DiscoverLifeLongLearning@UNIGE
Claim Ownership
LifeLongLearning@UNIGE
Author: Centre pour la formation continue et à distance (CFCD)
Subscribed: 1Played: 0Subscribe
Share
© Centre pour la formation continue et à distance (CFCD)
Description
LifeLongLearning@UNIGE est le podcast du Centre pour la Formation Continue et à Distance de l’Université de Genève. Nous abordons les liens entre formation continue et marché du travail, les grands enjeux sociétaux de la transformation numérique, de l'impact de l'intelligence artificielle et des défis liés au changement climatique et aux objectifs de développement durable, ainsi que ce que pourront être les compétences et les jobs du futur. Notre capacité à apprendre et à nous adapter est centrale à la notion de lifelonglearning. Elle nous permet de prendre notre destin professionnel en main.
25 Episodes
Reverse
Episode en deux parties (partie 2)
Dans notre 21e siècle connecté et digitalisé, préserver notre attention et notre capacité à nous concentrer constitue un enjeu incontestable pour l'apprentissage, l’enseignement, l’organisation du travail et le vivre-ensemble.
La crise de l’attention que nous vivons est exacerbée par l’avènement des outils issus de l’intelligence artificielle. Ceux-ci tendent notamment à accélérer le rythme de production des contenus et des échanges, générant ainsi davantage de distractions et d’attentes quant à l’instantanéité.
Pour parler de cette thématique fascinante, nous avons le plaisir de recevoir deux invités : l'hôte traditionnel de ce podcast, le Dr Raphaël Zaffran, Directeur adjoint du Centre pour la formation continue et à distance de l’Université de Genève, et la Dre Carole Guedj, Neuroscientifique spécialisée dans les processus attentionnels et Maître-assistante à l’Université de Genève, au Centre d’Imagerie Biomédicale.
Références: Stanislas Dehaene, Apprendre à Apprendre (Odile Jacob, 2018), et Johann Hari, Stolen Focus: Why You Can't Pay Attention (Bloomsbury Publishing, 2022).
Episode en deux parties (première partie)
Dans notre 21e siècle connecté et digitalisé, préserver notre attention et notre capacité à nous concentrer constitue un enjeu incontestable pour l'apprentissage, l’enseignement, l’organisation du travail et le vivre-ensemble.
La crise de l’attention que nous vivons est exacerbée par l’avènement des outils issus de l’intelligence artificielle. Ceux-ci tendent notamment à accélérer le rythme de production des contenus et des échanges, générant ainsi davantage de distractions et d’attentes quant à l’instantanéité.
Pour parler de cette thématique fascinante, nous avons le plaisir de recevoir deux invités : l'hôte traditionnel de ce podcast, le Dr Raphaël Zaffran, Directeur adjoint du Centre pour la formation continue et à distance de l’Université de Genève, et la Dre Carole Guedj, Neuroscientifique spécialisée dans les processus attentionnels et Maître-assistante à l’Université de Genève, au Centre d’Imagerie Biomédicale.
Références: Stanislas Dehaene, Apprendre à Apprendre (Odile Jacob, 2018), et Johann Hari, Stolen Focus: Why You Can't Pay Attention (Bloomsbury Publishing, 2022).
Dans ce nouvel épisode nous recevons la Professeure Giovanna Di Marzo Serugendo, directrice du Centre Universitaire d'Informatique de l'Université de Genève de juillet 2016 à juillet 2024. Elle dirige plusieurs projets innovants au CUI, notamment dans les domaines de l'intelligence artificielle, ainsi qu’un portefeuille de programmes de formation continue, dont plusieurs nouvelles microcertifications. Sa recherche porte sur l'IA sémantique et l'ingénierie de logiciels décentralisés.
La professeure Giovanna Di Marzo Serugendo a obtenu son doctorat en génie logiciel de l'École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) en 1999. Après avoir passé deux ans au CERN (Centre européen pour la recherche nucléaire) et 5 ans au Royaume-Uni en tant que chargée de cours, elle est devenue professeure ordinaire à la Faculté des Sciences de la Société de l’Université de Genève, en 2010. De juillet 2016 à juillet 2024, elle est directrice du Centre Universitaire d'informatique (CUI) de l'Université de Genève. Elle a été nommée en 2018 parmi les 100 personnalités du numérique (les Digital Shapers) en Suisse.
Sa recherche porte sur l'IA sémantique et l'ingénierie de logiciels décentralisés avec un comportement d'auto-organisation et émergent. Cela implique l'étude des systèmes naturels, la conception et le développement de systèmes artificiels collectifs, et la vérification de la fiabilité et de la fiabilité de ces systèmes.
La Professeure Di Marzo Serugendo a cofondé la Conférence internationale IEEE sur les systèmes auto-adaptatifs et auto-organisateurs (SASO) et les Transactions ACM sur les systèmes autonomes adaptatifs (TAAS), dont elle a été rédactrice en chef de 2005 à 2011. Elle a récemment mis en place un Digital Innovation Hub (2019) à l'Université de Genève, qui vise à développer des services innovants pour la communauté universitaire, ainsi que pour d'autres organisations publiques, privées ou internationales, en rassemblant étudiants, chercheurs et parties prenantes.
Références: Prey (roman) de Michael Crichton (novembre 2022); Ex Machina (film), de Alex Garland (2014)
In an era defined by conflict and rapid change, making sense of international security issues seems more difficult than ever. People feel overwhelmed by the daily news cycle chronicling global tensions and violence. With information sources plentiful but verification scarce, many no longer know what to believe about threats facing the world.
As a result, some are left wondering: in a time when long-held geopolitical norms appear to be breaking down and protracted fighting dominates headlines, is it still even possible to teach international security and build understanding? This episode will explore that very question. We'll discuss how educational institutions are adjusting curriculums and learning approaches to help navigate this climate of uncertainty and disruption. An interdisciplinary, skills-focused approach aims to give students the tools to cut through complexity.
