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Author: Front Row

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Front Row est une plateforme d’archivage qui s’engage à garder une trace de discussions informelles, fluides et critiques du champ de la mode et à questionner les liens évidents entre mode, art visuel et société. A travers cet archivage nous affirmons la position de ce medium comme partie intégrante de notre culture. Nous nous engageons à sortir des récits habituels associés au système de la mode pour les déconstruire et offrir une nouvelle forme de narration. Pour ce faire nous invitons à participer différen.x.tes.ts acteur.ices.x.s sur une temporalité d’une saison. 
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26 Episodes
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Pour cette dernière Archive de la saison 2, nous avons eu la chance d’interviewer Khémaïs Ben Lakhdar, enseignant et doctorant en histoire de l’art et de la mode à la Sorbonne (en partenariat avec l’IFM). Durant cet enregistrement, nous échangeons autour de son parcours: comment en est-il arrivé à s'intéresser à la mode et pourquoi il a pris le chemin de la théorie. Notre invité a récemment publié son premier livre aux éditions Stock intitulé “L'Appropriation Culturelle. Histoire, domination et création : aux origines d'un pillage”, un des premiers textes sur la question écrit en français. Son ouvrage, nous amène à parler de la thématique principale, de son historique et de son utilisation dans les milieux académiques et militants. A travers son expérience, nous abordons aussi la question du langage. Il est important pour Khémaïs que sa recherche soit vulgarisée et ne prenne pas la forme d'un essai cryptique afin de pas reproduire les systèmes de domination dénoncés. Nous évoquons, bien évidemment, Edward Saïd et la notion d’orientalisme mais aussi l’idée de communauté comme outil de décolonisation de l'industrie de la mode.Mix: @simshenrysoundGraphisme: Constance Jacob & Ismaël Abdallah @ismael___abdallahDesign sonore: @xbonaventurexHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pour cette archive n°09 de la saison 2, nous retrouvons Svétäl Anand Chassol, arrêt de métro, Mairie des Lilas (Paris). Nous déambulons fictivement dans un Paris des années 2000, ponctué de références rap et fashion. Si depuis toujours Svétäl est fasciné par la musique, en l’écoutant, on comprend vite que la mode et celle-ci sont des passions mais aussi des outils qui lui permettent de naviguer, de comprendre et de survivre dans des contextes extrêmement différents. A travers son expérience, nous abordons les notions d'accessibilité, notamment aux écoles d’arts. La question de la légitimité quand on travaille dans un milieu qui n’est pas celui dans lequel nous avons étudié. Il nous raconte aussi son expérience en tant que responsable de la communication chez Camper/Camperlab, au moment de l’arrivée de Romain Kremer. Au passage, on en apprend un peu plus sur le système de la presse écrite, son fonctionnement, mais surtout comment aujourd’hui, il a trouvé le moyen de mettre ses expériences multiples au service d'artistes en qui il croit profondémentMix: @simshenrysoundGraphisme: Constance Jacob & Ismaël Abdallah @ismael___abdallahDesign sonore: @xbonaventurexUn grand merci à @195cc et @agap_rnis de nous avoir prêté leur magnifique espace Mairie des LilasHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pour cette archive n°08, nous sommes reçues à bras ouverts chez la mannequin Rouguy Faye à Paris. Nous discutons tout d’abord de son démarrage dans le mannequinat qu’elle a toujours appréhendé avec de la distance en tant que “job” d’étudiante. C’est cette distance qui lui permet encore aujourd'hui d’en parler avec un regard critique. Regard qu’elle pose sur le métier lui-même de manière très factuel. Quel statut dans le milieu du travail possède celui d’un.x.e mannequin? Quels sont les moyens à disposition pour se protéger d’une industrie qui utilise les corps comme des outils de travail et/ou les fétichise à tout va pour vendre plus de t-shirt ? Rouguy partage avec nous son expérience personnelle