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Décryptage

Author: RFI

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Le décryptage du fait d’actualité du jour avec un à trois spécialistes invités pour contextualiser, expliquer et commenter. Émission présentée par Véronique Rigolet et préparée par Éléonore Krainik. Diffusions le lundi, le mercredi et le jeudi à 17h10 TU vers toutes cibles. (Heure de Paris = TU + 1 en grille d'hiver)

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Car, pour le puissant groupé fondé par Yevgeny Prigozhin, tout a commencé à Bangui devenu le 1er laboratoire du groupe Wagner sur le continent africain, avec ses activités proprement militaires, bien sûr, mais également les opérations de propagande, la désinformation – pour mieux discréditer les puissances occidentales, et assoir l’influence de Moscou. Une mécanique bien orchestrée pour manipuler les opinions publiques et instrumentaliser les médias africains, faisant des journalistes les 1ères victimes. L’un d’entre eux a pourtant osé parler, il s’appelle Ephrem Yaliké, et pendant 8 mois, 10 médias internationaux, dont RFI – coordonnés par l’association Forbidden Stories ont enquêté sur son histoire. Les confessions de ce repenti sont édifiantes sur l’offensive massive de la Russie contre l’information dans de nombreux pays africains, notamment au Sahel. Pour en parler :- Léa Peruchon, enquêtrice pour Forbidden Stories- François Mazet journaliste au service Afrique de RFI.
Depuis l’élection de Donald Trump aux États-Unis et sa promesse d’arrêter la guerre en Ukraine « en 24h », les combats s’accélèrent dans le conflit ukrainien, après 1 000 jours de guerre, et un dernier coup de pouce de Joe Biden, Kiev a pu tirer lundi 18 novembre 2024 au soir ses premiers missiles à longue portée américains contre des cibles en Russie, alors que Moscou intensifie drastiquement ses frappes contre l’Ukraine et menace à nouveau de recourir à l’arme nucléaire. Une escalade en forme de course contre la montre dans chaque camp pour arriver en position de force à la table des négociations, à deux mois du retour aux affaires de Donald Trump, le bras de fer se durcit en tout cas dangereusement. Avec nos invités : - Cyrille Bret, géopoliticien, maître de conférences à Sciences Po Paris, chercheur associé spécialiste de la Russie et de l'Europe orientale à l'Institut Jacques Delors- Guillaume Ancel, ancien officier et chroniqueur de guerre, auteur de Saint-Cyr, à l’école de la Grande Muette chez Flammarion et du blog Ne pas subir. 
Il visait la planète rouge, le voilà installé à la Maison Blanche. Rien ne semble pouvoir arrêter Elon Musk dans sa quête de puissance. L’entrepreneur surdoué, controversé  et mégalo, déjà patron de Tesla, Space X, Starlink et du réseau social X fait sa grande entrée sur la scène politique, au plus près des leviers du pouvoir présidentiel. Récompensé pour son soutien sans faille à Donald Trump, voilà Elon Musk nommé conseiller spécial en charge de « l’efficacité gouvernementale », un cost-killer dont les entreprises sont pourtant biberonnées aux subventions fédérales. Un mélange des genres vertigineux, qui fait de lui le 1er oligarque américain, et sans aucun doute l’homme le plus puissant du monde. Avec nos invités :- Olivier Lascar, journaliste, rédacteur en chef du numérique à Sciences et Avenir, auteur de Enquête sur Elon Musk, l’homme qui défie la science (Alisio), et Deepfake, l’IA au service des faux (Eyrolles)  - Boris Manenti, chef du service économie au Nouvel Observateur, auteur du livre Elon Musk, le bonimenteur (éditions du Rocher).  
Même si la France n’est pas encore, loin de là un narco-État, l’essor du trafic de drogues dans l’hexagone est tel qu’il génère désormais entre 3,5 et 6 milliards d’euros par an. Un pactole qui attire les convoitises de nombreux gangs rivaux qui se livrent une guerre de territoire sanglante. Et pas seulement à Marseille, la violence gagne aussi les villes moyennes de Rennes à Poitiers, où plusieurs fusillades meurtrières –sur fond de narcotrafic ont eu lieu ces dernières semaines, avec une nouvelle génération de criminels, de tueurs à gage même, de plus en plus jeunes aux méthodes et à l’image des sicarios d’Amérique latine.La France a-t-elle atteint un point de bascule, comme s’alarment les ministres de l’Intérieur et de la Justice française, Bruno Retailleau et Didier Migaud ? Avec : - Michel Gandilhon, expert associé au pôle Sécurité Défense du Cnam, auteur de Géopolitique du crime organisé (Eyrolles)- Frédéric Saliba, journaliste, spécialiste du crime organisé et de l’Amérique latine, auteur de Cartels. Voyage au pays des Narcos (éditions du Rocher). 
