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Décryptage

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Author: RFI
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© France Médias Monde
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Le décryptage du fait d’actualité du jour avec un à trois spécialistes invités pour contextualiser, expliquer et commenter. Émission présentée par Frédérique Genot et préparée par Éléonore Krainik. Diffusions le lundi, le mercredi et le jeudi à 19h10 TU vers toutes cibles. (Heure de Paris = TU + 2 en grille d'été).
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Dans le cadre de la journée que RFI consacre au trafic de drogue, dans le monde, Décryptage ce soir sur l'économie de la drogue et ce qu'il se passe au bout de la chaine... Que devient l'argent de la drogue ? Comment lutter contre le blanchiment ? Avec notre invité : Nacer Lalam, économiste spécialisé dans le domaine des stupéfiants.
Jair Bolsonaro face à la justice. C'est un procès historique qui touche à sa fin pour l'ancien président brésilien accusé de tentative de coup d'État. La condamnation paraît inévitable. Décryptage sur les conséquences politiques et sociales de ce procès au Brésil et à l'extérieur du pays. Avec : - Anaïs Fléchet, professeure d’Histoire contemporaine à Sciences-Po Strasbourg, spécialiste du Brésil, elle a dirigé l’ouvrage Histoire culturelle du Brésil (Éditions de l'IHEAL).
Pour la deuxième fois en quelques mois, le gouvernement français est tombé. François Bayrou est déjà le quatrième Premier ministre du second quinquennat d'Emmanuel Macron. Le pays est-il devenu ingouvernable ? La Constitution de 1958, cousue sur mesure pour ramener de la stabilité est-elle encore adaptée à un pays, dans lequel, il n’y a plus deux, mais trois grands blocs politiques, antagonistes, sans majorité ?Comment réussir à voter le budget avant la fin de l’année pour éviter une crise financière alors que se profile une nouvelle crise sociale ? La France est-elle en crise politique ou en crise de régime ? Avec : - Michaël Koskas, maître de conférences en droit public à l'Université Paris Nanterre, auteur de l’article « Faut-il tout mettre dans la Constitution », publié dans le revue Pouvoirs - Denis Baranger, professeur de droit public à l’Université Panthéon-Assas, auteur de l’ouvrage Le droit constitutionnel (collection Que sais-je – Presses Universitaire de France).
Donald Trump ne veut plus de wokisme dans les universités, d'une vision triste de l'histoire du pays dans les musées ou de transgenre dans les films de Hollywood. Le président des États-Unis mène une guerre culturelle dans le pays depuis son arrivée au pouvoir. Avec Romuald Sciora, directeur de l’Observatoire politique et géostratégique des États-Unis de l’Iris. Auteur de L’Amérique éclatée, plongée au cœur d’une nation en déliquescence (Armand Colin). À lire aussi«D’ici 2 ans, les États-Unis ressembleront plus à la Hongrie d’Orban qu’à l’Amérique de Kennedy» À lire aussiSeconde présidence de Donald Trump : quel avenir pour la culture aux États-Unis ?
L’Allemagne, la France et le Royaume-Uni ont déclenché le « snapback » contre contre l’Iran le 28 août. « Le snapback », c’est le nom de cet outil diplomatique qui ouvre la possibilité de rétablir des sanctions onusiennes. Celles-là mêmes qui avaient été levées par l’accord de 2015 sur le nucléaire iranien. Pourquoi brandir cette menace maintenant ? Que va-t-il se passer ? Des négociations sont-elles encore possibles ? Quelles peuvent être les conséquences pour l’Iran ? Avec : Héloïse Fayet, chercheuse à l'Institut français des relations internationales (Ifri) et chercheuse associée à l'Institut français de géopolitique (IFG) spécialiste des questions nucléaires Kevan Gafaïti, enseignant à Sciences Po Paris, chercheur au centre Thucydide de l’Université Panthéon-Assas, auteur de La crise du détroit d’Ormuz de 2018 : une victoire iranienne sur les États-Unis (Harmattan) À lire aussiRafael Mariano Grossi, AIEA : « L'important pour nous c'est de recommencer notre travail d'inspection » en Iran
