Je ne sais pas si vous avez regardé dans votre poubelle récemment et fait le même constat que moi mais la quantité de déchets que nous produisons est juste hallucinante. En 2018, la production de déchets de l'Union Européenne était de 2,6 milliards de tonnes par an. Et la France n'est pas en reste puisqu'elle est le deuxième pays produisant le plus de déchets, derrière l'Allemagne. Rapportée au nombre d’habitants, la production annuelle de déchets en France est de 5,1 tonnes par habitant. Et ces déchets ne sont pas tous triés ou recyclés. Avec l’avènement des commandes en ligne et des livraisons à domicile c’est encore pire. En 2021, les Européens ont produit chacun 188,7 kg de déchets d’emballages, un record ! La solution ? Produire moins de déchets.Pour ma part, ma porte d’entrée sur les sujets de transition écologique - ou le développement durable - (peu importe le nom), a été celle du zéro déchet. Je sais qu’au début ce n’est pas toujours facile. On ne sait pas trop par où commencer et au quotidien ce n’est pas toujours évident. Alors sans se dire que l’objectif est, du jour au lendemain, de faire tenir tous ses déchets de l’année dans un petit bocal comme Bea Johnson (c'est véridique !), on peut tout de même faire des choses.C’est tout l’objet de cet épisode avec Marion Bredel qui, après avoir exercé un job dit "traditionnel", s’est reconvertie et a créé l’Ortillerie pour nous accompagner vers une vie plus proche et respectueuse de la nature. Marion nous explique quelle a été sa démarche. Elle nous donne de nombreux conseils et astuces pour réduire sa production de déchets et convertir son entourage. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Changer les choses, avoir un impact, faire évoluer les mentalités pour un avenir meilleur sont autant d’actions que nous voudrions tous pouvoir mettre en œuvre. À une époque où l’entrepreneuriat est énormément valorisé et les entrepreneurs starisés, on pourrait se dire que ce n’est pas forcément à la portée de tout le monde. Mais pourquoi ne pas se concentrer sur ce qui est proche de nous, notre environnement et notamment de travail. Beaucoup d’entre nous ont des engagements, des convictions environnementales, sociales et sociétales qui restent malheureusement trop souvent à la porte de nos entreprises. Pourquoi n’osons- nous pas porter nos valeurs au sein de notre environnement professionnel ?Alors certes tout le monde ne peut pas être entrepreneur mais tout le monde pourrait être intrapreuneur. Mais qu’est-ce qu’est exactement l’intraprenariat ?Pour répondre à cette question, j’ai la chance aujourd’hui de recevoir Mathieu Favard. Mathieu, après avoir travaillé presque 17 ans chez Danone entre autres en relations humaines et au centre de recherche et innovation, a rejoint Corporate for change et est désormais coach en transition à impact et accompagne celles et ceux qui contribuent à changer le monde. Mathieu va partager avec nous son expérience sur le sujet, comment nous y prendre et nous donner des clés concrètes pour tenter cette aventure d’intrapreuneur et faire bouger les lignes.Ressources, références et créditsTicket for ChangeMéthode IkigaïActivez vos talents, ils peuvent changer le monde - Matthieu Dardaillon MOOC Ticket for Change “Devenir entrepreneur du changement”MOOC “E-comm Change Maker” - Cours SerraFresque du climatInner Development GoalsManapla-coaching.frHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pour beaucoup d’entre nous le sport fait partie de notre quotidien et véhicule de belles valeurs telles que le dépassement de soi, une vie saine, la solidarité. Qu’on aime le pratiquer ou le regarder, le sport fédère. L’engouement collectif pour les grands événements tels que les coupes du monde et les divers championnats est révélateur de l'intérêt que nombre d’entre nous portent au sport.Mais dans un monde où la transition écologique doit s’opérer, nous sommes nous demandé quel impact environnemental ont tous ces événements ? À l'approche des Jeux Olympiques de Paris, nous sommes en droit de nous interroger. Certains aspects du sport sont-ils néfastes pour notre environnement ou au contraire, le sport peut-il être un allié ? Aujourd’hui j’ai la chance de recevoir LE spécialiste de cette question : Didier Lehénaff.Didier est avant tout un sportif accompli puisqu’il a été triathlète et entraîneur de triathlon. Une vingtaine d’années passées au service du triathlon l’ont conduit à remplir différentes fonctions au sein de la Fédération française et des Unions européenne et internationale de triathlon. Il a notamment organisé et coordonné une centaine de triathlons internationaux sur