Dans ce quatrième épisode, nous avons demandé à Mohamed Miled, professeur émérite à l’université de Carthage en Tunisie spécialiste de l’enseignement en français dans les contextes multilingues africains, quel était le rôle du français dans l’enseignement d’autres disciplines. En effet, dans de nombreux pays du Maghreb et d’Afrique subsaharienne, le français n’est pas une langue étrangère, mais une langue d’enseignement pour d’autres disciplines, comme les sciences et les mathématiques. En 2022, 93 millions d’élèves et d’étudiants utilisaient le français dans ce cadre, selon l’Organisation internationale de la francophonie. Ce rôle de “langue médium” favoriserait à la fois les apprentissages des élèves et le développement des systèmes éducatifs, selon Mohamed Miled.Cependant, cet usage s’inscrit dans un contexte complexe de rejet de l’histoire coloniale, il doit coexister avec une réhabilitation des langues nationales dans les espaces publics et éducatifs. L’avenir est dans la francophonie plurielle, avance Mohamed Miled.Entretien, écriture et présentation : Flora TrouilloudRéalisation : Antoine DabrowskiMusique : Nikki, tiré de l’album Orchestra de WoraklsLes Sentinelles est un podcast produit par Courrier international et l’Agence française de développement, avec la participation de Carole Lembezat, Flora Trouilloud, Hassina Mechaï, Antoine Dabrowski, Pascale Boyen et Virginie Lepetit. Chaque série explore une question et y répond en cinq épisodes avec cinq intervenants différents : philosophe, scientifique, anthropologue, artiste, acteur ou actrice de terrain. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Dans ce troisième épisode, nous nous intéressons avec la sociologue de la littérature Kaoutar Harchi à la distinction faite entre les “écrivains français” et les “écrivains francophones”.“La catégorie ‘littérature francophone’ ou ‘écrivain francophone’ signale un écrivain qui est de quelque part, qui n’est pas la France hexagonale”, dit-elle. On désigne ainsi un étranger, et non blanc. Michel Houellebecq ou Frédéric Beigbeder ne seront jamais considérés comme des écrivains francophones. Ils parlent pourtant la langue française ; mais ils sont considérés comme des écrivains nationaux. Une hiérarchie s’installe, qui “dessine ainsi dans la littérature des frontières de classe, et de race”, précise Kaoutar Harchi.Pour elle, ces définitions s’inscrivent dans l’histoire de la France : au XIXe siècle, la littérature devait représenter la France et sa grandeur, et cette langue, par le processus de colonisation, a essaimé dans de nombreux espaces. Pour les auteurs du Sud global, la lutte consiste à appartenir à cet espace français. Et les écrivains – notamment africains – vont avoir beaucoup de difficultés à y parvenir. “Personne ne franchit ces frontières aisément”, rappelle la sociologue.Entretien, écriture et présentation : Hassina MechaïRéalisation : Antoine DabrowskiMusique : Nikki, tiré de l’album Orchestra de WoraklsLes Sentinelles est un podcast produit par Courrier international et l’Agence française de développement, avec la participation de Carole Lembezat, Flora Trouilloud, Hassina Mechaï, Antoine Dabrowski, Pascale Boyen et Virginie Lepetit. Chaque série explore une question et y répond en cinq épisodes avec cinq intervenants différents : philosophe, scientifique, anthropologue, artiste, acteur ou actrice de terrain. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Dans ce deuxième épisode de notre série consacrée au français, une langue dans tous ses états, nous nous intéressons au français tel qu’il est parlé au Québec.Wim Remysen est professeur à l’université de Sherbrooke. Il dirige le Centre de recherche interuniversitaire sur le français en usage au Québec, une région de près de 9 millions d’habitants, où trois quarts des Québécois ont le français pour langue maternelle. Un îlot francophone dans un océan anglophone. C’est précisément l’objet d’étude de Wim Remysen : cette langue vivante et autonome. Émancipée du français “de France”.Pour ce chercheur, en effet, le français que l’on parle outre-Atlantique est désormais une langue autonome. La preuve, tandis que la plupart des autres espaces de la francophonie ont des dictionnaires différenciés de belgicismes, d’helvétismes ou de particularismes propres à certains pays d’Afrique, le Québec est la seule société francophone à disposer d’un dictionnaire général du français tel qu’il est en usage là-bas. En documentant une langue à part entière, et non