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Author: FeuilleBlanche Studio

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Description

On n’est jamais prêt à planter sa boite.

D’un point de vue pratico pratique, et encore moins d’un point de vue émotionnel.

Il faut donc montrer la pluralité des crashs d’entreprises à travers celles et ceux qui l’ont vécu pour préparer la nouvelle génération d’entrepreneurs à ne pas reproduire les mêmes erreurs, ou au moins de s’y préparer au mieux.

Même les plus grandes réussites entrepreneuriales sont parfois passées de peu au bord du plantage. L’échec n’est pas un passage obligé avant la réussite, mais échouer n’est pas une honte, ni le point final d’une aventure.

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29 Episodes
Reverse
Tristan Desplechin voulait réinventer le cinéma. Créer un lieu où les spectateurs ne regardent plus un film, mais le vivent. En 2019, et après avoir découvert à Londres le boom des expériences immersives, il prend la décision de se lancer.. Il quitte son job, convaincu qu’il tient là la prochaine révolution culturelle. Il lance officiellement Dream Factory en mars 2020. Le lendemain, la France se confine. Le timing est absurde, mais il s’accroche. Le concept plait, ils trouvent un premier lieu sur les Champs-Élysées, signent avec Terminator, écrivent un scénario de 300 pages, et commencent à monter l’équipe. Le tout avec des stops and go à répétition qui empêchent le lancement officiel. Jusqu’en 2022. Le site des Champs-Élysées n’est finalement plus disponible, ils trouvent un nouveau lieu à Montreuil, et le premier spectacle peut enfin démarrer. Les débuts sont prometteurs : les premières soirées affichent complet, les médias en parlent, les retours des spectateurs sont excellents. Mais derrière la magie, les chiffres ne suivent pas. Les coûts explosent, les investisseurs se font attendre, la trésorerie s’essouffle. En mars 2023, le verdict tombe : liquidation judiciaire. S’en suit alors un an où l’activité continue car ils ont été reconnus à la fois pour leur vision et leur expertise. Mais avec un autre “véhicule”, la société ayant été liquidée. Puis en mars 2024 Tristan fait le bilan, et décide de stopper l’aventure. Il ferme la porte avec ses deux associés. Pas de drame, pas de rancune, juste la lucidité de ceux qui ont tout donné. Commence alors une autre aventure. Des semaines de vide, puis des mois de reconstruction. Tristan rejoint 60 000 rebonds, multiplie les rencontres, les cafés, les échanges. Et un jour, la roue tourne: sa vision est reconnue, son travail a payé, le Time to Market est le bon. Banijay, le groupe derrière Koh-Lanta et Black Mirror, l’appelle et lui propose de lancer le Banijay Live Studio. Il pilote désormais leur filiale dédiée aux expériences immersives, belle consécration et confirmation que la vision de Dream Factory était bonne ! Dream Factory s’est éteinte. Mais le rêve, lui, continue. Un podcast conçu et produit par FeuilleBlanche, en partenariat avec l'association GSC, l'assurance chômage des dirigeants d'entreprises. À vos écouteurs 🎧Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Alors qu’il est encore à HEC, Marc-Arthur Gauthey : et si l’on apprenait tout… entre nous ? En 2011, après un Startup Weekend où il croise une future génération d’entrepreneurs, Marc-Arthur décide de se lancer avec un camarade rencontré là-bas. L’idée est simple à dire et diablement complexe à exécuter : une marketplace où un professeur donne un cours à plusieurs élèves en présentiel — donc avec toutes les frictions du monde réel. Cup of Teach est née.Mars–avril 2012, lancement “à la dure” depuis la première boutique de Jimmy Fairly. Un coup de chance (et de réseau) déclenche une vague : My Little Paris annonce la sortie, le site explose, et la notoriété s’emballe. Une semaine plus tard TF1, puis Canal+. Tout paraît facile… jusqu’à ce que la réalité tombe : la visibilité n’est pas du business. Pas de machine d’acquisition, peu de capitaux, beaucoup d’ego et d’adrénaline.L’équipe tente d’augmenter le panier (des cours à 100–200€), se heurte aux arcanes du droit à la formation, envisage des verticales (cuisine…), puis regarde l’EdTech basculer vers la vidéo et les MOOC. Paradoxalement, la marque grossit très vite — des centaines de milliers d’inscrits acquis sans budget — mais la direction reste floue. Les idées s’accumulent, le pivot n’arrive pas, et l’on commence à vivre dans un “mensonge” que l’on voit sans oser l’avouer.Alors Marc-Arthur fabrique des étincelles pour rallumer la flamme. En septembre 2012, il “hacke les Journées du Patrimoine” : plutôt que des palais, il fait visiter des startups. Quarante boîtes ouvrent leurs portes, toute la presse s’en empare, et naît ce qui deviendra Startup Assembly, qu’il opérera jusqu’en 2016 avant de le céder à France Digitale.La fin de Cup of Teach, elle, se joue dans l’intime : discussions avec son frère et des avocats, question de marque et de relations. Il choisit de ne pas se battre pour préserver l’humain avec son associé. Et puis il craque un peu, part au Pérou “remettre de l’huile dans le moteur”, digérer la rancune et le mal-être d’un projet qui n’a pas tenu ses promesses.Ce qu’il retient ? Que “la notoriété n’est pas un modèle économique”, qu’un vrai business repose sur de la méthode, un besoin clair et des capitaux, et qu’on ne copie pas une boîte : on construit la sienne. Dans l’après, il met cette lucidité au service des autres (WeShare, conseil, événements), et redevient acteur-observateur des modèles collaboratifs qu’il a contribué à faire connaître.