les 5 continents. Il est également l'initiateur du concept des Eco-Games, des Jeux “éco-sportifs alternatifs” inaugurés en 2004 au Brésil et organisés depuis dans plusieurs autres pays, dont la France. Didier préside depuis 2006 l'association SVPlanète - un Sport Vert pour ma Planète bleue, une association qui milite pour mettre le sport au service de l'environnement et du développement durable.Avec Didier nous allons parler de l’impact des événements sportifs sur notre environnement, de la responsabilité qui incombe aux différents acteurs et comment rendre l’univers du sport plus responsable, Liens et Références :https://svplanete.fr/accueil/https://www.eco-games.fr/Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pour faire face à la crise climatique à laquelle nous sommes confrontés, nous n’avons pas d’autres choix que celui de la sobriété. Pour cela, il nous faut changer nos modes de vie et apprendre à ralentir, à décélérer. Mais comment fait-on cela dans une société qui ne jure que par la performance et dans laquelle tout va vite, tout est injonction et dans laquelle la pression constante ? Nous devons nous reconnecter à l’essentiel, à la nature, à l’autre et surtout à nous-mêmes. Nous devons reprendre le pouvoir sur la gestion de notre temps, de notre stress et de notre énergie, évidemment dans nos vies privées mais ces sujets doivent également être pris en compte et portés par les entreprises. C’est ce que fait Alice Vivian au quotidien. Après avoir co-dirigé pendant presque 5 ans l’Institut des futurs souhaitables, Alice décide de créer Mojom. Passionnée de l’humain, elle aime explorer de nouveaux territoires et créer des ponts entre les disciplines, proposant une approche intégrative et systémique du changement. Hybridant prospective et innovation, neurosciences, intelligence émotionnelle et yoga, c’est avant tout l’intelligence du CORPS qui est au cœur de ses recherches et de ses méthodes. Avec Alice on parle de l’importance de décélérer, de se reconnecter à la nature mais surtout et avant tout à soi. Dans cet épisode, vous allez apprendre à libérer vos super pouvoirs, car oui, selon Alice, nous en avons tous des super pouvoirs. Ressources citées : www.mojom.fr Livre : Joanna Macy “L’espérance en mouvement” Le travail qui relie de Joanna Macy Episode n°27 sur l'éco-anxiété avec Charline Schermber Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
On se dit qu’en 2023, on ne devrait plus avoir à se battre encore pour l’égalité entre les sexes. Pourtant, malgré les avancées régulières dans certains pays, force est de constater que celles-ci sont lentes et encore insuffisantes. Bien que ce combat soit un enjeu central, rien n’est malheureusement jamais acquis, loin de là. Les violences et les discriminations envers les femmes sont quotidiennes. Le principe de la société patriarcale est tristement ancré dans les cultures à tel point qu’il semble encore normal, naturel à bon nombre de personnes. Le sujet transcende pourtant son propre périmètre. On mesure à quel point une plus grande égalité entre hommes et femmes permettrait d’accélérer de façon significative le traitement d’autres enjeux notamment comme le changement climatique, la lutte contre la famine ou encore l’éducation, … Pour parvenir à une société plus égalitaire, nous devons tous y mettre du nôtre, déconstruire nos schémas, les hommes autant que les femmes. Aujourd’hui je reçois Céline Mas. Céline est membre du Haut Conseil à l'égalité entre les femmes et les hommes, présidente de ONU Femmes France. Elle est également entrepreneure sociale. Elle a créé le projet « Love for Livres » : une biblio-thérapie et aide à la santé mentale par les livres et les neurosciences Elle est également écrivaine, auteure de plusieurs ouvrages dont « Le jour où Maya s’est relevée ». Avec Céline nous parlons évidemment de féminisme. Nous dressons un état des lieux, analysons ensemble les causes et les pistes pour faire bouger les lignes. Ressources, références et crédits Docteur Denis Mukwege - La Force des femmes Human Family - Maya Angelou Projet Love for livres Linkedin Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Nous commençons déjà à ressentir concrètement les conséquences du dérèglement climatique (vagues de chaleurs à répétition, catastrophes naturelles de plus en plus fréquentes et violentes, disparition de la biodiversité et des espèces). Certaines parties du globe sont déjà durement touchées et les populations les plus fragiles et précaires sont en première ligne. Mais ne nous leurrons pas, nous finirons tous par être impactés, directement ou indirectement. Alors si nous voulons limiter