur la table, à quel point tu t’alignes et ce que tu obtiens en retour.
Ce document de 30 pages, publié ce week-end, transforme tout sous forme de carottes et de bâtons. D’un côté, vous avez les alliés utiles qui auront donc un meilleur accès. De l’autre, les alliés problématiques qui devront subir des conditions, des restrictions, des contrôles et des délais.
Puis il y a l’exception Europe, notre bon vieux continent. Le texte parle d’un continent en déclin, étouffé par la réglementation, menacé par l’immigration, par la chute de la natalité, par la censure, par la répression de l’opposition. Il va jusqu’à dire que l’Europe pourrait être méconnaissable en 20 ans et annonce vouloir l’aider à corriger sa trajectoire en saluant la montée des partis patriotiques que nous qualifions en Europe de "partis d’extrême droite".
Economiquement, ça signifie une chose : l’Europe n’est plus seulement un partenaire, elle devient un dossier à redresser. Et quand une grande puissance veut redresser un partenaire, elle ne le fait pas uniquement avec des discours, elle le fait avec l’accès au marché, avec la coopération technologique, les accords industriels et, évidemment, la pression sur la réglementation.
Donc les Américains nous regardent aujourd’hui comme des enfants avec un mauvais bulletin de classe qu’il faut absolument redresser.
Autre point : l’Ukraine. Ce document de 30 pages insiste sur un cessez-le-feu rapide et une stabilité stratégique en Europe. Les États-Unis se voient moins comme un bouclier automatique et plus comme un gestionnaire de risque. La conséquence budgétaire est très simple : si Washington veut clôturer, et au plus vite, la charge de la suite, c’est-à-dire la charge de la sécurité, du réarmement, du financement de l’Ukraine, ça va retomber sur les Européens.
En conclusion, ce document dit aux États, vous allez choisir entre deux choses coûteuses : payer plus pour votre sécurité ou payer plus cher le prix de votre indépendance. En clair, la Pax Americana ne disparaît pas, mais elle devient payante. Et si nous voulons être souverains, nous savons maintenant que cela aura un prix très élevé.
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L'Europe possède une arme financière gigantesque contre Moscou : 140 milliards d'euros d'avoirs russes gelés depuis l'invasion de l'Ukraine. Pourquoi ce trésor dort-il encore à Bruxelles ? La réponse tient en un mot : risque. La Belgique, qui héberge 90% de ces fonds via Euroclear, refuse de porter seule la responsabilité juridique européenne. Pendant que l'Union hésite, Donald Trump avance ses pions pour récupérer cet argent au profit des États-Unis.
On parle beaucoup de chars, de drones et de lignes de front, mais le véritable rapport de force aujourd'hui ne se joue pas dans les tranchées et dans les airs. Il se déroule dans les comptes européens. Depuis 2022, l'Union européenne détient près de 140 milliards d'euros appartenant à la Banque centrale russe, gelés au lendemain de l'invasion.
C'est un trésor colossal, une arme financière sans équivalent. Pourtant, l'Europe n'en fait rien parce que 90% de cet argent est logé chez Euroclear Bruxelles, et la Belgique a peur.
Si un jour un tribunal donne raison à Moscou, ou si les sanctions contre la Russie sont levées, Euroclear et donc l'État belge pourraient devoir rembourser la Russie. Autrement dit, la Belgique craint de se retrouver condamnée à payer une note qui n'est pas la sienne.
Aucun gouvernement responsable n'accepterait cela les yeux fermés. C'est pourquoi Bart De Wever tient tête aux autres pays européens.
Dans le même temps, les États-Unis avancent sans timidité. La dernière proposition de Donald Trump dans son plan de paix voulait récupérer la majorité des avoirs russes pour créer deux fonds d'investissement sous contrôle américain.
Les profits auraient donc bénéficié à Washington et non à l'Europe, alors même que l'argent se trouve à Bruxelles.
De son côté, l'Union européenne refuse de confisquer purement et simplement l'argent russe. Elle a raison car saisir les avoirs souverains créerait un précédent bancaire très dangereux : tout pays pourrait craindre de voir ses fonds confisqués en cas de guerre ou de litige.
