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Au périscope... (IH2EF)
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Au périscope... (IH2EF)

Author: Institut des hautes études de l'éducation et de la formation

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Après 2 saisons, "Les Mardis de l'IH2EF" laissent place à un nouveau format : plus dynamique, sur le ton d’une conversation spontanée et homogène, avec des échanges d’intervenants en présence apportant une vision à 360° de la problématique choisie avec des regards institutionnel, scientifique et d’acteurs de terrain. Ces émissions, enregistrées dans les conditions du direct, d’une durée d’une heure, sont diffusées le 2e mardi de chaque mois de 12h à 13h. 

Lorsque la thématique s’y prête, une nouvelle chronique juridique enregistrée par un expert vous apporte un éclairage.
43 Episodes
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L’Union européenne a adopté un cadre juridique ambitieux pour la régulation des réseaux sociaux et le Conseil d’État a émis "17 propositions concrètes pour permettre le rééquilibrage des forces en faveur des utilisateurs, armer la puissance publique dans son rôle de régulateur et également penser demain." (Étude annuelle 2022 du Conseil d’État). La question de l’utilisation des réseaux sociaux dans l’éducation nationale ne fait pas encore l’objet d’un texte de cadrage officiel. Cependant les règles de la déontologie, du devoir de réserve et de discrétion s’y appliquent comme pour tout comportement, comme le confirment certains textes jurisprudentiels. Dans ces conditions, en tant que cadre de l’éducation nationale ou de l’enseignement supérieur, la liberté d’expression n’est pas exactement la même. Les lignes éditoriales diffèrent également selon la fonction occupée. Selon que l’on veuille présenter ses travaux de recherche, participer à des débats ou valoriser son établissement, le ton et la forme employés seront différents. Lors de cette émission, nous avons tenté de construire ensemble les réponses aux questions suivantes : Pourquoi et comment utiliser les réseaux sociaux ? Quels sont les droits et obligations qui doivent être appliqués ? La sphère privée et la sphère professionnelle, quelles précautions, quelles différences ? Sur quel réseau communiquer et pour quoi faire ? Comment être visible et comment s’exprimer ? Peut-on tout dire sous couvert d’un anonymat supposé ? Intervenants :  Yann Bisiou, maître de conférences en droit privé, université Paul Valéry Montpellier 3 ;  Michel-Jean Labrousse, principal du collège La Rochotte à Chaumont, académie de Reims ;  Raphaël Matta-Duvignau, maître de conférences en droit public, université Versailles Saint-Quentin en Yvelines ;  Frédéric Restagno, directeur de recherche (CNRS) ;  Pierre Van de Weghe, IGÉSR. 
L’Éducation Nationale s’empare de la question de l’accueil des nouveaux personnels : accueil, accompagnement, fidélisation font partie des enjeux RH dont tous les acteurs doivent s’emparer et ce, à toutes les échelles. Suite au Grenelle de l’Éducation et à la transformation de la Fonction publique, de nouveaux enjeux sont apparus concernant les politiques de gestion des ressources humaines et du bien-être des personnels. De nouveaux métiers sont apparus, comme les conseillers de ressources humaines de proximité, et la question de la personnalisation de l’accueil et de l’accompagnement des personnels est devenue centrale. Chaque académie s’est vue invitée à produire sa feuille de route RH et à mettre en place les moyens et ressources nécessaires à cet accompagnement. Avec l’accroissement du nombre de recrutements de contractuels, les clivages public/privé tendent à s’estomper ; pour preuve des termes empruntés au monde de l’entreprise désormais intégrés au vocabulaire de la fonction publique (notion de "marque employeur" par exemple). Nos invités, à leur échelle, présentent comment leurs missions se sont transformées et les outils qu’ils ont développés à cet effet. On observe un rapprochement des sphères de l’administratif et du pédagogique où chacun a son rôle à jouer et collabore pour faire en sorte que chaque nouveau personnel soit le mieux accueilli possible. Du livret d’accueil à la formation des chefs d’établissement, en passant par des offres de services gratuits pour tous, nous verrons comment cette transformation se concrétise sur le terrain.     Lors de cette émission, nous tenterons de construire ensemble les réponses aux questions suivantes :     Quelle stratégie peut-on déployer, sur quels leviers s’appuyer pour accroître l’attractivité des métiers de l’Éducation nationale ?     Comment accueillir les nouveaux arrivants, quels processus mettre en œuvre pour les fidéliser ?     Quel regard la recherche porte-t-elle sur cette question ?     Comment améliorer le bien-être des personnels et leur offrir de nouvelles marques d’intérêt ? Intervenants :  Marie-Pierre LUIGI, présidente de l’association Préau et IGÉSR honoraire  Jean PRALONG, professeur en gestion des ressources humaines (École de management de Normandie)  Albin CATTIAUX, doyen des IA-IPR (académie de Lille)  Christelle DERACHE, directrice des ressources humaines (académie de Lille) 