C’est la grande question qui hante les négociateurs du climat dans couloirs de la COP29 à Bakou. Alors que la planète est en surchauffe, au bord du chaos climatique, le futur locataire de la Maison Blanche est lui un climatosceptique assumé, qui a promis de sortir à nouveau les États-Unis de l’Accord de Paris, d’abandonner les subventions aux énergies renouvelables et surtout de forer à tout va. « Drill Baby drill », comme le martèle Donald Trump, qui a pour toute ambition de redevenir le plus grand producteur d’énergies fossiles du monde. De quoi jeter un froid sur l’avenir de la planète... ► David Levaï, chercheur associé à l’IDDRI (Institut du Développement durable et des Relations internationales) et directeur du plaidoyer de la Fondation Iswe.
Après deux ans et demi de guerre en Ukraine, le retour de Donald Trump à la Maison Blanche inquiète au plus haut point les autorités ukrainiennes, qui redoutent un possible désengagement américain. Et ce au pire moment, alors que les mauvaises nouvelles s’amoncellent également sur le terrain, non seulement les troupes de Kiev sont à la peine, en recul sur le front de l’Est qui menace de tomber et à cette mauvaise passe, s’ajoute désormais l’arrivée d’au moins 10 000 soldats nord-coréens qui combattent avec les Russes -près de la ligne de front dans la région de Koursk. Une escalade sans précédent du conflit, au grand dam des Occidentaux et surtout de l’Otan qui tire la sonnette d’alarme face au risque d’une mondialisation du conflit. - Claude Blanchemaison, ancien ambassadeur de France en Russie, ancien directeur des départements d’Europe et d’Asie au Quai d’Orsay. 
De retour au pouvoir après une victoire en forme de triomphe électoral, Donald Trump promet -comme Joe Biden l’avait fait, il y a 4 ans « d’unifier l’Amérique », de dépasser les divisions. Vaste tâche, aux allures de mission impossible alors que cette dernière campagne particulièrement violente a de nouveau montré à quel point le fossé s’était encore creusé entre deux Amériques apparemment irréconciliables. Entre une Amérique conservatrice, auto-proclamée porteuse de valeurs américaines, celle qui a voté pour Trump, et une autre Amérique plus progressiste sur les questions sociétales et plus ouverte sur l’extérieur. La Nation américaine peut-elle survivre à cette fracture ouverte, cette détestation mutuelle sans sombrer dans la guerre civile ? Avec : - Soufian Alsabbagh, professeur au Baruch College à New-York, spécialiste de Politique intérieure américaine, Auteur de La Nouvelle Droite Américaine (Demopolis) - Esther Cyna, maîtresse de conférences en Civilisation américaine à l’Université de Versailles Saint-Quentin, historienne des États-Unis.
C’est un retour historique, extraordinaire pour celui qui était devenu un véritable paria politique après l’assaut contre le Capitole, il y a presque quatre ans. Donald Trump a pourtant tout balayé. Alors qu’on annonçait une élection serrée, c’est un « triomphe sans appel » pour le Bad boy de l’Amérique, qui récolte une large majorité des grands électeurs ainsi que le vote populaire des Américains. Le Sénat passe également aux mains des républicains. Le 47ème président des États-Unis entrera en janvier 2025 à la Maison Blanche avec, cette fois, les pleins pouvoirs, quatre ans après avoir quitté le Bureau ovale dans une atmosphère de chaos. Un come-back historique qui secoue une Amérique complètement divisée et fait également trembler le monde.  Avec : Jérémy Ghez, professeur associé d’Économie et d'Affaires internationales à HEC, auteur de « États-Unis : déclin improbable, rebond impossible » (VA Éditions). 
Dans un monde déjà secoué par les conflits en Ukraine et au Proche-Orient, le résultat de l’élection présidentielle américaine est attendu avec impatience, et une pointe d’inquiétude dans les capitales du monde entier. Car le choix des Américains affectera également la situation internationale, que ce soit Kamala Harris ou Donald Trump, la politique étrangère des États-Unis, la plus grande puissance mondiale pèsera de tout son poids sur l’avenir du monde. Or, les deux candidats ont des visions très opposées des relations internationales.  Avec :Maya Kandel, chercheuse indépendante, historienne spécialiste des États-Unis, associée à l’Université Paris 3 Sorbonne Nouvelle, autrice de Les États-Unis et le monde de George Washington à Donald Trump (Perrin). 
