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Dans un monde qui compte aujourd’hui environ 70 millions de réfugiés et qui en comptera près de 300 millions en 2050, dans un monde de plus en plus instable environnementale ment mais aussi socialement, où les peurs prennent le relai, on voit la montée du populisme et le champ libre est donné aux extrêmes pour s’exprimer et gagner du terrain.
Dans ce contexte, comment permettre aux personnes de changer de regard sur les migrants et les réfugiés ? Comment donner plus de place à des récits positifs plutôt que de donner trop de crédit aux raccourcis proposés par les médias à sensations, les réseaux sociaux et les hashtags provocateurs ? Comment donner envie aux personnes de la société civile de croire, de s’engager pour ce monde qui a tant besoin de nous et notamment de s’engager en politique afin de faire vraiment bouger les lignes ?
“Face aux grands défis du XXI siècle, nous avons tous le choix : manifester de temps en temps, retweeter des slogans et signer des pétitions, ou nous engager radicalement et permettre aux génies contemporains de contribuer à notre futur souhaitable. Si je l’ai fait, tout le monde peut le faire “. Ces deniers mots ne sont pas de moi mais d’Alice Barbe que j’ai la chance de recevoir aujourd’hui. Alice est co-fondatrice de l’organisation internationale Singa, ancienne résidente de la Fondation Obama, est la CEO et fondatrice de l’Académie des futurs leaders. Elle collabore régulièrement avec le Columbia World Projects, Thinkers and Doers et l’Institut Montaigne.
Vous l’aurez compris quand il s’agit de migration, d’engagement et de mobilisation citoyenne, Alice sait de quoi elle parle et c’est de tous ces sujets dont nous allons discuté ensemble. Je ne vous en dis pas plus, je laisse place à mo conversation avec Alice Barbe, alors Off we go !
Ressources mentionnées:
Académie des Futurs Leaders
Singa
On ne naît pas engagé, on le devient Livre d'Alice Barbe
Jacinda Ardern
Nicola Sturgeon
Sanna Marin
Boris Vallaud
Marine Tondelier
Alma Dufour
Yamina Saheb
François Dechy / Baluchon
Crédit photo : Corentin Fohlen
La nature est un écosystème complexe tellement développé, qu’elle peut servir d’inspiration pour concevoir des technologies sobres et durables. Mais pour cela encore faut-il prendre le temps d’observer, d’analyser les organismes vivants, les comportements et les écosystèmes.
“C'est une triste chose de songer que la nature parle et que le genre humain n'écoute pas." disait déjà Victor Hugo. Nous avons besoin de nous reconnecter à la Nature et au vivant.
C’est sur ce principe que s'appuie le biomimétisme en prenant pour modèle le plus vaste des laboratoires de R&D : la Nature. Elle nous offre la plus belle des évidences : 3,8 milliards d'années d'innovation. Le vivant a eu le temps de trouver naturellement des solutions appropriées pour répondre à une large gamme de défis et assurer la survie de plusieurs dizaines de millions d'espèces différentes dans des environnements sous contrainte.
Ce défi c’est le quotidien de Bioxegy, l'expert français du biomimétisme et de son fondateur Sidney Rostand que j’ai la chance de recevoir aujourd’hui. Après quelques années dans l’industrie automobile, Sidney a décidé de redonner du sens à son quotidien en créant un bureau d'étude et d'ingénierie spécialisé dans le biomimétisme.
Dans cette épisode, Sidney partage avec nous sa passion pour le biomimetisme et ce en quoi cette discipline peut faire avancer les innovations vers plus de durabilité et modifier notre rapport au monde et au vivant, il nous parle également de sa vision de l’innovation au sein de l’entreprise et de l’entreprenariat.
Ressources, références et crédits
https://www.bioxegy.com/
Ted Talk : Biomimétisme : et si la nature inspirait les innovations du futur ?
Clément Hader
Maurice Koechlin
Herman von Mayer
Georges de Mestral
Franck Zal
Carbone 4
Arte - L’Homme, une espèce à part ?
Le changement climatique est l'un des plus grands défis auxquels nous sommes confrontés en tant que société. La prise de conscience de l'urgence climatique est grandissante et pourtant encore insuffisante. Energie nucléaire, éolienne ou solaire ? Décroissance, progrès ? Les débats font rages entre les différents courants de pensée sans pour autant apporter de solution ferme vers une transition rapide et collective. Alors au lieu de se focaliser seulement sur comment réaliser cette transition peut être devrions nous nous poser la question pourquoi la faire ?Nous devrions peut-être reformuler la question en prenant une hauteur de vue plus importante et en acceptant que cette urgence climatique nécessite une transition philosophique fondamentale. Chercher à changer nos habitudes c’est bien mais sans aller voir préalablement ce qui passe dans nos têtes, cette transition est sans doute vouée à l'échec. Nous devons conscientiser l’unicité de la planète Terre qui nous héberge. Nous devons agir de manière responsable et nous coordonner pour protéger et préserver cet environnement vital pour nous et surtout pour les générations futures. Mais cela exige donc une transformation radicale de notre façon de penser et d'agir, en passant d'une mentalité de consommation et de profit à une vision à long terme de la durabilité et de la préservation de notre planète.