Le travail enseignant ne peut plus se penser comme une activité solitaire. Si la dimension collective est bien présente dans les référentiels de l’éducation et si la mise en œuvre de collectifs a progressé en France, la coopération y est encore peu répandue en comparaison des autres pays de l’OCDE . Quelles voies alors pour faire émerger des collectifs et les accompagner dans la durée ?  Le collectif puise ses références dans le monde du travail et dans la réalité du métier et de ses acteurs. Il prend sa source dans la pédagogie de groupe au début du XXe siècle et dans les théories constructivistes de Lev Vygotski. C’est en se penchant sur la difficulté scolaire en 1981 lors de la création des zones d’éducation prioritaire que des collectifs d’enseignants s’organisent pour apporter des réponses concrètes à ce nouveau contexte.  La dimension collective fait aujourd’hui partie des compétences des enseignants listées dans le référentiel de compétences des métiers du professorat et de l’éducation de 2013. La capacité à coopérer est une compétence-clé pour l’adaptation à l’environnement professionnel. Ces compétences et ces savoir-faire sont répertoriés sur la fiche métier enseignant en ligne sur le portail de la fonction publique. Favoriser le travail collectif de l’équipe éducative constitue enfin l’une des six priorités du référentiel de l’éducation prioritaire. L’importance du collectif est réaffirmée en 2013 par la mise en place du cycle 3 qui implique un travail collectif pour assurer une continuité dans les apprentissages. La multiplication plus récente des professeurs référents ou coordonnateurs, les évaluations nationales, les mesures telles que "Devoirs faits" ou l’école inclusive ont inscrit durablement cette dimension collective dans le paysage scolaire.  Le collectif percute l’identité professionnelle des enseignants, car il demande de participer collectivement à la redéfinition de ses savoirs et de ses compétences. Tandis qu’en Angleterre, l’imaginaire éducatif s’est sédimenté autour de l’idée de communautés éducatives, il s’est construit en France sur l’autonomie pédagogique et la centration sur le travail en classe.  Durant cette émission, les invités ont tenté de construire les réponses aux questions suivantes :   Quelles sont les conditions favorables pour inscrire un collectif dans la durée ?  Comment construire et installer une culture du collectif dans le système scolaire ?  Comment formaliser les compétences collectives acquises et les valoriser ?  Intervenants :   Sophie Tardy, IGÉSR    Philippe Culem, directeur d’école REP+, académie d’Amiens    Éric Brunelle, professeur titulaire au département de management et directeur du pôle sports, HEC Montréal    Jillian Erin-Agot, proviseure adjointe au lycée Raspail - Paris    Bénédicte Imbach, IA-IPR EVS - académie de Versailles 
Qu’il s’agisse de l’enseignement scolaire ou de l'enseignement supérieur et de la recherche, les collectivités territoriales jouent un rôle important. Si l’aspect financier apparaît comme prépondérant, il ne constitue pas le seul champ d’intervention. Depuis quelques années, les collaborations se font plus étroites et s'avèrent indispensables. Leurs  modèles et leurs niveaux évoluent. La répartition des compétences entre l’État et les collectivités est fixée par le cadre législatif, pour autant, les enjeux à l’échelle territoriale sont à considérer avec attention. Les périmètres d’action peuvent être sources d’incertitudes, de tensions voire d’inégalité.         Durant cette émission, les invités tenteront de construire les réponses aux questions suivantes :  quelles sont les relations entre les collectivités territoriales et l’État pour l’enseignement scolaire et l’enseignement supérieur et la recherche ? Comment les collectivités agissent-elles pour orienter les politiques publiques en matière d'ESRI ?  Quel intérêt représente l’enseignement supérieur et la recherche pour un territoire ?  Quels sont les terrains de convergence entre l’enseignement supérieur, l’enseignement scolaire à l’échelle des collectivités ?  Quels sont les leviers et les freins pour une collaboration efficace et profitable à tous les acteurs ?  Intervenants :   Eric Persais, maître de conférences en sciences de gestion (HDR) à l'université de Poitiers et vice-président Emploi, formation, enseignement supérieur et recherche (Niort Agglo) ;    Rozenn Merrien, directrice générale adjointe à la ville de Noisy-le-Sec (93) et présidente de l’ANDEV (Association nationale des directeurs et cadres de l’Éducation des villes et des collectivités territoriales).  