▬▬▬▬▬▬▬▬▬ COMMUNAUTÉ ▬▬▬▬▬▬▬▬▬✍️ Vous avez vendu ou souhaitez vendre votre entreprise ? Contactez nous sur uncafe@feuilleblanche.com ✍️ Vous souhaitez devenir partenaire du format ? Laissez nous un message ici https://bit.ly/3Rvri20▬▬▬▬▬▬▬▬▬ LIENS PODCASTS ▬▬▬▬▬▬▬▬▬ 👉 CASH OUT : https://linktr.ee/cashoutlepodcast 👉 40 NUANCES DE NEXT : https://linktr.ee/40nuancesdenext▬▬▬▬▬▬▬▬▬ FEUILLEBLANCHE ▬▬▬▬▬▬▬▬▬ 👉 AGENCE : https://www.feuilleblanche.com/ 👉 PRODUCTION DE PODCAST : https://offre.feuilleblanche.com/▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬ RÉSEAUX ▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬ 👉 TikTok : https://www.tiktok.com/@feuilleblanchemedias 👉 Instagram : https://www.instagram.com/feuilleblanche_media/▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬ LINKEDIN ▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬ 👉 Thomas : https://www.linkedin.com/in/thomasbenzazon/ 👉 Solène : https://www.linkedin.com/in/solène-etienne/ 👉 FeuilleBlanche : https://www.linkedin.com/company/feuilleblancheHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Peut-on sauver la planète avec une machine à laver les gobelets ?C’était le pari d’Éléonore Blondeau avec CleanCup. Jeune diplômée quand elle lance son projet, elle rêve de mettre fin au fléau des gobelets jetables. Son invention devait tout changer : distribuer un gobelet réutilisable, le récupérer, le laver, et le remettre en circulation.Les débuts ressemblent à un conte de fées entrepreneurial : concours remportés, incubateurs séduits, médias emballés, premières machines installées dans des campus, entreprises et collectivités. Elle devient l’ambassadrice de l’économie circulaire, incarne l’avenir d’un entrepreneuriat écologique et engagé.Mais très vite, les fissures apparaissent. Les machines coûtent chères à fabriquer en petites séries et l’écosystème de l’innovation n’est pas adapté pour l’industrie. Les cycles de décisions des investisseurs durent des mois. La trésorerie s’essouffle.Une levée de fonds est censée la sauver. Les discussions avancent bien, les promesses sont là. Jusqu’au drame : le décès brutal de son investisseur principal. Du jour au lendemain, le château de cartes s’effondre. Il ne manque pourtant qu’un petit ticket pour clore le tour, mais les autres se défilent. CleanCup se retrouve sans ressources.Éléonore affronte alors le tribunal de commerce, les licenciements, le redressement. L’aventure s’achève dans la douleur.Elle croit un temps au rebond : une ETI lilloise reprend CleanCup à la barre du tribunal. Elle accepte de les rejoindre pour continuer à faire vivre le projet. Mais à peine 3 mois plus tard, elle est licenciée. Le coup est terrible, presque plus violent que le redressement en lui-même.Alors, comment se reconstruire après avoir tout perdu ? Éléonore choisit de transformer son échec en mission. Elle témoigne, prend la parole dans des conférences, accompagne d’autres entrepreneurs pour leur éviter les mêmes erreurs. Elle met aussi son énergie au service d’initiatives à impact, convaincue que l’écologie et l’économie peuvent et doivent marcher ensemble.Un podcast conçu par FeuilleBlanche, producteurs de médias, podcasts et récits stratégiques pour les marques.À vos écouteurs 🎧Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Elle a passé dix ans à Harvard à étudier le cerveau humain. Elle avait une vision : révolutionner le recrutement grâce aux sciences cognitives et aux jeux vidéos. Et elle l’a fait.Camille Morvan revient en France en 2013, rencontre deux futurs associés, remporte un concours d’innovation, et fonde Goshaba. Très vite, le projet prend forme, séduit, attire les financements.Mais ce que les autres ne voient pas, ce sont les tensions. Depuis le début, la répartition des rôles est bancale. Camille a la vision, la techno, l’idée… mais elle doute de sa légitimité sur la partie business. Ses associés, eux, ont de l’expérience, du réseau, et finissent par former un duo difficile à contourner. Pendant des années, cette fragilité relationnelle est mise sous le tapis.Et puis, il y a le Covid. Le vrai point de bascule. Les clients se figent, les équipes se dispersent, le rythme s’effondre. Camille propose alors une porte de sortie : vendre la société. Elle sait que leur technologie, en avance de phase, serait précieuse pour un acteur établi. Mais le board refuse.Alors elle fait un choix radical. En avril 2021, elle cède son poste de CEO. Et ce n’est pas un geste anodin. Elle parle de cette période comme d’un deuil, réel, physique. Elle, la fondatrice, l’initiatrice, quitte la barre. Par souci de cohérence, par honnêteté, mais aussi pour ne plus avoir à se battre pour justifier sa place.Mais l’histoire ne s’arrête pas là. Levée de fonds, recrutements massifs, désaccords stratégiques… Jusqu’à ce jour de 2024 où, face à une nouvelle levée qu’elle ne comprend plus, Camille dit simplement : « Non. » Elle quitte définitivement l’opérationnel, laissant derrière elle 8 ans de sa vie.Ce sera d’un regard extérieur, attristée, mais presque soulagée, qu’elle constatera la liquidation de Goshaba quelques mois plus tard.Un podcast conçu et produit par FeuilleBlanche, en partenariat avec l’association GSC, l’assurance chômage des dirigeants d’entreprise.À vos écouteurs 🎧Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Alan, MistralAI. Charles Gorintin transforme en licorne chaque projet sur lequel il se pose.Lui et sont associé Jean Charles Samuelian sont à l’origine de deux des plus belles réussites de la Tech française.En 2012, il a tout pour lui : une carrière fulgurante dans la tech, des postes prestigieux chez Twitter, Instagram, Facebook… Et pourtant. Ce matin-là, il se sent vide, dissocié. C’est le point de bascule. Il quittera les États-Unis, traversera une dépression, et c’est de cette brèche que naîtra un projet fou : réinventer l’assurance santé.Alan n’est pas née d’une opportunité de marché. Elle est née d’un malaise existentiel, d’un besoin de retrouver du sens. Et peut-être aussi de rendre à d'autres ce que la médecine et le système de soin ne lui avaient pas toujours offert.En huit ans, Alan devient une licorne à 4 milliards d’euros, avec 700 000 membres, 600 collaborateurs, une IA déployée dans toutes les strates de l’organisation… et une mascotte marmotte inspirée d’une vidéo Youtube.Mais ce n’est pas ça, le plus étonnant.Le plus inspirant, c’est l’homme derrière la boîte.Charles cite Victor Hugo, Gilbert