Mais comment se doter de cette prise de conscience plus globale ? Certains ont vécu cette prise de conscience de façon extrêmement forte le jour où ils ont vu notre planète sous un angle nouveau, celui de l’espace. C’est ce que les astronautes appellent l’overview effect, une prise de conscience profonde que les astronautes éprouvent lorsqu'ils voient pour la première fois ce petit point bleu et fragile dans l'univers infini. Ils décrivent cette expérience comme unique et permettant de mettre en lumière la fragilité et l'interconnexion de tous les êtres vivants sur notre planète. Cet exemple peut nous aider à réaliser que notre destinée est liée à celle de la Terre et de tous ses habitants.
Aujourd’hui, je reçois Jean-Pierre Goux. Jean-Pierre est mathématicien, ingénieur, entrepreneur, écrivain, conférencier et surtout acteur engagé dans l’écologie.
Avec Jean-Pierre, nous parlons de l’overview effect bien sûr et aussi de la façon plus globale et philosophique dont nous devons abandonner notre attitude anthropocentrique et reconnaître que nous sommes une partie intégrante de l'écosystème de la Terre.
Ressources, références et crédits
One Home : https://www.onehome.org
Siècle bleu : https://www.sieclebleu.org
Clairs de terre (Editions Bordas)
Construire des désaccords féconds - Patrick Viveret
La Panthère des Neiges
Facebook Jean-Pierre Goux
Instagram Jean-Pierre Goux
LinkedIn Jean-Pierre Goux
Je crois que vous l'aurez compris, si vous me suivez un peu, que je suis convaincue que nous ne pourrons pas relever les défis sociaux et écologiques auxquels nous faisons face sans le monde économique et que par conséquent les entreprises jouent un rôle de premier ordre dans cette transition écologique et juste que nous devons entreprendre.
C’est vrai que c’est un sujet complexe qui demande une démarche systémique et qu’il n’y a pas une recette magique qui va tout résoudre d’un coup. Les entreprises peuvent parfois se sentir un peu dépassées par l’ampleur du chantier. Mais elles doivent se doter d’une vision globale des enjeux mondiaux tant sur le plan social qu’environnemental.
Et pour cela, pourquoi ne pas s’inspirer de la permaculture ? Pour rappel, la permaculture a pour objectif de créer des écosystèmes durables et résilients en s'appuyant sur les modèles et les processus observés dans la nature pour créer des systèmes agricoles à la fois productifs et régénératifs, tout en minimisant l'impact sur l'environnement.
C’est ce qu’a fait Thomas Breuzard pour développer le modèle de la perma entreprise chez Norsys Ce modèle de développement vise à créer de la valeur, en respectant conjointement 3 principes éthiques, inspirés de la permaculture :
Prendre soin des humains,
Préserver la planète
Se fixer des limites et partager les richessesBref un modèle viable pour un futur vivable.
Dans cet épisode, Thomas revient sur les origines de ce modèle et les raisons qui l’ont amené à le mettre en place. Il nous en présente les avantages et nous explique pourquoi il est important que les entreprises se responsabilisent sur ces sujets. Enfin, il nous raconte comment le mettre en œuvre et l’articuler avec les autres modèles et outils du développement durable.
Ressources, références et crédits
Site Permaentreprise
LinkedIn Thomas Breuzard
Yvon Chouinard - Patagonia
Jean-Marc Jancovici
Pour relever le défi de cette transition écologique nous avons besoin de toutes les forces à disposition. Et pour moi, il paraît évident que le rôle des entreprises est clé. Imaginez un monde où les dirigeants d’entreprises sont convaincus que leurs modèles d'affaires doivent non seulement ne pas avoir d’ impacts négatifs sur l'environnement, les écosystèmes, leurs communautés mais surtout être régénératifs. C'est-à-dire s’engager vers la génération d’impacts positifs nets pour les écosystèmes et la société.
Imaginez si la majeure partie des investissements étaient dirigés vers cette transition écologique. La force de frappe serait colossale.
Alors même si le sujet prend de plus en plus d'ampleur depuis quelques temps, nous n’en sommes pas encore là. L’éveil des consciences est évidemment crucial mais l’enjeu véritable est de transformer le monde économique en profondeur. Il faut arrêter la "RSE à la papa". Souvent très superficielle, elle ne remet pas en cause le cœur de l’entreprise : son business modèle. Pour faire bouger les lignes, nous avons besoin d’un sursaut de conscience maintenant car nous n’avons plus le temps.
C’est de ce constat qu’est parti Éric Duverger. Cadre dirigeant chez Michelin durant 22 ans, Eric a décidé de tout quitter pour fonder la CEC, la Convention des Entreprises pour le Climat. C’est le pari fou de réunir les dirigeants de 150 entreprises pour repenser leur activité entourés des meilleurs experts scientifiques et pédagogiques. L'objectif ? Réduire de 55% les émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030 avec un impératif de protection de la biodiversité et de régénération du vivant.