les conséquences sur nos vies et celles des générations futures et éviter une autre extinction de masse, la nôtre, nous devons réagir rapidement. Pour cela, il nous faut comprendre les causes et les conséquences du dérèglement climatique. Il faut également lutter contre les idées reçues et la désinformation. La bonne nouvelle c’est que des solutions existent. Les scientifiques, les climatologues nous donnent de nombreuses pistes pour agir sur les causes de ce dérèglement et limiter ses effets. Nous devons avoir une approche systémique et remettre tout cela au cœur des débats, voir le problème dans sa totalité et surtout agir. Aujourd’hui j’ai la chance de recevoir Sophie Szopa. Sophie est chercheuse au CEA (Le Commissariat à l’Energie Atomique et aux énergies alternatives), Directrice de recherche en modélisation de la chimie atmosphérique, Vice-Présidente Développement Soutenable de l'Université Paris-Saclay et a été auteure et coordinatrice d’un chapitre du rapport du GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) traitant des connaissances physiques sur le changement climatique. Sophie décrypte pour nous les enjeux autour du climat et nous aide à comprendre comment la situation risque d’évoluer. Elle déconstruit quelques idées reçues, nous parle des leviers d’actions pour enrayer ce dérèglement climatique. Références et ressources : Le GIEC Convention de Stockholm ADEME – Connaissez-vous votre empreinte sur le climat ? Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La croissance est une notion avec laquelle nous vivons depuis très longtemps. Elle est utilisée comme un indicateur de bonne santé de notre économie capitaliste. On ne jure que par l’augmentation du PIB, le Produit Intérieur Brut qui permet de juger la richesse des pays. A l’heure des défis écologiques, climatiques et sociaux que nous devons relever, est-il vraiment possible de continuer à croître indéfiniment lorsque nous savons pertinemment que nous sommes sur une planète avec des ressources finies ? Nous avons tellement été biberonnés à la croissance qu’il est difficile parfois d’imaginer un autre chemin, celui de ralentir, de faire avec moins mais mieux, de prendre en compte d’autres indicateurs comme le bien-être ou l’impact écologique par exemple. Le sujet est complexe mais nous devons déconstruire nos croyances sur ces questions. Il est temps de rebooter le système et d’envisager la décroissance. Il est important de prendre de la hauteur pour comprendre les mécanismes économiques en jeu. Pour nous aider à comprendre tout cela, qui de mieux que Timothée Parrique ? Timothée est Docteur en science économiques. Il a rédigé une thèse intitulée « L’économie politique de la décroissance ». Et il est l’auteur du livre « Ralentir ou périr : l’économie de la décroissance » . Avec Timothée, nous parlons de décroissance bien entendu mais surtout de tout ce qu’elle implique. Nous abordons les aspects économiques, sociologiques et environnementaux qui sont naturellement imbriqués dans ce mécanisme. Nous verrons comment le moins peut être mieux. Belle écoute à tous et à toutes ! RESSOURCES MENTIONNÉES: Kenneth Ewart Boulding « Pas de croissance infinie dans un monde fini » Thomas Piketty : Livre L'économie des inégalités Article du Monde Simon Kuznets l'un des créateurs du PIB Les indicateurs bien être en Nouvelles zelande The SDGs wedding cake du Stockholm Resilience Center Le "Buen vivr" en Amérique du Sud Le blog de Thimothée Parrique : https://timotheeparrique.com/ Twitter : @timparrique Livre : Ralentir ou périr - Timothéee Parrique (Editions du seuil) Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La dose d’inspiration aujourd’hui nous vient de Patrick Vernuccio alias The Frenchie Gardener. Je crois que nous sommes de plus en plus nombreux à vouloir nous rapprocher de la nature et avoir un peu plus de vert dans nos vies. Mais pour ceux qui vivent en milieu urbain, cela ne semble pas toujours chose aisée. Et pourtant, cela peut être plus simple qu’il n’y parait si on en croit Patrick qui a laissé sa carrière en Marketing de côté pour se consacrer à sa passion, le jardinage urbain. Dans cette épisode Patrick, nous donne parle de permaculture et de ses principes, il partage avec nous son expérience sur la mise en place d’un potager urbain, quels bénéfices il en a tiré, nous donne des conseils pour débuter et soigner notre basilic trauma !Je ne vous en dis pas plus, je laisse place à ma conversation avec Patrick Vernuccio, alors Off we go ! Ressources mentionnées: Instagram @thefrenchiegardener Tik Tok @thefrenchiegardener Tomates et Basilic au 5e étage - Patrick Vernuccio (Editions Larousse) The Permaculture City - Toby Hemenway Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans un monde qui compte aujourd’hui environ 70 millions de réfugiés et qui en comptera près de 300 millions en 2050, dans un monde de plus en plus instable environnementale ment mais aussi socialement, où les peurs prennent le relai, on voit la montée du populisme et le champ libre est donné aux extrêmes pour s’exprimer et gagner du terrain. Dans ce contexte, comment permettre aux personnes de changer de regard sur les migrants et les réfugiés ? Comment donner plus de place à des récits positifs plutôt que de donner trop de crédit aux raccourcis proposés par les médias à sensations, les réseaux sociaux et les hashtags provocateurs ? Comment donner envie aux personnes de la société civile de croire, de s’engager pour ce monde qui a tant besoin de nous et notamment de s’engager en politique afin de faire vraiment bouger les lignes ? “Face aux grands défis du XXI siècle, nous avons tous le choix : manifester de temps en temps, retweeter des slogans et signer des pétitions, ou nous engager radicalement et permettre aux génies contemporains de contribuer à notre futur souhaitable. Si je l’ai fait, tout le monde peut le faire “. Ces deniers mots ne sont pas de moi mais d’Alice Barbe que j’ai la chance de recevoir aujourd’hui. Alice est co-fondatrice de l’organisation internationale Singa, ancienne résidente de la Fondation Obama, est la CEO et fondatrice de l’Académie des futurs leaders. Elle collabore régulièrement avec le Columbia World Projects, Thinkers and Doers et l’Institut Montaigne. Vous l’aurez compris quand il s’agit de migration, d’engagement et de mobilisation citoyenne, Alice sait de quoi elle parle et c’est de tous ces sujets dont nous allons discuté ensemble. Je ne vous en dis pas plus, je laisse place à mo conversation avec Alice Barbe, alors Off we go ! Ressources mentionnées: Académie des Futurs Leaders Singa On ne naît pas engagé, on le devient Livre d'Alice Barbe Jacinda Ardern Nicola Sturgeon Sanna Marin Boris Vallaud Marine Tondelier Alma Dufour Yamina Saheb François Dechy / Baluchon Crédit photo : Corentin Fohlen Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La nature est un écosystème complexe tellement développé, qu’elle peut servir d’inspiration pour concevoir des technologies sobres et durables. Mais pour cela encore faut-il prendre le temps d’observer, d’analyser les organismes vivants, les comportements et les écosystèmes. “C'est une triste chose de songer que la nature parle et que le genre humain n'écoute pas." disait déjà Victor Hugo. Nous avons besoin de nous reconnecter à la Nature et au vivant. C’est sur ce principe que s'appuie le biomimétisme en prenant pour modèle le plus vaste des laboratoires de R&D : la Nature. Elle nous offre la plus belle des évidences : 3,8 milliards d'années d'innovation. Le vivant a eu le temps de trouver naturellement des solutions appropriées pour répondre à une large gamme de défis et assurer la survie de plusieurs dizaines de millions d'espèces différentes dans des environnements sous contrainte. Ce défi c’est le quotidien de Bioxegy, l'expert français du biomimétisme et de son fondateur Sidney Rostand que j’ai la chance de recevoir aujourd’hui. Après quelques années dans l’industrie automobile, Sidney a décidé de redonner du sens à son quotidien en créant un bureau d'étude et d'ingénierie spécialisé dans le biomimétisme. Dans cette épisode, Sidney partage avec nous sa passion pour le biomimetisme et ce en quoi cette discipline peut faire avancer les innovations vers plus de durabilité et modifier notre rapport au monde et au vivant, il nous parle également de sa vision de l’innovation au sein de l’entreprise et de l’entreprenariat. Ressources, références et crédits https://www.bioxegy.com/ Ted Talk : Biomimétisme : et si la nature inspirait les innovations du futur ? Clément Hader Maurice Koechlin Herman von Mayer Georges de Mestral Franck Zal Carbone 4 Arte - L’Homme, une espèce à part ? Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le changement climatique est l'un des plus grands défis auxquels nous sommes confrontés en tant que société. La prise de conscience de l'urgence climatique est grandissante et pourtant encore insuffisante. Energie nucléaire, éolienne ou solaire ? Décroissance, progrès ? Les débats font rages entre les différents courants de pensée sans pour autant apporter de solution ferme vers une transition rapide et collective. Alors au lieu de se focaliser seulement sur comment réaliser cette transition peut être devrions nous nous poser la question pourquoi la faire ?Nous devrions peut-être reformuler la question en prenant une hauteur de vue plus importante et en acceptant que cette urgence climatique nécessite une transition philosophique fondamentale. Chercher à changer nos habitudes c’est bien mais sans aller voir préalablement ce qui passe dans nos têtes, cette transition est sans doute vouée à l'échec. Nous devons conscientiser l’unicité de la planète Terre qui nous héberge. Nous devons agir de manière responsable et nous coordonner pour protéger et préserver cet environnement vital pour nous et surtout pour les générations futures. Mais cela exige donc une transformation radicale de notre façon de penser et d'agir, en passant d'une mentalité de consommation et de profit à une vision à long terme de la durabilité et de la préservation de notre planète. Mais comment se doter de cette prise de conscience plus globale ? Certains ont vécu cette prise de conscience de façon extrêmement forte le jour où ils ont vu notre planète sous un angle nouveau, celui de l’espace. C’est ce que les astronautes appellent l’overview effect, une prise de conscience profonde que les astronautes éprouvent lorsqu'ils voient pour la première fois ce petit point bleu et fragile dans l'univers infini. Ils décrivent cette expérience comme unique et permettant de mettre en lumière la fragilité et l'interconnexion de tous les êtres vivants sur notre planète. Cet exemple peut nous aider à réaliser que notre destinée est liée à celle de la Terre et de tous ses habitants. Aujourd’hui, je reçois Jean-Pierre Goux. Jean-Pierre est mathématicien, ingénieur, entrepreneur, écrivain, conférencier et surtout acteur engagé dans l’écologie. Avec Jean-Pierre, nous parlons de l’overview effect bien sûr et aussi de la façon plus globale et philosophique dont nous devons abandonner notre attitude anthropocentrique et reconnaître que nous sommes une partie intégrante de l'écosystème de la Terre. Ressources, références et crédits One Home : https://www.onehome.org Siècle bleu : https://www.sieclebleu.org Clairs de terre (Editions Bordas) Construire des désaccords féconds - Patrick Viveret La Panthère des Neiges Facebook Jean-Pierre Goux Instagram Jean-Pierre Goux LinkedIn Jean-Pierre Goux Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Je crois que vous l'aurez compris, si vous me suivez un peu, que je suis convaincue que nous ne pourrons pas relever les défis sociaux et écologiques auxquels nous faisons face sans le monde économique et que par conséquent les entreprises jouent un rôle de premier ordre dans cette transition écologique et juste que nous devons entreprendre. C’est vrai que c’est un sujet complexe qui demande une démarche systémique et qu’il n’y a pas une recette magique qui va tout résoudre d’un coup. Les entreprises peuvent parfois se sentir un peu dépassées par l’ampleur du chantier. Mais elles doivent se doter d’une vision globale des enjeux mondiaux tant sur le plan social qu’environnemental. Et pour cela, pourquoi ne pas s’inspirer de la permaculture ? Pour rappel, la permaculture a pour objectif de créer des écosystèmes durables et résilients en s'appuyant sur les modèles et les processus observés dans la nature pour créer des systèmes agricoles à la fois productifs et régénératifs, tout en minimisant l'impact sur l'environnement. C’est ce qu’a fait Thomas Breuzard pour développer le modèle de la perma entreprise chez Norsys Ce modèle de développement vise à créer de la valeur, en respectant conjointement 3 principes éthiques, inspirés de la permaculture : Prendre soin des humains, Préserver la planète Se fixer des limites et partager les richessesBref un modèle viable pour un futur vivable. Dans cet épisode, Thomas revient sur les origines de ce modèle et les raisons qui l’ont amené à le mettre en place. Il nous en présente les avantages et nous explique pourquoi il est important que les entreprises se responsabilisent sur ces sujets. Enfin, il nous raconte comment le mettre en œuvre et l’articuler avec les autres modèles et outils du développement durable. Ressources, références et crédits Site Permaentreprise LinkedIn Thomas Breuzard Yvon Chouinard - Patagonia Jean-Marc Jancovici Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pour relever le défi de cette transition écologique nous avons besoin de toutes les forces à disposition. Et pour moi, il paraît évident que le rôle des entreprises est clé. Imaginez un monde où les dirigeants d’entreprises sont convaincus que leurs modèles d'affaires doivent non seulement ne pas avoir d’ impacts négatifs sur l'environnement, les écosystèmes, leurs communautés mais surtout être