backstage. Son rapport avec les autres mannequins racisées, les rapports de force que l’on retrouve sur les shooting photo, que cela soit avec les autres acteur.x.ices ou certaines modèles “scoutées” directement depuis les camps du Sud-Soudan…Loin du glamour, Rouguy pose des mots et expose des acteur.x.ices intrinsèques au système de la mode que l’industrie oublie souvent de considérer comme des personnes et des travailleur.x.euses.Mix: Henry SimsGraphics: Constance Jacob & Ismaël Abdallah  @ismael___abdallah  Design sonore : @xbonaventurex  Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pour cette archive n°07, nous sommes allées interviewer Chaïm Vischel, make-up artiste et bien plus encore… (L'enregistrement a lieu dans l'enceinte du théâtre de l’Arsenic avec l’aide de Radio 40 que nous remercions au passage.) Notre invité comme tous.x.tes invité.x.es Front Row qui se respecte commence par nous expliquer son parcours, du design de mode, à artiste plasticien, en passant par enseignant dans une école de cinéma à Paris. Nous abordons la notion du “care” centrale au travail de notre invité, puisque sa pratique soulève les questions suivantes:  Comment travaille-t-on avec le corps de l’autre (notions de consentement)? Comment prendre en considération les beautés hors-normes quand l'industrie ne fait rien pour…? Nous discutons du métier de make-up artiste mais aussi comment et pourquoi il s'est formé de manière autodidacte grâce à l’open source. Dans ce milieu où la notion de beauté est centrale, elle reste malheureusement construite autour d'une norme à la peau blanche. Chaïm a su trouver en dehors des schémas classiques des manières de pratiquer l’art du make-up, tout en ne reproduisant pas les travers de l'industrie. La discussion se termine et s’ouvre surtout, sur une passion chère à notre invité la science-fiction queer, comme une autre manière révolutionnaire de repenser le monde.Mix: @simshenrysoundGraphics: Constance Jacob & Ismaël Abdallah  @ismael___abdallah  Design sonore : @xbonaventurex  Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pour cette archive n°06, nous sommes de retour en terres francophones pour enregistrer Stéphanie D’Heygere. C’est chez elle, dans son appartement parisien que notre invitée nous reçoit. Diplômée de l'académie d'Anvers en vêtement, elle commence par faire des stages dans la mode à Paris, jusqu’au jour où elle s’occupe d'une paire de lunettes chez Lanvin, c’est à ce moment que le déclic intervient, elle veut faire de l'accessoire. Stéphanie commence par travailler chez Margiela, Dior… Puis lance sa marque, tout en continuant de travailler en freelance pour d’autres maisons comme Y/Project, Diesel, Jacquemus et plus récemment Simone Rocha pour Jean-Paul Gaultier.  Nous discutons avec elle, de son modèle de “carrière” entre son travail de freelance et sa propre marque “D’heygere”, des questionnements auxquels elle fait face au quotidien et enfin de l’équilibre qu’elle semble avoir trouvé.Mix: @simshenrysoundGraphics: Constance Jacob & Ismaël Abdallah  @ismael___abdallah  Design sonore : @xbonaventurex  Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pour cette 5ème Archive, nous sommes de retour à Londres afin d’interviewer Martine Rose, men’s wear designer. L'enregistrement a lieu dans son studio, deux jours après le show privé AW2024. Le studio et l’équipe sont encore sous l’effervescence du week-end… Nous discutons de ses débuts en 2007, de son ascension lente comme elle aime en parler qui lui a laissé la place d’échouer, d’essayer, le tout sans être sous le feu des projecteurs. Nous abordons la question des “collaborations” et comment celles-ci ont aidé sa marque à rester viable dans le temps. Martine est très honnête sur les difficultés qu’elle a pu rencontrer  mais aussi sur l’importance du soutien de ses proches. Nous évoquons aussi au fil de la discussion, ses inspirations qui depuis le début se trouvent chez son entourage, ses cousins, la scène clubbing, le caractère politique de son travail qu’elle laisse aux autres le soin de nommer comme tel.Mix: @simshenrysoundGraphics: Constance Jacob & Ismaël Abdallah  @ismael___abdallah  