Avec Éric nous tirons les leçons de cette première CEC, nous parlons des leviers pour faire basculer les sphères de pouvoir, de l’entreprise régénérative et de leadership.
Ressources, références et crédits
Convention des Entreprises pour le Climat
LinkedIn Eric Duverger
La théorie du U d’Otto Scharmer
Le pouvoir de la vulnérabilité - Renée Brown (Tredaniel La Maisnie)
On se dit qu’en 2023, on ne devrait plus avoir à se battre encore pour l’égalité entre les sexes. Pourtant, malgré les avancées régulières dans certains pays, force est de constater que celles-ci sont lentes et encore insuffisantes. Bien que ce combat soit un enjeu central, rien n’est malheureusement jamais acquis, loin de là. Les violences et les discriminations envers les femmes sont quotidiennes. Le principe de la société patriarcale est tristement ancré dans les cultures à tel point qu’il semble encore normal, naturel à bon nombre de personnes.
Le sujet transcende pourtant son propre périmètre. On mesure à quel point une plus grande égalité entre hommes et femmes permettrait d’accélérer de façon significative le traitement d’autres enjeux notamment comme le changement climatique, la lutte contre la famine ou encore l’éducation, …
Pour parvenir à une société plus égalitaire, nous devons tous y mettre du nôtre, déconstruire nos schémas, les hommes autant que les femmes.
Aujourd’hui je reçois Céline Mas. Céline est membre du Haut Conseil à l'égalité entre les femmes et les hommes, présidente de ONU Femmes France. Elle est également entrepreneure sociale. Elle a créé le projet « Love for Livres » : une biblio-thérapie et aide à la santé mentale par les livres et les neurosciences
Elle est également écrivaine, auteure de plusieurs ouvrages dont « Le jour où Maya s’est relevée ». Avec Céline nous parlons évidemment de féminisme. Nous dressons un état des lieux, analysons ensemble les causes et les pistes pour faire bouger les lignes.
Ressources, références et crédits
Docteur Denis Mukwege - La Force des femmes
Human Family - Maya Angelou
Projet Love for livres
Linkedin
Depuis les 30 Glorieuses, nos niveaux de consommation ont augmenté dans des proportions déraisonnables. Et cela concerne tous les postes : Textile, énergie, transports, nourriture, … Nos rythmes de vie sont calés sur ce mode de consommation et la production nécessaire pour l’alimenter. Cela semble encore « normal » à bon nombre de personnes. Commander un article depuis son canapé et l’avoir dans l’heure est devenu habituel. Pourtant, nous le savons, ce rythme n’est pas tenable. Car pour ce confort, la facture sociale et environnementale est salée mais nous ne l’avons pas encore payée ; elle est en train d’arriver. Les ressources ne sont pas infinies et nous devons réduire les inégalités si nous souhaitons un monde durable. Inévitablement, nous allons devoir changer nos habitudes.
Nous devons dès aujourd’hui engager un processus de résilience. Nous allons devoir faire des choix impactants tous autant que nous sommes : particuliers, entrepreneurs, gouvernements. Les avancées technologiques ne suffisent pas car elles adressent les moyens et non les finalités. Et c’est bien de cela qu’il s’agit : repenser les finalités pour redessiner les moyens.
Aujourd’hui je reçois Jérôme Cuny. Jerôme est océanographe physicien de formation. Il est chercheur indépendant, enseignant, consultant et est spécialisé sur la reindustrialisation dans le cadre des limites planétaires. Il est également l'auteur du livre "Relocaliser" dans la collection "Fake Or Not Fake des éditions Tana". Avec Jérôme nous analysons comment nous en sommes arrivés là, nous abordons le principe de la redirection écologique.
Ressources, références et crédits
Relocaliser - Jérôme Cuny
La sobriété gagnante – Benjamin Brice
Le courage de renoncer – Jean-Philipe Deca
Timothée Parrique – Episode Off we go , Ralentir ou Prérir
LinkedIn Jérôme Cuny
Blog ideehirizon.fr
Aujourd’hui j’inaugure une série d’épisodes un peu différents de ceux dont nous avons l’habitude. Cette série se nomme « Inspirations ». Depuis le début du podcast, nous abordons de nombreux sujets (concepts, actions, recommandations, …). Mais comment cela se traduit dans la vie de tous les jours, dans notre quotidien ? Dans ce format un peu plus court, je donne la parole à celles ou ceux qui expérimentent concrètement différentes façons de vivre en harmonie avec eux-mêmes, avec les autres, avec le vivant, avec la planète tout simplement. Je souhaite qu’ils puissent être une source d’inspiration afin de nous donner envie d’explorer de nouvelles voies et d’apporter ainsi le changement positif dans nos vies.
Dans ce premier épisode, j’avais envie de parler de Slow Life avec Cindy Chapelle. C’est une invitation à ralentir en douceur pour apprécier les moments simples et prendre le temps de vivre. C’est une véritable philosophie de vie qui consiste à vivre en conscience, bien ancré dans le présent. La Slow life s’appuie sur les valeurs fondamentales que sont l’authenticité, le respect, l’amour, le partage et la nature. Cindy est sophrologue, autrice bien-être et nature et est une fervente adepte de la slow life évidemment. Elle nous explique d’où vient ce mouvement, quels en sont les bénéfices et comment le mettre en place dans sa vie.