By considering new security challenges alongside traditional state-based analysis, effective learning can and must continue in this field, as training well-informed, solutions-driven citizens remains critical amid the uncertainty. Join us as we shed light on contemporary efforts promoting expertise - and hope - for tomorrow's leaders.
I’ll be discussing this timely topic with Dr Stephan Davidshofer, Senior Lecturer at the University of Geneva’s Global Studies Institute and Dr Siobhán Martin, Deputy Director of Executive Education and Head of Advanced Course Development at the Geneva Centre for Security Policy. Stephan and Siobhan are both involved in the leadership and teaching of the Master of Advanced Studies in International Security, a programme jointly run by the University of Geneva and the Geneva Centre for Security Policy.
Dr Stephan Davidshofer is a Scientific Collaborator II at the Global Studies Institute. Holding a PhD in International Relations from Sciences Po Paris, he is responsible for the scientific coordination of SiDlab, a joint research center on science diplomacy between the UNIGE and the Swiss Federal Institute of Technology Zurich (ETHZ) launched in 2021. In addition to his activities at GSI, he is also a course director and coordinator of the Master of Advanced Studies in International Security at the Geneva Center for Security Policy (GCSP). His research and teaching activities focus on critical approaches to security, international relations theory, and globalization.
Dr Siobhán Martin is Deputy Director of Executive Education and Head of Advanced Course Development. Dr Siobhán Martin joined the GCSP in 2006, and her primary focus is on curriculum design, course development and delivery, in addition to outreach and research activities. She is currently the Director of the 8-month Leadership in International Security Course (LISC) and Co-Director of the Master of Advanced Studies in International Security (MAS), jointly run by the GCSP and the Global Studies Institute of the University of Geneva. She is also responsible for the development of GCSP’s Advanced Course series including the LISC, the European Security Course (ESC) and the New Issues in Security Course (NISC) as well as acting as Deputy to the GCSP’s Head of Executive Education. Siobhán has a PhD in International Relations/Political Science from the Graduate Institute of International and Development Studies, Geneva. Her research interests focus on strategic intelligence, international cooperation, ethics, leadership issues, and transnational threats.
References:
David Graeber and David Wengrow, The Dawn of Everything: A New History of Humanity (London: Penguin/Allen Lane, 2021) ;
Pankaj Mishra, "The Globalization of Rage: Why Today’s Extremism Looks Familiar" by (Foreign Affairs, November/December 2016).
Dans cet épisode clôturant la seconde saison de LLL@UNIGE, nous explorons les différentes facettes du biobanking, y compris son rôle dans la recherche médicale, les défis de gestion de l'échantillon et de confidentialité des données, et les perspectives d'avenir pour les biobanques.
Les biobanques sont des centres de stockage d'échantillons biologiques, tels que le sang, le tissu ou l'ADN, qui sont utilisés pour la recherche médicale et le développement de nouveaux traitements. Au cours des dernières années, les biobanques sont devenues de plus en plus importantes dans le domaine de la recherche biomédicale. Elles offrent une source précieuse de matériel biologique pour les chercheurs et chercheuses qui étudient les maladies, les traitements et les thérapies personnalisées.
Nous discuterons également du nouveau CAS en biobanking, et comment cette formation arrive à point nommé étant donné l’essort des biobanques et le besoin grandissant en compétences pour les professionnel-les de la santé et de la recherche impliqué-es dans ce domaine de pointe.
Nous avons eu le plaisir de recevoir Jean Villard, professeur ordinaire à la Faculté de Médecine de l’Université de Genève ainsi que la Dre Christine Currat, Directrice Executive depuis 2015 de la Swiss biobanking platefrm, l’infrastructure nationale de coordination des activités de biobanking en Suisse. Nos invités sont respectivement Directeur, et membre du Comité directeur du nouveau CAS en Biobanking, une formation continue de l’Université de Genève en partenariat avec l’Institut Pasteur, la Swiss Biobanking Platform, et la Fondation HSET.
Présentation des expert-es
Après une formation clinique en médecine interne et une spécialisation en pneumologie, Jean Villard effectue, entre 1995 et 1999, un MD/PhD. En 2000, il est nommé médecin associé à l’Unité d’immunologie de transplantation et au Laboratoire national de référence pour l’histocompatibilité des HUG, dont il prendra la direction en 2002. En parallèle, il se spécialise en immunologie et allergologie, et parfait sa formation au Massachusetts General Hospital and Harvard Medical School. Au bénéfice de plusieurs fonds de recherche, Jean Villard étudie en particulier l’immunologie de la transplantation, tant sur un plan fondamental que clinique. Vice-Président du Comité médical de la fondation Swisstransplant, Jean Villard s’est également engagé au niveau national dans la réforme du système suisse d’allocation des greffes rénales. Il est le directeur du nouveau CAS en biobanking de l’Université de Genève.
Christine Currat a une expérience d’une vingtaine d’années dans les biobanques. En 2004, elle a construit pour le département d’oncologie du CHUV, une biobanque spécialisée en oncologie avant d’être mandatée par l’hôpital pour conseiller les biobanques et développer une biobanque institutionnelle au service des investigateurs locaux. En parallèle, elle a dirigé le Centre de recherche clinique d’oncologie du CHUV lui permettant d’élargir son expertise dans le soutien à la recherche clinique. Titulaire d’un Doctorat en Sciences de la Vie et d’un master en économie de la santé de l’Université de Lausanne, elle a complété sa formation avec un CAS en protection des données en 2023. Elle fait partie du Comité Directeur du CAS en biobanking.
Références: "Bienvenue à Gattaca" (1997) (titre original: Gattaca), film dirigé par Andrew Niccol); "L'œuvre de Dieu, la part du Diable" (1985) (titre original: The Cider House Rules), de John Irving.