Design sonore : @xbonaventurex  For this 5th Archive, we're back in London to interview menswear designer Martine Rose. The recording takes place in her studio, two days after the AW2024 private show. The studio and team are still buzzing from the weekend... We discuss her beginnings in 2007, her slow ascent as she likes to say, which left her room to fail, to try, all the while in the spotlight. We talk about "collaborations" and how these have helped her brand remain viable over time. Martine is very honest about the difficulties she may have encountered, but also about the importance of support from those close to her. We also discuss her inspirations, which from the outset have come from her entourage, her cousins, the clubbing scene, and the political nature of her work, which she leaves to others to name as such.Mix: @simshenrysoundGraphics: Constance Jacob & Ismaël Abdallah  @ismael___abdallah  Design sonore : @xbonaventurex  Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pour cette Archive, toujours enregistrée à Londres, nous sommes allées à la rencontre d’Ariana Waiata Sheehan, big boss chez Aro Archive. Elle nous reçoit dans leur nouvelle boutique fraîchement inaugurée au mois de décembre. Aro Archive est avant tout une histoire de matriarche et de vêtements. Comme toute family affaire qui se respecte, la discussion prend comme point de départ sa grand-mère, aventurière et esprit libre qui viendra s’installer à Londres suivis de près par ses enfants dont la mère d’Ariana. Celle-ci commencera à faire les marchés en vendant des vêtements, tout d’abord par nécessité puis par passion c’est sur le tas qu’Ariana apprendra le métier.  Spécialisée dans le vintage historique, leurs première rencontre avec les designer.x.euses contemporain.x.es se fera par l’intermédiaire d'un lot de pièces Yohji Yamamoto. Un pur hasard mais comme Ariana le dit si bien, “it just fit”. ça sera le début de ce qu’est Aro Archive aujourd’hui. Un espace où tout un.x.e chacun.x.e peut acheter des vêtements de seconde main soigneusement curatés, une immense base de données spécialisée en mode japonaises, belges pour les designer.x.euses mais aussi une sub-culture à part entière.For this Archive, still recorded in London, we went to meet Ariana Waiata Sheehan, big boss at Aro Archive. She welcomes us to their new boutique, freshly inaugurated in December. Aro Archive is first and foremost a story about matriarchy and clothes. Like any self-respecting family business, the discussion takes as its starting point her grandmother, an adventurer and free spirit who moved to London, closely followed by her children, including Ariana's mother. Ariana's mother began selling clothes in the markets, first out of necessity, then out of passion, and Ariana learned the trade on the job.  Specializing in historic vintage, their first encounter with contemporary designers was through a batch of Yohji Yamamoto pieces. It was pure chance, but as Ariana so aptly put it, "it just fit". It was to be the beginning of what Aro Archive is today. A space where anyone can buy carefully curated second-hand clothes, a huge database specializing in Japanese and Belgian fashions for designers, but also a sub-culture in its own right.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
(English)For this Archive, we went to London to meet Anthea Hamilton: Artist, Teacher, Boss lady and Mum. It was an opportunity for us to look back at her career, influenced by memories of her origins and her roots in "South London". One of the subjects that caught our attention in Anthea's work is her relationship with fashion, often directly referenced in her installations, but also in her collaborations with Jonathan Anderson and LOEWE. This, of course, leads to a discussion of the notion of "collaboration", a term often overused in the fashion industry. The Archive then turns to the question of work and success, and how large groups such as LVMH have replaced the government in terms of public funding. Luxury has become a new form of patronage for the arts, sports and culture... But how can we not worry about a return to a universal, hegemonic