Lors d'un stage à Ségur-le-Château chez Astrid (S2#3), nous avons rencontré Jovana et David qui se sont installés dans ce village. Après avoir planté un tipi, puis s'être installés dans un petit chalet, iels s'installent sur un espace-test en maraîchage et ouvrent une boutique afin de recréer un lieu de sociabilité dans ce petit village de moins de 200 habitants. "L'important c'est le chemin, pas la destination". Cette phrase énoncée par Jovana décrit le parcours qu'elle mène avec David. Dans cet épisode un peu spécial, Jovana et David reviennent sur leur parcours, de leur départ de Nantes "après avoir consommé la ville et avoir été consumés par elle", à leur arrivée en Corrèze où iels ont appris la cueillette sauvage, la vannerie, le maraîchage... Cet épisode est un éloge de la lenteur, une invitation à ralentir, à cheminer et à apprendre.
Première approche de vos nouvelles coaventurières pour la saison 2 de ce podcast ! On vous partage qui nous sommes, nos aspirations et envies pour cette année de partage et de vie. Nous sommes aussi à l’écoute d’idées émergentes, alors n’hésitez pas à nous les partager !
July et Audrey vous proposent dans ce dernier épisode d’écouter les réflexions que le podcast à fait naître, sur les questions du féminisme, du sexisme, de la manière dont un message est véhiculé, du féminin et du masculin, ou encore de la communication entre les individus. 👫 On revient sur les choix initiaux d’orientation du podcast : n’interviewer que des femmes, suivre un guide d’entretien, se placer dans une position que l’on voulait neutre,... et les doutes et questionnements que l’année a fait émerger, notamment : mettre en avant les inégalités, est-ce les véhiculer dans l’imaginaire collectif ? Comment orienter l’interview pour être le plus neutre possible ? 🧐 On essaye de vous partager nos cheminements de pensée, en essayant de faire court mais on pourrait y passer des heures ! N’hésitez pas à partager vos avis et ressentis ✨ Un grand merci à toutes les femmes qui ont témoigné, ces rencontres ont enrichi et nourri nos réflexions. C’est une belle aventure qui se termine pour nous, et commencera bientôt peut-être pour d’autres ! 🌱
Cette semaine, Marina nous souhaite “d’être dans l’intégrité et la gratitude de la Terre”! De par son parcours de vie, Marina nous confie qu’être agricultrice depuis 1 an, lui permet de pratiquer cette connexion à la terre dont elle avait tant besoin, c’était une grande nécessité. Elle exprime “ce que je mets dans mes plantes va aller dans la terre, ce qui a dans la terre va aller dans mes légumes et donc ce que je mets dans la terre j’aurai envie de le mettre dans ma bouche! La terre nous donne tout, cultivons la gratitude de la Terre.” Un épisode qui nous emporte dans le parcours de vie et d’installation d’une femme aux nombreuses ressources et expériences, avec une générosité de partage qui inspire et nourrit ! Belle écoute au cœur de la vie !
Aujourd’hui, on part dans l’Hérault avec le récit de Marie, installée depuis l’année dernière avec ses parents en viticulture et plantes aromatiques et médicinales. Après ses études, elle s’est rendue compte que ce qu’elle voulait vraiment, c’était être dans les champs et prendre soin de la terre. Super, ses parents font ce métier ! Après une installation familiale en plein covid, elle prend ses marques et s’engage dans des collectifs agricoles pour diversifier l’activité et s’approprier sa place au sein de la ferme familiale. Au fil de la discussion, on comprend une des difficultés de l’installation en famille : vu comme "la fille de", elle cherche chaque jour à exacerber son existence en tant qu'individu dans les relations et activités professionnelles. Elle nous confie aussi que sa mère est une grande source d'inspiration pour elle, sur le plan pro et perso. Marie nous partage aussi “la puissance du chiffre 3 dans l'inconscient collectif, qui nous limite dans nos expériences à 3 fois”. Perspective bien intéressante :) Belle écoute !