Mais entre l'inaction totale et la confiscation brutale, il existe une voie médiane. Par exemple, utiliser les avoirs russes comme garantie. En clair, avancer maintenant 140 milliards à l'Ukraine pour sa reconstruction avec les revenus et la valeur de ces avoirs russes gelés comme garantie. Techniquement, les fonds restent russes mais deviennent un outil de financement massif et stable pour l'Ukraine.
Comment débloquer la situation ? Deux solutions existent. D'abord, l'Union européenne doit s'engager à indemniser la Belgique en cas de problème. La Belgique ne peut pas être le seul pare-feu juridique d'un continent entier.
Pour le moment, personne ne veut donner cette garantie à la Belgique. D'où la deuxième solution : transférer ces avoirs russes dans une structure européenne dédiée pour gérer ces actifs hors du territoire belge. Une sorte de coffre-fort juridique où l'argent russe serait logé, sécurisé, mutualisé.
Cette solution est techniquement faisable et légale. Au fond, ce qui manque surtout aujourd'hui, c'est la décision européenne. L'Europe doit agir ensemble et ne pas laisser un État membre porter seul le risque du continent.
Mais pour l'instant, l'Europe n'y parvient pas. Pendant ce temps, Trump agit, et nous risquons de voir cet argent russe servir d'abord les intérêts américains.
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Trois ans et demi après le début de la guerre en Ukraine la paix serait-elle enfin en vue? Les signaux restent encore fragiles mais si un accord finit par émerger, même imparfait, le magazine The Economist prévient : ce ne sera pas seulement un tournant géopolitique, ce sera un choc économique et politique majeur pour l'Europe.
Pourquoi l'Europe? Parce que la guerre a uni le continent comme jamais. Sous la pression, souvenez-vous, l'Europe est devenue une équipe soudée. Les 27 ont accueilli des millions de réfugiés ukrainiens. Nous avons trouvé de l'argent, livré des armes, mis en place 20 séries de sanctions contre Moscou et même ouvert la porte à l'adhésion de l'Ukraine à l'Union Européenne. Les divisions existaient toujours, bien sûr, mais elles étaient comme anesthésiées par l'urgence. C'est là que le magazine The Economist reste très clair. Le jour où la guerre s'arrête, cette unité peut se fissurer, se lézarder instantanément.
Commençons par l'Est de l'Europe. Pour la Pologne, les pays baltes ou encore la Finlande, un cessez-le-feu n'est pas synonyme de sécurité. C'est même peut-être l'inverse : si la Russie n'a plus l'Ukraine à gérer, elle pourra redéployer ses forces ailleurs en Europe. Et donc, pour eux, la fin de la guerre est presque une nouvelle menace.
Économiquement, cela signifie continuer à investir massivement dans la défense, maintenir une pression maximale sur la Russie et refuser tout retour à la normale.
A l'ouest, donc dans nos contrées, la perception est différente. En France, en Italie, en Espagne ou dans une partie de l'Allemagne, beaucoup verront la paix comme une occasion de tourner la page.
Moins d'urgence, moins de tensions, moins de dépenses de sécurité... Et peut-être l'idée de reprendre, même de façon limitée, certaines relations commerciales avec la Russie (et notamment importer à nouveau du gaz et du pétrole russe). Les industriels allemands pousseront sans aucun doute dans cette direction pour des raisons de compétitivité. A l'inverse, Varsovie ou Tallinn, y verront une faute historique et une faute morale.
Deuxième ligne de fracture au sein de l'Europe. L'Ukraine elle-même : tant que la guerre continue, elle mobilise la compassion, la solidarité, la détermination. Mais en temps de paix, l'Ukraine devient un immense chantier économique. Un pays détruit à reconstruire, donc des infrastructures à rebâtir, des millions de réfugiés à accompagner, voire à encourager à rentrer. Et une question financière immense : qui va payer tout ça?
Troisième fracture au sein de l'Europe, les États-Unis eux-mêmes. Tant que la guerre dure, l'Europe s'aligne, parce qu'elle n'a pas le choix, tout simplement. Parce qu'un Donald Trump prêt à lâcher l'Ukraine représente un risque trop grand. Mais une fois la paix revenue, certains pays européens pourraient décider qu'il est temps de réévaluer leur dépendance stratégique et que l'Europe a assez avalé de couleuvre de la part de Trump.