culture…(Français?Pour cette archive, nous sommes allées à Londres, à la rencontre d’Anthea Hamilton : Artiste, Enseignante, Boss lady et Maman. C’est l’occasion pour nous de revenir sur son parcours teinté de souvenirs liés à ses origines et son ancrage dans le “South london”. Un des sujets qui nous a interpellé dans le travail d'Anthea est son rapport à la mode souvent référencé de manière directe dans ses installations mais aussi ses collaborations avec Jonathan Anderson et la maison LOEWE. Ce qui nous amène bien évidemment à discuter de la notion de “collaboration”, un terme galvaudé, souvent utilisé à tout va dans l'industrie de la mode. Dans un troisième temps, l’Archive nous amène autour de la question du travail, du succès mais aussi pourquoi aujourd'hui les grands groupes tel que LVMH ont remplacé le gouvernement en termes de subventions publiques. Le luxe devenant une nouvelle forme de mécénat des arts, des sports et de la culture. Mais comment ne pas s'inquiéter d’un retour à une culture hégémonique et universelle…Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pour cette archive numéro 02 de la deuxième saison, nous sommes allées à la rencontre d’Elie Autin, performeuse, artiste et modèle. Elie commence par nous raconter son parcours personnel et professionnel, comment son corps souvent visibilisé parce que vu comme “hors-norme” est devenu un outil de travail, une autre manière de rentrer en communication avec l'extérieur / le public. A travers sa dernière pièce intitulée “Présage”, Elie convoque sous la forme d’une chimère déchue, deux personnages mythologiques, celui d’une furie et d’une bacchante. Par le biais de cette performance, elle nous/vous met face au “whitegaze”… Questionnant avec poésie et non sans violence notre rapport aux autres. Une des questions souvent soulevée dans son travail est : si l'observation sans jugements pouvait amener à une meilleure compréhension des un.x.es des autres. Une manière pour elle de poser un regard critique sur notre société actuelle tout en proposant une solution.  Mix: @simshenrysound Graphics: Constance Jacob & Ismaël Abdallah  @ismael___abdallah   Design sonore : @xbonaventurex  Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pour cette première archive de la saison 2, nous avons eu la chance de discuter avec Gaia et Eliott, membres du collectif Inner Light (composé de Kim Coussée, Gaia Vincensini et Eliott Villars ). Ovni dans l’industrie de la mode et dans le milieu de l’art contemporain, le collectif choisit de ne pas se définir si ce n’est en tant que tel. Ce positionnement leur permet de mieux infiltrer les deux scènes et de leurs échanges à 6 mains ressortent des pièces passionnées et généreuses. Du hoodie, au court-métrage, le collectif ne se met pas de barrière et explore tous les médiums que peuvent rassembler celui de la mode, afin de mieux se les approprier et questionner un système qui, lui, peine à se remettre en question. Leur travail en tant que collectif s’articule autour de la question du traitement de surface textile, qu'ils soient vêtements ou toiles, les pièces gardent en elles la trace d’une image, d’un processus en cours, de la main… La surface textile traitée devient alors résultat et témoin de son évolution. Mix: @simshenrysound Graphics: Constance Jacob & Ismaël Abdallah  @ismael___abdallah   Design sonore : @xbonaventurex  Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pour ce dernier épisode bonus, nous avons décidé de partager avec vous des enregistrements archivés lors de notre premier vernissage (08.09.2023) intitulé “Sharing is Caring with Front Row”. Nous avons profité de cette occasion pour inviter trois personnes chères à Front Row: Robyn Baumgartner, Aude Fellay et Maxime Bourquin, à performer un de leur texte en public. En parallèle, nous avons proposé une sélection d'ouvrages en lien avec les thématiques abordées durant la première saison du podcast. Cet événement a été organisé en collaboration avec la librairie La Dispersion qu’on remercie au passage et chez qui vous pouvez retrouver notre sélection d’ouvrages et bien plus encore.   Mix: @simshenrysound Graphics: Constance Jacob & Ismaël Abdallah  @ismael___abdallah    Design sonore : @xbonaventurex   Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