Depuis les années 1980, l’institution scolaire s'est donné pour objectif d’accroître la place accordée aux familles dans les scolarités et à l’école. Les parents sont désormais invités à coopérer, collaborer et s’impliquer dans l’école. Leur rôle a pris une importance nouvelle mais qui demeure inégale.        Si la loi d'orientation et de programmation pour la refondation de l’école de la République en 2013, mentionne pour la première fois la notion de co-éducation, cette volonté de prendre les familles en considération dans l’école se traduit de différentes manières selon les territoires et leurs caractéristiques  socio-démographiques. Pour autant, les travaux de recherche mettent en évidence les effets positifs d’une alliance entre les familles et l’École dans toutes les étapes de la construction des projets d’école ou d'établissement, ainsi que dans l’accompagnement des parcours des élèves. Le système éducatif a donc un rôle majeur à jouer pour impulser de façon structurelle cette co-éducation. Cette dernière est d’autant plus constructive qu’elle s’inscrit dans l’éco-système de l’enfant intégrant les collectivités territoriales amenées à s'investir plus largement que par le passé dans le champ de l’éducation, tout comme le milieu associatif et le monde professionnel. La locution "L’école, faisons la ensemble" illustre bien cette synergie de tous pour construire une école équitable au bénéfice de la réussite de tous les élèves. Lors de cette émission nous nous attacherons à définir le terme "co-éducation" et à dresser les rôles des différentes parties prenantes de la réussite des élèves. Un "qui fait quoi" aux différentes échelles du territoire. Nous tenterons également de construire ensemble les réponses aux questions suivantes :      comment accueillir les parents et les faire participer à la construction d’une école plus équitable ?      Qu’est-ce que la co-éducation ?      Comment rétablir une communication efficace entre l’école et tous les acteurs éducatifs, et ce, à tous les niveaux du territoire et des établissements ?      Comment faire comprendre l’école et ses enjeux à tous les parents, même les plus éloignés du système éducatif ?      Quelle formation proposer et à quels publics ? Intervenants :      Frédérique Weixler, IGÉSR      Pierre Périer, professeur en sciences de l’éducation (Université Rennes 2 - CREAD)      Thierry Vasse, directeur général adjoint Éducation Enfance Jeunesse à Orvault (44), vice-président de l'ANDEV      Françoise Gillot-Gravouil, directrice d’école dans l’académie de Nantes
En France, entre 50 000 et 60 000 enfants sont instruits en famille en 2022-2023. Par comparaison avec les 12 millions d’élèves, cela semble peu. Cependant il est important que chaque enfant bénéficie des mêmes chances d’insertion dans la société et que l’État supervise les modalités de cette instruction en famille. La loi en fixe le cadre. Les services centraux et les acteurs académiques sont chargés de sa mise en œuvre et de son suivi. L’instruction obligatoire dès l'âge de 3 ans et la crise sanitaire ont contribué à une croissance sensible du nombre d’enfants instruits dans la famille. La recherche ne s’est emparée du sujet que récemment mais peut toutefois déjà avancer certains résultats d’analyse bien que de nombreux champs restent à investir. Lors de cette émission, les invités, impliqués dans cette démarche à différentes échelles, se proposent de définir ce qu’est l’IEF et donnent un éclairage sur sa déclinaison à différents échelons de l'administration, depuis la demande d’autorisation faite par les familles jusqu’aux contrôles exercés, afin que chaque enfant puisse acquérir les connaissances du socle commun, de compétences et de culture dans les meilleures conditions possibles. Lors de cette émission, nous avons tenté de construire ensemble les réponses aux questions suivantes :  Qui peut bénéficier de l’instruction en famille ?  Quels sont les acteurs qui interviennent et dans quel cadre ? Selon quelles modalités ?  Que dit la recherche sur ce sujet, en France et à l’international ?  Quelles sont les spécificités rencontrées localement, selon le territoire considéré ?  Quel accompagnement est proposé aux familles ?  Intervenants : Florence Smits, IGÉSR Philippe Bongrand, maître de conférences, CY Cergy Paris Université Anne Faurie-Herbert, directrice académique adjointe de la Haute-Garonne, académie de Toulouse Nathalie Badorc, IEN référente IEF et doyenne 1er degré, académie de Toulouse  
S’appuyer sur le terrain pour faire émerger des projets et concevoir l’école du futur, c’est ce qu’annonçait le président de la République avant de lancer l’expérimentation dans les écoles volontaires de l’académie d’Aix Marseille : “donner la possibilité de s’engager, d’innover afin d’amorcer une dynamique vertueuse qui vient du terrain” en proposant des projets dont le financement sera examiné et les fonds versés rapidement. “L’école du futur” s’appuie donc sur deux principes :  garder le cadre national avec l’unité autour des programmes et des diplômes tout en prenant en compte la diversité des territoires et leurs spécificités ;  faire coïncider la réflexion sur les espaces scolaires, la forme scolaire, les pratiques pédagogiques, le numérique et le bien-être en mobilisant le collectif pour permettre à l’École d’évoluer et d’être adaptée à tous. S’appuyer sur une démarche d’établissement, de type bottom-up,  autoriserait la prise en compte des besoins ciblés localement et de favoriser l’engagement de tous, avec les collectivités territoriales comme partenaires incontournables. Lors de cette émission nous avons tenté de brosser le portrait de cette école du futur, en proposant des pistes de partenariats et de collaborations de l’échelle locale à l’échelle nationale.  