Dans cet épisode spécial de notre podcast, nous explorerons le passionnant domaine de la prospective. La prospective est une pratique qui vise à appréhender l'avenir. Et j’insiste sur le fait qu’il s’agit bien d’« appréhender » et non pas de « prédire » l’avenir. En effet, les méthodes utilisées en prospective consistent principalement à analyser les tendances actuelles et à imaginer différents scénarios futurs envisageables. Cette démarche nous pousse à sortir du court terme et à prendre du recul, ce qui peut aider les entreprises et les collectivités à élaborer leur vision stratégique et leurs plans d'action de manière plus sereine. Bien que le terme « prospective » ait été inventé par le philosophe Gaston Berger dans les années 1950, il est encore peu connu du grand public. En Suisse, certaines communes et cantons ont intégré la prospective dans leurs réflexions. Le Canton de Vaud, par exemple, a créé en 2015 un bureau de prospective rattaché à son office de statistique. Du côté Genevois, le Conseil d’État a lancé en 2018 sa démarche « Genève 2050 ». Et certaines universités, elles-aussi, commencent à voir la prospective comme une approche pertinente pour anticiper les défis auxquels elles seront confrontées.
Nous avons le plaisir d’aborder cette thématique avec deux experts du domaine : la Dre Sophie Huber, Directrice du Centre pour la formation continue de l'Université de Genève, et le Dr Pablo Achard, responsable de la Cellule Stratégie et Prospective de l'UNIGE. Ensemble, nous explorerons les tendances et les défis qui façonnent l'avenir de l'université, ainsi que l'utilisation des méthodes et des outils de la prospective pour anticiper ces changements.
Dans un monde en perpétuelle évolution, l'université joue un rôle crucial en générant des connaissances par le biais de la recherche et en formant divers publics étudiants, les soutenant dans leur intégration ou leur mobilité sur le marché du travail et au sein de la société. On peut penser aux-étudiants et étudiantes de formation de base mais également aux jeunes adultes et aux professionnels qui reviennent à l’université pour se former.
L’université contribue également à préparer la société à relever les défis majeurs de notre époque. Cependant, les attentes et les besoins des apprenant et apprenantes, les avancées technologiques et les transformations sociétales perturbent le rôle traditionnel de l'université, remettant même parfois en question sa pertinence. Nos invités nous expliquerons comment une approche prospective peut nous aider à comprendre ces évolutions et à anticiper les défis qu'elles posent. Préparez-vous à plonger dans le monde captivant de la prospective et des futurs de l'université !
Références: A. Curry (2021) "A Beginning - A Critical History of Scenarios" (Routledge Handbook of Social Futures); T. Gauthier et V. Hanifa, PROSPECTIVE: Anticiper, décider et agir dans l'incertitude (EPFL Press, 2020); Her (2013), Film dirigé par Spike Jonze; Gattaca (1997), Film dirigé par Andrew Niccol.
La blockchain est une technologie de registre distribué qui a été popularisée avec l'émergence de la cryptomonnaie Bitcoin en 2009. Depuis lors, la blockchain a évolué pour devenir une technologie potentiellement révolutionnaire pour une variété d'applications et de secteurs. La blockchain permet un échange d'informations décentralisé, sécurisé et transparent entre des parties sans la nécessité d'un tiers de confiance. Cela a le potentiel de réduire les coûts, de renforcer la confiance et de faciliter l'innovation dans de nombreux domaines, de la finance à la logistique, en passant par la santé, l'énergie et bien d'autres encore. La blockchain est une technologie qui continue de susciter l'intérêt et l'excitation chez les innovateurs, les entrepreneurs et les investisseurs à travers le monde. Mais comment la blockchain va-t-elle évoluer dans les années à venir et quels sont les obstacles qui doivent être surmontés pour que la blockchain soit adoptée à grande échelle?
Nous abordons ces questions avec le Dr habil. Jean-Marc Seigneur, Maitre d’enseignement et de recherche au Centre Universitaire d'Informatique de l’Université de Genève et expert en blockchain. Le Dr Seigneur est également le directeur du CAS Développement d'applications décentralisées avec blockchain et Distributed Ledger Technologies (DLT) à l'Université de Genève. Le Dr Seigneur a rejoint l'Université de Genève en 2005 où il est membre du Medialab de la Faculté des Sciences de la Société et du Centre Universitaire d'Informatique. Il enseigne aux étudiants de Master la veille d’e-réputation et la communication numérique dans le métavers avec réalité augmentée, réalité virtuelle, intelligence artificielle, crypto-monnaies et NFT.
Le Dr Seigneur a évalué et dirigé des projets de plusieurs millions d'euros dans ces domaines pour la Commission Européenne. Il est le chef de file du groupe de travail sur la finance décentralisée et les NFT dans le cadre de l'initiative mondiale sur les cryptomonnaies gouvernementales à l'Union Internationale des Télécommunications qui fait partie des organismes des Nations Unies. Passionné d’art digitalisé, il aide les artistes à créer des NFT dignes de confiance appelés Signed NFT, comprenant, contrairement aux NFT de première génération, les droits du propriétaire signés par l'artiste avec une signature électronique qualifiée (QES), équivalente légalement dans l'UE et en Suisse à une signature manuscrite d'artiste.
Le Dr Seigneur a publié plus de 150 publications à comité de lecture dans le domaine de la confiance numérique, des aspects sociaux aux aspects techniques. Il a obtenu son doctorat en informatique au Trinity College de Dublin en 2005 sur les moteurs de confiance numérique et son habilitation sur la confiance des technologies de l’humain augmenté au Centre Hospitalier Universitaire de Reims en 2018 intégrant des recherches interdisciplinaires de l’informatique à la sociologie, la psychologie, l’économie et la médecine.
Références: Matrix (film, 1999); S. Covey, 7 habits of highly effective people (New York: Simon and Schuster, 1989).
Hello, I’m Gabriel Real de Azua and in this new episode, I will be taking over from our usual host, Dr Raphael Zaffran, to talk to him about what seems to be all over the media and on everyone’s lips these days: ChatGPT.
