DiscoverLe podcast du Jardin des Merlettes
Le podcast du Jardin des Merlettes
Claim Ownership

Le podcast du Jardin des Merlettes

Author: Le Jardin des Merlettes

Subscribed: 54Played: 500
Share

Description

Le podcast du Jardin des Merlettes s'adresse aux jardiniers qui souhaitent cultiver un jardin d'ornement ou un jardin fruitier en respectant les règles de l'agriculture bio. On y donne des conseils sur les meilleures époques de taille selon les espèces concernées, les variétés à planter, comment soigner le sol de son jardin, des idées pour des parterres de fleurs et plantes vivaces autonomes, etc. Des indications pour protéger un jardin d'ornement, un verger ou un parc contre les insectes ravageurs et les maladies tout en restant bio, etc. Des idées simples mais efficaces pour un jardin plus beau et sans souci qui respecte la nature et économise le travail du jardinier.
36 Episodes
Reverse
Présentation de l’atelier organisé à Nantes à l’occasion des ‘Assises internationales des paysages comestibles fruitiers dans la cité’ sur les travaux nécessaires dans un jardin fruitier au cours de l’année. Pour plus de clarté, notre présentation est organisée selon 4 thèmes : La phénologie (le cycle biologique des plantes) pour décider quand effectuer les plantations, les tailles, les greffes. Le calendrier des dangers (insectes et maladies, principalement) qui menacent les arbres et arbustes fruitiers et les fruits qu’ils portent.  Le calendrier des soins au ‘milieu’ dans lequel poussent les arbres & arbustes : entretenir la vie du sol, gérer sa couverture et s’assurer de la disponibilité en eau pour les plantes Le calendrier des récoltes : Les récoltes elles-mêmes, mais aussi les soins aux fruits avant récolte. En évitant de confondre les dates de récolte et les dates de maturité.
Une promenade dans le jardin de Hermannshof, à Weinheim, en Allemagne, un jardin très réputé pour ses parterres de plantes vivaces et de graminées. Deux fils conducteurs pour les plantations : l’identification des habitats écologiques présents sur le site, espaces libres de parterres, sous-bois, lisières (ombragées ou non), milieux humides, pleine eau, etc. Et la phytosociologie, c’est à dire les relations des plantes entre elles. Pour permettre aux plantes de se mettre en valeur les unes les autres. Les travaux de l’Institut Weihenstephan, (Richard Hansen) ont fortement influencé les plantations. Une nouvelle dimension à la conception des parterres a été rajoutée récemment par le professeur Cassian SCHMIDT :  quantifier quel entretien chaque combinaison de plantes demande tout au long de l’année. Le but :  réduire drastiquement l’apport de main d’œuvre tout en conservant le caractère ornemental attendu.
La taille d’hiver des rosiers répond à un besoin de régénération de ces arbustes basitones. Elle provoque le développement de nouvelles pousses vigoureuses et bien florifères. Le meilleur moment pour tailler est l’hiver, pendant que les rosiers sont au repos, sauf dans le cas des rosiers non remontants. Le diagnostic de vitalité du rosier et sa préparation avant taille sont très importants. On porte une attention spéciale au point de greffe, d’où surgiront les nouvelles pousses. Il faut qu’il soit bien dégagé, ni recouvert de terre ni de mousse mais qu’il reçoive les rayons du soleil. On supprime toutes les branches mortes ou blessées. On sélectionne ensuite les branches à conserver, les plus robustes, et on les raccourcit. Les rosiers grimpants suivent la même logique, mais il faut également les attacher à leur support, un travail délicat. Les tailles importantes, de rénovation, sont possibles car les rosiers sont capables de ‘repercer’ sur vieux bois.
Comme pour les arbres de plein vent, différentes tailles s’appliquent aux arbres fruitiers palissés. La taille de formation, bien sûr, puis la taille de fructification et enfin la taille de régénération. On apprend à reconnaître chaque organe de l’arbre fruitier que l‘on va tailler. Puis on réfléchit aux possibilités d’évolution de ces organes : ce qui deviendra bois, ce qui pourra porter des fruits, ce qui végétera. La forme la plus simple est le cordon. Pendant les stages, on apprend à analyser ce que l’on voit et chaque élève taille tour à tour en expliquant ce qu’il voit et pourquoi il propose telle ou telle solution. Après les cordons, on aborde des formes plus difficiles d’arbres conduits sur des espaliers : croisillons, cordons à plusieurs étages, palmettes, et aussi des arbres en trois dimensions comme les fuseaux…
La Sainte Catherine, le 25 novembre, marque traditionnellement le début de la période réputée la plus favorable pour la plantation des plantes pérennes, arbres et arbustes : " À la Sainte Catherine, tout arbre prend racine, dit-on." Mais pourquoi ce dicton ? Ce podcast vous raconte toutes les précautions que l’on prend au Jardin des Merlettes quand on accueille un nouvel arbuste au jardin, qu’il soit fruitier ou d’ornement. Les gestes à accomplir avant, pendant et après la plantation pour une reprise de qualité au printemps suivant. Beaucoup de soins pour de bons résultats et des jardiniers satisfaits.
