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Décryptage

Author: RFI

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Le décryptage du fait d’actualité du jour avec un à trois spécialistes invités pour contextualiser, expliquer et commenter. Émission présentée par Frédérique Genot et préparée par Éléonore Krainik. Diffusions le lundi, le mercredi et le jeudi à 19h10 TU vers toutes cibles. (Heure de Paris = TU + 1 en grille d'hiver).

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Ce sont des territoires lointains, aux extrémités du globe mais qui se retrouvent, aujourd’hui, au centre des préoccupations des grandes puissances mondiales, à tel point que la France vient de réviser, début décembre 2025, sa stratégie polaire. Au nord : l’Arctique, le plus petit océan de la planète, devenu «l’un des terrains de jeu mondiaux les plus stratégiques et inflammables», peut-on lire dans ce nouveau document du ministère français des Affaires étrangères. Au sud : l’Antarctique, terrain de recherches scientifiques et sanctuaire pour la biodiversité, désormais menacé, aussi, par les bouleversements du monde. La guerre en Ukraine, la Russie de Vladimir Poutine, les États-Unis de Donald Trump, les ambitions chinoises et européennes, autant d'éléments qui ont donc poussé la France à mettre rapidement à jour sa stratégie jusqu’en 2040. Pourquoi les pôles sont-ils aujourd’hui tant convoités ? Quel rôle pour Paris face aux intérêts de Washington et de Moscou ? Quels risques pour la science et l’environnement ? Avec notre invité :  Mikaa Blugeon-Mered, chercheur senior en Géopolitique de la Transition énergétique à la Chaire de recherche du Canada sur l’hydrogène propre à l’Université du Québec à Trois Rivières, spécialiste des pôles. Auteur de la préface de l’ouvrage d’Elizabeth Buchanan «Alors tu veux acheter le Groenland…», aux éditions Saint Simon. 
C’est une première, en Corée du Sud : le gouvernement a récemment reconnu, début octobre 2025, sa responsabilité dans l’adoption abusive de dizaines de milliers d’enfants envoyés à l’étranger. Au moins 140 000 enfants sud-coréens ont été adoptés entre 1955 et 1999, parfois en violation des droits humains, selon les conclusions d’une commission mise en place en Corée du Sud, justement pour révéler l’ampleur de ces pratiques frauduleuses : des falsifications d’identité, par exemple, ou des manquements dans les procédures légales de consentement des parents biologiques. Des pratiques identiques dans d’autres Etats et qui pointent, aussi, la responsabilité des pays occidentaux ayant accueilli ces enfants. Comment expliquer ces dérives ? Pourquoi n’en prend-on connaissance que maintenant ? Faut-il aller jusqu’à interdire les adoptions internationales ?  Avec nos invités :  - Christine Tournadre, co-autrice et co-réalisatrice du documentaire «Adoption Internationale, un Scandale Planétaire».  - Fabio Macedo, chercheur, historien à l’Université d’Angers, co-auteur avec Yves Denéchère de l’«Étude historique sur les pratiques illicites dans l’adoption internationale en France».   
Son élection était attendue, elle a largement été confirmée dans les urnes : avec 58% des suffrages, José Antonio Kast a été élu président du Chili. Succédant à la gauche de Gabriel Boric, il devient le premier chef d'État d'extrême droite depuis la fin de la dictature d'Augusto Pinochet, que José Antonio Kast ne se cache d'ailleurs pas d'admirer. Alors pourquoi les Chiliens ont-ils fait ce choix ? Après l'Argentine, le Salvador et l'Équateur, jusqu'où le populisme et l'extrême droite s'étendront-ils en Amérique latine ? Comment expliquer cette tendance ?   Avec notre invité :  - Olivier Compagnon, professeur d’Histoire contemporaine à l’Université Sorbonne Nouvelle/Institut des Hautes Études d’Amérique latine, chercheur au CREDA  - Mathilde Allain, enseignante chercheuse à l’Institut des Hautes Études de l'Amérique Latine et au Centre de Recherche et de Documentation sur les Amériques et au CREDA.  