D'autres pays européens, au contraire, jugeront qu'abandonner le parapluie militaire américain serait totalement suicidaire. Au fond, ce que montre parfaitement The Economist, c'est que la guerre a servi d'adhésif. Elle a obligé l'Europe à agir collectivement, à se dépasser, à oublier ses réflexes nationaux. Mais cet adhésif, il est temporaire et la paix pourrait redevenir un dissolvant.
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Un article expliquait que la crise politique à Bruxelles, sans gouvernement, donc sans budget, n'inquiétait absolument pas les investisseurs financiers. En terminant l'article, on pouvait vraiment se dire : ouf, finalement, le pire n'aura pas lieu.
L'article en question donne notamment trois arguments très rassurants aux supposées lettres. Premier argument : les taux des emprunts bruxellois ne bougent pas. Autrement dit, les gens qui prêtent de l'argent à la région ne demandent pas des intérêts plus élevés. D'habitude les taux montent quand les prêteurs ont peur. On pourrait croire qu'ici, personne n'a peur de la mauvaise gestion de la Région bruxelloise.
Deuxième argument : le marché de la dette bruxelloise est minuscule, nous dit-on. Il y a très peu d'obligations en circulation et elles sont surtout détenues par de grands investisseurs belges. Comme ces investisseurs achètent ces obligations un peu comme on achète une maison, c'est-à-dire pour la garder longtemps, on se dit que tout est sous contrôle.
Troisième argument : si jamais Bruxelles avait un vrai problème, l'État fédéral serait là pour la soutenir. Même si ce n'est écrit nulle part, beaucoup d'investisseurs le pensent, et donc la Belgique ne laissera jamais tomber une région, en l'occurrence la capitale de l'Europe.
Voilà pourquoi cet article est si apaisant, on le lit et on respire un bon coup. Sauf que tout ça repose plus que probablement sur une illusion. Prenons par exemple le premier point. Les taux d'intérêt ne bougent pas. Ce n'est pas forcément bon signe. Imaginez un appartement qui ne se vend pas. Son prix affiché ne bouge pas, mais ça ne veut pas dire qu'il est en bon état. Ça veut juste dire que personne ne s'y intéresse. C'est exactement ça ici. Si personne n'achète ou ne revend ses obligations bruxelloises, le taux n'a aucune raison de bouger. Ce n'est pas un signal de santé, c'est juste un écran figé.
Deuxième point, le marché est petit et personne ne revend ses obligations. Dans le jargon financier, on dit que ce marché est illiquide. Mais là encore, ce n'est pas rassurant. C'est comme un village où tout le monde garde sa maison, même si elle se détériore parce qu'il n'y a ni acheteur ni alternative. C'est vrai, le prix reste sable, mais uniquement parce qu'il n'y a pas de marché. On ne voit rien, on ne mesure rien, on navigue dans le brouillard.
Troisième point. L'idée que l'État fédéral viendra toujours au secours des régions. C'est peut-être vrai, jusqu'au jour où ce ne sera plus soutenable. Parce que si Bruxelles dérape vraiment, ce ne sont pas seulement les finances de Bruxelles qui souffriront, mais celles de tout le pays. C'est un peu comme si un membre de la famille avait des dettes. Si vous payez pour lui, vous fragilisez aussi votre propre budget.
La réalité, c'est que Bruxelles n'est pas une région sans risque. La région cumule des déficits, des retards politiques, des besoins d'investissement énormes et des tensions sociales. Rien de tout cela n'apparaît dans les taux d'intérêt. Parce que les taux, aujourd'hui, n'auraient fait l'être plus grand-chose.
L'article que j'ai lu est rassurant, il fait du bien au moral. Mais présenter le silence des marchés financiers comme un signe de santé, c'est un petit peu comme offrir une tisane à quelqu'un dont la maison brûle. Parce que si Bruxelles n'était vraiment pas risquée, ça ferait longtemps qu'on aurait un gouvernement pour nous le dire.