The advent of Artificial Intelligence (AI) has enabled numerous innovations in different fields, and education is no exception. Educational chatbots, especially AI-powered chatbots such as ChatGPT, are revolutionising the way we learn and interact with information. Since its introduction to the public, ChatGPT has become a world-wide phenomenon and has generated both awe and fear with its sheer computing power. The disruption that ChatGPT is causing within the educational sector recalls the lukewarm reactions of many seasoned education practitioners and academics toward the arrival of the internet and the advent of Wikipedia. At the time, many perceived the near-immediate access to information as threatening the very essence of good quality, human-conducted research. Today, similar questions arise: should the use of ChatGPT (and other AI-powered apps) be regulated? If so, how, by whom, and with what underlying pedagogical vision? These questions aside, we are living through an unprecedented disruptive revolution that could lead (or force) us to reinvent how education and training is conceptualised and operationalised. That said, where do we, as educational practitioners, stand? Should we fear the ChatGPT wave or surf on it? How can we anticipate the future to adapt our current practices?
Dr Zaffran just published an article on this fascinating topic in NewsSpecial magazine, a publication for the staff of Geneva-based international organisations. Our podcast discussion is a great opportunity to consider the main questions around ChatGPT as of this Spring 2023 and discuss how professionals in education can approach this emerging issue.
References: Isaac Asimov, The Robots Series (1940-1995), Kai-Fu Lee and Chen Qiufan, AI 2041: 10 visions for ou future (Random House, 2021)
Dans ce nouvel épisode nous abordons les liens entre la médecine et la justice. Depuis quelques années le nombre de demandes d’expertises médico-légales est en forte augmentation. Le Centre universitaire romand de médecine légale reçoit par conséquent de nombreuses demandes de formation de la part d’avocats et avocates, magistrats et magistrat-es genevois-es, ainsi que d’autres cantons romands, faisant remonter un besoin de connaissances approfondies en matière de médecine légale et de science forensique. On observe également une demande croissante en connaissances juridiques de la part de médecins et du personnel en charge des services juridiques des hôpitaux. Ce besoin a évolué logiquement en parallèle à l’augmentation de demandes d’expertises à la suite de plaintes contre des médecins, particulièrement dans le canton de Genève.
Nous abordons cette thématique fascinante avec Silke Grabherr et Yvan Jeanneret, qui viennent nous parler des liens forts qui existent entre justice et médecine, et comment le nouveau Certificat qu’ils co-dirigent répond au besoin de formation interdisciplinaire pour les professionnels de ces deux domaines en Suisse Romande. Silke Grabherr est professeure ordinaire à la Faculté de médecine de l'UNIGE ainsi qu’en Faculté de biologie et médecine de l'UNIL. Elle est la directrice du Centre universitaire romand de médecine légale. Médecin légiste et spécialiste de l’imagerie forensique, elle a notamment développé un système d’angiographie post-mortem qui consiste à visualiser la circulation sanguine en utilisant une machine à perfusion spécialement développée pour cette méthode. Cette technique est devenue une méthode de référence dans le monde entier, dont Silke Grabherr représente l’experte internationale.
Yvan Jeanneret est professeur ordinaire au Département de droit pénal de l’Université de Genève depuis 2015. Après des études de droit à l’Université de Genève, il a été professeur à l’université de Neuchâtel de 2006 à 2015 et membre du décanat de la Faculté de droit de 2013 à 2015. Yvan Jeanneret est également titulaire du brevet d’avocat et associé dans le Cabinet d’avocats Keppeler & Associés depuis 2011. Il a été juge suppléant à la Cour de cassation de la République et Canton de Genève de 2008 à 2011 et il préside la Commission de recours du personnel de l’Aéroport international de Genève depuis 2012.
Références: Silke Grabherr, La mort n'est que le début... de l'enquête du médecin légiste (Favre, octobre 2020); Romano La Harpe, Marinette UMMEL,
Jean-François DUMOULIN, Droit de la santé et médecine légale (RMS éditions, 2014).
La Suisse est reconnue dans le monde entier comme une plaque tournante du secteur de la santé et comme un centre mondial pour l'industrie pharmaceutique, celle-ci étant par conséquent un moteur essentiel de l'économie et de l'innovation en Suisse. L'industrie pharmaceutique est soumise à un nombre important de réglementations et de contraintes nationales mais également internationales. Complètement globalisée, elle se repose sur un certain nombre de sous-traitants qui interviennent tout au long du cycle de vie d’un médicament ou de dispositifs médicaux. La gestion de la qualité est donc un enjeu majeur pour cette industrie, qui doit garantir que les produits fabriqués sont sûrs et répondent aux normes de qualité requises pour les différents marchés approvisionnés. Au cœur de cet enjeu réside un réel défi de formation et d’adéquation avec les besoins de l’industrie en termes de compétences.
Nous abordons ce sujet fascinant avec Eric Allémann, professeur ordinaire de technologie pharmaceutique à l’Institut des Sciences Pharmaceutiques de Suisse Occidentale et co-directeur du CAS Industrial Pharmacy – Quality Management. Après un doctorat à l’Université de Genève et un passage par l'Université de Sherbrooke au Québec pour son post-doctorat, il rejoint le centre de recherche genevois de la société pharmaceutique Bracco Group, ou il dirigera le Département de Recherche sur les Nouveaux Agents à partir de 2004. Il est (co)-inventeur de 15 brevets internationaux et est auteur de plus d’une centaine d’articles de recherche et de synthèse. En plus de ses fonctions académiques, le Professeur Allémann est également co-fondateur de KYLYS, une start-up développant des biopolymères à usage médical.
Pour ce nouvel épisode, nous faisons le point sur un thème qui intéresse beaucoup d’entre nous, le télétravail ! Bien que l’enjeu existait bel et bien avant le COVID et ce, depuis deux décennies au moins, la plupart des organisations étaient restées prudentes, et avait adopté, il faut l’admettre, une certaine forme de procrastination vis-à-vis du besoin d’encadrer le télétravail. Or, en l’espace de quelques jours, en mars 2020, ceux et celles qui pouvaient techniquement travailler à distance ont été contraints et contraintes par la pandémie de basculer brusquement dans le travail à distance. S’il ne faut pas négliger les nombreux soucis techniques ainsi que les problèmes d’équité que ce bouleversement a causés, on ne peut pas non plus ignorer la relative efficacité avec laquelle la majorité des collaborateurs et collaboratrices se sont saisies de ce nouveau mode de fonctionnement organisationnel, toutes industries confondues. Mais quid du télétravail dans le monde post-COVID ? Si nous nous dirigeons vers la pérennisation d’une organisation hybride du travail, comment assurer un fonctionnement collectif relativement efficace tout en préservant nos liens sociaux ?