une déclinaison du français de France, le Québec fait figure de précurseur. Une langue au cœur de l’identité québécoise. Un français âprement défendu et protégé.Entretien, écriture et présentation : Virginie LepetitRéalisation : Antoine DabrowskiMusique : Nikki, tiré de l’album Orchestra de WoraklsLes Sentinelles est un podcast produit par Courrier international et l’Agence française de développement, avec la participation de Carole Lembezat, Flora Trouilloud, Hassina Mechaï, Antoine Dabrowski, Pascale Boyen et Virginie Lepetit. Chaque série explore une question et y répond en cinq épisodes avec cinq intervenants différents : philosophe, scientifique, anthropologue, artiste, acteur ou actrice de terrain. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Y a-t-il une seule langue française ? Ou plutôt une mosaïque de langues bien vivantes ? Du créole au québécois, la langue se métisse, évolue, s’enrichit… Mais elle est de plus en plus contestée dans l’espace francophone, en tant qu’instrument politique. Comment faire pour que le français reste une langue vivante, un outil d’échange et non de domination ? Qu’est-ce que la francophonie aujourd’hui, et à quoi pourrait-elle ressembler demain ?Dans ce premier épisode de notre série consacrée au français, une langue dans tous ses états, un linguiste nous explique ce qu’on entend aujourd’hui, par “créoles” – au pluriel.Salikoko Mufwene est chercheur spécialisé en linguistique évolutive. Né en République démocratique du Congo, à l’époque où on l’appelait encore “Congo belge”, il a commencé sa carrière en Jamaïque à l’université des Indes occidentales, puis travaillé dix ans à l’université de Géorgie, aux États-Unis, avant de rejoindre l’université de Chicago. Il y est désormais professeur au département “Race, diaspora et indigénéité”.Au printemps dernier, Salikoko Mufwene était de passage à Paris. C’est à cette occasion que nous l’avons rencontré. Il occupait la chaire annuelle “Mondes francophones” au Collège de France, où il a notamment animé un colloque sur l’émergence des parlers et des cultures créoles. Mais qu’entend-on au juste par “créole” ? Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Y a-t-il une seule langue française ? Ou plutôt une mosaïque de langues bien vivantes ? Du créole au québécois, la langue se métisse, évolue, s’enrichit… Mais elle est de plus en plus contestée dans l’espace francophone, en tant qu’instrument politique. Comment faire pour que le français reste une langue vivante, un outil d’échange et non de domination ? Qu’est-ce que la francophonie aujourd’hui, et à quoi pourrait-elle ressembler demain ? C'est à ces questions que nos invités vont répondre dans notre nouvelle série des Sentinelles, "Le français dans tous ses états", disponible dès le 2 décembre. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Cette semaine, c’est au photographe franco-brésilien Sebastião Salgado, grand défenseur de la forêt, que nous avons laissé la parole. En 1998, il fonde avec sa femme Lélia Deluiz Wanick Salgado l’Instituto Terra, une expérience évolutive dont le but initial est de replanter les arbres de la vallée du Rio Doce au Brésil. Cette région, à l’origine couverte par la mata atlantica, la forêt atlantique, avait subi plusieurs décennies de lourdes dégradations. Vingt-cinq ans plus tard, quel est le bilan ? Trois millions d’arbres plantés, 2 000 sources d’eau récupérées et le retour de la biodiversité, pour un coût d’environ 20 millions d’euros, calcule Sebastião Salgado.Pour cet ancien économiste devenu artiste, nous détruisons les écosystèmes amazoniens à grande vitesse et le compte n’y est pas. Plutôt que de regarder le coût des arbres mis à terre, il faudrait plutôt prêter attention à celui des arbres à replanter. “Il faut au moins 2 000 euros pour refaire 1 hectare de forêt, qu’il faut ensuite multiplier par les millions d’hectares abattus”, récapitule-t-il.Nous avons à l’échelle mondiale les ressources nécessaires pour lutter contre la déforestation, mais nous ne les utilisons pas à bon escient, assure Sebastião Salgado. Une première étape, selon lui, serait d’inviter ceux qui connaissaient la terre, les paysans, à participer aux discussions internationales.Entretien, écriture et présentation : Flora TrouilloudRéalisation : Antoine DabrowskiMusique : Nikki, tirée de l’album Orchestra de Worakls Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Pour ce quatrième épisode, nous nous intéressons aux ONG. Comment lèvent-elles des fonds, et