Dans quelles circonstances Bruno Blanchet a-t-il joué au hockey avec Mario Lemieux? Quelle drogue Christiane Charette regrette-t-elle de ne pas avoir essayée? Comment Anne-Marie Withenshaw a-t-elle survécu à Woodstock '99? Découvrez-le bientôt grâce à la première saison de Deviens-tu c'que t'as voulu?, un balado d'entretiens menés par le journaliste Dominic Tardif.
Dominic Tardif anime dès le 5 juin Juste entre toi et moi, une nouvelle série balado présentée par La Presse, qui ne devrait pas trop déboussoler les fidèles de Deviens-tu. Première invitée: Katherine Levac. Spotify: https://tinyurl.com/2ys3hfum Google Podcasts: https://tinyurl.com/2u2e3kwh Apple Podcasts: https://tinyurl.com/9r3ztfk4
Dans ce tout premier épisode, Bruno Blanchet parle de ses études en assainissement des eaux, de son rôle essentiel (mais indéfini) à La fin du monde est à sept heures, de ses techniques d'imitateur, de son statut de grand-père et de ses matchs de hockey face aux Hurricanes de Ville-Émard de Mario Lemieux. Il explique aussi pourquoi il est nécessaire de subvertir les codes figées de la télé et propose des choses à ne pas faire en fin de semaine. Il y a un moment où Dominic lui demande s'il est fier de son corps, mais c'est moins bizarre que ça en a l'air.
C'est une classe de maître d'intervieweur que la légendaire Christiane Charette offre implicitement à Dominic en lui expliquant pourquoi, à la télé ou à la radio, ce qu'elle cherche par-dessus tout, c'est la vérité. L'animatrice revient sur la misogynie des attaques qu'elle a reçues après son inoubliable entrevue avec Bernard Landry, se confie sur sa relation complexe avec la caméra et raconte pourquoi elle regrette de ne pas avoir essayé le LSD quand c'était le temps. Elle se souvient aussi la fois où elle a acheté un manteau trop petit, juste parce que la chanson Ti amo jouait dans la boutique.
Réalisé quelques semaines avant le lancement de sa nouvelle série C'est comme ça que je t'aime, cet entretien avec François Létourneau révèle un créateur torturé, hanté par le doute. Le comédien et auteur (Les Invincibles, Série noire) se rappelle la naissance de son amitié avec Patrice Robitaille, raconte la genèse du personnage de Marc Arcand et avoue qu'en général, dans le monde du showbiz, personne ne sait vraiment ce qu'il fait. Il explique aussi pourquoi il déteste les œuvres qui tentent de passer des messages.
En humour, plus moyen de rien dire? Pour Virginie Fortin, c'est tout à fait faux. L'interprète d'Anaïs dans la série Trop explique pourquoi elle refuse de faire des publications commanditées sur les réseaux sociaux, plaide pour un gala Les Olivier plus subversif et déplore que la confrérie des humoristes soit si peu encline à l'autocritique. Elle offre en conclusion quelques réflexions métaphysiques afin d'aider Dominic à cesser d'angoisser (mais ça ne fonctionne pas vraiment).
Avec son deuxième album, Irréversible, Sarahmée montrait hors de tout doute qu'elle compte parmi les artistes hip-hop les plus importants au Québec. Celle qui était en février dernier porte-parole du Mois de l'histoire de Noirs raconte comment à l'âge de douze ans, elle rentrait au Sénégal, son pays d'origine, après avoir passé son enfance dans Sainte-Foy, à rêver de devenir joueuse professionnelle de basketball. Elle discute avec Dominic de la place encore trop petite accordée aux personnes racisées (et au rap) dans l'espace médiatique québécois, ainsi que des boulots qu'elle a occupés au port de Montréal, et chez CAA-Québec, avant de pouvoir gagner sa vie grâce à sa musique.
Figure médiatique omniprésente dans la foulée de la diffusion de la série Les Bougon, François Avard est aujourd'hui un homme beaucoup plus discret. L'auteur explique dans ce rare entretien pourquoi il ne fréquente plus aussi assidûment les plateaux de télé. Le proche collaborateur de Louis-José Houde et Martin Matte raconte comment il est devenu prof à l'École nationale de l'humour à l'âge de 24 ans et révèle pourquoi Manolo est le personnage auquel il s'identifiait le plus dans Ramdam. Il se confie aussi sur ses anciens rêves de rockstar, sur vie d'écrivain et sur le burnout qu'il a traversé.