(In french below) For this second bonus archive recorded on location at the Swiss Design Awards (June 2023), we decided to talk to the designer Dimitri Reist, himself a nominee and winner in the "Research Design" category. As we visited his exhibition space and his installation entitled "The Music is the Making of the Music: An Ongoing Conversation about Design Practice Grounded in Coexistence", it was hard not to draw a connection between his work and ours. His research sheds light on essential questions that all designers should be asking themselves, but that are still taboo. Such as: how can we practice while being more "aware" of our surroundings? What is our relationship with work? What place do we give to informal exchanges? We come to discuss the notion of categories within the SDA, and how this has led us to question our design process and our positioning within the event itself...  Pour cette deuxième archive bonus enregistrée sur place aux Swiss Design Awards (juin 2023), nous avons décidé de nous adresser au designer Dimitri Reist, lui -même nominé et gagnant dans la catégorie “Research Design”. En visitant son espace d'exposition et son installation intitulée “The Music is the Making of the Music: An Ongoing Conversation about Design Practice Grounded in Coexistence”, il nous a été difficile de ne pas faire un rapprochement entre son travail et le nôtre. Sa recherche met en lumière les questions essentielles que devraient se poser tous.x.tes designer.x.euses mais qui restent encore tabou. Tel que : comment pratiquer en étant plus “conscient.x.es” de ce qui nous entoure? Quel est notre rapport au travail? Quelle place donnons-nous aux échanges informels? Nous en venons à discuter de la notion de catégories au sein des SDA, comment celle-ci nous a amené à questionner notre processus de design et notre positionnement au sein même de cette manifestation…   Design sonore : @xbonaventurex   Identité visuelle saison 2 : Constance Jacob & Ismaël Abdallah @ismael___abdallah   Mix: @simshenrysound   Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Avant de commencer cette deuxième saison, nous avons décidé de vous proposer trois archives bonus dont deux enregistrées “in situ” lors des Swiss Design Awards (juin 2023). Pour  ce premier bonus, nous avons eu la chance de discuter avec le duo Agapornis  composé de Louise et Zoé, nominé.es dans la catégorie “fashion and textile design”  et le designer Rafael Kouto, lui aussi nominé et lauréat dans la même catégorie. C’est l’occasion pour elleux de nous parler de leurs pratiques respectives et de nous expliquer plus en détail ce qu’iels présentaient aux SDA.  Pour Rafael Kouto c’est la première fois qu’il ne présente pas une collection mais un projet réalisé durant une résidence à l'institut Suisse de Milan. Pour cette installation, il choisit de montrer son processus de création collectif, ses recherches, tout en se questionnant sur la question du réchauffement climatique et comment celui-ci peut influencer le processus de création dans la mode.  Le duo Agapornis , lui, profite de cette occasion pour expérimenter autour du processus installatif. En ne montrant qu’une partie de leur collection, le collectif a décidé de se concentrer sur une manière plus “juste” d’incarner leur vêtements tout en restant fidèle aux corps avec et pour qui cette collection a été pensée. Un dispositif mêlant collages auditifs, mannequins de vitrines retravaillés et biche en céramique, nous emmènent dans leur univers onirique où chacun.x.e est libre de vivre sa propre mythologie loin des carcans du réel. Cette conversation croisée à 5 et le contexte installatif des SDA nous a amené à la conclusion qu’une pratique de mode peut exister en dehors d’un produit fini au sein même des murs de la Messe à Bâle mais qu’il faut posséder au moins 3 jambes et une biche pour y arriver … Design sonore : @xbonaventurex   Identité visuelle saison 2 : Constance Jacob & Ismaël Abdallah @ismael___abdallah   Mix: @simshenrysound   Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pour cette Archive n°12 et dernière archive de la saison 1, nous avons suivi les conseils de certains.x.es de nos auditeurs.x.trices... Marvin M’Toumo a accepté d’endosser le rôle d’hôte le temps d’une Archive et nous reçoit chez Front Row. C’est l’occasion de revenir sur cette première année et toutes les merveilleuses expériences, rencontres que ce projet nous a apporté, de partager avec vous les actualités à venir de Front Row et aussi de discuter plus en détails de nos pratiques respectives.  