à quelles conditions ?Le 27 février, nous célébrerons la Journée mondiale des ONG. Elles sont actuellement plus de 70 000 dans le monde, selon l’Union des associations internationales. Et certaines, Amnesty international, la Croix-Rouge ou plus récemment l’ONG russe Memorial ont même obtenu le prix Nobel de la paix. Mais quelles que soient leur taille et leur mission (humanitaire, environnementale, économique), elles dépendent du bon vouloir des bailleurs de fonds. Comment cela fonctionne-t-il ? Comment renverser le rapport de force entre certains bailleurs de fonds et les plus petites des ONG ? Emilie Pradichit, fondatrice de l’ONG Manushaya, nous répond.La fondation Manushaya est une fondation féministe, régionale, basée à Bangkok, qui veut défendre les droits des communautés autochtones, des femmes, des minorités LGBTQI et des défenseurs de l’environnement. L’un de ses projets concerne actuellement des agricultrices autochtones de Thaïlande. Pour mener à bien ses missions, Manushaya, comme toute ONG, doit lever des fonds, qui financeront des aides et des actions sur le terrain, mais paieront aussi les salaires des gens qui travaillent pour l’association.Cette recherche permanente d’argent occupe une grande part du temps d’Emilie Pradichit. Et beaucoup d’énergie aussi. Les grands bailleurs de fonds imposent souvent leur point de vue. Trop paternaliste et trop néocolonialiste, avance Émilie Pradichit. “On a l’impression d’être traités comme des juristes ou travailleurs de troisième classe parce que nous sommes sur le terrain, dit-elle. Et cela doit vraiment changer !” C’est pour cela qu’elle a rejoint le mouvement #ShiftThePower, qui a réuni en décembre plusieurs associations à Bogota, en Colombie. Sous l’égide du manifeste Shift The Power, elles cherchent à instaurer de nouvelles relations entre les associations de terrain et les puissants bailleurs de fonds. Le but : changer de paradigme pour aller vers des relations plus équitables.Entretien, écriture et présentation : Virginie LepetitRéalisation : Antoine DabrowskiMusique : Nikki, tiré de l’album Orchestra de Worakls Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Et s’il était temps de parler d’argent ? Climat, éducation, égalité femmes-hommes, biodiversité… Pour aller vers un monde bas carbone, plus juste et plus résilient, il faut mieux mobiliser les ressources publiques et privées. Dans cette nouvelle série consacrée au financement durable, nous interrogerons des chercheuses, des militants, des bailleurs de fonds et des artistes pour répondre à la question : comment financer un monde plus juste ?Cette semaine, pour notre troisième épisode, Assata Doumbia, qui dirige une grande coopérative ivoirienne de producteurs de cacao, détaille le fonctionnement de cette structure de commerce équitable. Cette coopérative, qui a commencé il y a vingt ans avec 87 producteurs et rassemble aujourd’hui 3 000 producteurs (dont plus de 700 femmes) fonctionne sur le mode de la démocratie participative et de la mutualisation des moyens. Les agricultrices y ont des responsabilités, une voix à faire entendre, et peuvent récupérer les fruits de leur travail. Ce qui est rare dans le monde agricole – en Afrique comme ailleurs.Ces agriculteurs doivent relever plusieurs défis : les fluctuations du cours du cacao, dont les prix sont sont fixés unilatéralement par les grands acheteurs internationaux ; celles du prix des engrais, lié aux incertitudes géopolitiques ; mais aussi des cahiers des charges contraignants ; et évidemment le changement climatique.Entretien, écriture et présentation : Hassina MechaïRéalisation : Antoine DabrowskiMusique : Nikki, tiré de l’album Orchestra de Worakls Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Et s’il était temps de parler d’argent ? Climat, éducation, égalité femmes-hommes, biodiversité… Pour aller vers un monde bas carbone, plus juste et plus résilient, il faut mobiliser les ressources publiques et privées. Dans cette nouvelle série consacrée au financement durable, nous interrogerons des chercheuses, des militants, des bailleurs de fonds et des artistes pour répondre à la question : comment financer un monde plus juste ?Pour ce deuxième épisode, nous nous intéressons aux banques de développement. Elles seraient plus de 500 aujourd’hui dans le monde et financeraient environ 10 % des investissements mondiaux, soit plus de 2 000 milliards d’euros chaque année. Des financements qui répondent notamment aux défis posés par le réchauffement