La stratégie de taille à adopter pour les arbres à noyaux est très différente de celle des arbres à pépins car ils ne repercent pas sur vieux bois. Cela signifie que si une coupe est effectuée sur une branche qui a plus de deux ans, il y a de fortes chances qu'aucun bourgeon ne se forme sur la partie de la branche conservée. Cela veut dire qu’il faut garder du bois jeune partout sur l'arbre et en même temps éviter de s'éloigner trop des charpentières. Le problème n'est pas aussi aigu pour toutes les espèces de fruits à noyaux. Les pêchers sont les pires, puis les abricotiers et les cerisiers. Les pruniers repartent en général assez bien même sur du bois ancien. Pour eux, la seule chose un peu délicate est de surveiller le nombre de repousses, de choisir celles que l’on veut garder et de pratiquer dessus justement une taille de formation pour recréer des charpentières. La méthode est exactement la même pour les arbres à noyaux palissés. On laisse s'allonger progressivement quelques branches bien choisies qui serviront de charpentières et on les palisse. On taille les branches latérales pour garder l’ensemble près du mur. Le résultat est magnifique. Cette méthode est applicable à beaucoup d'autres espèces pourvu que l’on soit un peu attentif à suivre le développement des charpentières désirées et modérer celui des autres branches.
Contrairement à ce que l’on pourrait croire, un arbre fruitier n’est presque jamais vendu ‘prêt à pousser’. Il comporte trop de branches, et trop longues. Il convient donc, soit à la plantation, soit au printemps suivant, d’opérer une première taille dite ‘de formation’ pour permettre à l’arbuste de développer sa charpente dans de bonnes conditions. Nous vous proposons quelques conseils sur la hauteur à choisir pour le tronc, le nombre de branches à conserver, sur quel œil tailler, et plus encore.
L'offre de rosiers des pépiniéristes est très fournie et les catalogues regorgent de merveilles. Mais comment choisir ? Le propos semble anodin mais rien n'est plus dommage que de voir un rosier mal adapté à l'endroit où il est planté. Tout le savoir-faire du jardinier ne pourra pas compenser un mauvais choix à la plantation. Ce podcast propose quatre règles d'or pour choisir un rosier : Des plantes en bonne santé, une forme de rosier appropriée àl'endroit où il est planté, un besoin d'entretien de la variété choisie bien synchronisé avec la disponibilité et le savoir-faire du jardinier. Et bien sûr, un rosier dont la couleur, les pétales, le parfum enchantent le jardinier et/ou ceux pour qui le rosier a été planté ! Une fois choisis vos critères, le nombre de rosiers ‘éligibles’ pour votre petit coin de paradis se réduit étonnamment. Mais le résultat sera à la mesure de vos efforts de recherche.
L’été 2021, très pluvieux, nous avait fait oublier les épisodes de canicule et la sécheresse de l’année précédente. L’été 2022 nous rappelle brutalement que le dérèglement climatique est bien là et que nous devons désormais l’intégrer dans nos pratiques jardinières. Mais, pratiquement, que faire quand la canicule sévit et que nos jardins souffrent ? Face à ce défi, chacun recherche des solutions et certaines sont plus efficaces que d’autres. Nous vous proposons quelques pistes de réflexion.
Le Jardin des Merlettes insiste depuis sa création en 2007 sur l'importance du développement durable, un concept économique articulé au départ pour mieux concevoir et gérer les projets de développement dans les pays pauvres et qui, revisité en ‘jardinage ‘durable’, propose au jardinier d’assumer un nouveau rôle, qui n’est plus seulement de produire des fleurs, des légumes et des fruits, mais de participer à un effort plus large d’équilibre et de bien être de la société tout en œuvrant, entre autres missions, à la protection, voir au développement de la biodiversité. Tout un programme !