régénératifs. C'est-à-dire s’engager vers la génération d’impacts positifs nets pour les écosystèmes et la société. Imaginez si la majeure partie des investissements étaient dirigés vers cette transition écologique. La force de frappe serait colossale. Alors même si le sujet prend de plus en plus d'ampleur depuis quelques temps, nous n’en sommes pas encore là. L’éveil des consciences est évidemment crucial mais l’enjeu véritable est de transformer le monde économique en profondeur. Il faut arrêter la "RSE à la papa". Souvent très superficielle, elle ne remet pas en cause le cœur de l’entreprise : son business modèle. Pour faire bouger les lignes, nous avons besoin d’un sursaut de conscience maintenant car nous n’avons plus le temps. C’est de ce constat qu’est parti Éric Duverger. Cadre dirigeant chez Michelin durant 22 ans, Eric a décidé de tout quitter pour fonder la CEC, la Convention des Entreprises pour le Climat. C’est le pari fou de réunir les dirigeants de 150 entreprises pour repenser leur activité entourés des meilleurs experts scientifiques et pédagogiques. L'objectif ? Réduire de 55% les émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030 avec un impératif de protection de la biodiversité et de régénération du vivant. Avec Éric nous tirons les leçons de cette première CEC, nous parlons des leviers pour faire basculer les sphères de pouvoir, de l’entreprise régénérative et de leadership. Ressources, références et crédits Convention des Entreprises pour le Climat LinkedIn Eric Duverger La théorie du U d’Otto Scharmer Le pouvoir de la vulnérabilité - Renée Brown (Tredaniel La Maisnie) Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
On se dit qu’en 2023, on ne devrait plus avoir à se battre encore pour l’égalité entre les sexes. Pourtant, malgré les avancées régulières dans certains pays, force est de constater que celles-ci sont lentes et encore insuffisantes. Bien que ce combat soit un enjeu central, rien n’est malheureusement jamais acquis, loin de là. Les violences et les discriminations envers les femmes sont quotidiennes. Le principe de la société patriarcale est tristement ancré dans les cultures à tel point qu’il semble encore normal, naturel à bon nombre de personnes. Le sujet transcende pourtant son propre périmètre. On mesure à quel point une plus grande égalité entre hommes et femmes permettrait d’accélérer de façon significative le traitement d’autres enjeux notamment comme le changement climatique, la lutte contre la famine ou encore l’éducation, … Pour parvenir à une société plus égalitaire, nous devons tous y mettre du nôtre, déconstruire nos schémas, les hommes autant que les femmes. Aujourd’hui je reçois Céline Mas. Céline est membre du Haut Conseil à l'égalité entre les femmes et les hommes, présidente de ONU Femmes France. Elle est également entrepreneure sociale. Elle a créé le projet « Love for Livres » : une biblio-thérapie et aide à la santé mentale par les livres et les neurosciences Elle est également écrivaine, auteure de plusieurs ouvrages dont « Le jour où Maya s’est relevée ». Avec Céline nous parlons évidemment de féminisme. Nous dressons un état des lieux, analysons ensemble les causes et les pistes pour faire bouger les lignes. Ressources, références et crédits Docteur Denis Mukwege - La Force des femmes Human Family - Maya Angelou Projet Love for livres Linkedin Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Depuis les 30 Glorieuses, nos niveaux de consommation ont augmenté dans des proportions déraisonnables. Et cela concerne tous les postes : Textile, énergie, transports, nourriture, … Nos rythmes de vie sont calés sur ce mode de consommation et la production nécessaire pour l’alimenter. Cela semble encore « normal » à bon nombre de personnes. Commander un article depuis son canapé et l’avoir dans l’heure est devenu habituel. Pourtant, nous le savons, ce rythme n’est pas tenable. Car pour ce confort, la facture sociale et environnementale est salée mais nous ne l’avons pas encore payée ; elle est en train d’arriver. Les ressources ne sont pas infinies et nous devons réduire les inégalités si nous souhaitons un monde durable. Inévitablement, nous allons devoir changer nos habitudes. Nous devons dès aujourd’hui engager un processus de résilience. Nous allons devoir faire des choix impactants tous autant que nous sommes : particuliers, entrepreneurs, gouvernements. Les avancées technologiques ne suffisent pas car elles adressent les moyens et non les finalités. Et c’est bien de cela qu’il s’agit : repenser les finalités pour redessiner les moyens. Aujourd’hui je reçois Jérôme Cuny. Jerôme est océanographe