Simondon, le stoïcisme, le shoshin (l’esprit du débutant chez les maîtres zen japonais), la méthode Coué et même le georgisme, une théorie fiscale du XIXe siècle, pour expliquer pourquoi il ne faut jamais s’arrêter de douter. Pourquoi il faut se "virer de son poste" tous les 6 mois. Et pourquoi l’IA est une chance, si on l’apprivoise culturellement et non pas seulement technologiquement.Il y raconte aussi, comment il a participé à poser les premières pierres de Mistral AI, aujourd’hui l’un des fleurons européens de l’intelligence artificielle.Charles Gorintin se livre sans masque. On découvre un entrepreneur philosophe, fatigué parfois, lucide toujours, et plus habité que jamais par une idée : créer une entreprise pour de vrai, pas une startup à vendre.Côté Sista, Charles Gorintin a décidé de mettre en lumière Pauline Glikman, co-fondatrice et CEO de Payflows.Un podcast conçu et produit par FeuilleBlanche, l’agence qui crée des contenus et des médias d’inspiration pour les marques et les dirigeants.À vos écouteurs 🎧Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Sandra Rey n’aurait jamais pu anticiper son aventure avec Glowee.Tout commence en 2013. Sandra est étudiante en design et participe à un concours sans trop y croire. Elle a 22 ans, pas d’expérience, juste une intuition. L’idée ? Révolutionner l’éclairage urbain avec de la bioluminescence. Une lumière vivante, inspirée des profondeurs des océans.Quelques slides PowerPoint, quelques images Photoshop… et tout bascule. Elle gagne le concours de son école.La presse s’emballe. Le projet fait parler de lui. Des maires, des investisseurs, des multinationales veulent acheter son produit… qui n’existe pas encore.Mais, cela n’arrête pas Sandra. Elle trouve un laboratoire, lève ses premiers fonds, embauche une équipe. Tout le monde y croit. Glowee devient un symbole d’innovation. On la félicite, on l’admire, on lui prédit un destin extraordinaire. Elle pitche devant Xavier Niel - même si l'essai n'est pas transformé -. Quelques années plus, elle participe à un elevator pitch à la Tour Eiffel qui lui rapportera 100 000 euros, et elle fera une première campagne de crowdfunding qui réunira 650 000€ en 10 jours. Sandra recrute une équipe de scientifiques, fait partie des délégations internationales pour voir où et comment commercialiser le produit. Bref, tout semble au vertMais derrière les projecteurs, une autre réalité se dessine. Bien que résistante et combative, Sandra se heurte à des sujets réglementaires. Elle teste d'autres marchés, teste d'autres technologies et décide de diversifier son offre et finalement de changer de technologie.Fin 2022, alors qu'elle a remporté 4M€ lors d'un concours de la commission européenne l'année précédente, la deuxième partie de fonds n'arrivent pas et malgré une levée de fonds complémentaire, un trou de trésorerie devient impossible à combler.Alors qu’elle inaugure le premier mobilier urbain équipé de son innovation, elle sait qu’elle doit se résoudre à se mettre en redressement judiciaire.La suite, c’est 4 offres de rachat potentiel qui arrivent rapidement, Sandra pense que Glowee va pouvoir continuer à exister, mais les repreneurs se rétractent tous en moins de 48h avant la date fatidique. La liquidation est prononcée 10 jours plus tard.Dans cet épisode, Sandra se livre sur les coulisses de toute cette aventure :- sa “schizophrénie” entre la lumière médiatique et la dure réalité en coulisses- la vague d’amour reçue après avoir partagé sa détresse sur Linkedin- comment sa naïveté des débuts lui a permis d’accéder à un laboratoire militaireUn podcast conçu et produit par FeuilleBlanche, l’agence qui crée des contenus et des médias d’inspiration pour les marques et les dirigeants, en partenariat avec l’Association GSC. À vos écouteurs 🎧Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Tout a été question de timing pour Cyril Noury et l’Informa’Truck.Et il est tombé du mauvais côté du fil.Flash-back : Après une énième visite à son grand-père en fracture numérique, l’idée lui vient : lancer une solution de réparation électronique en itinérance grâce à des camions aménagés. Informa’Truck est né.Après 2 ans de réflexion et de test dans un camion fictif en carton (true story), le premier prototype est prêt à être lancé. Cyril a également trouvé son premier employé, Yann, en situation de handicap, ce qui ajoute une dimension un peu plus inclusive au projet.Tout est réuni, et le projet explose. Après des dizaines de concours remportés, l’apothéose arrive en 2023. En une semaine, Cyril enchaine un trophée de l’entreprise durable européenne, un partenariat massif avec Renault, un tournage pour RMC Découverte, et l’enregistrement de “Qui veut être mon associé ?”, QVEMA pour les intimes.Une semaine au paradis… avant de plonger en enfer.En effet, quelques semaines plus tard, son aménageur change subitement sa politique de prix. Après de maintes négociations, le couperet tombe il faut qu’il change de partenaire. 3 mois de perte sèche de CA.Alors que la diffusion de QVEMA approche, il démarre une levée de fonds en sous-marin en janvier 2024 et tente le tout pour le tout.Avril 2024, Cyril ne peut plus payer les salaires. La liquidation est prononcée.Découvrez l’histoire de Cyril dans ce nouvel épisode de Plantés.Un podcast conçu et produit par FeuilleBlanche, en partenariat avec l’association GSC, l’assurance chômage des dirigeants d’entreprise.À vos écouteurs 🎧▬▬▬▬▬▬▬▬▬ COMMUNAUTÉ ▬▬▬▬▬▬▬▬▬✍️ Vous souhaitez aussi témoigner ? Contactez nous sur uncafe@feuilleblanche.com ✍️ Vous souhaitez prendre contact avec notre partenaire : https://www.gsc.asso.fr/simulation-indemnites/? ✍️ Vous souhaitez devenir partenaire du format ? Laissez nous un message ici https://bit.ly/3Rvri20▬▬▬▬▬▬▬▬▬ LIENS PODCASTS ▬▬▬▬▬▬▬▬▬ 👉 CASH OUT : https://linktr.ee/cashoutlepodcast 👉 40 NUANCES DE NEXT : https://linktr.ee/40nuancesdenext▬▬▬▬▬▬▬▬▬ FEUILLEBLANCHE ▬▬▬▬▬▬▬▬▬ 👉 AGENCE : https://www.feuilleblanche.com/ 👉 PRODUCTION DE PODCAST : https://offre.feuilleblanche.com/▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬ RÉSEAUX ▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬ 👉 TikTok : https://www.tiktok.com/@feuilleblanchemedias 👉 Instagram : https://www.instagram.com/feuilleblanche_media/▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬ LINKEDIN ▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬ 👉 Thomas : https://www.linkedin.com/in/thomasbenzazon/ 👉 Solène : https://www.linkedin.com/in/solène-etienne/ 👉 FeuilleBlanche : https://www.linkedin.com/company/feuilleblancheHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