Nous sommes trop ignorants de toutes les bestioles qui vivent dans notre jardin et qui influencent grandement la façon dont nos plantes arrivent à échapper aux ravageurs… ou pas. Seules les coccinelles sont universellement connues des jardiniers. Il existe pourtant de nombreux autres insectes qui sont tout aussi, sinon plus efficaces en tant qu’auxiliaires du jardinier. Mais ils font souvent peur et sont les victimes de préjugés. Au mieux, les jardiniers les ignorent, au pire ils cherchent à les éliminer alors qu’au contraire, ils devraient favoriser leur installation. Nous vous en présentons quelques uns.
Après avoir discuté de l’importance de repérer si les plantes de votre jardin ont des problèmes, nous cherchons à les identifier. Encore une fois, on va parler calendrier car les soucis n’arrivent pas n’importe quand, bien au contraire. En gros, il y a trois sortes de problèmes : ceux qui sont liés à la météo, les maladies et les bestioles ravageuses. Nous allons scinder l’année en deux périodes : l’hiver et le printemps d’une part, l’été et l’automne de l’autre car, heureusement, tous les soucis n’arrivent pas au même moment. C’est hélas, un assez long catalogue de problèmes que je vous présente ici. Mais ce n’est qu’en connaissant l’existence de chacun que vous pourrez vérifier s’il existe ou non dans votre jardin et que vous pourrez ensuite protéger vos plantes.
Nous déroulons le calendrier des tailles à faire au jardin sur les arbustes fruitiers au cours de l’année, tous fruits confondus : trois types de taille ont des buts bien différents : La taille de formation concerne les arbres jeunes. Il s’agit de former la charpente de l’arbre. La taille d’élagage s’occupe des arbustes qui ont trop poussé par rapport à ce que l’on souhaiterait : des fruits hors de portée ou des arbres abîmés par un évènement fortuit ou dont la forme s’est perdue. A quel moment effectuer cette taille ? On ouvre le débat. La taille de fructification, pour obtenir des fruits en abondance et de façon régulière en modérant l‘alternance. Pour se repérer, le jardinier devra apprendre à repérer les stades phénologiques ou étapes de la vie de la plante, (montée en sève, apparition des fleurs, nouaison) tout au long de l’année. Nous vous proposons une liste de ce qu’il faudrait faire, et pas seulement au printemps mais tout au long de l’année. Chacun agira en fonction de ses possibilités et disponibilités et… bien entendu des circonstances locales.
Cette mini-série de podcasts vous aidera à protéger votre jardin contre les insectes ravageurs et les maladies. En trois étapes : Partie 1 : repérer les soucis Partie 2 : identifier le problème Partie 3 : agir pour le réduire ou l’éliminer… toujours en agriculture bio. Ce podcast couvre la première partie : ’repérer les soucis.’ La première recommandation est d’être un promeneur attentif au jardin pour apprendre à repérer les soucis. Chaque changement inhabituel pour un arbre donné peut constituer un indice et, en premier lieu, sur le feuillage ou l’écorce.  Un autre outil pour repérer des problèmes concerne les stades phénologiques, certaines étapes particulièrement significatives dans le développement de la plante, de la fleur et du fruit, ainsi, vous ne chercherez pas les problèmes à contre saison. Le prochain article consacré aux ravageurs et maladies au jardin s’occupera d’identifier les maux observés couramment.
La fin de l’été approche et avec l’automne revient le temps des plantations. Si envisagez cette année de planter quelques arbres fruitiers dans votre jardin, il est temps de vous poser la question : avez-vous envisagé de planter des arbres en forme que l’on dit ‘jardinée’ qui s’oppose à la forme dite ‘libre’ ? Un fruitier en forme jardinée n’atteindra pas la taille habituelle pour son espèce car il a été greffé sur un porte greffe nanifiant qui l’aide à rester petit. De ce fait, il occupe nettement moins de place qu’un arbre en forme libre et convient à des jardins de petite taille, au centre de villes moyennes ou à dans un jardin de banlieue. La ‘miniaturisation relative’ de ces fruitiers en limite de jardins ou en haies fruitières basses au milieu du jardin permet de faire pousser un grand choix de fruits et un choix judicieux des espèces et variétés permet de faire durer ce plaisir une bonne partie de l’année car beaucoup de variétés fruitières se palissent facilement.
