Ce projet naît d’une urgence : celle d’archiver les mémoires de nos ancien.ne.s. Toute une génération d’immigré.e.s est en train de s’éteindre à petit feu, dans l’indifférence la plus totale. Toute leur vie, ces hommes et ces femmes ont été stigmatisé.e.s et discriminé.e.s, alors même qu’ils ont largement contribué à faire de la France ce qu’elle est aujourd’hui. Dans ce podcast, Ayoub Simour, journaliste au Bondy Blog, va discuter des hommes et des femmes âgé.e.s et issu.e.s de l’immigration, pour qu’ils nous racontent leur vie, leurs souvenirs d’enfance au pays, leur arrivée en France, leur adaptation à leur nouvelle vie, et plein d’autres choses. Crédits :Enregistrement : 2024Journaliste, réalisateur, monteur : Ayoub SimourProductrice : Sarah IchouRédactrice en chef : Héléna BerkaouiMixage : Fethi IchouIllustration : Yanis Yahia-BerrouiguetMusique : Rachid TahaHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans ce premier épisode, on a eu le plaisir de recevoir Djamila, 68 ans. Originaire d’Algérie, où elle a grandi pendant la guerre d’indépendance, Djamila s’est mariée en 1979 puis a rejoint son mari en France, qui était plombier en région parisienne.D’abord femme au foyer puis assistante maternelle, Djamila a eu 4 enfants, pour qui elle a tout donné. Son rêve ? Qu’ils réussissent leur vie en travaillant « comme les Français dans les bureaux ».On ne vous en dit pas plus, et on vous laisse découvrir son parcours.Enregistrement : 2024Journaliste, réalisateur, monteur : Ayoub SimourProductrice : Sarah IchouRédactrice en chef : Héléna BerkaouiMixage : Fethi IchouIllustration : Yanis Yahia-BerrouiguetMusique : Rachid TahaHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans le second épisode, on a eu le plaisir de recevoir Slimane, 76 ans.Originaire d’une région très pauvre du Maroc, Slimane a grandi dans la pauvreté puis a quitté son pays natal pour la France en 1970, dans l’espoir d’une vie meilleure.Recruté directement au Maroc par Félix Mora, un homme dont le rôle était d’aller chercher de la main d’œuvre docile dans les régions rurales du sud du Maroc, il estime avoir été « vendu comme une brebis » puis « exploité » dans les mines du Nord de la France.Après sept ans en tant que mineur, il a été ouvrier dans une usine automobile puis est devenu chauffeur de taxi en région parisienne. Il s’est sacrifié toute sa vie pour subvenir aux besoins de sa famille et assurer un bon avenir à ses sept enfants, tous nés en France.On ne vous en dit pas plus, et on vous laisse découvrir son parcours.L’intégralité de l’épisode est à retrouver sur toutes les plateformes.Réalisation/Montage : Ayoub SimourProduction : Sarah IchouRédaction en chef : Héléna BerkaouiMusique : @linordafHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans le troisième épisode, on a eu le plaisir de recevoir Philomène, 72 ans.Originaire de Boundji, un petit village du Congo-Brazzaville, Philomène garde de très beaux souvenirs de son enfance au pays. Entre les jeux dans la rivière et dans la forêt avec sa famille, elle travaillait les champs avec les femmes du village.À partir de neuf ans, elle débute sa scolarité. À l’époque, au Congo et dans d’autres colonies francophones, il était interdit de parler une langue locale à l’école, seul le français était autorisé. Les enfants qu’on entendait parler en « patois » devaient porter autour du cou le « symbole » (« un truc moche » comme une tête de singe ou un excrément), pour les faire culpabiliser et leur faire comprendre qu’il ne devait plus recommencer.À 18 ans, elle tombe enceinte de son premier enfant avant d'être renvoyée de l’école. Deux ans et deux enfants plus tard, elle rejoint son mari en France et s’installe à Paris. Elle se met alors à travailler dans l’administratif et plus précisément dans le télex, l’ancêtre de la photocopie.On ne vous en dit pas plus, et on vous laisse découvrir son parcours.L’intégralité de l’épisode est à retrouver sur toutes les plateformes.Réalisation / Montage : Ayoub SimourProduction : Sarah IchouRédaction en chef : Héléna BerkaouiHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans le quatrième épisode, on a eu le plaisir de recevoir Taoufik, 71 ans. Taoufik a grandi en Tunisie, où sa vie était rythmée entre l’école et le travail avec son père, puis a quitté son pays natal pour la France en 1972, dans l'espoir d'une vie meilleure. Une fois en France, il a d’abord logé dans un petit logement avec plusieurs amis Tunisiens avant de faire venir sa femme en 1984. Il a travaillé très dur toute sa vie, peut-être même « beaucoup trop » selon lui, dans le nettoyage principalement. Mais même après 40 ans de dur labeur, l’État refuse de lui accorder la nationalité.On ne vous en dit pas plus, et on vous laisse découvrir son parcours. L'intégralité de l'épisode est à retrouver sur toutes les plateformes.Réalisation/Montage : Ayoub SimourProduction : Sarah IchouRédaction en chef : Héléna BerkaouiHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pour ce cinquième épisode, on a eu l’honneur d’échanger avec Mamadou, 68 ans. Originaire d’un pauvre village dans la région de Kayes au Mali, Mamadou a grandi en étudiant le Coran pendant 11 ans chez un marabout, pour qui il travaillait dans les champs. En 1979, il décide de venir en France dans l’espoir de « sauver (sa) famille ». Sans papiers pendant deux ans, il cherche directement du boulot. Pendant 37 ans, Mamadou a travaillé dans le froid, en tant qu’éboueur. C’était « trop dur » mais il n’avait pas le choix. Avec sa femme qu’il a fait venir du Mali par « regroupement familial », il a obtenu 7 enfants, tous nés en France. Il s’est énormément privé pour subvenir aux besoin de sa famille.Réalisation / Montage : Ayoub SimourProduction : Sarah IchouRédaction en chef : Héléna BerkaouiHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.