climatique.C’est ce que nous raconte Kampeta Pitchette Sayinzoga, directrice générale de la Banque rwandaise de développement (BRD). Elle revient sur le choix du Rwanda de se développer “en passant directement à des solutions durables” dans l’énergie, les transports, l’agriculture, l’adaptation au changement climatique…Autant de domaines dans lesquels les projets nécessitent souvent une prise de risque et un accès à des technologies coûteuses qui peuvt dissuader le secteur privé. C’est là qu’intervient la Banque de développement du Rwanda, explique Kampeta Pitchette Sayinzoga. En fournissant des prêts à des taux favorables, des dons ou une expertise technique, elle cherche à permettre aux entreprises privées d’investir dans ces secteurs prioritaires pour l’État. Cette banque dite “verte”, adossée à l’État, est en train de devenir un outil incontournable pour le Rwanda afin de soutenir sa transition vers une économie durable.Entretien, écriture et présentation : Flora TrouilloudRéalisation : Antoine DabrowskiMusique : Nikki, tirée de l’album Orchestra de Worakls Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Et s'il était temps de parler d'argent ? Climat, éducation, égalité femmes-hommes, biodiversité... Pour aller vers un monde bas-carbone, plus juste et plus résilient, il faut mobiliser les ressources publiques et privées. Dans cette nouvelle série consacrée au financement durable, nous interrogerons des chercheuses, des activistes, des bailleurs de fonds et des artistes, pour répondre à la question : comment financer un monde plus juste ?Pour notre premier épisode, Diana Cárdenas Monar, chercheuse à l’Institut pour l’économie du climat (I4CE) et spécialiste de la finance climatique, nous raconte comment rendre les flux financiers mondiaux compatibles avec les objectifs climatiques de l’Accord de Paris. Pour elle, cela signifie que tous les flux financiers, publics et privés, y compris ceux dédiés au développement, doivent aller dans le sens d’un avenir bas carbone et résilient. Les défis sont de taille pour les pays des Suds, plus vulnérables aux effets du changement climatique, et qui non seulement manquent de ressources financières, mais doivent faire face au problème de la dette... Mais des pistes existent pour penser un avenir commun plus juste du point de vue climatique, dit-elle. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Et s'il était temps de parler d'argent ? Climat, éducation, égalité femmes-hommes, biodiversité... Pour aller vers un monde bas-carbone, plus juste et plus résilient, il faut mobiliser les ressources publiques et privées. Dans cette nouvelle série consacrée au financement durable, nous interrogerons des chercheuses, des activistes, des bailleurs de fonds et des artistes, pour répondre à la question : comment financer un monde plus juste ? À écouter sur toutes les plateformes dès le 29 janvier. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Pour ce dernier épisode, nous donnons la parole à Nadia Khiari, la dessinatrice de Willis from Tunis : un chat né en janvier 2011, pendant les “printemps arabes”, qui commente l’actualité tunisienne et mondiale dans les pages de Siné Mensuel, mais aussi, régulièrement, dans celles de Courrier international. “Un chat plutôt gentil et mignon, mais qui, régulièrement, sort ses griffes”, souligne Nadia Khiari.“Faire un dessin, c’est créer des questionnements, c’est développer l’esprit critique, c’est contrer un pouvoir surpuissant. C’est révéler aussi les discours formatés des politiques, rappelle-t-elle. On a besoin du dessin de presse, mais le monde se ferme de plus en plus. Et le danger qui nous guette, c’est d’être virés de nos journaux parce qu’on dérange.”Malgré le bref espoir apporté par les “printemps arabes” en 2011, la vie démocratique en Tunisie est à nouveau verrouillée par le pouvoir. Le président Kaïs Saïed reprend à son compte de vieilles méthodes liberticides : la publication récente du décret 54, censé lutter contre les fake news, représente en fait un danger réel pour la liberté d’expression, souligne la dessinatrice.“Moi, je me considère comme une citoyenne tunisienne qui lutte pour que son pays aille mieux. Et mon moyen de communiquer, c’est le dessin. C’est celui dans lequel je me sens le plus à l’aise. C’est une manière de parler de sujets importants : si l’on ne remet pas en question l’ordre établi, on n’avance pas, et la société n’évolue pas”, conclut Nadia Khiari. “Le dessin de presse et le journalisme sont indispensables à l’évolution et à la santé d’une démocratie.” Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Ce quatrième épisode nous emmène au Niger, avec Ibrahim Diallo, fondateur d’Aïr Info. Loin de la capitale, Niamey, le magazine et le site, et désormais la radio Sahara FM – et leurs 20 journalistes –, apportent une information de proximité, ancrée dans le Sahel nigérien.Dans cet entretien enregistré en juin, avant le coup d’État au Niger, les craintes du terrorisme et celles de connaître le sort des États voisins se font déjà sentir. “La paix est en train de faire naufrage partout autour de nous au Niger. Notre région est comme une île au milieu des remous des océans”, constatait alors Ibrahim Diallo.“Nous couvrons énormément l’actualité sécuritaire du Sahel, relate Ibrahim Diallo. Nous sommes un média indépendant, nous pesons chaque mot, car une erreur peut nous coûter cher. Ainsi, en 2007, Ibrahim Diallo a été emprisonné quatre mois après des accusations de liens avec la rébellion touareg.Aïr Info et Sahara FM souhaitent aussi œuvrer à un travail de sensibilisation en direction de la jeunesse de la région, parfois tentée par un embrigadement dans les différents groupes armés qui sévissent dans la région. “Il faut que les autorités favorisent l’éclosion de médias de proximité. Ça peut aider à sensibiliser et à stabiliser la région, affirme Ibrahim Diallo. Pour stabiliser, il faut sensibiliser, sensibiliser et encore sensibiliser”.Les Sentinelles est un podcast produit par Courrier international et l’AFD, avec la participation de Carole Lembezat, Flora Trouilloud, Hassina Mechaï, Antoine Dabrowski, Pascale Boyen et Virginie Lepetit. Chaque série explore une question et y répond en cinq épisodes avec cinq intervenants différents : philosophe, scientifique, anthropologue, artiste, acteur ou actrice de terrain…Entretien, écriture et présentation : Hassina MechaïRéalisation : Antoine DabrowskiMusique : Nikki, tiré de l’album Orchestra, de WoraklsAbonnez-vous à notre podcast. Vous pouvez notamment nous retrouver sur Apple Podcasts, Spotify et Deezer. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
“Les Sentinelles”. Denis Kataev : “C’est impossible aujourd’hui d’être un journaliste en Russie”Société, environnement, genre, économie… Après “Six pieds sur Terre”, “Courrier international” et l’Agence française de développement présentent leur nouveau podcast, “Les Sentinelles”, des voix d’ailleurs pour un monde en commun. Dans cette première série consacrée à la liberté de la presse, le journaliste russe en exil Denis Kataev raconte comment il exerce son métier hors de son pays.Mis à jour le 18.08.2023 à 17h19CCe troisième épisode donne la parole à Denis Kataev. Ce journaliste russe travaille depuis douze ans pour la chaîne Dojd, une chaîne d’information indépendante qui, depuis le 24 février 2022 et l’invasion de l’Ukraine par la Russie, s’est exilée dans deux bureaux principaux, à Riga et à Amsterdam. Il nous raconte ce que c’est, aujourd’hui, de travailler comme journaliste en exil, en France, alors que son pays est en guerre. De parler de la Russie sans y être. Mais toujours, “de garder les liens avec la Russie”, où se trouvent 70 % des spectateurs de la chaîne, souligne-t-il.Les Sentinelles est un podcast produit par Courrier international et l’AFD, avec la participation de Carole Lembezat, Flora Trouilloud, Hassina Mechaï, Antoine Dabrowski, Pascale Boyen et Virginie Lepetit. Chaque série explore une question et y répond en cinq épisodes avec cinq intervenants différents : philosophe, scientifique, anthropologue, artiste, acteur ou actrice de terrain…Entretien, écriture et présentation : Virginie LepetitRéalisation : Antoine DabrowskiMusique : Nikki, tiré de l’album Orchestra, de Worakls Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Dans ce deuxième épisode, Artur Romeu, directeur du bureau régional de Reporters sans frontières pour l’Amérique latine, installé à Rio.Originaire du Brésil, ce spécialiste de la politique des droits de l’homme et des enjeux humanitaires estime que pour aller plus loin dans les débats liés au développement durable, nous devons avoir accès à une information de qualité, une information de confiance qui n’est permise que si la presse est réellement libre. Il décrypte les principaux enseignements pour l’Amérique latine du classement 2023 pour la liberté de la presse, dévoilé le 3 mai.