“J’arrête Pubeco ou je meurs avec Pubeco.”C’est par ces mots que Romain Sarels résume la spirale infernale qui l’a conduit à la liquidation. Pendant quinze ans, Pubeco, c’est son nom de famille. Il dit même : “Bonjour, je suis Romain Pubeco.”Tout commence pourtant par une vision précurseure : dématérialiser les prospectus bien avant que l’écologie ne devienne un sujet grand public. Il crée Pubeco en 2006, à l’époque où l’iPhone n’existe pas encore. Il imprime des autocollants “Pub non merci” qu’il glisse dans des enveloppes à la main, tout en finissant ses études à l’ESCP.La boîte met six ans à décoller. Puis, tout s’accélère : une croissance organique vertigineuse, une rentabilité, 6 millions de visiteurs par mois, une levée de 2,5 millions d’euros. Romain est acclamé, interviewé, il décroche un naming de stade et un prix EY.Mais derrière les projecteurs, la machine se grippe. Google change son algorithme. Pubeco perd plus des deux tiers de son trafic en quelques semaines. C’est le début d’un glissement lent mais implacable vers la chute.Il résiste. S’entête. Refuse les jobs qu’on lui propose. Multiplie les procédures : sauvegarde, redressement, roadshow. Il dit non aux deals bancals. Il va jusqu’au bout. “J’avais encore 200 000 € en trésorerie quand j’ai liquidé. J’ai même passé un mois à récupérer les impayés. Et tout ça, pour quoi ? Aucune reconnaissance. Rien.”Puis vient le gouffre. Pensées suicidaires. Dépression. Honte publique. Un article au titre ravageur : “En France, je suis un loser qui a planté sa boîte.” C’est ce que tout le monde lit en premier quand on tape son nom.Mais dans cette descente aux enfers, il apprend. Il comprend. Il se reconstruit. Il accepte un poste de consultant chez EY. Il découvre un nouveau plaisir : aider d’autres entrepreneurs. Il réalise que l’échec est formateur, mais pas bankable.Un podcast conçu par FeuilleBlanche, producteur de médias, podcasts et récits stratégiques pour les marques.À vos écouteurs 🎧Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
“Je me suis retrouvée à l’aéroport, mon bébé dans les bras, et mon mari qui tirait toutes nos valises… C’était déjà la crise avant les vacances.”Cette scène banale, Sarah Gerlicher ne l’a jamais oubliée. C’est elle qui déclenche tout. C’est là que naît Gipsy Baby, sa première boîte, son premier bébé entrepreneurial.L’idée ? Faciliter les voyages pour les jeunes familles. Couches, petits pots, produits bébé, le tout en un seul pack. Un service pensé par une maman pour d’autres parents. Elle lance la boîte seule, mais avec l’élan d’une fusée. Le chômage lui offre trois ans de sécurité. La presse s’emballe. Les hôtels adhèrent. Les mères l’adorent. Station F la contacte. Elle se sent invincible. “J’étais la reine du monde.”Mais dans cette euphorie, un point crucial est négligé : Sarah est seule. Elle gère tout, tout le temps. Et personne n’est là pour porter avec elle la charge mentale du quotidien.En 2019, elle tombe enceinte de son deuxième enfant. En 2020, le Covid met le monde à l’arrêt. Gipsy Baby, qui reposait sur le voyage à l’international, devient obsolète en un claquement de doigt.Sarah tente de tenir. Elle crée des kits pour les hôtels français. Elle pivote, elle s’acharne. Mais les frais logistiques, les faibles volumes, l’usure mentale grignotent tout.Elle refuse l’effondrement brutal. Elle décide de fermer proprement. Juin 2021, Gipsy Baby s’éteint. Sans bruit. Mais Sarah, elle, se relève.Rapidement, elle reprend le salariat. Il était hors de question qu’elle soit dépendante.Puis elle s’émancipe, monte Smart PR, une plateforme de mise en relation entre marques et médias. Cette fois, elle ne travaille plus seule. Elle a appris.Un podcast conçu par FeuilleBlanche, producteur de médias, podcasts et récits stratégiques pour les marques.À vos écouteurs 🎧Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
“J’ai tenu ta promesse.”Voilà ce que Grégory Fouble a murmuré, seul dans sa voiture, en pensant à l’ado de 14 ans qu’il a été. Celui qui se lançait des défis absurdes sur les trottoirs en rêvant d’un destin de patron.Grégory n’a pas attendu les bonnes raisons, ni les bons conseils. À 24 ans, il crée sa première boîte : une galerie de mobilier d’art. Un projet lancé “avec le cœur mais sans la tête”, porté par la passion, l’intuition, l’envie de créer.Quatre ans plus tard, il ferme boutique. Il ne s’est jamais versé un euro. Ses proches avaient raison, pense-t-il alors. L’entrepreneuriat, “ce n’est pas pour moi”.Mais voilà, quand on a ça dans le sang…En 2013, il remonte la pente et lance Pierre & Maurice, une agence de design global. Cette fois, avec la tête. Il structure, encadre, recrute, facture. Et ça marche. Pendant plus de 10 ans, il accompagne des marques prestigieuses : Fondation Hermès, Panzani, Google…Il monte une “vraie boîte” – 1M€ de chiffre d'affaires annuel, une équipe solide, 300 freelances, 120 salariés passés par l’agence. Le rêve d’une “belle PME française”.Sauf qu’il reste seul.Seul au capital. Seul à la direction. Seul à porter l’ambition.Et quand le Covid frappe, c’est seul aussi qu’il affronte l’effondrement : les événements s’annulent, les encaissements s’arrêtent, les dettes s’accumulent. Puis vient la crise immobilière, nouveau coup de massue. Il tente de sauver, de pivoter, de redémarrer. Mais à chaque fois, c’est trop tard, trop lourd, trop épuisant.Alors il prend une décision radicale : le redressement judiciaire.Et c’est là que le destin s’en mêle.Il poste une annonce sur Fusac. Douze repreneurs se manifestent. L’un d’eux, de passage à Nantes, s’arrête “par curiosité”. Il ressort convaincu. Et 10 jours plus tard, Pierre & Maurice est sauvée.Aujourd’hui, Grégory n’est plus le patron. Il n’est plus seul non plus. Il est directeur de création, minoritaire, soulagé. Il a remis du cœur dans un projet qui était devenu une forteresse.Dans cet épisode poignant, il partage tout : l’ambition mal gérée, la solitude, les erreurs d’orgueil, les signaux faibles qu’il a ignorés… et cette voix intérieure, celle du gamin de 14 ans qui voulait simplement construire quelque chose de beau.Il l’a fait.