Ressources, références et crédits
Carlo Petrini – SlowFood
Les animaux parlent, sachons les écouter – Nicolas Mathevon (Humensciences Editi ons)
https://www.laslowlife.fr/
Nous le savons, nous vivons une époque charnière au cours de laquelle le changement est nécessaire. Ce changement est l’affaire de tous : des pouvoirs publics, des entreprises et de chacun d’entre nous. Mais comment ? Souvent, nous ne savons sur quels leviers agir tant il y en a, ni même parfois par où commencer. Tout le monde ne peut pas agir sur tout. Nos engagements dépendent de nos sensibilités, de nos moyens, de nos envies. Car c’est bien d’engagement qu’il s’agit. Nous devons trouver ce qui nous anime car l’engagement donne l’énergie nécessaire pour avancer et nous permet de donner du sens à nos actions. Dans une société où les gens font des burnouts, où on parle de plus en plus de bore out, cette quête de sens se fait de plus en plus pressante. Nous avons le pouvoir de faire changer les choses en ajoutant les petites actions aux grandes, chacun à son échelle, chacun selon ses capacités. Que ce soit dans nos vies privées ou dans nos entreprises. Alice Barbe a écrit « On ne nait pas engagé, on le devient ». Nous pouvons tous remettre en question nos habitudes, déconstruire nos modèles pour en construire de nouveaux basés sur la bienveillance, le partage et la solidarité. L’engagement nous permet de donner du sens à ce que nous faisons.
Aujourd’hui, je reçois Nicolas Froissard. Nicolas est un des dirigeants du Groupe SOS, 1er groupe associatif en Europe, il est membre du bureau du Mouvement Impact France, administrateur des canaux, la maison des économies solidaires et innovantes
Nicolas est sûr d’une chose, l’engagement des citoyens, des entreprises, de toutes les organisations changera le monde. Et c’est tout l’objet de notre discussion.
Ressources, références et crédits
Simone, le voyage du siècle
Association Parrains Par Mille
LinkedIn Nicolas Froissard
Qui ne rêve pas d’un monde dans lequel nous ne serions pas obligés de porter un masque pour aller travailler car nous avons peur d’être nous-mêmes ? Un monde dans lequel nous serions reconnus pour ce que nous sommes, pour nos compétences et non évincés en raison de nos origines, notre genre ou notre handicap ? Si au fond de nous c’est ce que nous souhaitons, la diversité et l’inclusion ne vont pas de soi, surtout dans le milieu de l’entreprise où la reproduction sociale et l’entre-soi sont souvent perçues comme l'option de facilité.
Pour apporter cette diversité dans l'entreprise et la rendre plus inclusive, il faut un peu d’introspection, de travail sur les biais dont nous sommes tous pétris et surtout une volonté. Alors même que les études montrent que les entreprises plus diversifiées et inclusives affichent une productivité augmentée de 30%, ce n'est pas encore le modèle le plus évident pour grand nombre de dirigeants.
Alors faisons entrer cette richesse dans notre société et nos entreprises.
C’est ce que s'attelle à faire Mariam Khattab, Directrice Générale de Mozaik RH. Convaincue du bien-fondé de la diversité, Mariam nous explique comment elle porte le message de l'inclusion au quotidien. Elle nous donne les clefs pour comprendre ce qui freine et ce qui fait avancer les choses.
Dans la célèbre pyramide des besoins de Maslow, s’alimenter est à la base, avec l’ensemble de nos besoins essentiels, vitaux. Ces besoins physiologiques sont ceux à satisfaire en premier. Juste après eux, viennent les besoins de sécurité.
Dans notre partie du monde ultra privilégiée, nous avons accès à tout, en abondance. À tel point que nous ne savons plus quoi choisir. Nous ne savons même pas vraiment ce que nous avons dans notre assiette. Même si nous essayons de faire attention à la provenance de nos aliments, nous ne savons pas toujours précisément comment ils sont produits. Dans un monde hyper globalisé, les récents évènements que sont la crise Covid et le confinement ou encore la guerre en Ukraine ont mis en lumière notre forte dépendance aux flux alimentaires avec les pays étrangers. Jusqu’à présent, nous n’avons manqué que de moutarde ou de farine. Mais dans un contexte de dérèglement climatique et de raréfaction des ressources, la question de notre résilience alimentaire se pose déjà ; et avec elle, de
façon mécanique, ni plus ni moins que celle de la sécurité intérieure et extérieure.
Aujourd’hui je reçois Stéphane Linou. Stéphane est auteur et consultant, spécialiste du
rapport essentiel entre l'alimentation et la sécurité. Il est le Pionnier du mouvement Locavore en France. Ancien Conseiller Général de l'Aude et Conseiller Municipal, il s’attache à convaincre élus et citoyens de la nécessité d’anticiper la crise alimentaire à venir afin d’échapper aux risques sécuritaires.