Ce court épisode nous raconte l'histoire de Christine, éleveuse de porc dans le Finistère. 👩🌾 A deux ans de la retraite et après une carrière en agriculture conventionnelle, elle revient sur son parcours en tant qu’agricultrice et sur l’avenir de sa ferme. Elle nous confie son souhait de voir évoluer la ferme vers des pratiques d’agroforesterie avec la contribution de ses enfants dans les futurs projets. 🌳 C’est un premier pas vers le cheminement de la ferme vers plus d’agroécologie ! Christine se définit comme “une agricultrice moderne”, qui arrive à prendre du temps pour elle et sa famille. Elle est animée par les rencontres et les interactions sociales que lui permettent en partie son métier. Un épisode qui nous emmène au cœur d’une réalité agricole bretonne conventionnelle qui commence tout juste à faire ses premiers pas vers une agriculture plus durable. 💪 Bonne écoute ! ✨
Sophie est issue d’une famille “de la ville”, mais elle s’est toujours sentie appelée par le grand air. Elle était art-thérapeute, et à 34 ans, elle décide de changer de vie : s’installer à la campagne avec son conjoint, et devenir paysanne en s’associant avec une autre Sophie, sur sa ferme pédagogique en Dordogne ! C’est sur un petit jardin de 400 m2 qu’elle va commencer à cultiver des plantes tinctoriales, c’est-à-dire destinées à produire de la couleur, des teintures. On oublie souvent que la production agricole n’est pas uniquement alimentaire, et cet épisode alimente le débat du “consommer local” : on y pense souvent quand on achète des légumes, mais qu’en est-il quand on achète du matériel créatif ? Le développement du mouvement “locavore” ne semble pas avoir encore trop touché l’achat de peinture, feutres, etc... Ce constat, Sophie a pu l’observer dans son travail en tant qu’art-thérapeute, et souhaite aujourd’hui participer à y apporter une solution, à son échelle. Avant de se lancer, Sophie conseille de “se libérer de ses entraves”, pour pouvoir être pleinement soi-même, et que le projet nous ressemble à 100% ! Un récit doux et plein d’espoir pour le monde de demain ! Bonne écoute ! Pour retrouver Sophie : Les clefs des champs sur Facebook
On vous invite à découvrir le récit de Rachel, paysanne-boulangère en Normandie, à l’occasion d’un épisode au format un peu spécial : presque une heure de pur bonheur ! Vous entendrez également Camille, paysanne en devenir, qui nous a permis de rencontrer Rachel, avec qui elle avait passé de nombreux moments au fournil. Dans cet épisode, vous découvrirez le quotidien d’une boulangère artisane du pays et facilitatrice de lien entre terroir et citoyens-consommateurs. Rachel s’est installée sur la ferme de son mari, agriculteur en vache laitière, qui travaillait déjà 70 heures par semaine. Elle nous explique qu’elle ne voulait pas “faire les triples journées des femmes”, c’est-à-dire devoir faire le travail “domestique” en plus, en rentrant le soir. Dans son couple, ils ont fait en sorte de revaloriser ce travail, qu’ils estiment à 30 heures par semaine : ils se prélèvent le même salaire, même si Rachel passe moins de temps à travailler sur la ferme. “On ne s’amuse pas à comparer les heures travaillées sur la ferme puisqu’on intègre le fait que le reste a de la valeur.”. Un témoignage inspirant, qui met l'humain au centre de tout projet, et donne l'espoir d'un bel avenir pour les démarches collectives ! Pour retrouver la ferme : Page facebook La Mie des Vaches Bonne écoute !
Céline s'est lancée en tant qu’apicultrice il y a quelques années en Nouvelle-Zélande. Elle a aussi fait plusieurs saisons de maraichage, et au fil de sa relation avec les abeilles, elle a voulu orienter son métier pour devenir productrice de fleurs coupées. C'est un type de production qui devient rare en France, étant donné qu'une grande partie de nos fleurs sont actuellement importées de Hollande... Céline se confie sur la place de la femme dans l'agriculture « Dans mon métier, je rencontre plein de gars avec une grande sensibilité, je rencontre plein de gars et de filles avec une grande ténacité ». Elle souligne le fait que si on a envie de faire par exemple de la couture, ce qui pourrait être attendu pour une femme, il faut le faire ! Faire ce qu'on aime avant tout 💪 Pour retrouver Céline, rendez-vous sur son compte Instagram @celine_floramazette Bonne écoute !