Pendant 2 500 ans, des scientifiques, des astronomes et des navigateurs ont utilisé les méridiens pour mesurer le monde. Les méridiens qui sont aussi des instruments de pouvoir et de domination quand il s'agit de partager le monde et d'établir des frontières. Enfin les méridiens ont imposé des mesures du temps et le système métrique.  Avec :  - Fabrice Argounès, géographe et géohistorien rattaché à l’INSPE et à l’Université de Rouen, auteur de Méridiens - mesurer, partager, dominer le monde (CNRS éditions).
Les Français sont plusieurs dizaines de milliers à Dubaï. Ils représentent l’une des 200 communautés étrangères de l’Émirat, considéré comme un paradis fiscal et une destination de rêve pour l’émigration. Dubaï n’attire pas que les influenceurs qui échappent à l’impôt ou ceux qui profitent de l’immobilier pour placer ou blanchir de l’argent, les lois ont d’ailleurs changé récemment.  L’Émirat plait pour son dynamisme économique et les opportunités qu’il offre, notamment à ces jeunes Français musulmans et diplômés qui quittent la France parce qu’ils ne supportent plus la façon dont on y parle de l’islam.   Avec : - Olivier Estèves, professeur à l’Université de Lille, spécialiste du racisme et de l’ethnicité, co-auteur de La France, tu l’aimes mais tu la quittes - Enquête sur la diaspora française musulmane (Seuil)  Avec la participation de Jennifer Selby, professeure au Memorial University of Newfoundland au Canada, et Mounir, un entrepreneur qui vit à Dubaï depuis neuf ans. 
Il y a un an tout juste, en Syrie, les rebelles islamistes et leur coalition prenaient le pouvoir à Damas, mettant fin à un demi-siècle de dictature du clan Assad. Ahmed El Charaa s’installait à Damas, en promettant de garder toutes les communautés qui composent la Syrie. Un an plus tard, l’ancien rebelle a obtenu de véritables victoires diplomatiques. Cependant, les divisions persistent en Syrie et les affrontements armés sont réguliers, notamment dans le nord-est. C’est là que se trouvent les Kurdes syriens. Ils ont eu un rôle déterminant en luttant contre l’organisation de l’État islamique en 2019. Ils ont gagné des territoires.  Mais l’autonomie dont ils rêvent n’est pas venue avec la signature de l’accord de mars 2025. Les Kurdes craignent d’être absorbés sans droits dans un État centralisé. Et ils n’ont pas pu voter aux élections d’octobre.    Avec : - Iris Lambert, doctorante au CERI (Sciences Po/CNRS), elle fait une thèse sur le PKK, journaliste indépendante en Irak et envoyée spéciale en Syrie, de retour de Syrie.
Il y a presque un an, le 8 décembre 2024, Notre-Dame de Paris rouvrait ses portes. Le chantier de sa reconstruction, à l’identique, avait duré cinq ans. La cathédrale est un joyau architectural, qui a toujours été géographiquement et intimement lié à l’histoire du pays. Aujourd’hui, elle est le le monument le plus visité de France. Ceux qui viennent ne sont plus seulement des pèlerins et des amateurs de Victor Hugo. Ce sont aussi des admirateurs de la qualité de la reconstruction.  Avec  : - Linda Lainé, rédactrice en chef du magazine L'écho Touristique, co-autrice avec Jean Viard de Quand le tourisme s’éveillera (éditions de l’Aube)    - Marie-Hélène Chevrier, enseignant-chercheur en géographie à l’Institut Catholique de Paris, autrice de Espaces sacrés, tourisme et sécularisation dans les lieux de pèlerinage catholiques (collection Géographie et cultures de L’Harmattan).   
C’est ce mercredi 3 décembre 2025, dans les journaux, les télés et les radios : une campagne publicitaire lancée par les filières de la volaille française. Le message, c’est que si l’on a moins consommé de foie gras depuis cinq ans, ce n’était pas un choix, c’était à cause de la grippe aviaire. 95% des Français se disent sensibles au bien-être animal. Mais si rien n’est trop beau pour les animaux domestiques qui ont droit à des calendriers de l’Avent, les animaux que l’on mange sont majoritairement issus de l’élevage intensif.  Depuis une quinzaine d’années, des associations comme L214 rendent publiques des images volées dans les abattoirs où la maltraitance animale est visible. Des images qui choquent, mais qui ne révolutionnent ni les pratiques d’un secteur qui pèse lourd dans l’économie, ni le contenu des assiettes. Après les droits civiques au XIXè, les droits des femmes au XXè, le XXIè siècle sera-t-il celui des droits des animaux ?    Avec :  - Réjane Sénac, directrice de recherche CNRS au Cevipof et enseignante à Sciences Po, autrice de Par effraction, Rendre visible la question animale (Stock) - Romain Espinosa, chercheur en économie au CNRS, spécialiste des sujets liés à la condition animale, auteur de Comment sauver les animaux ? Une économie de la condition animale (PUF).