Comme toutes bonnes Archives de Front Row qui se respectent, on se perd, on divague et on rigole beaucoup… Un grand merci à Marvin. Design sonore: @xbonaventure Identité visuelle: @kim_coussee Mix : @simshenrysound Avec le soutien de @prohelvetia Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pour cette avant dernière Archive de la saison 1, nous sommes retournées en Belgique à Bruxelles plus précisément, dans le nouveau studio de la marque Estermanas (Ester Manas et Balthazar Delepierre). On commence par discuter de leur duo dans le privé comme dans le public et de leur complémentarité qu’on admire. On évoque ensemble leur dernière collection (FW 2023) intitulée “For Better or For Worse" qui dépoussière le vieux monde : celui de l'institution du mariage comme celui de la mode. On en vient évidemment à discuter de l’industrie et de leur difficulté à garder et à ne pas subir leur positionnement en tant que marque inclusive. On aborde les questions que soulèvent l'idée de taille unique et comment cette notion pourrait répondre à deux problématiques : l’inclusivité dans la mode mais aussi cocher la case sustainability. On se rend compte que le besoin est là, que les moyens et l’envie aussi mais que le système de la mode à de la peine à lâcher ses vieux démons: corps minces, blancs, taille 34-40, binarité du genre ... On aurait pu continuer de converser encore pendant des heures. En déambulant dans les rues de St Gilles, on repart avec la sensation que la mode a encore besoin de nouvelles propositions et qu’Estermanas pourrait bien être une partie de la solution.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pour cette Archive n°10, Front Row s’est déplacé dans les studio de Visual Society (@archivesarchivesch) pour recevoir 6 étudiant.x.es en 3ème année de Bachelor à la HEAD (Haute Ecole d’Art et de Design), Clara Rouge(@clarajorouge), Maxime Bourquin (@plus.bleu), Fiona Noémie Giazzi (@_fionagia_), Clémentine Lejeune (@neoaladdin), Julian Sinclair (@jj.sinclair) et Jean-Charles Jesus Sousa(@ jeancarlosjs). Nous commençons par aborder les déclics, les évidences, pourquoi iels se sont intéressé.x.es au médium de la mode, comment leur positionnement a évolué avec leurs années d’études et leurs expériences professionnelles. Nous tentons aussi d’amorcer un début de réponse aux questions suivantes : Comment envisager/pratiquer le métier de designeur.x.ses dans le contexte actuel ? Comment produire du vêtement différemment ? Comment rester intègre face à un système qui ne l’est pas toujours? Ce qui les amènent à partager avec nous leur regard aiguisé sur l'industrie de la mode et comment iels s’attèlent à développer une pratique et une réflexion qui leur permettra par la suite de continuer à faire ce qu’iels désirent tout en restant proche de leurs valeurs personnelles.   Design sonore: @xbonaventure Identité visuelle: @kim_coussee Mix : @simshenrysound Avec le soutien de @prohelvetia Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pour cette archive n°09, nous nous trouvons toujours à Anvers chez Frédéric Boutié et Florent Tosi. Notre invité est cette fois Frédéric, conservateur-restaurateur en charge des expositions du MoMu (Fashion Museum Antwerp). Nous commençons cette conversation par en apprendre un peu plus sur le rôle de celui-ci au sein du musée. Tout au long de l’archive, la discussion s’articule autour de la notion de “Collection”. Tout d’abord muséale, qu’est-ce qui fait qu’un vêtement devient un patrimoine culturel? Qu’est-ce que cela implique sur la conservation et la monstration de celui-ci? Puis la question de la