:24 De la hype au crash : les galères en coulisses ont eu raison de Cup of Teach - Marc-Arthur Gauthey
Description
Alors qu’il est encore à HEC, Marc-Arthur Gauthey : et si l’on apprenait tout… entre nous ? En 2011, après un Startup Weekend où il croise une future génération d’entrepreneurs, Marc-Arthur décide de se lancer avec un camarade rencontré là-bas. L’idée est simple à dire et diablement complexe à exécuter : une marketplace où un professeur donne un cours à plusieurs élèves en présentiel — donc avec toutes les frictions du monde réel. Cup of Teach est née.
Mars–avril 2012, lancement “à la dure” depuis la première boutique de Jimmy Fairly. Un coup de chance (et de réseau) déclenche une vague : My Little Paris annonce la sortie, le site explose, et la notoriété s’emballe. Une semaine plus tard TF1, puis Canal+. Tout paraît facile… jusqu’à ce que la réalité tombe : la visibilité n’est pas du business. Pas de machine d’acquisition, peu de capitaux, beaucoup d’ego et d’adrénaline.
L’équipe tente d’augmenter le panier (des cours à 100–200€), se heurte aux arcanes du droit à la formation, envisage des verticales (cuisine…), puis regarde l’EdTech basculer vers la vidéo et les MOOC. Paradoxalement, la marque grossit très vite — des centaines de milliers d’inscrits acquis sans budget — mais la direction reste floue. Les idées s’accumulent, le pivot n’arrive pas, et l’on commence à vivre dans un “mensonge” que l’on voit sans oser l’avouer.
Alors Marc-Arthur fabrique des étincelles pour rallumer la flamme. En septembre 2012, il “hacke les Journées du Patrimoine” : plutôt que des palais, il fait visiter des startups. Quarante boîtes ouvrent leurs portes, toute la presse s’en empare, et naît ce qui deviendra Startup Assembly, qu’il opérera jusqu’en 2016 avant de le céder à France Digitale.
La fin de Cup of Teach, elle, se joue dans l’intime : discussions avec son frère et des avocats, question de marque et de relations. Il choisit de ne pas se battre pour préserver l’humain avec son associé. Et puis il craque un peu, part au Pérou “remettre de l’huile dans le moteur”, digérer la rancune et le mal-être d’un projet qui n’a pas tenu ses promesses.
Ce qu’il retient ? Que “la notoriété n’est pas un modèle économique”, qu’un vrai business repose sur de la méthode, un besoin clair et des capitaux, et qu’on ne copie pas une boîte : on construit la sienne. Dans l’après, il met cette lucidité au service des autres (WeShare, conseil, événements), et redevient acteur-observateur des modèles collaboratifs qu’il a contribué à faire connaître.
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