Comment définir l’École du futur ?  Quels sont les effets visibles de l’expérimentation menée à Marseille ?  Comment faire évoluer tous les acteurs de la communauté éducative ?  Quelle forme de leadership choisir pour motiver et associer ses équipes ?  Sur qui et sur quoi s’appuyer pour construire cette école du futur qui se profile d’ores et déjà dans nombre d’établissements ?  Intervenants :  Christophe Caron, directeur de projet "numérique et forme scolaire" - MENJ  Pierre Castro, DDFPT au lycée de la Venise Verte, Niort  Virginie Depretto-Boffa, directrice de l’école maternelle Fonscolombe, 3e arrondissement de Marseille   Frank Fauquembergue, directeur général, adjoint de la jeunesse, de l'éducation et de l'épanouissement (DGAJ2E) au Conseil départemental de la Vienne  François Taddei, fondateur et président du Learning Planet Institute          
Les résultats des évaluations nationales et internationales montrent que le niveau des élèves français en mathématiques est insuffisant. Fruit de réflexions collectives, une stratégie de pilotage a été élaborée s’appuyant notamment sur les préconisations du rapport Villani-Torossian "21 mesures pour l’enseignement des mathématiques", remis en février 2018. A ainsi été lancé le "plan maths" d’envergure fondé sur le renforcement de la formation des enseignants, mais également un regard nouveau porté sur le rôle de l’organisation scolaire - notamment les dimensions managériales et de leadership - avec, pour objectif, d’améliorer réellement et durablement les compétences des élèves en mathématiques.  Après un premier volet consacré aux écoles, c’est le collège qui bénéficie d’un ensemble de ressources construites par la DGESCO depuis 2020 accompagnées de plusieurs plans de formation nationaux destinés aux cadres et formateurs.  Les invités de cette émission se sont saisis de cette question et témoignent de ce qu’il est possible de mettre en place en termes de stratégie de pilotage, de leadership, d’accompagnement, et de posture pour atteindre l’objectif visé.  Comment les personnels d’encadrement peuvent-ils mobiliser la communauté éducative sur les questions de leadership pédagogique ? L’exemple du plan mathématiques, dans son volet collège, servira de point de départ à la réflexion. S'y trouvent à la fois des ressources pédagogiques ou didactiques pour les enseignants, les chefs d’établissement ou les inspecteurs ainsi que des fiches de pilotage pour les Recteurs et les DASEN. Des outils d’évaluation des compétences des élèves en fin de cycle viennent compléter cet ensemble.  Comment piloter en pratique et sur le terrain un collectif d’enseignants autour des mathématiques et de la culture scientifique ?  Comment se saisir des ressources fournies afin d’améliorer les performances des élèves et développer une appétence pour les sciences ?  Comment dépasser les réticences de certains professeurs face au regard du chef d’établissement sur leur discipline ?  Intervenants :  Romuald Normand, professeur des universités, université de Strasbourg  Patrice Gros, DASEN de l’Isère (au 1er novembre 2022)  Mona Manaf, principale du collège Albert-Schweitzer, Kaysersberg, académie de Strasbourg  Charles Torossian, IGÉSR, directeur de l’IH2EF 
La 1re émission autour de la thématique du "pilotage" : L’orientation et le parcours de l’élève. Que ce soit la réforme du baccalauréat, la transformation de la voie professionnelle, la loi relative à la liberté de choisir son avenir professionnel ou encore la loi relative à l’orientation et à la réussite des étudiants : toutes ces réformes, en valorisant la notion de parcours, entendent rompre avec le cloisonnement de l’appareil de formation, jugé responsable de son inefficacité d’ensemble au regard des objectifs quantitatifs et qualitatifs fixés par la nation. En permettant l’expression de parcours plus personnalisés, les changements induits par ces réformes conduisent à rechercher non seulement de nouvelles formes de gouvernance davantage déconcentrées mais aussi de nouvelles modalités d’actions plus collectives généralement sous-tendues par une approche en réseau. Ces évolutions posent la question de la coordination des acteurs, de la complémentarité de leur action en faveur d’un accompagnement à la construction des parcours des élèves et des étudiants, en d’autres termes celle du pilotage et de la stratégie mises en œuvre pour y parvenir. De fait, au-delà des modalités organisationnelles, elles interrogent la nature même de l’accompagnement mis en œuvre pour aider les élèves et les étudiants. Comment les personnels d’encadrement peuvent-ils mobiliser et engager la communauté éducative dans l’élaboration et la mise en œuvre d’un accompagnement au sein de leurs établissements ? Quels leviers, outils et forces vives peuvent-ils mobiliser afin que chacun puisse s’emparer de la question de l’orientation et agir dans les disciplines ou de manière transversale dans la mise en place d’un parcours efficace et cohérent au service de l’élève ? Intervenants :  Michel Lugnier, IGÉSR  Patrick Ancel, chargé de mission au cabinet de l’université de La Rochelle  Yannick Thevenet, directeur régional adjoint et conseiller de la rectrice, académie de Poitiers  Laurent Cardona, chef d’établissement à Loudun, académie de Poitiers 