“Les Sentinelles” est un podcast produit par Courrier international et l’Agence Française de Développement, avec la participation de Carole Lembezat, Flora Trouilloud, Hassina Mechai, Antoine Dabrowski, Pascale Boyen et Virginie Lepetit.Entretien, écriture et présentation : Carole LembezatRéalisation : Antoine DabrowskiMusique : Nikki, tiré de l’album Orchestra, de Worakls Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Ce premier épisode nous emmène au lac Tchad, bordé par le Niger, le Nigeria, le Cameroun et le Tchad. Une immense région où se concentre une population très jeune et où l’on manque d’infrastructures, tandis que la pression des groupes armés ne cesse de grandir, de même que la tentation de la violence face à des avenirs bouchés. C’est là que Radio Ndarason Internationale travaille et émet, en ondes courtes, dans les trois langues principales de la région : le kanembou, le kanouri et le boudouma. Née en 2015, elle compte 7,5 millions d’auditeurs quotidiens.David Smith, initiateur du projet, et Haoua, journaliste reporter de langue kanembou, nous racontent comment ils conçoivent au jour le jour cette radio “d’utilité publique”, qui parle aussi bien d’agriculture et des droits des femmes que de religion, de politique ou des conflits qui sévissent dans la région. Et tout cela dans les langues locales.Les Sentinelles est un podcast produit par Courrier international et l’AFD, avec la participation de Carole Lembezat, Flora Trouilloud, Hassina Mechaï, Antoine Dabrowski, Pascale Boyen et Virginie Lepetit. Chaque série explore une question et y répond en cinq épisodes avec cinq intervenants différents : philosophe, scientifique, anthropologue, artiste, acteur ou actrice de terrain…Entretien, écriture et présentation : Hassina MechaïRéalisation : Antoine DabrowskiMusique : Nikki, tirée de l’album Orchestra, de WoraklsAbonnez-vous à notre podcast. Vous pouvez notamment nous retrouver sur Apple Podcasts, Spotify et Deezer. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Dans le dernier épisode de notre série “L’Appel de la forêt”, la photographe Andréa Olga Mantovani nous emmène dans l’une des dernières forêts primaires d’Europe : la forêt de Bialowieza. Une immersion sensible, entre le réel et l’imaginaire, aux côtés des activistes qui la défendent.Ce podcast est coproduit par Courrier international et l’AFD.Entretien, écriture et présentation : Flora TrouilloudRéalisation : Antoine DabrowskiMusique : album Kagabas, de Lion’s DrumsAvec la participation de : Carole Lembezat, Virginie Lepetit, Pascale Boyen Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Donner à la forêt amazonienne une chance de s’étendre à nouveau, c’est l’un des objectifs du projet TerrAmaz. Dans ce quatrième épisode de notre série “L’Appel de la forêt”, la coordonatrice du projet, l’économiste Marie-Gabrielle Piketty, nous explique où et comment la reforestation est possible au Brésil. Et aussi pourquoi la forêt peut cohabiter avec l’agriculture.Ce podcast est coproduit par Courrier international et l’AFD.Entretien et écriture : Virginie LepetitPrésentation : Flora TrouilloudRéalisation : Antoine DabrowskiMusique : album Kagabas, de Lion’s DrumsAvec la participation de : Carole Lembezat, Pascale Boyen Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le bassin du Congo abrite la deuxième plus grande forêt tropicale de la planète, après celle du bassin de l’Amazone. Mais cet écosystème forestier est menacé. Dans le troisième épisode de notre série, “L’Appel de la forêt”, George Akwah, coordinateur FSC pour le bassin du Congo, explique en quoi la certification du bois est une solution pour préserver les forêts.Ce podcast est coproduit par Courrier international et l’AFD.Entretien, écriture et présentation : Flora TrouilloudRéalisation : Antoine DabrowskiMusique : album Kagabas, de Lion’s DrumsAvec la participation de : Carole Lembezat, Virginie Lepetit, Pascale Boyen Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Les forêts de Nouvelle-Calédonie sont menacées par la sécheresse, les incendies et la main de l’homme. Dans ce deuxième épisode de notre série, “L’Appel de la forêt”, Emma Do Khac, coordinatrice des programmes sur les forêts au WWF France en Nouvelle-Calédonie, nous explique comment on peut encore les protéger.Ce podcast est coproduit par Courrier international et l’AFD.Entretien, écriture et présentation : Carole LembezatRéalisation : Antoine DabrowskiMusique : album Kagabas, de Lion’s DrumsAvec la participation de : Flora Trouilloud, Virginie Lepetit, Pascale Boyen Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.