Le Japon commémore mardi 2 septembre une date essentielle de son histoire. Il y a 80 ans, le 2 septembre 1945, la capitulation japonaise fut officiellement signée. La Seconde Guerre mondiale était officiellement terminée et le Japon refermait une période marquée par un militarisme forcené. Retour sur cet épisode et sur les conséquences nombreuses qu’il a eues pour le Japon et pour une grande partie de l’Asie. Avec Jean-Louis Margolin, historien de l’Asie orientale moderne et contemporaine, auteur de L’autre Seconde Guerre mondiale 1937-1945. Asie Pacifique de Nankin à Hiroshima (Perrin)
Il y a 20 ans, la Nouvelle-Orléans plongeait dans le chaos. L’ouragan Katrina s’abattait sur les côtes du sud-est des États-Unis. Après la rupture de plusieurs digues et barrages, plus de 80% de la capitale de l’État de Louisiane a été inondée. Certains endroits de la ville se sont retrouvés noyés sous plus de sept mètres d’eau. La catastrophe a fait près de 1 800 morts, des milliers de déplacés et des dégâts estimés à 130 milliards d’euros. Aujourd’hui, la ville a été reconstruite, mais son visage a bien changé. La Nouvelle-Orléans s'est gentrifiée, elle est devenue une ville plus riche, mais aussi plus blanche. Avec nos invités : Magali Reghezza, géographe spécialiste des questions de résilience Samuel Bordreuil, sociologue, directeur de recherche émérite au CNRS à la MMSH (Maison méditerranéenne des sciences de l'homme)
Elle est l’ancêtre la plus célèbre de l’humanité. Lucy, l’australopithèque, est exposée depuis le début de la semaine au musée national de Prague, en République tchèque. C’est la première fois que ces ossements sont présentés en Europe. Sa découverte en 1974 avait révolutionné la recherche scientifique, mais les hypothèses autour de la vie de nos ancêtres ont évolué au gré de découvertes plus récentes. Avec notre invitée Anna Echassoux, directrice générale de l’Institut de paléontologie humaine. À lire aussiLucy, la «tante» de l'humanité, exceptionnellement exposée à Prague
Donald Trump n’était jamais allé aussi loin dans ses attaques contre la Fed, la Réserve fédérale américaine. Lundi 25 août, il a annoncé le limogeage d’une des gouverneurs de l’institution, Lisa Cook, pour fraude présumée. « Un putsch » selon le Financial Times, qui « constitue l’un des plus graves défis lancés à la Fed depuis qu’elle est devenue indépendante », il y a plus de 70 ans. Dernier épisode du bras de fer qui oppose le président américain à l’institution qu’il souhaite contrôler. Avec notre invité Pierre Gervais, professeur de civilisation américaine à l'Université Sorbonne Nouvelle Paris 3, auteur du livre Histoire des États-Unis de 1860 à nos jours. Éditions Hachette éducation.
On l’a souvent présentée comme « l’armée la plus morale du monde ». Tsahal, ce mythe fondateur d’Israël, forgé autour de l’idée de la « pureté des armes » : combattre, mais pas n’importe comment, pas contre n’importe qui. Pendant longtemps, cette image a servi de bouclier moral, autant pour la société israélienne que pour ses dirigeants. Mais depuis octobre 2023 et la guerre déclenchée à Gaza, ce slogan vacille. Les bombardements massifs, les milliers de morts civils, les destructions à grande échelle brouillent cette frontière que l’État d’Israël revendiquait entre brutalité et retenue. Du côté israélien aussi, les plaies sont béantes : plus de deux mille morts, des dizaines de milliers de blessés, dix mille volontaires supplémentaires, mais des réservistes épuisés, un suivi psychologique débordé, et surtout des familles de soldats en première ligne, partagées entre fierté, peur et colère. Dans ce climat, l’opinion publique pèse plus que jamais : elle exige protection, elle réclame parfois vengeance, et elle pousse l’armée à frapper fort. Israël se retrouve face à un dilemme : peut-on encore parler d’une armée morale quand la rage et la peur semblent emporter tout le reste ? Avec notre invité Samy Cohen, directeur de recherche émérite au CERI/Sciences Po, auteur de Tuer ou laisser vivre. Israël et la morale de la guerre, publié aux éditions Flammarion.