Certaines consommations naissent de l’interaction de facteurs à la fois personnels et environnementaux, qui rendent l’adolescent en pleine construction plus vulnérable, d’autant que son cerveau, avant l’âge de 25 ans, n’a pas encore terminé son développement. Dans le cadre de la prévention, informer les jeunes sur les produits psychoactifs, en particulier alcool, tabac et cannabis ne suffit pas toujours à prévenir les consommations, voire à diminuer les consommations installées. Des études nationales et internationales ont montré que parmi les facteurs de prévention les plus efficaces, le développement des compétences psychosociales (CPS, Soft-skills, etc.) accompagne l’adolescent pour faire face à la curiosité, à la pression du groupe ou à l’envie d’essayer pour compenser son mal-être.  Les démarches en milieu scolaire, axées sur l'amélioration du bien-être et du climat scolaire sont efficaces pour prévenir la consommation problématique de substances et les méfaits qui y sont associés.  Comment dans ce contexte peut-on agir à l’échelle des établissements scolaires ?  Quelle stratégie construire avec l’ensemble de la communauté éducative et l’appui des parents ?  Sur quels partenaires s’appuyer pour bénéficier d’un accompagnement ou de formations sérieuses et efficaces ?  Intervenants :  Christophe Marsollier, IGÉSR   Nicolas Prisse, président de la MILDECA (Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives)    Béatrice Lamboy, conseillère scientifique en prévention et pilote du projet CPS (compétences psychosociales), Santé Publique France    Fouley Koïta, principale adjointe du collège intercommunal Miriam Makeba à Aubervilliers, Saint-Denis 
Les trajectoires professionnelles des cadres sont le fruit d’une histoire professionnelle toujours singulière, marquée par des opportunités et des contraintes propres à la fois aux personnes et aux organisations. Le passage par le concours en constitue un invariant. Le concours pour devenir cadre confère à la personne un statut et lui attribue l’autorité professionnelle nécessaire (la sienne et par extension celle de l’institution toute entière) pour l’exercice de sa responsabilité. Bien qu’encore largement déterminées par le diplôme initial, ces trajectoires se construisent avant tout dans un rapport intime des personnes à leur métier et à la formation. Le sens donné à l’activité professionnelle, le désir d’engagement au sein du service public, le rapport permanent aux savoirs sont des dimensions motrices pour la gestion des carrières. Les liens entre les trajectoires professionnelles des cadres et la formation s’inscrivent dans un temps long qui déborde largement des moments critiques visibles tels que le temps de préparation au concours ou celui de l’adaptation à l’emploi. La variété des modes d’accompagnement et des formats (formation collective, tutorat et mentorat, immersions et formation par les pairs, formation en ligne, etc.) et les environnements formels ou informels de leur mise en œuvre renforcent l’idée d’un accès facilité à une formation devenue permanente. Des enjeux institutionnels et une organisation alignée Les engagements du Grenelle de l’Éducation en 2021 ont démontré tout l’intérêt d’un développement de la formation initiale et continue pour l’apprentissage tout au long de la vie, pour l’accroissement de la professionnalité, pour la construction d’une culture commune ou pour le soutien aux transitions professionnelles. En 2022, les EAFC parachèveront cette ambition en dotant les académies d’une stratégie et d’un outillage pour la formation des personnels, y compris des cadres. La direction de l’encadrement développe une politique de suivi pour le haut encadrement et pour la détection des talents (MPES). Cette stratégie trouve un relai dans les académies, avec les MAE (Mission Académique pour l’Encadrement) qui organisent le repérage et l’accompagnement des cadres vers des postes en tension et des missions fonctionnelles. L’IH2EF complète ces dispositifs avec une offre de formation initiale, continue ou experte pour l’ensemble des cadres de l’enseignement scolaire et supérieur. Cet "appareil" de formation qui a pu sembler formel dans l’histoire, en décalage ou éloigné des préoccupations et des attentes des personnes (cf synthèse des assises de la formation de mai 2020) doit aujourd’hui répondre à un double défi :     adaptation à une demande qui s’exprime pour une formation porteuse de sens, en appui de dynamiques personnelles ;     développement de la GRH qui doit proposer et valoriser des trajectoires au service des organisations. Lors de ce direct, nous tenterons de construire ensemble les réponses aux questions posées aux échelles individuelles et organisationnelles :     Comment mobiliser des compétences à s’orienter pour la gestion de carrière ?     Quelles proximités proposer pour l’accompagnement en formation de cadre ?     Comment entretenir un vivier de cadres et de futurs cadres dans la durée ? Intervenants :     Jean Pralong, professeur en gestion des ressources humaines - École de Management de Normandie     Sandrine Le Pontois, maîtresse de conférences en sciences de gestion et du management - université Jean Monnet à Saint-Étienne     Lydia Berry-Lacemon, déléguée académique à la formation des personnels d’encadrement  - rectorat de la région académique de Guadeloupe     Rachel Guillou, IA-IPR établissement vie scolaire - académie de Lille     Nicolas Ménagier, adjoint à la cheffe de département de l'expertise et des partenariats à l'IH2EF