physicien de formation. Il est chercheur indépendant, enseignant, consultant et est spécialisé sur la reindustrialisation dans le cadre des limites planétaires. Il est également l'auteur du livre "Relocaliser" dans la collection "Fake Or Not Fake des éditions Tana". Avec Jérôme nous analysons comment nous en sommes arrivés là, nous abordons le principe de la redirection écologique. Ressources, références et crédits Relocaliser - Jérôme Cuny La sobriété gagnante – Benjamin Brice Le courage de renoncer – Jean-Philipe Deca Timothée Parrique – Episode Off we go , Ralentir ou Prérir LinkedIn Jérôme Cuny Blog ideehirizon.fr Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd’hui j’inaugure une série d’épisodes un peu différents de ceux dont nous avons l’habitude. Cette série se nomme « Inspirations ». Depuis le début du podcast, nous abordons de nombreux sujets (concepts, actions, recommandations, …). Mais comment cela se traduit dans la vie de tous les jours, dans notre quotidien ? Dans ce format un peu plus court, je donne la parole à celles ou ceux qui expérimentent concrètement différentes façons de vivre en harmonie avec eux-mêmes, avec les autres, avec le vivant, avec la planète tout simplement. Je souhaite qu’ils puissent être une source d’inspiration afin de nous donner envie d’explorer de nouvelles voies et d’apporter ainsi le changement positif dans nos vies. Dans ce premier épisode, j’avais envie de parler de Slow Life avec Cindy Chapelle. C’est une invitation à ralentir en douceur pour apprécier les moments simples et prendre le temps de vivre. C’est une véritable philosophie de vie qui consiste à vivre en conscience, bien ancré dans le présent. La Slow life s’appuie sur les valeurs fondamentales que sont l’authenticité, le respect, l’amour, le partage et la nature. Cindy est sophrologue, autrice bien-être et nature et est une fervente adepte de la slow life évidemment. Elle nous explique d’où vient ce mouvement, quels en sont les bénéfices et comment le mettre en place dans sa vie. Ressources, références et crédits Carlo Petrini – SlowFood Les animaux parlent, sachons les écouter – Nicolas Mathevon (Humensciences Editi ons) https://www.laslowlife.fr/ Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Nous le savons, nous vivons une époque charnière au cours de laquelle le changement est nécessaire. Ce changement est l’affaire de tous : des pouvoirs publics, des entreprises et de chacun d’entre nous. Mais comment ? Souvent, nous ne savons sur quels leviers agir tant il y en a, ni même parfois par où commencer. Tout le monde ne peut pas agir sur tout. Nos engagements dépendent de nos sensibilités, de nos moyens, de nos envies. Car c’est bien d’engagement qu’il s’agit. Nous devons trouver ce qui nous anime car l’engagement donne l’énergie nécessaire pour avancer et nous permet de donner du sens à nos actions. Dans une société où les gens font des burnouts, où on parle de plus en plus de bore out, cette quête de sens se fait de plus en plus pressante. Nous avons le pouvoir de faire changer les choses en ajoutant les petites actions aux grandes, chacun à son échelle, chacun selon ses capacités. Que ce soit dans nos vies privées ou dans nos entreprises. Alice Barbe a écrit « On ne nait pas engagé, on le devient ». Nous pouvons tous remettre en question nos habitudes, déconstruire nos modèles pour en construire de nouveaux basés sur la bienveillance, le partage et la solidarité. L’engagement nous permet de donner du sens à ce que nous faisons. Aujourd’hui, je reçois Nicolas Froissard. Nicolas est un des dirigeants du Groupe SOS, 1er groupe associatif en Europe, il est membre du bureau du Mouvement Impact France, administrateur des canaux, la maison des économies solidaires et innovantes Nicolas est sûr d’une chose, l’engagement des citoyens, des entreprises, de toutes les organisations changera le monde. Et c’est tout l’objet de notre discussion. Ressources, références et crédits Simone, le voyage du siècle Association Parrains Par Mille LinkedIn Nicolas Froissard Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Qui ne rêve pas d’un monde dans lequel nous ne serions pas obligés de porter un masque pour aller travailler car nous avons peur d’être nous-mêmes ? Un monde dans lequel nous serions reconnus pour ce que nous sommes, pour nos compétences et non évincés en raison de nos origines, notre genre ou notre handicap ? Si au fond de nous c’est ce que nous souhaitons, la diversité et l’inclusion ne vont pas de soi, surtout dans le milieu de l’entreprise où la reproduction sociale et l’entre-soi sont souvent perçues comme l'option de facilité. Pour