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Hier, en première page du Financial Times, il y avait un titre : Volkswagen divise par deux ses coûts grâce à un modèle électrique développé en Chine. Quand on lit ça, on se dit que Volkswagen a trouvé la solution miracle. Quand on lit l’article, on comprend vite qu’il faut regarder un petit peu derrière le décor.
Volkswagen a divisé par deux ses coûts parce que tout se passe en Chine : la recherche, les tests, l’électronique, le logiciel, les batteries, les fournisseurs. Tout est concentré dans un seul écosystème qui est aujourd’hui, malheureusement, en Chine et pas en Europe.
Imaginez une ville où vous avez ingénieurs, fournisseurs de batteries, développeurs logiciels, l’usine prototype et même le partenaire technologique au coin de la rue. Vous posez un problème le matin et hop, il est réglé l’après-midi. C’est ça en fait le secret ! Ce n’est pas que les Chinois sont magiques, c’est juste que tout est au même endroit et que tout ça va beaucoup plus vite.
Volkswagen l’a très bien compris : ce n’est pas juste déplacer une chaîne d’assemblage, c’est développer un modèle électrique complet en Chine du début à la fin. C’est une première pour un groupe européen à cette échelle et c’est ça qui explique que les coûts sont divisés par deux.
Ce n’est donc pas une révolution allemande mais un déplacement du centre de gravité de l’Europe vers la Chine. Pendant ce temps, regardons le marché chinois lui-même. Là-bas, Volkswagen n’est plus la star qu’elle était il y a 20 ou 30 ans.
Les stars aujourd’hui, ce sont des marques chinoises comme BYD ou Jelly, des marques locales qui dominent largement le secteur des voitures électriques. Elles vont très vite, elles innovent vite, elles baissent les prix vite. Volkswagen se bat pour rester dans la course.
Qu’est-ce que tout ça veut dire pour nous en Europe ?
D’abord que la Chine est devenue la vraie plaque tournante mondiale de la voiture électrique, pas seulement pour fabriquer des voitures, mais pour les concevoir, les tester, les optimiser. Ensuite, ça veut dire aussi que même un géant européen comme Volkswagen doit s’appuyer sur cet écosystème pour rester compétitif. Et ça, c’est un message très très fort.
Ça veut dire que notre propre écosystème ici en Europe, malheureusement, n’est plus aussi efficace ou aussi intégré qu’il devrait l’être. Attention, ça ne veut pas dire que Volkswagen abandonne l’Europe, il y a encore beaucoup d’ingénieries ici, heureusement.
Mais pour l’électrique de grande série, celui qui doit être abordable pour nous consommateurs, rapide à sortir et compétitif, le constat c’est que l’Europe n’offre plus les mêmes conditions que la Chine. Et ça, Volkswagen le dit sans vraiment le dire.
C’est vrai, le titre du Financial Times est positif. Oui, Volkswagen divise ses coûts par deux. Mais la vraie question, c’est pourquoi Volkswagen doit-elle aller en Chine pour y parvenir ? Et qu’est-ce que ça raconte de l’état de notre industrie européenne ? Parce que derrière ce coût divisé par deux, il y a surtout un message beaucoup plus profond. La bataille de l’électrique se joue ailleurs. Et pour l’instant, l’Europe court derrière.