Nous abordons cette thématique passionnante avec Nathalie Delobbe, professeure et Vice-Doyenne de la Faculté de psychologie et des sciences de l’éducation de l'UNIGE, ainsi que directrice du MAS Management, ressources humaines et carrières. Les travaux de recherche de la Professeure Delobbe portent sur le développement du personnel, sur les processus de socialisation et de bien-être au travail, ainsi que sur la gestion des compétences. C’est donc une réelle chance de pouvoir nous entretenir avec elle et de l’entendre sur comment elle envisage l’organisation du travail de demain.
Références: Alain Eraly, Structuration des entreprises: la rationalité en action (1988); Henri Mintzberg, Structure et dynamique des organisations (1982); Le Pouvoir dans les organisations (1990); Le management: voyage au centre des organisations (1999); Norbert Alter, Donner et prendre. La coopération en entreprise (2009).
Pour débuter cette deuxième saison de notre podcast, nous nous intéressons aux questions démographiques. L’évolution de la population influence à la fois la société, l'économie et les politiques publiques. Pour cette raison, nous nous intéresserons aux outils et aux méthodes permettant de décrire, d'analyser et de prévoir la structure des populations et leur évolution mais les également les phénomènes sociétaux qui y sont liés.
Avec le numérique nous avons vu apparaitre une multitude de données numérisées pouvant servir à analyser des phénomènes sociaux ou économiques. C’est ce que l’on appelle communément les Big Data. Or cette explosion de données présente des défis majeurs, entre autres en ce qui concerne leur qualité et les compétences nécessaires pour les utiliser. En effet, la manière de collecter, de traiter et d’analyser des données liées aux perspectives démographiques occupe une place de plus en plus stratégique dans le processus décisionnel des administrations et des entreprises confrontées à de profondes mutations sociales, démographiques et technologiques.
Nous avons pu discuter de cette thématique passionnante avec Philippe Wanner, professeur à l’Institut de démographie et socioéconomie de l’Université de Genève, et Directeur du Certificat de formation continue en « Analyse des populations ». Philippe Wanner est également directeur adjoint du nccr on the move, un programme national de recherche sur la migration et la mobilité qui implique différentes universités suisses. Ses domaines de recherche sont en lien d’une part avec l’évolution démographique de la Suisse et des communes, et les conséquences de cette évolution ; et d’autre part avec la mesure des flux migratoires internationaux et l’intégration des populations d’origine étrangère.
For this season finale, we tackled issues revolving around the field of humanitarian action. We welcomed Professor Karl Blanchet and Dr Valérie Gorin from the Geneva Centre of Humanitarian Studies, a joint Centre of the University of Geneva and the Geneva Graduate Institute. Professor Karl Blanchet is the Director of the Centre and a Professor in Humanitarian Public Health at the University of Geneva. Before joining UNIGE, Prof. Blanchet worked in health systems research at the London School of Hygiene and Tropical Medicine and was the co-founder and co-director of the Health in Humanitarian Crises Centre. Professor Blanchet is also the Academic Director of InZone, a University of Geneva project offering university courses for refugee populations. In early 2021, Prof. Blanchet was nominated to represent the University of Geneva in the Steering Committee of the Geneva Hub for Education in Emergencies, a new initiative by the Swiss Government. Dr Valérie Gorin is the Centre's Head of Learning and a Senior researcher at the University of Lausanne. Her research focuses on the visual culture of humanitarianism, the history of communication and humanitarian action and the evolution and uses of photojournalism in modern times. Dr Gorin holds a PhD in communication and media sciences from the University of Geneva.
The Geneva Centre of Humanitarian Studies recently changed its strategy and outlook in terms of continuing education. We asked Karl Blanchet about his vision for the Centre and Valérie Gorin about what this means in terms of learning design for the Master of Advanced Studies in Humanitarian Action. We talked about the tragic endgame in Afghanistan, ongoing refugee crises, and the impact of COVID on humanitarian aid and programs. We also had a very open conversation about the critiques of the field of humanitarian intervention and how training and continuing education may contribute to improve some of the sector’s shortcomings. It was a pleasure to speak with our two guests and fascinating to hear about everything the Geneva Centre of humanitarian studies has to offer in terms of expertise. It was also inspiring to see how seriously its leaders take the importance to plan and accommodate for various learning goals, paths and journeys.
References: A Perfect Day (film, 2015); 50 Shades of Aid (online community); Alpha Zulu (podcast); D. Mosse (ed.) Adventures in Aidland (Berghahn books, 2011); M. Barnett, Empire of Humanity: a History of Humanitarianism (Cornell University Press, 2011); A Corps, a Cœur et à Cris (documentary, 1991); D. Rieff, A Bed for the Night (Random House, 2002).
Pour ce nouvel épisode, nous avons eu le plaisir de nous entretenir avec le Dr Adrien Alberini, co-Directeur du Certificat de Formation Continue en Droit de la Finance Numérique, le CAS Digital Finance Law.
Adrien Albérini est chargé d’enseignement à la Faculté de droit et affilié comme enseignant et chercheur au Centre de droit bancaire et financier (CDBF) et au Centre de Droit du Numérique de l’Université de Genève. Il est Associé chez Sigma Legal à Genève, étude d'avocats dont il est également co-fondateur.
Adrien Alberini est docteur en droit, titulaire d’un LL.M in Law, Science & Technology de l’Université de Stanford et avocat au Barreau de Genève. Il exerce, publie et donne des conférences principalement en droit des affaires, avec un accent sur les questions tant de droit public que de droit privé liées aux nouvelles technologies.