Avec Stéphane, nous parlons évidemment du système fragile par lequel nous amenons l’alimentation jusqu’à nos assiettes. Nous nous projetons sur les temps à venir et les moyens
d’y être préparés.
Ressources, références et crédits
Soleil Vert
Rapport Meadows
Il était une fois l’homme
Albator
Nous commençons déjà à ressentir concrètement les conséquences du dérèglement climatique (vagues de chaleurs à répétition, catastrophes naturelles de plus en plus fréquentes et violentes, disparition de la biodiversité et des espèces). Certaines parties du globe sont déjà durement
touchées et les populations les plus fragiles et précaires sont en première ligne. Mais ne nous leurrons pas, nous finirons tous par être impactés, directement ou indirectement. Alors si nous voulons limiter les conséquences sur nos vies et celles des générations futures et éviter une autre extinction de masse, la nôtre, nous devons réagir rapidement. Pour cela, il nous faut
comprendre les causes et les conséquences du dérèglement climatique. Il faut également
lutter contre les idées reçues et la désinformation. La bonne nouvelle c’est que des solutions existent. Les scientifiques, les climatologues nous donnent de nombreuses pistes pour agir sur les causes de ce dérèglement et limiter ses effets. Nous devons avoir une approche systémique et remettre tout cela au cœur des débats, voir le problème dans sa totalité et surtout agir.
Aujourd’hui j’ai la chance de recevoir Sophie Szopa. Sophie est chercheuse au CEA (Le Commissariat à l’Energie Atomique et aux énergies alternatives), Directrice de recherche en modélisation de la chimie atmosphérique, Vice-Présidente Développement Soutenable de l'Université Paris-Saclay et a été auteure et coordinatrice d’un chapitre du rapport du GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) traitant des connaissances physiques sur le changement climatique.
Sophie décrypte pour nous les enjeux autour du climat et nous aide à comprendre comment la situation risque d’évoluer. Elle déconstruit quelques idées reçues, nous parle des leviers
d’actions pour enrayer ce dérèglement climatique.
Le GIEC
Convention de Stockholm
ADEME – Connaissez-vous votre empreinte sur le climat ?
Nous sommes bombardés en permanence de sollicitations, de publicités hyper ciblées que ce soit à la télévision, quand on se promène dans la rue, sur les moteurs de recherche et même dans notre poche via nos téléphones et les réseaux sociaux. Les sollicitations sont telles qu’il est vraiment difficile de ne pas se laisser influencer que ce soit dans nos actes d'achat mais plus globalement dans la perception de notre société.
Alors que se passerait-il si les marques prenaient leur part de responsabilité concernant la publicité ? Qu’au lieu de faire du Greenwashing elles avaient une démarche engagée et nous montraient d’autres voies possibles ?
Les marques ont un véritable pouvoir : celui d’influer sur nos modes de consommation, celui de véhiculer de nouveaux imaginaires, de redéfinir les images de la réussite et de rendre séduisante une façon d’être plus respectueuse de la planète.
Mais une fois qu’on a fait ce constat, tout reste à faire. Et ce n’est pas si évident dans notre société actuelle. Alors des professionnels de la publicité et de la communication responsable comme Gildas Bonnel accompagnent les marques sur ce chemin. Historien de formation Gildas à bifurquer vers l’édition et la communication. Il co-fonde en 1999, l’agence Sidièse, experte de la stratégie et de la communication en matière de transition écologique. Il est également président de la commission RSE de l’AACC, l’association des Agences-Conseils en communication. Gildas et ses équipes relève chaque jour avec enthousiasme le défi de faire de la communication éthique et il nous explique comment. Je ne vous en dis pas plus je laisse place à ma conversation avec Gildas Bonnel alors Off we go !
Ressources, références et crédits
Site web : https://www.sidiese.com/
LinkedIn : https://www.linkedin.com/in/gildasbonnel/
Twitter : https://twitter.com/GildasBonnel
Le bug humain - Sébastien Bohler (Robert Laffont)
Les furtifs - Alain Damasio (Gallimard)
Chaque année, plus de 100 milliards de vêtements sont vendus dans le monde, et on en achète environ 60% de plus qu’il y a 15 ans. Certains vêtements ne sont portés qu’une dizaine de fois avant d’être Jetés, ce qui représente en Europe, environ 4 millions de tonnes de textiles jetés par an.
Si elle génère de nombreux emplois– environ 1 million dans le monde –il faut savoir que la mode est l’une des industries les plus polluantes de la planète. De leur fabrication en passant par leur transport, leur lavage jusqu’à leur fin de vie, nos vêtements ont un lourd impact environnemental mais aussi social. Le secteur de la mode émettrait 1,2 milliard de tonnes de gaz à effet de serre soit environ 2 % des émissions globales de gaz à effet de serre. Pour vous donner une idée, c’est plus que les vols internationaux et le trafic maritime réunis. Vous avez tous entendu parler des délocalisations massives vers des pays où la main d’œuvre est moins chère et où les travailleurs sont surexploités et les accidents industriels fréquents.