Violences devant un hôtel de migrants, un ministre britannique qui parle « d’invasion », des slogans haineux dans la rue... Il y a quelques jours encore, à Epping, près de Londres, des manifestants d’extrême droite affrontaient la police devant un centre hébergeant des demandeurs d’asile. Scène quasi inimaginable il y a 10 ans en Grande-Bretagne. Le pays de la devise « Keep Calm and Carry On » semblerait avoir perdu son flegme légendaire dès qu’il est question d’immigration. Depuis le Brexit en 2016, le débat s’est enflammé. Des figures comme Nigel Farage alimentent l’idée d’une invasion migratoire. Le gouvernement lui-même, qu’il soit conservateur hier ou travailliste aujourd’hui, durcit les lois pour tenter de « reprendre le contrôle » des frontières, au point de flirter avec les limites du droit international. Résultat : les traversées clandestines de la Manche continuent et la tension monte entre communautés. Alors, que se passe-t-il vraiment au Royaume-Uni ? Quelle part revient aux réseaux sociaux dans ce climat ? Comment l’histoire du Brexit a-t-elle radicalisé le discours public ? Et surtout, comment la société britannique réagit-elle : assiste-t-on à une libération de la parole raciste ? Ou bien le pays reste-t-il majoritairement attaché à sa tradition multiculturelle ? Avec nos invités : Aurélien Antoine, professeur à l’Université Jean-Monnet de Saint-Étienne, directeur de l’Observatoire du Brexit Amélie Cracco, docteure en droit, autrice de la thèse « Les conséquences du Brexit sur la liberté de circulation des personnes »
Si la physique quantique peut sembler être un sujet ardu, difficile de passer à côté tant il constitue, cent ans après avoir été théorisé, un enjeu central de la recherche mais aussi de notre vie quotidienne. Un grand nombre d’inventions comme le GPS ou le laser n’auraient pas été possibles sans une approche quantique de la matière. Le quantique, c’est quoi ? Quels en sont les enjeux ? Pour en parler : Charles Antoine, enseignant-chercheur à Sorbonne-Université, ambassadeur scientifique du CNRS pour le quantique et co-auteur d’un livre et d’un spectacle intitulé ÉquiQuanto.
Il y a une semaine, dans le sud de la Syrie, la région de Soueïda s'est enflammée. Des affrontements entre Druzes et Bédouins ont fait plus de 1 200 morts. Si le calme est pour l'instant revenu, cette poussée de fièvre pose des questions sur les capacités du pouvoir syrien à garantir l'intégrité de son territoire. Cette crise pourrait aussi avoir des conséquences pour les autres minorités du pays. Invité : Arthur Quesnay, chercheur sur la Syrie affilié à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Co-auteur du livre Syrie Anatomie d’une guerre civile.
Un accord «historique» ! Le mot revient largement chez les personnalités politiques impliquées la semaine dernière dans la signature en région parisienne de l’accord sur la Nouvelle-Calédonie. Le texte de 13 pages intitulé «Le pari de la confiance» est censé poser les bases d'un règlement des crises qui secouent régulièrement l'archipel français. Le texte est-il réellement historique ? Que dit-il ? Quels problèmes est-il censé régler ? Avec nos invités : - René Dosière, ancien député socialiste et ancien rapporteur de la mission d'information sur l'avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie - Ferdinand Mélin-Soucramanien, professeur de droit public à l'Université de Bordeaux, constitutionnaliste, co-auteur en 2013 du rapport public Réflexions sur l'avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie.
C'est sans aucun doute l'un des livres les plus sulfureux qui soient. Il y a 100 ans paraissait Mein Kampf, le manifeste politique d'Adolf Hitler. 800 pages rédigées en prison, 8 ans avant que Hitler n'arrive au pouvoir. Un siècle plus tard, que nous dit Mein Kampf de ce qui se préparait à l'époque ? Quelles leçons tirer de la rhétorique utilisée par celui qui allait devenir le plus grand criminel de l'histoire ? Avec : - Olivier Mannoni, traducteur, essayiste, directeur de l'École de Traduction Littéraire, auteur du livre Traduire Hitler (Éditions Héloïse d’Ormesson, 2022) et Coulée brune. Comment le fascisme inonde notre langue (Éditions Héloïse d’Ormesson, 2024) - Nicolas Lebourg, historien, spécialiste des extrêmes droites, chercheur au Centre d'études politiques et sociales (CEPEL), rattaché au CNRS et à l'Université de Montpellier, auteur avec Olivier Schmitt du livre Paris-Moscou: Un siècle d'extrême droite (Éditions du Seuil, 2024).