À sa façon.Un podcast conçu et produit par FeuilleBlanche, l’agence productrice de médias, podcasts, et récits stratégiques pour les marques et les dirigeants.À vos écouteurs 🎧Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
En 2013, Léonid Goncharov a une intuition. Il débarque d’Ukraine, sort d’un master à l’ESCP, rêve d’un lieu où il pourrait travailler sans consommer, rencontrer sans pression. Il bricole, s’entoure d’amis, monte un café dans les voûtes d’un immeuble ancien à deux pas du Centre Pompidou. Le jour de l’ouverture, la cuisine n’est pas installée. Il fonce chez Ikea, s’endort dans un camion, revient avec les premières tasses. À 19h, le lieu ouvre ses portes.Le bouche-à-oreille fait son œuvre. On y vient pour bosser, discuter, créer, coudre même. Les médias en parlent. Les clients affluent. Il duplique le concept. Rue de Richelieu, à Rome, dans le 13e à Paris. Il découvre la franchise, structure une holding, embauche. L’Anticafé devient un petit groupe de 14 lieux, 80 salariés, 1 000 clients par jour. Et un rêve de 50 sites partout en Europe.Il lève un million. Puis un autre. Nexity entre au capital. Léonid pense au cash-out, à la sortie en beauté, au Graal entrepreneurial. Mais en 2020, un coup de fil ruine tout : “Léo, on ferme demain. Covid.” Commence alors un combat d’usure. Réouvertures, fermetures, dettes, fatigue, solitude. Il éteint les incendies, négocie, gère, survit. Il ne crée plus. Il encaisse.Quand l’option de sortie s’éloigne, on lui propose une fusion avec un acteur B2B. Sur le papier, c’est parfait. Dans ses tripes, quelque chose cloche. Mais il se tait, fait confiance. Erreur fatale. Le repreneur n’a pas les fonds. Les loyers ne sont pas payés. Les comptes fondent. La société tombe. Il tente de récupérer son dû, gagne… 38 euros.Dans cet épisode, on découvre le parcours d’un entrepreneur résilient, honnête et transparent.Et l’histoire se finit bien : la marque est racheté par un franchisé. Anticafé peut continuer de vivre.Un podcast conçu et produit par FeuilleBlanche, l’agence qui crée des contenus et des médias d’inspiration pour les marques et les dirigeants.À vos écouteurs 🎧Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le 22 décembre 2021, Vincent Moindrot aurait dû sabrer le champagne.Après des années de construction, de nuits blanches et de paris audacieux, il signe enfin une levée de fonds annoncée à 28 millions d’euros. De quoi faire de Carlili une référence dans la mobilité décarbonée, avec notamment une flotte entière de Tesla livrées à domicile.Mais ce jour-là, rien ne se passe comme prévu.Il découvre une clause modifiée en douce, une ligne toxique que même ses avocats ont laissée passer. Il appelle son associé, veut tout arrêter. Mais il est trop tard. L’équipe n’en peut plus. L’argent est vital. Il signe. En tremblant.Ce qu’il ne sait pas encore, c’est que ce deal marque le début de la fin.Quelques mois plus tard, c’est l’hémorragie. Dépenses folles. Conflits avec les fonds. Ambiance délétère. Et puis ce séminaire au ski, trop clinquant, trop déconnecté. Et cette annonce d’un plan de licenciement, foirée, livrée comme une présentation PowerPoint.Le lendemain, il part fêter les 40 ans de sa femme. Quand il revient, l’équipe s’est retournée contre lui. On le traite de manipulateur. On l’accuse d’avoir des liaisons avec ses salariées. Il découvre, sidéré, des insultes anonymes sur Slack.Il perd pied.La suite ? Un passage au tribunal de commerce, une audience violente où il se fait traiter de “délinquant” par la procureure. Et clou du spectacle : l’offre de rachat qu’il avait monté avec RentACar est refusé car illégale.Puis, contre toute attente, un rebond. Une dérogation exceptionnelle pour reprendre sa boîte… que la loi lui interdisait de sauver.La suite s’écrit donc avec RentACar. Vincent revient à la tête d’une entreprise qu’on pensait enterrée. Carlili redémarre. Moins flamboyante. Plus résiliente. Plus alignée. L’équipe se reforme, les clients reviennent.Carlili a fêter il y a quelques semaines l’anniversaire du début de sa nouvelle vie.Un témoignage où l’échec ne vient pas d’un mauvais produit, mais d’un mauvais deal. Et où la justice, l’humain et le leadership se heurtent de plein fouet.Un podcast conçu et produit par FeuilleBlanche, en partenariat avec l’association GSC, l’assurance chômage des entrepreneurs.À vos écouteurs 🎧Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Il voulait battre Facebook sur son terrain, mais il a fini par perdre.C’est l’histoire d’un homme qui avait déjà réussi. Pascal Lorne venait de vendre sa première boîte, Miyowa, à prix d’or. Il avait 500 millions d’utilisateurs en base, une techno qui avait équipé Facebook et Twitter. Il aurait pu tout arrêter là. Prendre le cash. Lever le pied.Mais il y avait cette idée. Une obsession. Créer un réseau social meilleur que Facebook. Plus humain, plus fun, plus intuitif. Il n’en parle à personne. Pas même à ses acheteurs. Il crée Let.com, dans le plus grand secret, avec ses anciens associés. Il met des millions sur la table. Monte une équipe dans l’ombre. Achète le nom de domaine 80 000€. Première erreur.Dès les premiers jours, les signaux faibles s’accumulent. Un nom introuvable sur Google. Des prototypes qui n’enthousiasment personne, même pas sa famille. Lui, il fait semblant de ne pas entendre. Il transpire la nuit, en