apporter cette diversité dans l'entreprise et la rendre plus inclusive, il faut un peu d’introspection, de travail sur les biais dont nous sommes tous pétris et surtout une volonté. Alors même que les études montrent que les entreprises plus diversifiées et inclusives affichent une productivité augmentée de 30%, ce n'est pas encore le modèle le plus évident pour grand nombre de dirigeants. Alors faisons entrer cette richesse dans notre société et nos entreprises. C’est ce que s'attelle à faire Mariam Khattab, Directrice Générale de Mozaik RH. Convaincue du bien-fondé de la diversité, Mariam nous explique comment elle porte le message de l'inclusion au quotidien. Elle nous donne les clefs pour comprendre ce qui freine et ce qui fait avancer les choses. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans la célèbre pyramide des besoins de Maslow, s’alimenter est à la base, avec l’ensemble de nos besoins essentiels, vitaux. Ces besoins physiologiques sont ceux à satisfaire en premier. Juste après eux, viennent les besoins de sécurité. Dans notre partie du monde ultra privilégiée, nous avons accès à tout, en abondance. À tel point que nous ne savons plus quoi choisir. Nous ne savons même pas vraiment ce que nous avons dans notre assiette. Même si nous essayons de faire attention à la provenance de nos aliments, nous ne savons pas toujours précisément comment ils sont produits. Dans un monde hyper globalisé, les récents évènements que sont la crise Covid et le confinement ou encore la guerre en Ukraine ont mis en lumière notre forte dépendance aux flux alimentaires avec les pays étrangers. Jusqu’à présent, nous n’avons manqué que de moutarde ou de farine. Mais dans un contexte de dérèglement climatique et de raréfaction des ressources, la question de notre résilience alimentaire se pose déjà ; et avec elle, de façon mécanique, ni plus ni moins que celle de la sécurité intérieure et extérieure. Aujourd’hui je reçois Stéphane Linou. Stéphane est auteur et consultant, spécialiste du rapport essentiel entre l'alimentation et la sécurité. Il est le Pionnier du mouvement Locavore en France. Ancien Conseiller Général de l'Aude et Conseiller Municipal, il s’attache à convaincre élus et citoyens de la nécessité d’anticiper la crise alimentaire à venir afin d’échapper aux risques sécuritaires. Avec Stéphane, nous parlons évidemment du système fragile par lequel nous amenons l’alimentation jusqu’à nos assiettes. Nous nous projetons sur les temps à venir et les moyens d’y être préparés. Ressources, références et crédits Soleil Vert Rapport Meadows Il était une fois l’homme Albator Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Nous commençons déjà à ressentir concrètement les conséquences du dérèglement climatique (vagues de chaleurs à répétition, catastrophes naturelles de plus en plus fréquentes et violentes, disparition de la biodiversité et des espèces). Certaines parties du globe sont déjà durement touchées et les populations les plus fragiles et précaires sont en première ligne. Mais ne nous leurrons pas, nous finirons tous par être impactés, directement ou indirectement. Alors si nous voulons limiter les conséquences sur nos vies et celles des générations futures et éviter une autre extinction de masse, la nôtre, nous devons réagir rapidement. Pour cela, il nous faut comprendre les causes et les conséquences du dérèglement climatique. Il faut également lutter contre les idées reçues et la désinformation. La bonne nouvelle c’est que des solutions existent. Les scientifiques, les climatologues nous donnent de nombreuses pistes pour agir sur les causes de ce dérèglement et limiter ses effets. Nous devons avoir une approche systémique et remettre tout cela au cœur des débats, voir le problème dans sa totalité et surtout agir. Aujourd’hui j’ai la chance de recevoir Sophie Szopa. Sophie est chercheuse au CEA (Le Commissariat à l’Energie Atomique et aux énergies alternatives), Directrice de recherche en modélisation de la chimie atmosphérique, Vice-Présidente Développement Soutenable de l'Université Paris-Saclay et a été auteure et coordinatrice d’un chapitre du rapport du GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) traitant des connaissances physiques sur le changement climatique. Sophie décrypte pour nous les enjeux autour du climat et nous aide à comprendre comment la situation risque d’évoluer. Elle déconstruit quelques idées reçues, nous parle des leviers d’actions pour enrayer ce dérèglement climatique. Le GIEC Convention de Stockholm ADEME – Connaissez-vous votre empreinte sur le climat ? Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.