Anne-Marie Withenshaw n'a que 19 ans lorsqu'elle amorce sa carrière de VJ à MusiquePlus, mais la musique, même à ce jeune âge, est déjà depuis longtemps au cœur de sa vie. L'animatrice de C'est juste de la TV raconte son amour de jeunesse pour les Doors, son emploi au HMV Megastore, son entrevue avec l'artiste du mois David Bowie et sa couverture en direct du festival Woodstock '99. Elle revient également sur le mouvement #moiaussi et sur un tweet controversé que lui a inspiré la vague de chefs montréalais ayant proclamé leur sobriété nouvelle dans les médias québécois.
Très jeune, Paul Ahmarani décide que sa vie sera une fête. Pour se soustraire à la lourdeur des choses, il trouve bientôt refuge dans la drogue. Parmi ses modèles: Keith Richards, pirate en chef des Rolling Stones. Dans cet entretien d'une rare intensité, l'acteur raconte comment il est parvenu à atteindre la sobriété, et se désole que l'on voit toujours les mêmes visages au petit écran. Aussi au programme: sa carrière de chanteur, son long séjour à Las Vegas pour le Cirque du Soleil, sa rencontre avec le cinéaste Philippe Falardeau et sa participation au pendant québécois de The Office, La Job.
En tant que cofondateur de Vulgaires Machins, Guillaume Beauregard compte depuis plus de vingt ans parmi les figures de proue de la marge musicale québécoise. Il compte également depuis 2014 parmi les rares auteurs-compositeurs ayant négocié avec grâce leur passage de la colère du punk à l'introspection d'un folk aux arrangements somptueux. Le chanteur raconte à Dominic comment un démo de VM coincé dans le lecteur cassette du camion de tournée de GrimSkunk aura permis au groupe de signer son premier contrat de disque. Il explique aussi pourquoi il se sent déchiré entre l'espoir et la consternation face à notre époque, et déconstruit quelques clichés sur la création de chansons, qui ne s'écrivent pas forcément à trois heures du matin, après une nuit d'ivresse, dans une chambre d'hôtel.
Enfant de ruelle, Martin Dubreuil était né pour tromper la mort et né pour jouer de la tambourine. L’acteur célébré pour ses rôles dans Félix et Meira et À tous ceux qui ne me lisent pas raconte ses séjours en prison, ses collaborations avec Pierre Falardeau et les lacérations qu’il s’est volontairement infligées lors de spectacles des Breastfeeders, groupe de rock’n’roll au sein duquel il se transforme en Johnny Maldoror depuis plus de vingt ans. Il se remémore aussi ses retrouvailles avec son père à l’âge de 36 ans, et explique pourquoi il aurait aimé interpréter Pierre Harel dans le film biographique sur Gerry Boulet. En conclusion: Martin Dubreuil lit quelques-uns de ses poèmes.
Dans ce dernier épisode de la première saison, Dominic Tardif retrouve son ancienne camarade de cégep, Fanny Bloom. Au cours d'une conversation intime, la musicienne revient sur le parcours de son groupe La patère rose, sur sa rencontre improbable avec Gene Simmons de Kiss, ainsi que sur une séance de création avec Marie Mai (dont les fruits n'ont toujours pas vu le jour). Elle donne aussi quelques conseils à Dominic afin de cesser d'être nostalgique et d'apprendre à ne pas regarder son téléphone pendant tout un week-end. Il est aussi question de parentalité, de Daniel Johnston et de Gilles Vigneault.
Cet épisode spécial est entièrement consacré à l'album Le cours des jours de Dumas, le disque québécois préféré de Dominic, qui était récemment réédité sur vinyle et que son créateur s'apprête à jouer intégralement sur scène. L'orgueil de Victoriaville se remémore ses débuts en musique comme guitariste d'un groupe punk, ses rencontres déterminantes avec Daniel Bélanger et Jean Leloup, sa victoire au Festival international de la chanson de Granby, sa vie de bohème à Montréal et ses duos sur scène avec M et Alain Bashung. Il raconte aussi la création de chacune des chansons du disque, en plus de faire entendre un extrait d'une version démo de Linoléum.