silence. Il se persuade que ça va marcher, parce que ça a toujours marché. Parce qu’il n’a jamais échoué.Et puis, il y a le lancement. Une campagne sur une base de 500 millions d’emails. Résultat : 100 000 utilisateurs en une semaine. Mais un enfer. Des gens qui ne se connaissent pas. Qui ne parlent pas la même langue. Qui n’ont rien à se dire.Pascal part à Los Angeles, tente de recruter des influenceurs, invente même des personnages pour animer le réseau. Il loue une villa à Beverly Hills, cuisine des dîners français à des ados californiens dans l’espoir qu’ils fassent des stories. Mais chaque soir, en se couchant, il se répète : « Qu’est-ce que je fous là ? »Jusqu’à ce jour à New York. Une réunion chez Condé Nast. Puis un footing à Central Park. Et là, il s’effondre. Littéralement. En larmes. En pleine course. Une petite voix qu’il avait enfouie depuis deux ans remonte à la surface : « Ce n’est pas toi, Pascal. Tu n’as rien à faire ici. »Il appelle son associé. Deux mots : « Game over »Ce n’est pas seulement la fin d’une boîte. C’est la fin d’un cycle. D’une illusion. Et le début de quelque chose d’autre.Un Uber parisien, un chauffeur qui parle de dignité, et l’intuition d’un nouveau projet : GoJob, pour remettre des gens au travail. Pour redonner du sens. Du vrai.Un récit de chute, de déni, d’aveuglement, mais surtout d’éveil. Et d’alignement.Un podcast conçu et produit par FeuilleBlanche, en partenariat avec l’association GSC, l’assurance chômage des dirigeants d’entreprise.À vos écouteurs 🎧Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L’aventure entrepreneuriale de Vincent Redrado commence avec The Tops, une boîte lancée avec passion, culot, et un rêve : créer la marketplace la plus désirable de France.Un modèle importé des les États-Unis, des débuts soutenus par les fondateurs de Price Minister, des personnalités comme Thierry Marx et Etchebest embarquées au bluff, et une première version du site... splendide, mais inutilisable.Vincent apprend à toute vitesse. Il découvre le feedback client, la prise de recul, remettre en question ses certitudes, et surtout : la vérité du terrain. Quand il comprend que les clients ne veulent pas acheter un couteau à 200€ recommandé par une star de Top Chef, le mythe s’effondre.Mais il pivote. Il bosse. Il trouve un nouveau modèle. Et ça marche : les ventes explosent. Puis viennent les pop-up stores, les marques propres… jusqu’à l’hiver 2015.Le budget et la trésorerie ne sont pas bien tenus. Il pensait tenir un an, il ne lui reste que deux mois.Réunion de crise avec ses actionnaires : il faut vendre.Il rencontre des repreneurs intéressés. Mais tous lui répondent la même chose : "On la rachètera au tribunal, pas avant."Alors il prend une décision rare. Il reste. Jusqu’au bout.Pas pour sauver la boîte. Mais pour sauver ce qui peut l’être : les équipes, les dettes, la mémoire de ce projet : "Il y a deux types de capitaines : ceux qui se barrent les premiers. Et ceux qui restent. J’ai choisi de rester, quitte à y passer."Il demande une liquidation avec poursuite d’activité, espérant trouver un repreneur digne, sauver des emplois, amortir le choc.Et là, le moment le plus violent : le tribunal.Il raconte six ans de vie balayés en une minute trente.Puis l’entretien avec le liquidateur : "J’ai eu l’impression d’être en garde à vue."Chaque décision, chaque ligne budgétaire, chaque signature est passée au crible. Il découvre un monde où la mort d’une boîte est un business : “Le liquidateur est un leveur de boîtes qui meurent, sauf qu’on m’avait pas expliqué le concept."Plus tard, il comprendra qu’une partie du prix de vente a servi à rémunérer… ce même liquidateur. Lui, il ne touchera rien.Et pourtant, il ne se laisse pas aller. Il veut aller de l’avant. Quatre jours après la fin de The Tops, il prend un nouveau job. Il croit pouvoir rebondir. Erreur.Deux mois plus tard : il explose. Il se rend compte qu’il n’a jamais digéré ce qu’il considère à ce moment-là comme un échec.C’est sa femme qui l’amène à consulter une coach. Et c’est là que le vrai rebond commence.Elle l’aide d’abord à nommer ce qu’il n’osait dire : qu’il est le principal responsable. Puis à revaloriser ce qu’il a traversé.Aujourd’hui, Vincent a appris : ce n’est pas un échec mais une étape.Une étape qui l’a amené aujourd’hui à une nouvelle entrepreneuriale, cette fois-ci rentable et pleine de succès.Un podcast conçu et produit par FeuilleBlanche, en partenariat avec l’association GSC, l’assurance chômage des dirigeants d’entreprise.À vos écouteurs 🎧Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le sac de son grand-père, c’était juste un souvenir. Il en a fait une marque. Il en a fait sa vie. Puis il a tout perdu.Adrien Deslous-Paoli n’a pas simplement monté une entreprise. Il a porté De Rigueur comme on porte un enfant. Neuf mois de gestation. Une vision ambitieuse : faire dialoguer le cuir noble et la technologie de demain.Le CES de Las Vegas, les collaborations avec Jérôme Dreyfuss, Lacoste, Louboutin... Il vit son rêve d’entrepreneur. Il fabrique des sacs qui rechargent ton téléphone. Des vestes chauffantes. Des sacs solaires. Le monde du luxe s’ouvre à lui.Puis vient le Covid. Il pivote. En quelques mois, il devient le mec qui a importé 14 millions de masques chirurgicaux. Le mec qui loue un avion à 500 000 euros. Le mec qui fait 600 000 euros de bénéfice… et décide de tout réinvestir.Mauvaise idée.Il embauche, il développe, il envoie “plus fort”. Jusqu’à l’épuisement. Jusqu’à la crise d’anxiété qui le cloue au lit, en pleine journée, à appeler au secours dans le noir. Jusqu’à l’ulcère à 32 ans. Jusqu’à la perte de sens, et la perte d’argent.Il croit rebondir, nomme un jeune DG plein d’énergie. Trop tard. Les banques ne suivent plus. Il ne peut plus payer les salaires. Le crash est inévitable.Mais le plus dur n’est pas de planter. C’est de désactiver le syndrome du sauveur sacrificiel. D’accepter qu’on n’a plus rien à sauver. D’apprendre à exister en dehors de sa boîte.Et pour ça, Adrien a depuis changé de vie, se concentrant sur l’accompagnement de dirigeants et d’étudiants pour les aider à retrouver l’alignement intérieur.Un podcast conçu et produit par FeuilleBlanche, en partenariat avec l’association GSC, l’assurance chômage des dirigeants d’entreprise.