Ce paysage assez simple et stable s’enrichit fréquemment de diverses modalités et dispositifs, certains flirtant avec l’éducation artistique et culturelle. Les classes à horaires aménagés et les chorales scolaires  en sont les fers de lance. Mais d’autres dispositifs se développent, souvent à l’initiative des échelons locaux de l’éducation nationale : orchestre à l’école, classe chantante, classe voix, classe à musique renforcée… Mais ce n’est pas tout ! En effet nombreuses sont aujourd’hui  les institutions culturelles proposant des actions partenariales aux écoles et établissements au titre de l’éducation artistique et  culturelle. Le paysage devient dense et complexe, il doit être organisé et piloté, les acteurs de terrains, professeurs, directrices et directeurs d’école, chefs d’établissement gagnant à être accompagnés au plus près des problématiques qui sont les leurs. Lors de ce direct, au regard du contexte précédemment présenté, nous avons tenté de construire ensemble les réponses aux questions suivantes :  Comment accompagner et piloter la dynamique de l’éducation musicale en articulant ses différentes dimensions, que ce soit au niveau  d’une école, d’une circonscription, d’un établissement du 2nd degré, d’un département, d’une académie ?  Comment garantir la cohérence d’une politique publique académique et nationale tout en tenant compte des spécificités locales dont la prise en compte reste essentielle pour opérationnaliser les ambitions posées par les autorités politiques ?  Intervenants :  Emeline Colardelle, CPEM département de la Meuse - académie de Nancy-Metz Vincent Maestracci, IGÉSR Christine Masse-Guepratte, IA-IPR - académie de Strasbourg Cyrille Savary, principal du collègue Arthur Rimbaud, Latillé - académie de Poitiers
Le code de l'éducation rappelle que la transmission de la valeur d'égalité entre les filles et les garçons, les femmes et les hommes, se fait dès l'école primaire. Cette politique publique est une condition nécessaire pour que, progressivement, les stéréotypes s'estompent et que  d'autres modèles de comportement se construisent sans discrimination sexiste ni violence. Elle a pour finalité la constitution d'une culture de l'égalité et du respect mutuel.  Lors de ce direct, nous tenterons de construire ensemble les réponses aux questions suivantes :  Quel est notre niveau de conscientisation de la réalité des problématiques d’égalité dans le contexte professionnel et local ?  Quels sont les leviers pour agir au niveau des parcours scolaires ?  Nos intervenants rappelleront le contexte institutionnel, préciseront  les enjeux. Ils inscriront la réflexion au prisme de 30 années de recherche et d’étayage scientifique pour dresser les perspectives de terrain et  mettre en exergue les leviers possibles. Des initiatives mises en œuvre à différentes échelles seront présentées à titre d’exemples comme la transformation des structures et des organisations en faveur d’une amélioration du climat scolaire, ou l’évolution des parcours d’orientations des filles et des garçons, en lien avec les familles, pour les rendre plus ambitieuses et libres.  Intervenants :   Pascal Huguet, directeur de Recherche au CNRS, directeur du LAPSCO (UMR CNRS 6024), responsable du groupe "Équité et réduction des inégalités scolaires" au CSEN   Claude Roiron, haute fonctionnaire à l'égalité filles-garçons du ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse  Anne Philipson, IEN 1D, académie de Nantes    Laetitia Veiras, cheffe d’établissement et conseillère du recteur à l'égalité filles/garçons, académie de Rennes  
Le management est l’un des axes forts de la formation à l’IH2EF. Être manager, c’est également développer des compétences en termes de communication, qu’il s'agisse de communication de crise ou plus largement de communication sensible sur des sujets potentiellement sources de crise. Comme évoqué par T. Libaert en 2006 et en 2011, trois sous-dimensions seront distinguées : la communication de crise proprement dite : activité transversale qui concerne la préparation et la gestion de la communication dans cette situation ; la communication sur les risques et la communication sur des sujets polémiques ; la communication d’acceptabilité : qui accompagne les projets d’implantation ayant un fort impact sur l’environnement et les populations concernées. L’objectif de l’émission sera de définir les contours de cette communication, de l’appréhender au mieux pour s’y préparer, d’aborder des exemples concrets et des bonnes pratiques, d’en tirer des leviers d’action transférables.      Lors de ce direct, nous tenterons de construire ensemble les réponses aux questions suivantes : Qu’est-ce que la communication dite sensible ? Comment se préparer à communiquer en cas de crise en acquérant les éléments de langage indispensables ? Quels sont les outils et les leviers d’actions pour mieux communiquer en situation de communication sensible ? Intervenants : Christian Marcon, PU Information communication - IAE université de Poitiers Cynthia Espinosa, directrice de cabinet de la rectrice - région académique de Nouvelle-Aquitaine Stéphane Arru, chef d’établissement - académie de Besançon