Il n’y a pas qu’aux États-Unis, le monde également retient son souffle alors que l’Amérique est à la veille d’un choix (doublement) historique : soit Kamala Harris qui deviendra la première femme présidente noire du pays, soit Donald Trump qui effectuera le plus grand « come-back politique » de l’histoire des États-Unis. Dans les dernières heures de cette folle campagne, les deux candidats sont toujours au coude-à-coude, c’est l’élection la plus imprévisible, dans un pays complètement divisé. Les enjeux sont immenses. Avec : Maxime Chervaux, professeur agrégé à l’Institut français de géopolitique, spécialiste de la politique américaine. 
Ça phosphore à Bruxelles dans tous les cercles diplomatiques depuis des semaines, sinon des mois alors que de nombreux dirigeants européens pensent que Donald Trump, l’apôtre de « America first », l’Amérique d’abord, a de sérieuses chances d’emporter le prochain scrutin américain. Un grand retour aux affaires qui fait frémir les capitales européennes, hormis Rome et Budapest avec les très trumpistes Meloni et Orban, --alors que tous les autres - se souviennent avec effroi du mandat du milliardaire américain, complètement imprévisible, qui avait d’entrée retiré les États-Unis de plusieurs accords internationaux, menacé -déjà de se retirer de l’Otan, et affichant globalement du mépris pour ses alliés et une vraie fascination pour les dictateurs.Pour en parler, l’ancien ambassadeur Michel Duclos, conseiller spécial à l’Institut Montaigne et auteur de «Diplomatie française» chez Alpha, et en ligne avec nous depuis Bruxelles, Camille Grand, directeur pour la Défense au Conseil Européen pour les relations internationales (ECFR), ancien secrétaire général adjoint de l’Otan.
Après la Moldavie, les élections en Géorgie le week-end dernier ont de nouveau montré à quel point Moscou tente, par tous les moyens, de garder la main sur les ex-pays du bloc soviétique, pour mieux leur barrer la route à tout avenir européen. Alors que le parti proche russe au pouvoir à Tbilissi « le Rêve Géorgien » revendique la victoire, la présidente pro-européenne du pays Salomé Zourabichvili dénonce, elle, une « élection volée » des fraudes multiples, qui laisse tout un peuple en colère, une population majoritairement pro-européenne qui refuse le fait accompli et en appelle au soutien des Européens. Avec Ulrich Bounat, analyste géopolitique, spécialiste de l’Europe centrale et de l’Est, chercheur associé chez Open diplomacy.
La folle campagne de Donald Trump en roue libre désormais dans la vulgarité, multipliant à chaque meeting les insultes et les outrances dans la toute dernière ligne droite ultra-serrée de la présidentielle américaine. Il n’a ainsi pas hésité à disserter sur l’anatomie virile d’un ancien joueur de golf décédé, ou demandé aux électrices républicaines « de sortir leur gros porc de mari de leur canapé », ou bien encore traiter sa rivale Kamala Harris « vice-présidente de merde ». Stratégie électorale assumée ou bien folles divagations d’un homme instable ? On en parle ce soir avec Ellen Kuntz, professeure à l’INSEEC, spécialiste des États-Unis, autrice de « Portraits de VEEP, l’incroyable histoire de Kamala Harris » chez Librinova, également en ligne avec nous Cécile Coquet-Mokoko, professeure de civilisation des États-Unis à l’Université de Versailles Saint-Quentin. 
Alors que l’escalade des tensions menace d’embraser tout le Proche-Orient, c’est toute la communauté internationale qui appelle aujourd’hui à arrêter la guerre « au plus vite », les américains notamment estiment « que c’est le bon moment » et le font savoir, sur le terrain, l’infatigable Antony Blinken le secrétaire d’état américain multiplie les échanges avec les protagonistes de la région pour tenter d’arracher un cessez le feu.Après des mois d’efforts complètement infructueux, la diplomatie peut –elle faire enfin taire les armes alors que Gaza est exsangue et le Liban au bord du gouffre ?  Avec notre invité :- David Rigoulet-Roze, chercheur à l'institut français d'analyse stratégique (IFAS) et rédacteur en chef de la revue « Orients stratégiques » chez l'Harmattan.