Mathilde, une paysanne bretonne en agriculture bio et biodynamique, occupe son quotidien entre ses moutons, son verger, ses cultures céréalières et surtout ses ateliers de transformation, où les pommes deviennent du jus et les céréales de la farine! Après avoir travaillé dans des projets de développement agricole à l’étranger, Mathilde est revenue s’installer dans la ferme familiale au sud de Rennes, il y 5 ans. Elle conseille, entre autres, de s’installer à plusieurs, car que ce soient les joies ou les peines, partager c’est toujours chouette! Engagée pour l’égalité femme-homme dans l’agriculture, elle nous explique qu’il ne faut pas se lancer qu’avec des idées dans la tête mais aussi et surtout avec des expériences dans la main ! Un récit clair qui fait voyager au cœur de 5 années de métier ! A vos écoutilles ! Pour retrouver Mathilde : Site web de la ferme La Rocheraie : https://www.larocheraie.com Bonne écoute !
Mathilde, éleveuse de brebis en Sologne au rire très communicatif, nous raconte son histoire ! Cet épisode vous mettra de bonne humeur, tout en vous faisant réfléchir sur la place des femmes dans des activités agricoles nécessitant a priori une bonne dose de force physique... Mathilde nous explique comment elle a été reçue dans ce monde-là, et ce qu'elle a mis en place pour s'occuper de son troupeau. 💪 Pour retrouver Mathilde : L’association Aux Fils des Toisons : https://www.facebook.com/AuxFilsdesToisons L’association Les bergers du Val de Loire : https://www.facebook.com/groups/211321303484967 Bonne écoute !
La ch’ti Anaëlle nous raconte la création de sa pépinière en Dordogne. Elle est installée sur ½ hectare, un projet qui a d’abord paru “ridicule’’ aux yeux des agriculteurs du coin. Elle nous explique, entre autres, qu’on a encore “quelques millénaires de patriarcat dans les pattes”, dont l’empreinte très lourde passe à travers les générations et les siècles. Encore aujourd’hui, elle compose avec au quotidien. Dans cet épisode, elle nous confie avoir atteint une certaine harmonie grâce à un “équilibre de compétences” avec son mari. 🌼 Motivée par la transmission et la transition, elle expérimente chaque jour de nouvelles choses, à petite échelle sur sa parcelle 💪✨ Un témoignage inspirant, qui donne envie d’agir et d’expérimenter, alors à vos oreilles et vos outils ! Nous avons tous le pouvoir d’agir ! 🌿 Pour retrouver Anaëlle : Site web de la pépinière : https://joala.fr/ Page Facebook : JOALA Pépinière Pour retrouver ses livres : http://www.rabseleditions.fr/?authorbook=anaelle-thery Bonne écoute ! 🌞
Marie, maraichère en Dordogne, nous partage son expérience, ses doutes et ses forces, pour se lancer en agriculture ! 🍀 Motivation, passion et conviction sont ses maitres mots 💪✨ Un témoignage inspirant, teinté d'humour et qui nous laisse un goût d'espoir et d'optimisme pour le monde de demain 🌞 Pour retrouver Marie et suivre ses projets : Site web : https://lesjardinsdevalojoulx.weebly.com/ Facebook : Les Jardins de Valojoulx / La Fermière Montignac
C’est au cœur de la belle Bretagne que Sophie nous raconte son parcours pour devenir éleveuse. Elle a choisi d’associer, sur ces terres, des races anciennes, locales avec ses arbres. Un épisode en compagnie de Mathilde, une deuxième étudiante de l'école d'agroécologie voyageuse, où Sophie transmet ses envies et projets qui sauront vous inspirer, on l'espère !!
Comme une invitation à écouter les énergies des plantes… On célèbre le printemps avec Françoise Raso, naturopathe depuis 2009 en Dordogne. Elle propose aussi des sorties plantes sauvages et comestibles. Ce podcast chemine à travers son approche, nous apprend à écouter les énergies subtiles des plantes, à écouter son corps, en passant par des petits conseils pour une détox printanière…Elle consolide les liens entre l’Homme et le Vivant, des liens trop souvent fragiles et usés. C’est féerique ! Belle écoute !