Élément clé de l’organisation, dans la mesure où il porte et met en œuvre le changement, le manager accompagne les équipes, anticipe et gère les situations de crise. Il impulse une dynamique personnelle à travers son style de management, encourage au bien-être et à la qualité de vie au travail. Pour bien accompagner ses équipes, en appui des services des ressources humaines, le manager devra tenir compte des ressources dont il dispose (matérielles mais surtout humaines) afin de bien identifier, comprendre et analyser les besoins et les attentes exprimés par ses collaborateurs. Il aura à cœur d’identifier et de valoriser les forces collectives et les atouts de chaque membre de son équipe pour faire face aux défis futurs et aux transformations à venir. Cette émission avait pour objectif de définir et d’illustrer ce que sont accompagnement de la transformation et accompagnement au changement pour un cadre de l’éducation nationale en proposant des pistes et leviers d’actions. Lors de ce direct, nous avons tenté de faire un tour d’horizon des réflexions sur ce sujet et de construire ensemble les réponses aux questions suivantes :     Qu’est-ce que la transformation dans l’éducation nationale ?     Comment accompagner le changement : quel est le rôle du manager ?     Comment accompagner le changement : quelle place pour le management collaboratif ?     Quels sont les outils et les leviers d’actions pour accompagner les transformations ? Intervenants :  Hervé Chomienne, maître de conférences à l’IAE de l’université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines    Fabienne Saunier, proviseure - académie de Marseille, experte associée de l'IH2EF    Charles Moracchini, DAFPE, IA-IPR EVS - académie de Clermont-Ferrand  Animation : Marc-Antoine Lainé     
La notion de bien-être au travail est un concept englobant, de portée plus large que celui de santé tel que défini par l’OMS ("La santé est un état de complet bien-être physique, mental et social…"). Elle fait référence à un sentiment général de satisfaction et d’épanouissement dans et par le travail qui dépasse l’absence d’atteinte à la santé.  Connaître, comprendre et agir pour le bien-être des agents est un impératif de premier plan pour la gestion et le développement des ressources humaines. Le bien-être au travail est un élément d’attractivité et de stabilité des métiers. C’est un levier de motivation individuel et au sein des collectifs professionnels. Le mal être est un des déterminants de certaines maladies professionnelles. Suite au Grenelle de l’Éducation, le ministère de l’Éducation nationale de la Jeunesse et des Sports s’engage, comme d’autres employeurs publics, à porter haut cette préoccupation du bien-être au travail de ses agents par la mise en place de différentes mesures :  un Observatoire des Rémunérations et du Bien-Être des personnels (ORBE) ;  revalorisation, entre autres, salariales mais aussi d’image pour de nombreux agents ;  rapprochement des centres de décisions en matière d’accompagnement et de gestion des ressources humaines ;  création de fonctions RH de proximité ;  etc. La mise en place de l’ORBE a permis de lancer une enquête de grande envergure qui doit permettre de collecter différentes informations sur le bien-être qui, s’il se mesure objectivement par certains indices, reste néanmoins un sentiment personnel, voire subjectif. Ce baromètre du bien-être fait suite à différentes enquêtes préalablement conduites par la DEPP et Georges Fotinos, laissant apparaître quelques sujets d’inquiétude. Lors de ce direct, nous avons tenté de faire un tour d’horizon des réflexions sur ce sujet et de construire ensemble les réponses aux questions suivantes :  lorsque l’on mesure le bien-être au travail, que constate-t-on ?  quels sont les facteurs du bien-être au travail et comment les explique-t-on ?  quels sont les leviers à disposition des personnels d’encadrement pour agir sur le bien-être au travail des personnels placés sous leur autorité et en corollaire comment peuvent-ils agir pour leur propre bien être ?  Intervenants :   Georges Fotinos, ancien chargé d’Inspection générale et Diplômé de l’Institut des Hautes Études de Sécurité Intérieure (IHESI)    Pascal Simonet, maître de conférences, responsable de la licence Sciences de l'éducation, Psychologue du travail et Docteur en psychologie à l’université de Nantes    Arnaud Barillet, chargé de mission à l’Agence Régionale pour l’Amélioration des Conditions de Travail (ARACT) Nouvelle-Aquitaine    Axelle Charpentier, cheffe du bureau de l’évaluation des dispositifs éducatifs et des études sur les pratiques enseignantes (DEPP)  
Comment développer l'ouverture des établissements scolaires vers l'international ?  Quel pilotage adopter pour mobiliser les équipes, quels dispositifs et partenariats mettre en œuvre et quels leviers actionner en tant que personnel d’encadrement ?  Dans le contexte de la dynamique de la Présidence Française de l’Union Européenne (PFUE) et du rapport du 1er juillet 2021, “Faire de l'Éducation le cœur battant de l’Europe” d'Ilana Cicurel,  députée européenne, encourageant la construction d’un espace européen de l’éducation, le développement d’un axe à et vers l’international s’avère incontournable pour les établissements scolaires. Les personnels ainsi que les élèves peuvent s’appuyer sur des dispositifs éprouvés et efficaces ainsi que sur des partenariats fructueux. Cette émission s’attachera à donner des pistes de réflexions ainsi que des exemples concrets de mise en œuvre d’actions ayant remporté un certain succès auprès des élèves. L’IH2EF proposera à partir  de l’année prochaine des actions de formation en direction des personnels d’encadrement en ce sens. Lors de ce direct, nous avons tenté de construire ensemble les réponses aux questions suivantes : Comment s’effectue la prise en compte de l’international aux différents niveaux institutionnels ? Quelle mobilisation des acteurs ?  Sur quelles pratiques existantes s’appuyer ? Ce sont quelques questions auxquelles cette émission s'est proposée de répondre. Intervenants :  Nicolas Feld-Grooten, DASEN, académie de Strasbourg Jürgen Helmchen, professeur des universités, université de Münster, représentant de l’OFAJ Alice Delserieys, directrice adjointe "Recherche et coopérations internationales", INSPÉ d'Aix-Marseille Audrey Macé-Rousseau, directrice du département promotion de l'agence Erasmus+ Séverine Verschaeve, déléguée de région académique aux relations européennes, internationales et à la coopération, académie de Poitiers Pascale Bayet, proviseure du LP les Grippeaux, Parthenay