Nous avions déjà eu déjà le plaisir d’échanger avec Adrien Alberini en duo avec la Professeure Aline Darbellay lors du 3e épisode de ce podcast. Cet épisode avait cependant été enregistré dans des conditions particulières liées au contexte de la pandémie. Pour ce nouvel épisode, nous avons fait le point sur les enjeux actuels du monde de la Fintech et comment ceux-ci sont pris en compte au sein du Certificat de formation continue que notre invité co-dirige, le CAS Digital Finance Law.
Le rythme effréné de l’innovation au sein du monde des technologies financières illustre le rôle indispensable de la formation continue dans l’économie du 21e siècle. En effet, la formation continue permet aux professionnel-les et aux organisations non seulement de rester à jour d’un point de vue compétences mais également d’être adéquatement préparés pour faire face aux changements et à de potentielles crises.
Au-delà de leur expertise et de leur analyse toujours très fine des tendances de leur domaine, les co-directeurs du CAS Digital Finance Law Aline Darbellay et Adrien Alberini œuvrent pour maintenir cette formation au plus haut niveau, dans une démarche de mise à jour constante des contenus et des méthodes pédagogiques. Ceci est indiscutablement une bonne pratique à souligner. Ce fût donc un réel plaisir de nous entretenir à nouveau avec Adrien Alberini afin de développer davantage certains aspects soulevés lors de notre première conversation.
Suggestions de lectures de la part du Dr Alberini pour aller plus loin: Reid Hoffman, "The Start-up of You: Adapt to the Future, Invest in Yourself, and Transform Your Career" (Random House Business, 2013); Autorité de la concurrence, "Avis 21-A-05 du 29 avril 2021 portant sur le secteur des nouvelles technologies appliquées aux activités de paiement".
Pour ce huitième épisode, nous avons eu le plaisir de rencontrer Pierrette Bouillon et Irene Strasly de la Faculté de traduction et d’interprétation de l’Université de Genève. La « FTI » ou Faculté de Traduction et d’Interprétation de l’Université de Genève est mondialement connue et un des plus anciens centres de formation et de recherche du monde du domaine. Fondée en 1941 sous le nom d’École d’interprètes de Genève (EIG), elle est devenue l’École de traduction et d’interprétation (ETI) en 1972, avec l’introduction d’un cycle d’études en traduction, puis la Faculté de traduction et d’interprétation (FTI) en 2011.
Pierrette Bouillon est Professeure à la FTI depuis 2007. Elle est actuellement directrice du Département de traitement informatique multilingue et Doyenne de la Faculté. Elle a de nombreuses publications en linguistique computationnelle et en traitement du langage naturel, en particulier dans les domaines de la sémantique lexicale, de la traduction automatique de la parole pour des domaines limités, de la post-édition et plus récemment de l'accessibilité.
Irene Strasly est collaboratrice scientifique et doctorante au sein de la FTI où elle est en train de terminer une thèse sur l’accessibilité des informations liées à la santé auprès d’un public sourd. Elle a coordonné l'ajout officiel des langues des signes française et italienne dans le Bachelor en communication multilingue. De plus, et nous avons eu l’occasion d’en discuter lors de notre conversation, Irene Strasly a piloté la mise en place du premier diplôme de formation continue universitaire pour des personnes sourdes qui souhaitent travailler comme traducteurs et traductrices en Suisse romande et italienne. Pour ces deux projets, elle a obtenu la médaille de l’innovation de l’Université de Genève en 2021.
Notre conversation avec nos deux invitées fut absolument fascinante. Nous avons discuté des grands enjeux du domaine de la traduction et de l'interprétation, et de l'évolution des métiers de ce domaine au vu des avancées numériques et de l'intelligence artificielle. Vous le savez, ce questionnement, centré sur le futur du travail et l’évolution des compétences dans différents secteurs, est un des fils rouges de notre podcast.
Notre discussion nous a évidemment amené à parler du nouveau diplôme de formation continue en traduction à destination des personnes sourdes, qui débutera en 2022. Nos invitées ont été au cœur de la conceptualisation et de la mise en œuvre de cette formation unique en son genre, permettant aux personnes sourdes d’apprendre leur métier dans leur langue maternelle. L’avènement de cette formation démontre l’importance croissante de la traduction dans les langues minoritaires. L’engagement de nos deux expertes pour les enjeux clés de l’accessibilité et de l’inclusion au sein de l’enseignement supérieur est une inspiration pour nous tous/toutes.
Suggestions des invitées: Site de la FTI; Page sur les projets en accessibilité ; E-bulletin de la FTI ; Fédération mondiale des sourds (WFD); Association internationale des interprètes en langue des signes (WASLI); Fédération suisse des sourds; Films : The Tribe ; La famille Bélier et le remake anglais CODA ; Emission Signes de la RTS ; Deaf U sur Netflix ; les spectacles de théâtre de l'International Visual Theatre (IVT) de Paris ; Les enfants du silence ; chaîne Facebook du sourd suisse Pierrot Swiss Deaf ; la chaîne française MédiaPi!
Pour ce nouvel épisode, nous avons rencontré le Professeur Marc-André Renold, Professeur ordinaire au département de droit commercial et Directeur du Centre universitaire du droit de l’art (CDA), de la Faculté de Droit de l’Université de Genève. Marc-André Renold a étudié à Genève, Bâle et à Yale aux Etats-Unis. Il est Professeur ordinaire à l’Université de Genève, responsable de l’enseignement de droit de l’art et des biens culturels. Le Professeur Renold dirige le Centre du droit de l’art, une institution vouée à la recherche et à l’enseignement sur les questions juridiques relatives aux œuvres d’art et aux biens culturels. En outre, depuis 2012 il est titulaire de la Chaire UNESCO en droit international de la protection des biens culturels.
Marc-André Renold est également avocat au Barreau de Genève où il pratique en particulier dans les domaines du droit de l’art, du droit civil et commercial international et du droit de la propriété intellectuelle. Il est l’auteur ou le coauteur de nombreuses publications dans le domaine du droit de l’art et des biens culturels sur les plans suisse et international.