Dans ce premier épisode de la deuxième saison de Deviens-tu c'que t'as voulu?, Dominic Tardif accueille la légendaire Sonia Benezra. Avec un remarquable franc-parler, l'animatrice qui a commencé sa carrière à MusiquePlus en 1986 revient sur les moments les plus mémorables de son talk-show diffusé à TQS, ainsi que sur quelques rencontres inoubliables (avec Leonard Cohen, notamment). Cette pure Montréalaise offre aussi son point de vue sur le manque de diversité dont souffre la télévision québécoise et explique pourquoi la bienveillance compte parmi ses meilleurs outils d'intervieweuse. Elle nous apprend en conclusion pourquoi elle se plaît à appeler ses interlocuteurs "sweetie" ou "mon chou".
Chroniqueur vedette dans les pages de l'un des plus importants quotidiens au Québec, Patrick Lagacé rêve depuis l'adolescence de devenir journaliste (un métier présentant l'avantage non négligeable de ne pas nécessiter de maths fortes). L'animateur de l'émission du retour à la maison du 98,5 FM explique à Dominic comment il est parvenu, après quelques années de tâtonnements, à maîtriser cet art périlleux qu'est la chronique. Un entretien en forme d'incursion dans l'arrière-boutique du monde des médias, durant lequel l'homme en or raconte sans ambages son passage remarqué du Journal de Montréal à La Presse, ses débuts laborieux à la télé, son inoubliable face-à-face avec Sam Hamad et sa rencontre avec le regretté Anthony Bourdain.
De passage au Studio Madame Wood à l'occasion de la sortie de son nouvel album, Travelling, Daniel Bélanger confie à Dominic pourquoi, malgré son immense succès, il se sent toujours un peu comme un marginal. Le créateur de Rêver mieux et de Paloma raconte ses débuts en musique au sein du groupe Humphrey Salade, ses années de travail en tant que préposé aux bénéficiaires et sa rencontre avec Céline Dion (dont il a assuré la première partie au Forum, en 1993). Il explique aussi pourquoi, même s'il a adopté comme politique personnelle de tout essayer au moins une fois, il n'a jamais participé à un quiz télévisé.
Présente dans l'univers médiatique depuis maintenant vingt ans, Rebecca Makonnen compte parmi les figures incontournables de la télé et de la radio québécoises. L'animatrice de l'émission On dira ce qu'on voudra discute avec Dominic du désir qui l'habite de poser LA bonne question, de sa propension à la discrétion, de son voyage en Éthiopie et de son rapport à son passé de VJ à MusiquePlus. Elle réfléchit aussi à ce que lui réserve la suite de sa carrière et à ce que signifie pour elle la notion de privilège. En prime: quelques observations sur l'odeur des métalleux (plus agréable qu'on le soupçonne).
Véritable légende du hip-hop local, Dramatik se confie au sujet des nombreux écueils - violence, pauvreté, bégaiement - dont il est parvenu à triompher pour devenir un des MCs québécois au débit le plus véloce. Révélé au sein de Muzion en 1999, le Montréalais raconte la collaboration de son groupe avec Wyclef Jean, son récent voyage au Sénégal et la création d'un clip dénonçant la brutalité policière. Il tente aussi d'expliquer pourquoi la chanson La vi ti nèg n'a pas tourné sur les ondes des radios commerciales. À l'image d'un grand sage, le rappeur ponctue chacune de ses réponses de phrases qui ressemblent à des proverbes.
Dominic ne se doutait pas en recevant François Jean à la fin du mois d'août dernier que le musicien lui accordait sa dernière grande entrevue. C'est avec stupeur et tristesse que l'équipe de Deviens-tu c'que t'as voulu? apprenait cette semaine la mort du batteur des BB. À quelques jours de son soixantième anniversaire, le beau blond raconte la folie de la BB Mania, la création de la chanson Donne-moi ma chance, sa relation avec Patrick Bourgeois, son combat contre la dépendance ainsi que le bonheur qu'il avait trouvé dans une existence rangée, à Saint-Lin, où il gagnait sa vie comme facteur. Nos douces pensées accompagnent sa famille et ses proches.