Le groupe des Brics, le bloc des pays émergents peut-il devenir l’arme anti-Occident de Vladimir Poutine ? Le président russe réalise en tous cas -une véritable démonstration de force en réunissant depuis hier (22 octobre 2024) à Kazan le « plus grand rassemblement de dirigeants mondiaux », en Russie depuis l’invasion de l’Ukraine, --Une trentaine de chefs d’État, du président chinois Xi Jinping au 1er ministre indien Modi et même le patron de l’ONU Antonio Guterres. Ce sommet des Brics démontre que Poutine n’est pas isolé sur la scène internationale, loin de là, mais parviendra-t-il pour autant à entrainer ses alliés dans sa croisade anti-occidentale ?Avec nos invités :- Christine Dugoin-Clément, analyste en géopolitique, spécialiste de la Russie, chercheuse à la Chaire Risques de l'IAE Paris-Sorbonne, à l'Observatoire de l'Intelligence artificielle de Paris 1 Panthéon-Sorbonne, et au CREOGN.- Jean-Joseph Boillot, économiste conseiller à l’Iris pour les grands pays émergents, spécialiste des BRICS.
«Faire la paix avec la nature», c'est le mot d’ordre de la Cop16 sur la biodiversité qui vient de s’ouvrir à Cali en Colombie. Une grand-messe onusienne qui réunit 190 pays, 15 000 personnes, militants écologistes, chercheurs, chefs d’État au chevet d’une planète très mal en point, alors que la course au profit et à la croissance alimente l’effondrement de la biodiversité, une destruction de la nature qui menace directement la survie même de l’humanité et également la lutte contre le réchauffement climatique. Avec :- Philippe Grandcolas, directeur de recherche au CNRS, directeur adjoint scientifique national Écologie et Environnement.
Il y a tout juste 40 ans, le 16 octobre 1984, le corps d’un petit garçon de 4 ans, Grégory Villemin, est retrouvé dans une rivière des Vosges, la Vologne. C’est le point de départ d’un fait divers qui devient une affaire nationale : l’affaire du petit Grégory ou affaire Grégory Villemin. Qui a pu s’en prendre à un enfant ? Pourquoi n’a-t-on jamais trouvé le coupable ? Aujourd’hui encore, en France, l’affaire provoque des débats, il existe par exemple des groupes sur Facebook où les membres partagent leur avis sur l’enquête, sur l’identité du coupable, quarante ans après, pourquoi cette affaire fascine-t-elle toujours ? Qu’a-t-elle changé, par exemple, dans les méthodes judiciaires ? Pourquoi certains faits divers déclenchent-ils de telles passions ? Retour sur l’un des faits divers les plus marquants du XXè siècle en France. Avec Jacques Expert, ancien grand reporter d’Inter, auteur de thrillers, dont « Je suis Amélie Lenglet » chez Calmann Levy, mai 2024.  
C'est le nouveau podcast original RFI Palestiniens disponible à partir d'aujourd'hui sur toutes les plateformes d'écoute. Cinq épisodes, des camps de réfugiés à Jérusalem, de Gaza à la Cisjordanie, sans oublier Israël. Cinq épisodes pour une plongée historique et géographique dans la société palestinienne depuis la Nakba de 1948 au 7 octobre 2023 et ses conséquences. Que signifie être Palestinien aujourd'hui ? Comment faire une nation sans État ? Avec Guilhem Delteil, journaliste à RFI, ancien correspondant à Jérusalem, auteur du podcast  Palestiniens. 
Y a-t-il un sens à attribuer demain une telle récompense prestigieuse alors que les guerres se multiplient de l'Ukraine au Proche-Orient en passant par la terrible famine au Soudan. Le constat est sinistre : «La guerre partout, la paix nulle part», à tel point que certains spécialistes des Relations internationales considèrent que le meilleur signal que pourrait envoyer le Comité Nobel serait de pas donner le prix cette année. On en parle ce soir avec Pascal Boniface, le directeur de l’IRIS (l'Institut des Relations internationales et stratégiques), et en ligne également avec nous Jean-Marie Collin, directeur de ICAN France (la Campagne internationale pour l'abolition des armes nucléaires), Lauréat Prix Nobel de la paix en 2017. À écouter aussiNobel de la paix: «Ça va nous permettre d'avancer plus vite» estime l'Ican À lire aussiLe Nobel de la paix 2023 est décerné à Narges Mohammadi, emprisonnée en Iran
Le bras de fer qui se tend entre Kamala Harris et Donald Trump à moins d'un mois maintenant des élections américaines du 5 novembre. Même si, selon un sondage hier du New York Times, la démocrate Harris a pris une légère avance de 3 points à 49% des intentions de vote contre 46% pour son rival républicain, les 2 candidats sont au coude à coude dans les fameux Swing States, ces 7 États pivots que vont décider de l'élection. Un scrutin complètement incertain, alors qu'on entre dans le sprint final, quelle stratégie pour les 2 candidats ? Quels arguments pour convaincre les électeurs d'aller voter ? On en parle ce soir avec notre invité, Tristan Cabello, historien spécialiste des États-Unis et maître de conférence à la John Hopkins University. 
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