C’est le premier voyage apostolique de Léon XIV. Après quatre jours en Turquie, le pape est au Liban jusqu’à demain. Un premier déplacement est forcément riche en symboles et scruté à la loupe. Comme d’autres papes avant lui, Léon XIV vient parler paix et unité. Il ne parle pas italien mais anglais et français. Il est prudent dans ses gestes et ses déclarations. Qu’est-ce que tout cela nous dit du pape et des priorités de son pontificat ?  Avec :  - François Mabille, chercheur au CNRS, directeur de l’Observatoire géopolitique du religieux à l’IRIS, auteur de Le Vatican. La papauté face à un monde en crise (Eyrolles)  - Arnaud Alibert, rédacteur en chef de La Croix et prêtre assomptionniste.    À lire aussiDans quel Liban éprouvé arrive le pape Léon XIV ?
Le 18 novembre 2025, un sondage publié par l’Ifop affirmait que 33% des musulmans de France éprouveraient une forme de sympathie pour des mouvements islamistes. Un chiffre choc, parmi d’autres, largement relayé dans les médias et utilisé dans l’arène politique, jusqu’à être repris comme argument électoral. Mais très vite, les critiques ont fusé. Questions floues, absence de définitions, commanditaire opaque, biais méthodologiques… Des chercheurs, des associations, des élus ont dénoncé ce qu’ils considèrent comme une opération politique sous couverture statistique. Quatre Conseils départementaux du culte musulman ont même porté plainte contre X. Face à eux, l’Ifop se défend et annonce à son tour des poursuites pour diffamation. Au-delà de cette affaire, ce sont les sondages eux-mêmes qui se retrouvent sur la sellette. Qui les commande, comment sont-ils produits, à quelles fins sont-ils utilisés ? À l’heure où les chiffres envahissent l’espace médiatique, quel pouvoir réel ont-ils sur nos représentations et nos décisions collectives ? Et peut-on encore parler d’«opinion publique» ou faut-il plutôt y voir une construction politique ? D’où cette question ce soir : les sondages fabriquent-ils l'opinion ?   Avec :  - Hugo Touzet, sociologue, auteur de Produire l’opinion (Éditions Ehess).
Le 23 novembre 2025, une frappe israélienne menée dans la banlieue sud de Beyrouth a provoqué une onde de choc dans tout le pays. Cette frappe a coûté la vie à Haitham Ali Tabatabaï, considéré comme l’un des responsables militaires les plus importants du Hezbollah encore en fonction depuis la guerre de 2024.  L’opération a été présentée par Israël comme un coup porté au cœur de l’appareil militaire du mouvement. Cette lecture reste pourtant débattue, car chaque élimination ciblée relance le même questionnement. La neutralisation d’un chef permet-elle réellement de fragiliser une organisation aussi implantée dans la société libanaise, ou s’agit-il surtout d’un message politique adressé à Beyrouth et à Téhéran dans un contexte de pressions internationales grandissantes ? Ce moment intervient alors que les États-Unis et Israël demandent désormais ouvertement un désarmement du Hezbollah et conditionnent une partie de leurs engagements diplomatiques et économiques à des avancées dans cette direction. Le gouvernement libanais se retrouve donc face à un objectif présenté comme prioritaire par ses partenaires, mais souvent jugé irréaliste par les spécialistes du pays. Le Hezbollah reste un acteur profondément enraciné dans le tissu social et politique, un acteur qui dépasse largement la seule dimension militaire, dans un pays où l’État peine à exercer pleinement son autorité et où plusieurs communautés continuent de conserver leurs propres capacités armées. Avec :  - Aurélie Daher, enseignante, chercheuse à l’Université Paris Dauphine, spécialiste du Liban. Autrice de l’ouvrage, Le Hezbollah. Mobilisation et pouvoir (Presses universitaires de France).   