collection s'élargit aux notions suivantes: collection d’étude ou collection personnelle. Dans les trois cas de figure, la question de l’objet fétiche nous semble inévitable et nous ramène aux différents contextes et aux différents statuts que ceux-ci peuvent lui conférer: celui de double peau, d’objet de travail, de design, d'œuvre d’art ou simplement de vêtements. Un énorme merci @Florenttosi et @frd0 de nous avoir accueillies à bras ouverts dans leur demeure. Design sonore: @xbonaventure Identité visuelle: @kim_coussee Mix : @simshenrysound Avec le soutien de @prohelvetia Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pour cette archive n° 08, nous sommes allées à la rencontre de Florent Tosi designer women’s wear chez Dries Van Noten à Anvers. La discussion commence par un événement qui a marqué sa carrière et qui arrive fréquemment dans l’industrie de la mode: le rachat d’une marque par un nouvel investisseur. Conversation qui nous a amené aux interrogations suivantes : le métier de designer de mode est-il forcément lié au personnel? Est-il possible d’assumer une certaine forme de vulnérabilité, sans y laisser une partie de soi?  Nous discutons aussi de la figure du directeur.x.trice artistique et comment celle-ci a toujours été très loin de celle du designer de mode. On aborde les questions de loyauté au travail, au vêtement et à l'équipe. On se retrouve sur la sensation exaltante qu’est l’instant du défilé, où tout semble converger, au même endroit, au même moment. On aurait presque envie de parler d’orgasme collectif… Un énorme merci @Florenttosi et @frd0 de nous avoir accueillies à bras ouverts dans leur demeure. Design sonore: @xbonaventure Identité visuelle: @kim_coussee Mix : @simshenrysound Avec le soutien de @prohelvetia Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Format un peu différent pour cette Archive n°07. Front Row a eu la chance d’être invité par la HEAD pour participer à un “Mode Conversation” en direct avec Mélody Thomas, journaliste de mode et enseignante à la Parson à Paris. Nous discutons de son parcours qui débute en tant que journaliste pour un magazine de musique. Expérience qui lui a permis d’aborder la question de la mode avec de la distance, mais aussi du contexte dans lequel elle a commencé à écrire et qui lui a permis de se positionner sans faire face à des questions de légitimités. On aborde le rôle de la presse aujourd’hui et comment celui-ci évolue en fonction de la technologie actuelle, comment elle a dû faire l’exercice de vulgariser sa pensée pour toucher un plus grand lectorat et bien sûr nous discutons de son livre intitulé “La Mode est Politique”. (Hachette Pratique, 2022)   Un grand merci à toutes les personnes qui ont rendu cet instant T possible et qui ont participé à cette conversation en direct le 21.01.2023 @audefellay & @headfashiondesign pour l’invitation  @jerrykahn pour la technique ;) @hannahbordier pour la communication  Design sonore : @xbonaventure Identité visuelle : @kim_coussee mix: @simshenrysound   Avec le soutien de Pro Helvetia Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pour cette Archive N°6, Front Row s’est déplacé à Vevey, plus précisément à Indiana (Espace d’Art Indépendant). Nous sommes allées à la rencontre de Thomas Koenig, artiste Suisse qui nous reçoit au milieu de son solo show “Tout vient du Zootrope” (23.12–15.01.2023). On commence par comparer nos formations: Comment deux écoles Suisse Romandes d’Art et de Design (HEAD et L’ECAL) possèdent deux approches différentes et les conséquences qui en découlent. On parle entre autres de cravates, de Balenciaga, de ses parents mais aussi de ses collaborations avec certaines marques telles que Prism, Etudes Studio, Armes … Son rapport à la rémunération en tant qu’artiste, la manière dont il envisage le vêtement comme support de sa pratique et la question de la désirabilité aussi bien dans l’art contemporain que dans la mode. Design sonore : @xbonaventure Identité visuelle : @kim_coussee mix: @simshenrysound   Avec le soutien de Pro Helvetia   Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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