Une fois qu’on a fait ce bilan comment fait-on pour redonner son glamour au secteur de la mode ?
Face aux difficultés économiques et aux nombreuses critiques sur les questions sociales et de durabilité, le secteur de la mode est entré dans une phase de mutation, encouragé par une prise de conscience des consommateurs qui se tournent de plus en plus vers la mode durable.
J’ai la chance de recevoir Noémie Pichon. Noémie est doctorante en Ingénierie Textile, et travaille au sein du Laboratoire ENSAIT - GEMTEX à l'analyse de l'impact environnemental de l'industrie mode et textile via deux axes de recherche; l'analyse de cycle de vie et la durée de vie. Avec Noémie nous allons comprendre ce qu’on entend
exactement par mode durable, ce qui se cache derrière ce concept, comment le
secteur économique de la mode peut opèrer cette transition.
Ressources, références et crédits :
Ecole Nationale Supérieure des Arts et Industries Textiles - ENSAIT
Laboratoire de recherche textile GEMTEX
Chaire de la mode circulaire Tex&Care
Association de femmes tisserandes Cojolya , Guatemala
Master Mode et Matières Enamoma PSL : http://enamoma.psl.eu
Professeur A. Perwuelz, publications scientifiques
ADEME, la mode sans dessus-dessous , infographie
Publication scientifique "The environmental price of Fast Fashion” Kirsi Niinimäki et al. :
Commission Européenne « Environmental improvement potential of textiles (IMPRO Textiles) »
Durée de vie, thèse de R. Benkirane « De l’importance de la durée de vie pour l’écoconception des textiles : contribution méthodologique »
Notions de durées de vie proposées par l’ADEME, rapport « Allongement de la durée de vie des produits »
Loi de 2017 relative au devoir de vigilance
Collectif Ethique sur l’étiquette
Et leur rapport sur l’application de la loi sur le devoir de vigilance
Sobriété et comportement du consommateur, Professeur Maud Herbert, conférence Fashion Green Days «Nous devons réduire : la sobriété en question »
Ses publications scientifiques
Comment le secteur économique de la mode, les entreprises se positionnent par rapport à la mode durable ?
Fashion Pact
En Mode Climat
Fédération de la Mode Circulaire
Le DEFI
Refashion
Paris Good Fashion
La Caserne
Fashion Green Hub
Marques françaises de mode durable à connaitre :
LOOM
1083
Les Trois Tricoteurs
La Gentle Factory
GIEC : https://www.ipcc.ch/languages-2/francais/
Rapport de synthèse afférent au sixième rapport d’évaluation
Pour un réveil écologique, les 10 points clés du dernier rapport du GIEC
Infographies du 6eme rapport du GIEC : https://bonpote.com/les-infographies-du-6eme-rapport-du-giec/
Le rapport du GIEC pour les parents et les enseignants : https://bonpote.com/le-rapport-du-giec-pour-les-parents-et-enseignants/
Rajiv Surendra, New York City home tour
Noémie Pichon : www.linkedin.com/in/noemiepichontextile
La croissance est une notion avec laquelle nous vivons depuis très longtemps. Elle est utilisée comme un indicateur de bonne santé de notre économie capitaliste. On ne jure que par l’augmentation du PIB, le Produit Intérieur Brut qui permet de juger la richesse des pays. A l’heure des défis écologiques, climatiques et sociaux que nous devons relever, est-il vraiment possible de continuer à croître indéfiniment lorsque nous savons pertinemment que nous sommes sur une planète avec des ressources finies ?
Nous avons tellement été biberonnés à la croissance qu’il est difficile parfois d’imaginer un autre chemin, celui de ralentir, de faire avec moins mais mieux, de prendre en compte d’autres indicateurs comme le bien-être ou l’impact écologique par exemple.
Le sujet est complexe mais nous devons déconstruire nos croyances sur ces questions. Il est temps de rebooter le système et d’envisager la décroissance.
Il est important de prendre de la hauteur pour comprendre les mécanismes économiques en jeu. Pour nous aider à comprendre tout cela, qui de mieux que Timothée Parrique ? Timothée est Docteur en science économiques. Il a rédigé une thèse intitulée « L’économie politique de la décroissance ». Et il est l’auteur du livre « Ralentir ou périr : l’économie de la décroissance » .
Avec Timothée, nous parlons de décroissance bien entendu mais surtout de tout ce qu’elle implique. Nous abordons les aspects économiques, sociologiques et environnementaux qui sont naturellement imbriqués dans ce mécanisme. Nous verrons comment le moins peut être mieux.
Belle écoute à tous et à toutes !