À vos écouteurs 🎧Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Tout part d’un coup de bluff. En 2015, Bertrand Fleurose n’a ni produit, ni équipe, ni fonds. Mais il convoque un journaliste, annonce le lancement de 1 000 scooters électriques en libre-service à Paris. Le lendemain, il est contacté par le mairie de Paris pour officialiser leur collaboration. De cette audace naît Cityscoot.Quelques mois plus tard, trois ingénieurs bricolent un prototype, des scooters sont déposés dans la rue, et le service démarre. En 2016, c’est le lancement officiel. En 2017, c’est l’hypercroissance. Il déploie Cityscoot dans plusieurs ville européenne, signe - non sans mal - un partenariat avec Uber, et enchaine les levées de fonds. Le rêve. Il refuse même de cash-out. « Il y aura une autre levée encore plus importante, je ne cash-out pas », dit-il à son banquier. Erreur fatale.Le COVID arrive. Il finit l’année 2020 tant bien que mal. Mais arrive un phénomène qu’il n’avait pas prévu : le télétravail. Les nombres de “rides” diminuent drastiquement, et Cityscoot n’est toujours pas rentable.En coulisses, les tensions s’intensifient avec les investisseurs. Bertrand se bat, veut sauver son entreprise, jusqu’au bout.En 2022, il est d’abord poussé à la démission. Puis dilué par 1 000. Puis ruiné.Quand Cityscoot est placé en liquidation, il reste debout. Il tente de la racheter. Il poste sur LinkedIn, reçoit des messages de soutien, des avocats qui l’aident gratuitement. Il y croit. Mais ne parvient pas à réunir les 7 millions nécessaires. Il perd tout. DéfinitivementCe récit n’est pas seulement celui d’une startup. C’est celui d’un homme qui a tout donné, et tout perdu. D’un homme qui découvre aujourd’hui une nouvelle façon de vivre, allégé d’une certaine pression de tout perdre, et qui cherche désormais à transmettre pour éviter à d’autres de faire les erreurs qu’il a commis.Un podcast conçu et produit par FeuilleBlanche, en partenariat avec l’association GSC, l’assurance chômage des dirigeants d’entreprise.À vos écouteurs 🎧Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Yanis Anteur a passé 10 ans à se battre pour son rêve. Il a soulevé des montagnes, séduit Samsung, déployé son produit chez la police britannique… avant que tout ne s’effondre.Quand il imagine Miraxess, il est encore étudiant. Dans un amphithéâtre, il observe ses camarades : d’un côté, leur PC portable ; de l’autre, leur smartphone.Et une question lui vient en tête : Pourquoi deux appareils ? Pourquoi ne pas fusionner les deux ?Ce jour-là, il ne le sait pas encore, mais il vient de poser la première pierre d’une aventure qui va l’emmener aux quatre coins du monde, le faire lever des millions et lui apprendre à encaisser les pires échecs.2015 – Il crée Miraxess. L’idée est ambitieuse : transformer le smartphone en PC avec un dock révolutionnaire.2017 – Il se heurte aux lenteurs françaises, aux bureaux d’études qui promettent beaucoup mais livrent peu. Il comprend que s’il veut réussir, il doit partir. Direction la Chine. 2018 – Après des mois de galère, Samsung repère son produit. Il y croit.2019 – Miraxess équipe la police britannique. Le projet devient concret. Le rêve se matérialise.2020 – Le Covid frappe. Le cauchemar commence.Ce qui aurait pu être une opportunité – le boom du télétravail – se transforme en désastre absolu.Les entreprises gèlent leurs budgets, les investisseurs se rétractent, la trésorerie fond comme neige au soleil.Les dettes s’accumulent, l’équipe se réduit, la tension est à son comble.Pourtant, Yanis refuse d’abandonner.Il multiplie par 6 son chiffre d’affaires, il retarde 4 fois la liquidation en convainquant le tribunal qu’il peut encore sauver son entreprise. Il négocie, il se bat, il cherche des solutions jusqu’à la dernière minute.Mais parfois, la volonté ne suffit pas.En juin 2024, la sentence tombe. Liquidation judiciaire.Debout devant les juges, il sait que tout est fini. Mais au lieu d’un discours amer, il se redresse et prononce une seule phrase :“Le succès, c’est tomber sept fois, se relever huit.”Et c’est exactement ce qu’il compte faire.Aujourd’hui, Yanis ne baisse pas les bras. Il repart de zéro. Aux États-Unis. Là où le hardware a sa place. Là où les investisseurs croient aux visions audacieuses.Cette fois, il a 10 ans d’expérience, 10 ans d’apprentissage derrière lui. Il sait exactement ce qu’il doit faire.Et surtout, il sait qu’il ne refera pas les mêmes erreurs.Un podcast conçu et produit par FeuilleBlanche, en partenariat avec l’association GSC, l’assurance chômage des dirigeants d’entreprise.À vos écouteurs 🎧Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La musique, c’était le rêve de Corinne Marion Gallois.Après 25 ans dans l’informatique, une carrière stable, un salaire confortable, elle décide de transformer ce rêve en réalité.D’abord en créant son propre label en 2019, puis en saisissant une opportunité : racheter la Manufacture du Vinyle, un atelier de pressage de disques, spécialisé dans les petits tirages pour labels indépendants.Le marché est en pleine explosion, la demande est forte et c’est surtout une chance d’associer travail et passion. Corinne n’hésite pas longtemps : le rachat est signé en juillet 2021.Les premiers mois sont euphorisants : les commandes affluent, et chaque devis envoyé se transforme en vente.Mais très vite, les premiers grains de sable s’infiltrent dans l’engrenage.Les coûts des matières premières explosent, les délais de production passent de 6 semaines à 6 mois, et la production ne repose que sur une seule machine.Si elle casse, tout s’arrête.Et un jour… elle casse.Lors d’un déménagement planifié pour mieux grandir, l’irréparable se produit.Le déménageur fait tomber la presse.Un mois et demi d’arrêt, sans chiffre d’affaires, avec un