Notre conversation nous a amené à nous plonger dans le monde du droit de l’art et du droit du patrimoine culturel, dont la pertinence a souvent resurgi dans l’actualité récente, entre autres suite aux destructions et spoliations engrangées par la guerre en Syrie.
Nous avons également abordé la thématique très actuelle et parfois controversée de la décolonisation de notre patrimoine culturel, en vue de la grande conférence internationale qui aura lieu les 23 et 24 Septembre à l’UNIGE.
Par ailleurs, notre invité nous a parlé du nouveau programme de formation continue qu’il dirige, le CAS International Cultural Heritage Law (Droit international du Patrimoine Culturel), ainsi que du public cible auquel cette formation s’adresse. Notre invité est une référence mondiale sur ces thématiques et il a été fascinant de m’entretenir avec lui sur le rôle que joue le droit du patrimoine culturel et son évolution pour encadrer et accompagner certains des grands changements sociétaux et culturels de notre époque.
Suggestions de l'invité pour aller plus loin: James Cuno, "How Will Afghanistan’s Cultural Heritage Fare Under the Taliban?" Wall Street Journal (2 Septembre 2021); "Woman in Gold" (2015) film dirigé par Simon Curtis and écrit par Alexi Kaye Campbell.
Pour ce nouvel épisode j’ai le plaisir de m’entretenir avec le Professeur Lorenz E. Baumer et la Dre Patrizia Birchler Emery, respectivement Professeur ordinaire, et chargée de cours pour l’Unité d’Archéologie Classique de la Faculté des Lettres de l’Université de Genève. Nos invités connaissent bien le domaine de la formation continue et à distance. En effet, le Professeur Baumer et la Dre Birchler Emery sont également Directeur, et coordinatrice, du CAS en Archéologie classique, et du DAS Archéologie classique et droit des biens culturels, ainsi que de plusieurs sessions de formation continue autour de l’archéologie classique, sur l’art et l’archéologie du monde romain et du monde grec.
Lorenz Baumer a obtenu son doctorat en archéologie classique en 1994 à l'université de Berne avec une thèse sur l'utilisation de types statuaires pour les reliefs et les statuettes en marbre de l'époque classique, dirigée par Dietrich Willers et publiée en 1997. Avant sa nomination à l'UNIGE, Lorenz Baumer a enseigné en archéologie classique aux universités de Berne et de Bâle ainsi qu'à plusieurs reprises en qualité de directeur d'études invité à l'École pratique des Hautes Études (EPHE) à Paris et en qualité de professeur associé à l'université Paul-Valéry Montpellier III. Spécialiste de la sculpture grecque et des sanctuaires ruraux, il a aussi publié des études sur le portrait et la peinture hellénistiques, sur les reliefs historiques et les sarcophages romains et sur la Grèce à l’époque impériale et dans l’Antiquité tardive ainsi que sur la réception de la sculpture antique à l'époque moderne. Actuellement, en plus de la Collection des moulages de l’Université de Genève, il dirige plusieurs projets de recherche sur le terrain en Calabre, en Sicile et en Grèce.
Patrizia Birchler Emery a étudié l’archéologie classique à l’Université de Genève, tout en se formant à la fouille et à l’étude du matériel archéologique sur le terrain en Suisse, en Italie et en Grèce. Ses séjours d'études à l'étranger l'ont menée aux Universités de Perugia, de Vienne et de Berkeley. Après une thèse de doctorat portant sur l’iconographie du grand âge en Grèce archaïque, elle participe à plusieurs projets de recherche de l’Université de Genève, en Italie, en Grèce et à Chypre. Ses principaux domaines de recherche sont l'archéologie égéenne, l’archéologie chypriote, la céramique grecque et l’iconographie antique. Patrizia Birchler Emery a enseigné l’archéologie classique à l’Université de Genève à de nombreuses reprises depuis 1987, en tant qu’assistante, chargée d’enseignement et chargée de cours. En parallèle de ses activités de recherche et d’enseignement, Patrizia Birchler Emery travaille également pour le Centre pour la formation continue et à distance de l’UNIGE en tant Conseillère en développement de programme et techno-pédagogie.
Notre conversation avec nos deux invités nous a amené à nous plonger dans le monde fascinant des sciences de l’antiquité et de l’archéologie classique en particulier. Nous avons abordé la question de la portée et de l’importance continue de ces disciplines dans notre monde moderne et comment le numérique a permis de grandes avancées également dans ce domaine. Par ailleurs, nos deux invités nous ont permis de mieux saisir le profil des participant-es qui se forment au sein de programmes de formation continue tels que le CAS et le DAS en archéologie classique. Nos deux invités sont quelque peu des pionniers en termes de formation à distance. Il a donc été passionnant de les entendre sur l’ampleur qu’a pris l’enseignement à distance pendant la pandémie, et leur point de vue sur le futur du e-learning à l’université.
Suggestions: A. Schnapp, "La conquête du passé" (1993); A. Christie, "Come, Tell me How You Live" (1946); "The Dig" (2021) de S. Stone
Pour ce nouvel épisode nous avons eu le plaisir de rencontrer Laetitia Gill, directrice exécutive du Centre en philanthropie de l’Université de Genève.
Titulaire d’un master en Management, Laetitia Gill est reconnue comme une experte dans le domaine de l’innovation sociale, de la RSE (la Responsabilité Sociale des Entreprises), et de la philanthropie. Elle a acquis quinze ans d'expérience dans le développement, la mise en œuvre et l’évaluation de stratégies de programmes RSE auprès des entreprises, ainsi que dans la création et l’animation de formations sur le thème des partenariats.
Pendant 10 ans, elle a été secrétaire générale d'un groupe de 20 philanthropes, en charge de la sélection des projets, du développement de programmes efficients, et de la mesure de l'impact.
Depuis 2017, elle est directrice exécutive du Centre en philanthropie de l’Université de Genève. Outre le développement et le positionnement du Centre comme acteur académique de référence dans l’arc lémanique et à l’international dont elle a la charge, elle co-dirige actuellement une recherche sur la diversité dans la gouvernance du secteur non lucratif.