RESSOURCES MENTIONNÉES:
Kenneth Ewart Boulding « Pas de croissance infinie dans un monde fini »
Thomas Piketty :
Livre L'économie des inégalités
Article du Monde
Simon Kuznets l'un des créateurs du PIB Les indicateurs bien être en Nouvelles zelande
The SDGs wedding cake du Stockholm Resilience Center
Le "Buen vivr" en Amérique du Sud
Le blog de Thimothée Parrique : https://timotheeparrique.com/
Twitter : @timparrique
Livre : Ralentir ou périr - Timothéee Parrique (Editions du seuil)
Les sujets autour de la crise écologique occupent une place de plus en plus importante dans les stratégies de communication des marques. Si nous pouvons nous en réjouir, toutes les entreprises ne le font pas avec les meilleures intentions ou si les intentions ne sont pas focemment mauvaises au départ, le degré de transparence et de sincérité n’est pas toujours au rendez-vous et beaucoup d’entreprises basculent dans ce que l’on appelle le greenwashing. On ne compte plus les publicités de produits qui se disent « verts » que ce soient des voitures, des vêtements ou des produits ménagers. Même les banques s’y mettent. Certaines marques jouent avec les limites et brouillent les messages. Mais le consommateur est de plus en plus averti et s’y trompe de moins en moins notamment grâce aux réseaux sociaux.
Tout cela démontre bien qu’il y a désormais un vrai enjeu pour les entreprises à s’emparer des sujets liés à la transition écologique. Leur rôle est fondamental dans la création d’un nouvel imaginaire afin de véhiculer un nouveau modèle de société. Les marques doivent prendre leurs responsabilités afin de refléter une réalité et non plus seulement la sur-valorisation d’un produit ou d’un service.
Aujourd’hui je reçois Mathieu Jahnich enseignant à Sciences Po en Marketing et communication responsables. Spécialiste des sujets de communication et de transition écologique. Mathieu nous explique les rouages du greenwhashing et comment les entreprises peuvent éviter de tomber dans ce piège et ainsi prendre leurs responsabilités.
Liens et références :
Site Internet : https://mathieu-jahnich.fr/
Loi climat : https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000043956924
Guide de la communication responssable (Ademe) : https://librairie.ademe.fr/consommer-autrement/1757-guide-de-la-communication-responsable-9791029709661.html
Jury de déontologie publicitaire : https://www.jdp-pub.org/
LABEL BIO
Eco label européen : https://www.ademe.fr/expertises/consommer-autrement/passer-a-laction/reconnaitre-produit-plus-respectueux-lenvironnement/dossier/lecolabel-europeen-logos-publics/lecolabel-europeen-ecolabel-connu-reconnu-france
Label commerce équitable : https://www.commercequitable.org/le-commerce-equitable/les-labels/
La vie Low tech en 2040 : https://www.institutparisregion.fr/economie/commerce-et-consommation/la-vie-low-tech-en-2040/
Au cœur de l’Agenda 2030 développés par les Nations Unies, 17 objectifs de développement durable ont été fixés. Ils couvrent l’intégralité des enjeux de développement dans tous les pays tels que le climat, la biodiversité, l’énergie, l’eau, la pauvreté, la prospérité économique mais également la réduction des inégalités, l’égalité entre les genres et les sexes. Ils sont tous interconnectés et les aspects sociétaux y sont tout aussi importants que les aspects environnementaux.
Pour aborder les questions de diversité et de lutte contre les discriminations qui sont au cœur des ODD, j’ai la chance aujourd’hui de recevoir Inès Dauvergne.
Inès est depuis 15 ans une spécialiste de ces sujets. A ce titre, elle a été pendant 11 ans la responsable Diversité du réseau des entreprises pour la cité, elle est également intervenue en tant qu’experte auprès de différentes institutions dont des ministères, le Medef ou la cnil. Elle a été chroniqueuses Diversité sur BFM Business dans l’émission « A but non lucratif » et a été membre du groupe de travail interministériel sur la prévention des discriminations entre 2015 et 2017.
Inès accompagne désormais les entreprises dans la construction et la structuration de leurs politiques Diversité et Inclusion. Elle a cofondé en 2018 la startup Meandyoutoo qui propose des autodiagnostics digitaux sur les comportements inclusifs et collaboratifs en entreprise.
Des stéréotypes et comment les enrayer à l’engagement individuel en passant par la mise en place de politique Diversité et Inclusion efficace et pérenne en entreprise, je pense que cette conversation invite à la réflexion. J’espère que vous allez aimer cet épidose autaut que j’ai aimé l’enregistrer, je ne vous en dis pas plus, je laisse place à notre conversation avec Inès Dauvergne.
Ressources mentionnées :
Site internet et autodiagnostics :
https://www.meandyoutoo.fr/
Dessin animé - Zootopie
https://www.youtube.com/watch?v=eOJKgmAZAo8
Chaque année, 1,3 milliards de tonnes de nourriture sont jetées dans le monde. Le gaspillage alimentaire est une absurdité non seulement écologique puisque la production de nourriture est aujourd’hui le principal émetteur de gaz à effet de serre dans l’atmosphère sans parler des tonnes de ressources gaspillés mais c’est aussi une absurdité sociale car la nourriture jetée en France pourrait nourrir 10 millions de personnes. C’est plus que le nombre de personnes dans le besoin. Et tout ça a évidemment des conséquences économiques : le gaspillage alimentaire coûte, chaque année, plus cher que le trou de la Sécurité sociale.