impact énorme sur la trésorerie.Mais Corinne s’accroche et un nouvel espoir arrive.Un investisseur cherche à racheter une usine de pressage. Il adore son travail et veulent injecter de l’argent.Et là… Corinne se projette à fond.Elle s’imagine dans une nouvelle dimension, à la tête d’une grande manufacture, équipée de nouvelles machines, portée par un marché toujours en croissance.Elle change même d’état d’esprit : plus prudente, plus méthodique, elle se met à rêver en grand.Jusqu’à la douche froide.Octobre 2023, l’investisseur fait marche arrière.D’un coup, tout s’effondre.Dans le même temps, le marché se retourne, les commandes ralentissent, et les factures restent aussi élevées.Corinne lutte, jusqu’à la goutte d’eau.Décembre 2023, un froid glacial s’abat sur l’atelier.Une coupure de courant détruit son groupe froid.Encore une panne. Encore des milliers d’euros envolés.Un matin, son mari lui dit : « Corinne, ouvre les yeux. Il faut arrêter. »C’est dur à entendre, mais elle sait qu’il a raison.Elle doit déposer le bilan.Le 31 mai 2024, après avoir demandé à honorer ses dernières commandes, elle emballe le dernier vinyle.Dans cet épisode, vous allez découvrir l’histoire d’une femme qui a rêvé, et qui ne regrette rien. Corinne raconte avec honnêteté ses émotions, les sentiments de solitude, de colère, ou de culpabilité qui l’ont traversée, mais c’est surtout la fierté d’avoir pu montrer à ses enfants qu’il est important de croire en ses rêves qui domine.Un podcast conçu et produit par FeuilleBlanche, en partenariat avec l’Association GSC, l’assurance chômage pour les dirigeants d’entreprise.À vos écouteurs 🎧Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Sandra Rey n’aurait jamais pu anticiper son aventure avec Glowee.Tout commence en 2013. Sandra est étudiante en design et participe à un concours sans trop y croire. Elle a 22 ans, pas d’expérience, juste une intuition. L’idée ? Révolutionner l’éclairage urbain avec de la bioluminescence. Une lumière vivante, inspirée des profondeurs des océans.Quelques slides PowerPoint, quelques images Photoshop… et tout bascule. Elle gagne le concours de son école.La presse s’emballe. Le projet fait parler de lui. Des maires, des investisseurs, des multinationales veulent acheter son produit… qui n’existe pas encore.Mais, cela n’arrête pas Sandra. Elle trouve un laboratoire, lève ses premiers fonds, embauche une équipe. Tout le monde y croit. Glowee devient un symbole d’innovation. On la félicite, on l’admire, on lui prédit un destin extraordinaire. Elle pitche devant Xavier Niel - même si l'essai n'est pas transformé -. Quelques années plus, elle participe à un elevator pitch à la Tour Eiffel qui lui rapportera 100 000 euros, et elle fera une première campagne de crowdfunding qui réunira 650 000€ en 10 jours. Sandra recrute une équipe de scientifiques, fait partie des délégations internationales pour voir où et comment commercialiser le produit. Bref, tout semble au vertMais derrière les projecteurs, une autre réalité se dessine. Bien que résistante et combative, Sandra se heurte à des sujets réglementaires. Elle teste d'autres marchés, teste d'autres technologies et décide de diversifier son offre et finalement de changer de technologie.Fin 2022, alors qu'elle a remporté 4M€ lors d'un concours de la commission européenne l'année précédente, la deuxième partie de fonds n'arrivent pas et malgré une levée de fonds complémentaire, un trou de trésorerie devient impossible à combler.Alors qu’elle inaugure le premier mobilier urbain équipé de son innovation, elle sait qu’elle doit se résoudre à se mettre en redressement judiciaire.La suite, c’est 4 offres de rachat potentiel qui arrivent rapidement, Sandra pense que Glowee va pouvoir continuer à exister, mais les repreneurs se rétractent tous en moins de 48h avant la date fatidique. La liquidation est prononcée 10 jours plus tard.Dans cet épisode, Sandra se livre sur les coulisses de toute cette aventure :- sa “schizophrénie” entre la lumière médiatique et la dure réalité en coulisses- la vague d’amour reçue après avoir partagé sa détresse sur Linkedin- comment sa naïveté des débuts lui a permis d’accéder à un laboratoire militaireUn podcast conçu et produit par FeuilleBlanche, l’agence qui crée des contenus et des médias d’inspiration pour les marques et les dirigeants, en partenariat avec l’Association GSC. À vos écouteurs 🎧Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Entreprendre, c’est une prise de risque, et ce n’est pas Alexandre Pham qui dira le contraire.En 1999, porté par l’essor d’Internet et l’euphorie de la bulle numérique, Alexandre Pham quitte un poste confortable chez McKinsey pour lancer Ethnoka, une plateforme communautaire destinée aux étudiants. Avec une équipe de cofondateurs talentueux, il se lance dans une quête effrénée de croissance. Levées de fonds, recrutements spectaculaires, expansions internationales… tout semble possible.Mais à l’été 2000, le rêve se brise. La bulle internet éclate, les investisseurs changent de priorités, et Ethnoka se retrouve à court de solutions. Alexandre partage les moments les plus marquants : les nuits blanches à gérer une équipe surdimensionnée, les choix parfois impulsifs, et surtout, l’épreuve la plus douloureuse : annoncer la fin de l’aventure à son équipe.Une épreuve qui a d’ailleurs donné lieu à une scène marquante : ceux qu’il venait de virer venait le consoler.Avec sincérité, il revient aussi sur l’après : le sentiment de vide, le MBA à Boston pour se reconstruire, et les leçons qu’il a tirées de cet échec.Des enseignements qui lui ont d’ailleurs permis de rebondir avec succès : aujourd’hui, Alexandre est le président de Mistertemp’, l’un des leaders de l’interim.Un podcast conçu et produit par FeuilleBlanche, l’agence qui crée des contenus et des médias d’inspiration pour les marques et les dirigeants, en partenariat avec l’association GSC. À vos écouteurs 🎧Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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