La douce Emeline nous partage son parcours en Anjou. Sa sensibilité et son écoute envers les animaux l'amène à s’installer en élevage sur une ferme collective ! Elle raconte sa passion, ses choix, ses questionnements et les défis de cette nouvelle vie. Elle explique le fonctionnement d’un élevage laitier respectueux et équilibré qui fait vivre un collectif. Elle cultive sa place de femme dans le troupeau, dans la ferme et dans le monde. Merci pour les remises en question évoquées et la confiance !
"Les arbres frissonnent plus finement, plus amplement, plus souplement, plus gracieusement, plus infiniment qu'homme ou femme sur cette terre et soulagent d'avantage. Les peurs, les appréhensions, les soucis, la mélancolie, les tendresses, les émotions inexprimables, les arbres, pourvu qu'il y ait un souffle de vent, savent les accompagner. Le précieux, le véritable précieux est distribué sans le savoir et reçu sans contrepartie." Henri Michaux, Poteaux d'angles Astrid nous a partagé cet extrait qui définit l'importance des arbres dans son écosystème en Corrèze. Son regard de paysagiste permet de créer un milieu agricole où les arbres, l'eau, les Hommes et les animaux y trouvent leur place. Merci pour son optimiste et la création des espaces qu'elle réinvente. N'hésitez pas à partager cette vision vers de nouveaux humains !
C'est lors d'un chantier de plantation en Gironde qu'on a rencontré Émeline. Après une séance au cinéma pour voir le film "Demain" de Cyril Dion, la question se pose : "et si je devenais agricultrice?" Puis tout s'enchaîne comme si c'était une évidence... Installée maintenant depuis un peu plus d'un an avec son associé David, elle raconte avec puissance son cheminement pour devenir maraîchère. Par ces mots elle transmet l'amour de son métier. N'hésitez pas à faire grandir cet amour en partageant l'épisode !
Pour commencer fort, on vous propose une rencontre avec Laure Beauffigeau, une éleveuse qui a déménagé ses animaux de la Bourgogne à la Mayenne. Cette démarche explique l’importance qu’elle donne à ses bêtes et la place qu’elle occupe au sein du troupeau. Dans cet épisode, on parle de choix, de géobiologie et de pédagogie. Merci à Laure pour sa perception du monde, et merci à vous d’écouter ce podcast et de le faire rayonner autour de vous !
C’est au cours d’une formation en élevage régénératif que July rencontre Anne et Mélanie, deux femmes du milieu agricole. Anne est animatrice dans les CUMA (Coopérative d’Utilisation du Matériel Agricole) du Jura, amoureuse des vaches depuis toute petite, elle a pour projet de reprendre la ferme familiale avec sa sœur. Mélanie est agricultrice installée depuis peu en grandes cultures bio avec son conjoint, et cherche à ramener de l’élevage ovin dans une région où il n’y en a quasiment plus. 💪 Au fil de la discussion, elles nous livrent des expériences vécues dans un milieu agricole très masculin : Anne nous explique avoir reçu des réflexions “un peu mal placées” et nous confie “c’est pas malveillant mais c’est pas forcément bienveillant non plus, et c’est bien ça le problème”. Elles mettent en avant l’importance d’apprendre des outils de communication pour “mettre en place une hiérarchie horizontale, donc pas de hiérarchie en fait”. Apprendre à s’écouter les uns les autres, à ne pas se couper la parole et être dans la construction et l'échange est une clé pour aboutir à l’égalité des genres. On observe que ce sont souvent les hommes qui coupent la paroles aux femmes et couper la parole, c’est aussi instaurer un rapport de domination : “ça me fait penser aux débats politiques qu’on voit à la télé où on a l’impression que celui qui gagne à la fin, c’est celui qui aura le plus coupé la parole à l’autre”. Un épisode plein de douceur et de force, qui invite à réfléchir sur la communication entre les individus en société ! 👫 Bonne écoute !! ✨