C’est en regardant tous ces chiffres que Jean Moreau a décidé de créer Phénix avec Baptiste Corval en proposant aux industriels de commercialiser leurs invendus à moindre coût via une application ou d’en faire don à des associations. Phénix est désormais la startup leader de l’anti-gaspillage alimentaire en Europe et un acteur majeur de l’économie sociale et solidaire. Phénix a déjà réussi à engager 1 million de citoyens sur son application mobile et sauve chaque jour 120 000 repas. Phenix est présents dans 25 villes françaises et 4 pays en Europe.
Avec Jean nous parlerons du rôle de l’entreprise pour changer la société, de la nécessité de changer de paradigme et comment les entreprises pourraient s’inspirer de celles de l’Économie sociale et solidaire pour opérer leur transformation.
Bonne écoute à toutes et à tous !
Ressources mentionnées :
Site internet Phénix : https://wearephenix.com/
Application Phénix : https://phenixapp.page.link/open
Labels :
B-Corp : https://www.bcorporation.fr/
ESUS : https://www.economie.gouv.fr/entreprises/agrement-entreprise-solidaire-utilite-sociale-ess
Mouvement Impact France / Tech for Good France : https://impactfrance.eco/thematiques/tech-for-good/
Nous évoluons dans un monde de plus en plus incertain avec des tas d’enjeux notamment environnementaux tellement complexes qu’ils nous dépassent souvent. Cette prise de conscience, même si on l’estime nécessaire, peut générer beaucoup de différentes émotions qui peuvent être parfois très difficiles à appréhender même pour les plus engagés d’entre nous. Eco-anxiété, solastalgie, nous pouvons désormais mettre des mots sur ces émotions qui nous traversent et avec lesquelles nous devons désormais composer.
Heureusement, il existe des professionnels comme Charline Schmerber.
Charline est praticienne en psychothérapie et est spécialisée dans l’éco-anxiété, la solastalgie et toutes ces nouvelles souffrances avec lesquelles nous allons devoir apprendre à vivre pour réussir à construire la suite du monde.
Cet épisode était très important pour moi car pour avancer, trouver des solutions, nous devons prendre soin de nous, comprendre et composer avec ces nouveaux maux. J’espère sincèrement que cet échange avec Charline vous donnera des clés pour vivre plus sereinement et vous fera du bien. Comme ça a été le cas pour moi.
Ressources mentionnées:
Site de Charline Schmerber : http://www.solastalgie. fr/
Lise van Susteren
Glenn Albrecht – Les émotions de la Terre
Baptiste Morizot
Susan Clayton – Echelle pour mesurer le degré d’anxiété
Courbe du deuil d'Elisabeth Kübl er-Ross
Laure Noualhat - Comment rester écolo sans finir dépressif
Paul Chefurka – Pour gravir les échelles de la conscience
Nicolas Gluzman - Association Futurs proches
Nos voix de résiliences de Flora Clodic-Tanguy
L’ampleur de toutes choses – Jennifer Abbott
Le plastique a envahi les moindres recoins de nos vies, il est partout ! La production plastique a été multipliée par 20 en 50 ans selon le World Economic Forum. Au cours de cette dernière décennie, le monde a produit plus de plastiques que durant les 100 dernières années. Nous produisons mondialement, en moyenne 400 millions de tonnes de plastiques par an.
Le succès du plastique n’est pas sans raison, il est pratique, léger et pas cher et a permis des avancées énormes dans bien des domaines notamment dans le domaine médical. Le problème, c’est que la moitié du plastique utilisé est à usage unique. La pollution plastique a atteint des proportions alarmantes, avec chaque année, au moins 8 millions de tonnes de plastique qui finissent dans les océans soit 253 kilos de plastique par seconde, qui finissent en micro-particules avec des conséquences dramatiques sur la faune et la flore mais aussi sur l’Homme.
C’est en réalisant toutes ces conséquences que Muriel Papin, passionnée par le développement durable et l’économie circulaire, a décidé de s’engager en créant avec d’autres amoureux de la mer, des parents soucieux de ne pas laisser une dette environnementale à leurs enfants, l’association No Plastic In My Sea. L’association a pour objet de lutter contre la pollution plastique et ses conséquences sur l’écosystème marin.
Muriel nous expliquera les origines et les conséquences de la pollution plastique dont certaines que nous ne soupçonnons pas mais elle nous donnera surtout des solutions pour lutter contre ce fléau.
Ministère des solidarité et de la Santé / Qualité de l'eau : https://solidarites-sante.gouv.fr/sante-et-environnement/eaux/eau
Documentaire : "Kiss The Ground" (Josh et Rebecca Tickell)
Philosophie magazine : "Comment penser d’un point de vue étique les questions climatiques ?"
Site web : https://noplasticinmysea.org/
Formulaire d’inscription au No Plastic Challenge : https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSem1qR7RypHDFoNNw_6KpTJZu52pbg38xuizojkM7Dayx42gw/viewform
Instagram : https://www.instagram.com/noplasticinmysea/
Facebook : https://www.facebook.com/noplasticin/
Twitter : https://twitter.com/noplasticfrance
Linkedin : https://www.linkedin.com/company/no-plastic-in-my-sea/