La plupart des jardiniers taillent leurs arbres fruitiers chaque hiver et n’y pensent plus jusqu’à l’année suivante. Il nous semble beaucoup plus naturel de suivre le développement des arbres tout au long de l’année et d’intervenir au moins 4 ou 5 fois sur les arbres, mais de façon très rapide et légère. Des éborgnages et ébourgeonnements au printemps et chaque été des cassements accompagnés éventuellement d'une taille en vert, ou parfois deux, entre juin et septembre. On n'utilisera ainsi la taille d'hiver, ou taille 'en sec' qu'à titre de rattrapage. Nous reprenons en détail chaque étape de ce programme en examinant les différences entre arbres à pépins et arbres à noyaux.
Quand on dit ‘iris’, on parle d’un groupe de fleurs qui présentent une grande diversité botanique. La plus grande différence entre les espèces tient à leurs racines. Certaines espèces d’iris sont à rhizomes tandis que d’autres sont bulbeux. Les iris bulbeux comprennent les iris Reticulata et les iris Xiphion dont l’iris hollandica, Ils sont excellents pour la fleur coupée et se naturalisent très bien. Parmi les iris à rhizomes, les plus connus sont les iris barbus. Leurs fleurs, souvent imposantes, offrent toutes les couleurs de l’arc en ciel. Également, l’Iris de Kaempfer et l’iris du Japon, l’iris frangé, aux fleurs petites et ravissantes. A découvrir aussi l’Iris sibirica et l’Iris spurria . Il existe des iris pour tous les goûts et toutes les situations.  Le jardinier pourra privilégier la hauteur (de 15cm à 1,20m) ou la rigidité : les barbus sont raides mais les sibirica s’inclinent doucement sous le vent. Ou il choisira en fonction de la forme et la couleur des feuilles, gris vert, vert tendre, charnue, gracile, ou des fleurs : le graphisme de l’iris royal sibirica, l’immense robe du soir des barbus, ou la délicatesse des japonica. Enfin, on peut être contraint dans ses choix par les dates de floraison : la saison des iris, toutes variétés confondues, dure quatre mois. Par ordre chronologique des floraisons, en Val de Loire : Les iris reticulata et iris de Provence en février, les iris nains début avril , les iris de Hollande et les iris intermédiaires : en avril mai, les barbus : de mi-mai à juin, les sibirica et les iris anglais : de fin mai à mi-juin, et enfin les spurrias et les iris d’eau : de la mi- juin au début de juillet..
Les arbustes qui fleurissent tôt au printemps, les forsythias et kolkwitzias par exemple, ne doivent pas être taillés en hiver mais après leur floraison, c’est-à-dire en fin de printemps, sous peine de supprimer tous les bourgeons floraux formés au cours de l’été précédent. Il en va de même des camélias, rhododendrons et azalées qui supportent très bien une taille légère. On procédera très différemment selon que l’arbuste est basitone (émet de belles pousses à partir de sa base et nécessite un renouvellement régulier de ses branches) ou acrotone (pousse en hauteur et construit une architecture pérenne). Pour les arbustes basitones, on supprime chaque année quelques branches âgées en les taillant à la base. Pour les arbustes basitones, on taille ‘en transparence’, en allégeant les branches et en permettant à la lumière de pénétrer dans l’arbuste. Avant de tailler, il est donc très important de bien observer chaque arbuste pour déterminer à quelle catégorie il appartient : floraison printanière hâtive ou tardive, basitone ou acrotone.
Limiter les soins aux arbres fruitiers à leur taille est réducteur. Il est indispensable de réfléchir aux flux de sève et à la façon dont ils interviennent sur la vie de l’arbre. Ainsi, tailler n’est pas toute l’histoire, loin de là. Voici quelques techniques simples qui précèdent les tailles d’été et qui aident très efficacement les arbres en cours de saison : les éborgnages, les effleurages, les ébourgeonnements et les pincements. On doit aussi éclaircir les fruits et de les ensacher.
La préparation de la seconde saison de floraison au jardin, celle de l’été, est parfois un peu négligée parce que l’on est si occupé par la préparation de la floraison de printemps qu’il ne reste pas autant d’énergie pour s’occuper de la suite. Après les rosiers et les arbustes, nous vous proposons de compléter votre tableau estival en explorant la strate herbacée, celle des parterres de fleurs annuelles, bisannuelles et vivaces. De nombreux choix s’offrent, de l’achat de godets au semis ou à la multiplication en pépinière. Quelques conseils pour réussir vos plantations.
loading
Comments 
Download from Google Play
Download from App Store