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La TVA passe de 6% à 12% sur les plats à emporter. Ça ressemble à une mesure technique, mais derrière cette petite ligne budgétaire, c’est tout le modèle de la livraison qui vacille. Restaurateurs, plateformes, État : tout le monde ne traverse pas ce choc de la même manière. Et vous allez voir que l’histoire est beaucoup moins simple qu’elle en a l’air… Mots-Clés : commandes, Uber Eats, Deliveroo, comptoir, chiffre d’affaires, rentabilité, clients, cuisine, basique, effectivement, pourcentage, transactions, commission, gain, paradoxe, hausse des prix, baisse, marges, révélateur, contrôle, vulnérables, État, recettes fiscales, chute, base taxable, écosystème, volume, mécanisme, mythe, mythologie romaine, Saturne, Chronos, Grecs, détrôner, métaphore, survivre. Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment i: https://www.rtbf.be/radio/liveradio/classic21 ou sur l'app Radioplayer Belgique Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/802 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Découvrez nos autres podcasts : Le journal du Rock : https://audmns.com/VCRYfsPComic Street (BD) https://audmns.com/oIcpwibLa chronique économique : https://audmns.com/NXWNCrAHey Teacher : https://audmns.com/CIeSInQHistoires sombres du rock : https://audmns.com/ebcGgvkCollection 21 : https://audmns.com/AUdgDqHMystères et Rock’n Roll : https://audmns.com/pCrZihuLa mauvaise oreille de Freddy Tougaux : https://audmns.com/PlXQOEJRock&Sciences : https://audmns.com/lQLdKWRCook as You Are: https://audmns.com/MrmqALPNobody Knows : https://audmns.com/pnuJUlDPlein Ecran : https://audmns.com/gEmXiKzRadio Caroline : https://audmns.com/WccemSkAinsi que nos séries :Rock Icons : https://audmns.com/pcmKXZHRock’n Roll Heroes: https://audmns.com/bXtHJucFever (Erotique) : https://audmns.com/MEWEOLpEt découvrez nos animateurs dans cette série Close to You : https://audmns.com/QfFankxHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Lundi matin, le pays démarre sa journée avec des piquets de grève et une humeur plutôt grise. Puis, au même moment, le gouvernement surgit par miracle pour annoncer qu'on a trouvé un accord. Difficile effectivement de croire au hasard. Quand l'ambiance est tendue, en effet, annoncer une solution budgétaire permet de reprendre la main. C'est du timing politique pur.
L'accord affiche un effort structurel de 9,2 milliards d'euros d'ici 2029. Sur le papier, c'est assez impressionnant. Mais dès qu'on regarde comment ces milliards doivent être obtenus, on voit rapidement que tout repose sur des hypothèses malheureusement très fragiles.
On parle, par exemple, du retour au travail de 100 000 malades longue durée. L'idée est positive, évidemment, mais on a déjà du mal à gérer quelques milliers de réintégrations par an, en annoncer 100 000, c'est ambitieux et très peu réaliste. Surtout en faire une recette budgétaire, c'est plus que risqué.
Autre pilier de ce budget, la lutte contre la fraude fiscale. Là aussi, tout le monde applaudit l'objectif, mais récupérer de l'argent fraudé ça prend du temps. Des enquêtes longues, des procédures judiciaires, des contestations, du manque de personnel. Dire que ces montants seront disponibles en vitesse de croisière dans les prochaines années, relève plus de l'espoir que de la certitude.
Vient ensuite la TVA. Le MR affirme fièrement qu'elle n'a pas augmenté. C'est vrai, techniquement. Les taux de 6, 12 et 21% restent exactement les mêmes. Mais dans les faits, certains produits passent dans une tranche plus élevée et les accises sur le gaz augmentent de façon à recréer l'effet d'une TVA plus forte.
Résultat des courses, la facture augmente sans que personne ne puisse dire que la TVA a augmenté. C'est un tour de passe-passe politique. Typique : tout change mais, officiellement, rien ne change.
Le saut d'index, lui, aura un impact très concret. En plafonnant l'indexation automatique à 4000 euros, on crée une situation où les salaires d'une partie des travailleurs ne suivront plus complètement l'inflation.
En clair, les prix montent, mais votre revenu rattrape un peu moins vite. Malgré cela, l'État ne récupérera que la moitié de ce que cette mesure économise et l'autre moitié ira aux entreprises pour renforcer leur compétitivité.
On prend donc un risque social pour un résultat budgétaire finalement assez limité. Mis bout à bout, tout cela donne un accord où chaque partie peut sauver la face. Par exemple, le MR peut dire qu'il n'a pas augmenté la TVA. Les socialistes flamands peuvent dire qu'ils ont fait contribuer les plus fortunés. Et la N-VA peut dire qu'elle a assaini les finances.
Mais l'ensemble de tout ça repose sur des paris, des objectifs difficiles, des recettes très incertaines, des mécanismes relativement complexes. Ce n'est pas un plan de transformation, c'est un compromis qui permet à chacun de dire qu'il a gagné quelque chose.
La vraie question, celle que personne n'a envie de poser en public, et pourtant c'est la seule qui compte, que fera-t-on le jour où les hypothèses optimistes, pour ne pas dire fragiles, ne se réaliseront pas?
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