À l’heure où les droits des femmes vacillent dans plusieurs régions du monde, une dynamique inquiétante s’impose peu à peu : celle d’une idéologie masculiniste, qui s’ancre à la fois dans la politique, dans la culture numérique et dans les imaginaires collectifs. Des États-Unis post-Roe v. Wade à certaines démocraties européennes en tension, cette mouvance trouve un terrain fertile dans les crises successives (économique, sanitaire, identitaire) et se nourrit d’un discours viriliste qui oppose brutalement égalité et «ordre naturel». Dans le sillage du trumpisme, elle façonne des politiques publiques, réécrit des normes sociales, alimente des colères masculines et encourage des violences qui touchent de plein fouet les femmes les plus fragiles. Cette résurgence n’est pas anecdotique : elle constitue une menace idéologique qui dépasse les frontières et interroge les fondements mêmes de nos démocraties. Comment ce courant s’est-il diffusé ? Quels effets a-t-il sur les droits reproductifs, sur la sécurité numérique des femmes, sur leur santé mentale et physique ? Et pourquoi maintenant ? Décryptage pour en comprendre les ressorts, les ramifications et les dangers.  Avec :  - Marie-Cécile Naves, directrice de recherche à l’IRIS, directrice de l’Observatoire genre et géopolitique, autrice de Géopolitique des féminismes (Eyrolles).
On les appelle les jeunes des collines. Un nom délicat pour décrire les extrémistes très violents qui s’en prennent aux Palestiniens en Cisjordanie. Agressions physiques, incendies de véhicules, de biens et même d’une mosquée en début de semaine, les Nations unies comptent 264 attaques au mois d’octobre 2025. Du jamais vu depuis qu’elles sont recensées. Les condamnations de l’armée israélienne sont timides. Le gouvernement minimise l’importance de ces raids. Le monde regarde vers Gaza, pendant ce temps, l’escalade se poursuit. Avec :  - Agnès Levallois, présidente de l’iReMMO (Institut de recherche d’études sur la Méditerranée et le Moyen-Orient), chargée de cours à Sciences Po, autrice de Le Livre noir de Gaza (Seuil)  - Frédérique Misslin, envoyée spéciale permanente de RFI à Jérusalem.    À lire aussiCisjordanie occupée: des jeunes colons multiplient les violences contre des Palestiniens
Le procès de Roger Lumbala s’est ouvert, le 12 novembre 2025, devant la Cour d’assises de Paris. L’ex-rebelle congolais est accusé de complicité de crimes contre l’humanité commis dans l’Ituri et le Haut-Uélé en 2002 et 2003. Procès en vertu de la compétence universelle, qui permet de juger des crimes commis à l’étranger à condition que l’accusé n’ait pas été déjà poursuivi pour cela dans son pays d’origine et qu’il ait sa résidence en France. Largement ignorées jusqu'à présent, les victimes congolaises espèrent faire entendre leur voix. Au premier jour d’audience, Roger Lumbala a récusé une justice néocolonialiste et refuse désormais de retourner dans le box. Son procès se terminera en principe le 19 décembre 2025. Avec :  - Clémence Bectarte, avocate de la Fondation Clooney pour la justice, de l’association congolaise Justice Plus, elle représente 12 victimes, parties civiles  - Dismas Kitenge, président du groupe Lotus, ONG de défense des droits humains, basée à Kisangani, et membre de la FIDH.
L’Europe aurait tort de sous-estimer la menace russe. Partisane de la force, la Russie dispose de troupes importantes et a moins d’états d’âme que les Européens. L’Europe a des moyens et des compétences, encore faut-il qu’elle ait la volonté politique et une certaine unité. Ce sont certaines des conclusions d’un rapport de l’IFRI rendu public le 4 novembre 2025 : Europe Russie, Évaluation des rapports de force.  Avec :  - Tatiana Kastoueva-Jean, directrice du Centre Russie/Eurasie à l’IFRI (Institut français des relations internationales), co-autrice du rapport : «Europe-Russie : évaluation des rapports de force». 