Alors que la France vient de traverser un nouvel épisode de canicule, la question de notre adaptation aux chaleurs extrêmes se pose. Les villes occidentales et les logements n'ont pas été imaginés et conçus pour affronter des températures hautes. Quelles sont les solutions pour continuer de respirer dans les zones urbaines ? Avec : - Maud Lelièvre, spécialiste des questions de transition écologique des territoires, déléguée générale de l'Association nationale des maires et des élus pour l'environnement et le développement durable, auteure du livre Faire face à la canicule : adapter les villes aux enjeux climatiques (Éditions Desclée de Brouwer, mai 2024) et co-auteure du rapport L’habitat et le logement face aux défis sociaux, territoriaux et écologiques - Philippe Rahm, architecte, co-commissaire de la Biennale d’architecture d’Ile-de-France, enseignant à l’École nationale d’architecture et professeur à Columbia University, auteur de Climatic Architecture (Actar Publishers).
Ce lundi 14 juillet 2025, plus de 450 militaires indonésiens ont défilé sur les Champs-Élysées à Paris à l’occasion de la fête nationale française. L’Indonésie était invitée d’honneur et son président Prabowo Subianto était installé à la tribune aux côtés de son homologue Emmanuel Macron. Quel sens donner à cette invitation ? Quelles sont les relations entre Paris et Jakarta ? Pourquoi la France tient-elle tout particulièrement à entretenir de bonnes relations avec l'Indonésie ? Avec : Coline Laroche, analyste à l’Iris au sein du programme Asie-Pacifique, où elle travaille sur les enjeux stratégiques liés à l’Indonésie et à son environnement géopolitique, autrice de l’article de L’Indonésie, un partenaire stratégique pour la France en Indo-Pacifique ? Delphine Allès, professeure de Science politique, chercheuse au Centre sur l’Asie du Sud-Est et vice-présidente de l’Inalco, autrice de l’ouvrage L’Indo Pacifique (Presses de Sciences Po).
Il y a 40 ans, le 10 juillet 1985, le Rainbow Warrior coulait dans la baie d'Auckland, victime des bombes des services secrets français. Le navire affrété par Greenpeace s'apprêtait à partir perturber les essais nucléaires menés par Paris dans les attols polynésiens. Une opération secrète, devenue une affaire d'État grâce au travail des journalistes de l'époque. Avec : - Edwy Plenel, journaliste, cofondateur de Mediapart, auteur de La Troisième Équipe. Souvenirs de l'affaire Greenpeace (Points-Seuil) - Jean Guisnel, journaliste, a suivi l’affaire Greenpeace pour le quotidien Libération, éditorialiste à Pyrénées Presse, co-auteur des mémoires d’Alain Mafart, Carnets secrets d'un nageur de combat : Du Rainbow Warrior aux glaces de l'Arctique (Albin Michel).
C’est l’épée de Damoclès qui continue de peser sur les têtes des partenaires commerciaux des États-Unis. Les droits de douane au cœur du second mandat de Donald Trump, qui peine à les faire entrer en vigueur. Le 7 juillet, le président américain a une nouvelle fois repoussé leur mise en place au 1er août. Objectif : donner le temps aux négociations d’aboutir. Peut-on croire à des accords entre Washington et ses partenaires ? Quelles réussites et échecs de la guerre commerciale lancée au printemps par la Maison Blanche ? Avec : - Rémi Bourgeot, ingénieur, économiste, chercheur associé à l’IRIS - Benjamin Bürbaumer, maître de conférences en Sciences économiques au Centre Emile Durkheim/Sciences Po Bordeaux, auteur du livre Chine/États-Unis, le capitalisme contre la mondialisation (La Découverte).
Des massacres, des enfants arrachés à leurs familles, une culture combattue à des fins d’assimilation : selon une commission d'enquête de l'État de Victoria, les Aborigènes australiens ont bien subi un génocide perpétré par les colons européens dès la fin du XVIIIè siècle. Pourquoi ces accusations ? Comment sont-elles perçues en Australie ? Qu'en est-il de la réalité des peuples autochtones en 2025 ? Avec : - Martin Préaud, anthropologue, docteur en Anthropologie sociale et culturelle, auteur des articles « Peuples autochtones en Australie : un génocide structurel ? » dans Mémoires en jeu n°12 (2020) et un « Un référendum qui laisse sans Voix – l’Australie refuse d’écouter ses peuples autochtones » dans Journal de la Société des Océanistes 2023/2 (n°157), p.273-284 - Delphine Durand, docteure en Histoire de l’art et des religions, écrivaine, membre du comité de rédaction de la revue Apulée aux éditions Zulma. Elle a coordonné le dossier « Mondes aborigènes d’Australie. Le sang des rêves ». Une émission présentée par Matthieu Vendrely.
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