Notre conversation avec Laetitia Gill nous a amenés à définir précisément ce qu’implique la philanthropie et les particularités suisses et genevoises de ce domaine si fascinant. Nous avons également abordé la question de comment la philanthropie peut être enseignée, en particulier au vu du lancement prochain du nouveau diplôme de formation continue de l’Université de Genève, le DAS in Strategic and Operational Philanthropy. Enfin, notre discussion avec Laetitia Gill nous a aidé à mieux comprendre les enjeux de la philanthropie dans ce contexte si particulier, et à découvrir comment le Centre en Philanthropie de l’Université y répond au travers de ses activités.
Suggestions de lecture pour aller plus loin: Diversity in Swiss Foundation Boards, L. Gill, A. Kratz-Ulmer, Expert Focus, 04/2021, pp.219-222; The OECD Report on Taxation and Philanthropy - Main findings and policy options for Switzerland, G. Lideikyte Huber & H. Peter, Expert Focus, 2/2021, pp.108-112; The Foundation owned Company model: the path to build tomorrow society by unifying long-termism and philanthropic impact, D. Bottge, Philanthropy Impact, 01/2021, pp.12-14.
Pour ce nouvel épisode nous avons le plaisir de rencontrer le Dr Michel Girardin, chargé d’enseignement au Geneva Finance Research Institute de l’Université de Genève et directeur de la session de formation continue « maitrise des marchés financiers »
Michel Girardin enseigne la macroéconomie appliquée à la finance. Les cours par vidéos sur la gestion de fortune qu'il a dirigé en 2018 se classent parmi les 5 formations les plus populaires au monde sur la plateforme de Coursera pour les « Massive Open Online Courses » (MOOCs). Fort de cette expérience, il lance la session de formation continue « maitrise des marchés financiers » en 2020.
Michel Girardin a plus de 25 ans d’expérience en tant que Chef-économiste et Chief Investment Officer dans le secteur bancaire en Suisse. A ce titre, il a été conseiller pour la politique de placement des principales caisses de pension en Europe. Il est membre du conseil d’administration du « International Center for Monetary and Banking Studies », dirigé par M. Thomas Jordan, Président de la Banque Nationale Suisse. En 2013, il a créé MacroGuide SàRL, une société de conseils et suivi des investissements pour les caisses de pension et les sociétés de gestion.
Chroniqueur expérimenté, il a publié « La Bourse et la vie » en 2012, un recueil de portraits de grands financiers. Il termine actuellement un nouvel ouvrage sur la récurrence des crises financières et les solutions pour sortir de la crise du coronavirus.
Michel Girardin est titulaire d’un Doctorat et Master en économie politique de l’Ecole des HEC à l’Université de Lausanne, ainsi que d’un Master en économie de la London School of Economics.
Notre conversation avec Michel Girardin nous a amené à aborder les grandes tendances actuelles de la finance, l’affaire GameStop, les crypto-monnaies mais également l’utilisation de la vidéo comme support pédagogique dans une formation, et les nouvelles compétences et nouveaux métiers qui apparaissent dans le domaine de finance.
Suggestions de lectures de la part du Dr Girardin pour aller plus loin: Carmen Reinhart & Kenneth Rogoff, "This Time is Different: Eight Centuries of Financial Folly" (Princeton University Press, 2009)
Pour ce troisième épisode de LifeLongLearning@UNIGE, j’ai eu le plaisir de m’entretenir avec la Professeure Aline Darbellay et le Dr Adrien Alberini, respectivement co-Directrice et Co-Directeur du Certificat de Formation Continue en Droit de la Finance Numérique, le CAS Digital Finance Law.
La Prof Aline Darbellay est professeure assistante au Centre de droit bancaire et financier (CDBF) et au département de droit commercial de l’Université de Genève. Ses enseignements se situent dans les domaines du droit des marchés financiers, du droit bancaire et du droit commercial. Ses recherches portent principalement sur les questions liées aux marchés des capitaux, à la dette souveraine et au droit des technologies financières (FinTech). Titulaire d’un doctorat en droit de l’Université de Zurich, d’un LLM en droit comparé de l’Université de San Diego, d’un Master en droit de l’Université de Lausanne, elle est également admise au Barreau de New York, a été Research Associate à l’Université de San Diego au bénéfice d’une bourse du Fonds National Suisse, a enseigné le droit commercial comparé à l’Université de Zurich comme chargée de cours et a été assistante de recherche dans le cadre du programme prioritaire de l’Université de Zurich "Finance and Financial Markets".
Le Dr Adrien Alberini est docteur en droit, titulaire d’un LL.M in Law, Science & Technology de l’Université de Stanford et avocat au Barreau de Genève. Il exerce, publie et donne des conférences principalement en droit des affaires, avec un accent sur les questions tant de droit public que de droit privé liées aux nouvelles technologies. Il est Associé chez Sigma Legal à Genève, étude d'avocats dont il est également co-fondateur. Au sein du CDBF, Adrien Alberini est co-directeur du CAS in Digital Finance Law et responsable du Module 4 de ce CAS, qui est consacré au droit de la propriété intellectuelle et au droit de la concurrence. Adrien Alberini est également chargé d’enseignement à la Faculté de droit et intervient dans le cadre du cours de raisonnement et rédaction juridiques.
Suggestions de lectures pour aller plus loin: Roger McNamee, "Zucked: Waking Up to the Facebook Catastrophe" (Penguin Books, 2019); Paul Goldstein, "Copyright's Highway" (Standford University Press, 2019)
Comments
Top Podcasts
The Best New Comedy Podcast Right Now – June 2024The Best News Podcast Right Now – June 2024The Best New Business Podcast Right Now – June 2024The Best New Sports Podcast Right Now – June 2024The Best New True Crime Podcast Right Now – June 2024The Best New Joe Rogan Experience Podcast Right Now – June 20The Best New Dan Bongino Show Podcast Right Now – June 20The Best New Mark Levin Podcast – June 2024
United States