Il y a dix ans, les attentats à Paris et au Stade de France faisaient 130 morts, des centaines de blessés et traumatisaient des milliers de personnes. Suite à ces attentats, un procès exceptionnel par son ampleur a eu lieu. Plus largement, toute la justice anti-terroriste a évolué, en ayant la main plus lourde et en plaçant les victimes au cœur des procès. Les profils des terroristes, eux aussi, sont différents.  Avec nos invités : - Xavier Crettiez, professeur de Science politique à Sciences Po Saint-Germain-en-Laye, membre du COSPRAD (Conseil scientifique sur les processus de radicalisation), coauteur avec Nathalie Duclos du livre Violences politiques (Armand Colin, 2022), auteur d’un livre à paraître sur la sociologie du jihadisme français - Antoine Mégie, enseignant chercheur en Sciences Politiques à l’Université de Rouen et coordinateur scientifique du COSPRAD (Conseil scientifique sur les processus de radicalisation).
La  30ème conférence de l’ONU pour le climat en est à son 3ème jour et le contexte a rarement été aussi déprimant. En effet, les États-Unis dont le président est climatosceptique, sont quasi absents, les guerres coûtent cher et font passer les ambitions climatiques au second plan. Le Brésil, qui fait office de pont entre les pays du Nord et les pays du Sud a confié la présidence de la COP à un diplomate. Saura-t-il redonner une ambition collective pour le climat ? Avec nos invités : - Emmanuel Guérin, conseiller spécial de la PDG à la Fondation européenne pour le climat et vice-doyen de l’École du climat à Sciences Po, co-auteur du livre «Le climat est un sport de combat» (éditions Albin Michel, octobre 2025) - Simon Rozé, chef du service environnement de RFI.
Longtemps considérée comme un pays calme, la Tanzanie a basculé dans la violence fin octobre 2025. Des élections sans opposition, sans beaucoup d’électeurs avec malgré tout des scores de participation et des résultats dignes d’une dictature. Contestation dans la rue, répression d’une violence inouïe qui a fait des centaines, voire des milliers de morts. Comment savoir puisque tout a été fait pour que des enquêtes ne soient pas menées ? Les communications sont rétablies, mais la présidente Samia Suluhu Hassan règne par la terreur. Jusqu’où peut-elle aller ? Y a-t-il un risque de fracture ? Avec nos invités :  - Marie-Aude Fouéré, anthropologue à l’EHESS - Alexis Deswaef, président de la Fédération Internationale des droits humains (FIDH). 
Pendant plus de 50 ans, le clan Assad a fait de la Syrie un État carcéral. On pouvait se retrouver en prison pour un mot de trop, pour un homonyme, pour une jolie voiture ou une avance déclinée. Certaines de ces prisons étaient de véritables abattoirs humains où la torture était pratiquée sur les hommes, les femmes et même les enfants. Le 8 décembre 2024, le jour de la chute et de la fuite de Bachar el-Assad, Arthur Sarradin s’est rendu sur place. Avec notre invité :  Arthur Sarradin, journaliste, auteur de «Le Nom des ombres. Sortir de l'enfer concentrationnaire syrien», éditions du Seuil.  
Avant la conférence des Nations unies sur le climat qui commence la semaine prochaine, le Brésil accueille les 6 et 7 novembre 2025 le sommet des dirigeants. Le président Lula a fait le choix symbolique de réunir les participants à Belém, au cœur de l’Amazonie. Après les COP en pays pétrolier, à Dubaï et à Bakou, place à un hôte champion des énergies renouvelables, qui veut protéger les forêts et qui a une société civile vivante. Mais le Brésil est aussi le 6ème producteur mondial de pétrole, la mère patrie de l’agrobusiness et le deuxième exportateur mondial de viande de bœuf. Avec nos invités :  - Hervé Théry, géographe, directeur de recherche émérite au CNRS et professeur à l'Université de Sao Paulo au Brésil. Auteur de Amazone - Un monde en partage, CNRS éditions  - Catherine Aubertin, économiste de l’environnement et directrice de recherche à l’Institut de recherche pour le développement (IRD), affectée au Muséum national d’Histoire naturelle, autrice de « La nature en partage », IRD Éditions.
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