L’histoire-géographie, géopolitique et sciences politiques, communément appelée HGGSP, est une spécialité proposée en voie générale depuis la réforme du bac. Cette spécialité repose sur le croisement de quatre disciplines : l’histoire, la géographie, la géopolitique et les sciences politique.  Mise en place depuis deux ans, cette spécialité rend possible la poursuite d’un cursus dans de nombreuses formations à l’université, en CPGE, en IEP ou encore en école de commerce.  En 2019-2020, 33,4 % des lycéens ont choisi HGGSP en classe de 1re, une spécialité le plus souvent combinée avec :  mathématiques / sciences économiques et sociales (SES) ; langues, littératures & cultures étrangères et régionales (LLCER) / SES ; humanités, littérature et philosophie (HLP) / SES.  Cette émission est l'opportunité d’analyser la situation relative à cette spécialité, de comprendre les choix qui s’opèrent tant pour les élèves qu’au sein des équipes pédagogiques et l’opportunité donnée à des professeurs déjà en poste de prendre en charge cet enseignement. S’agissant d’une spécialité dite "nouvelle", comment accompagner les personnels d’encadrement dans une compréhension fine des enjeux pédagogiques et des parcours possibles ? Lors de ce direct, nous avons tenté de construire ensemble les réponses aux questions suivantes :  Quelle analyse peut-on faire du succès rencontré par cette spécialité ?  Quels sont les choix de couplage opérés par les élèves ?  Quelles sont les filières et parcours possibles post bac ?  Quels leviers pour les personnels d’encadrement pour assurer un continumm sco/sup et réussite pour les élèves qui s’engagent dans cette spécialité ?  Intervenants :  Jérôme Grondeux, IGÉSR Dominque Haraut, proviseur, académie d'Amiens Florence Smits, IGÉSR
"L’organisation de l’enseignement public gratuit et laïque à tous les degrés est un devoir de l’État laïque", 13e alinéa du Préambule de la Constitution du 27 octobre 1946. Les principes de la laïcité doivent donc en premier lieu être intégrés par les acteurs du système éducatif, qui doivent les incarner et leur donner vie. Les personnels éducatifs et pédagogiques sont de surcroît, chargés d’enseigner, et de faire respecter ses principes, aux élèves en lien avec leurs parents, ainsi qu'aux étudiants. Lorsque ce cadre est bien construit, "la laïcité de l'École offre aux élèves les conditions pour forger leur personnalité, exercer leur libre arbitre et faire l'apprentissage de la citoyenneté. Elle les protège de tout prosélytisme et de toute pression qui les empêcheraient de faire leurs propres choix", article 6 de la Charte de la laïcité à l'École. La laïcité trouve aussi, et c’est essentiel, sa place dans les contenus d’enseignement. Les élèves et les étudiants ont ainsi la possibilité d’envisager cette notion dans une perspective historique et épistémologique, tout au long de leur cursus.  C’est la complémentarité entre l’évolution dans un environnement laïque, la perception des intérêts qu’il offre, la possibilité d’en discuter, voire d’en questionner la pertinence, dans le cadre de débats réglés, associée à un véritable enseignement, qui formera les citoyens de demain, à leur tour garants des principes fondateurs de la République.  Les intervenants, acteurs à différents niveaux du système éducatif, exposeront leur perception de la situation, des actions engagées, de leurs premiers effets et des perspectives d’évolution, avant de répondre aux questions des auditeurs.  Lors de ce direct, nous tenterons de construire ensemble les réponses aux questions suivantes :  Il se déploie en ce moment, et pour 4 ans, un plan de formation des enseignants à la Laïcité, sans précédent. Pourquoi ? Quels en sont les premiers effets ressentis en académie, au sein des établissements ?  La laïcité est-elle une source de tension au sein de l’établissement ?  À ses portes ?  Comment sont accompagnés les enseignants lorsque des pressions s’exercent ? Quelles sont-elles ?  Quelle est la conception de la laïcité des futurs professeurs ? Quelle formation reçoivent-ils ? Avec quels effets? Intervenants :   Élisabeth Laporte, rectrice de l’académie de Strasbourg    Catherine Biaggi, IGÉSR, membre du conseil des sages de la laïcité    Dimitri Lentulus, principal du collège Georges Rouault, Paris (19e), auditeur de l’IH2EF 2020-2021    Sophie Ferhadjian, IA-IPR d’histoire-géographie, coordonnatrice de l’équipe académique "Laïcité et valeurs de la République", académie de Rennes   Corinne Vezirian, enseignante en histoire, chargée de mission Laïcité et Citoyenneté, INSPÉ de Lille. 
Le service national universel (SNU) est un projet de société qui a pour finalités de :     faire vivre les valeurs républicaines ;     renforcer la cohésion nationale ;     développer une culture de l'engagement ;     accompagner l'insertion sociale et professionnelle. Il est intéressant de porter un regard sur l’organisation institutionnelle en construction pour porter cet ambitieux projet et d’interroger le rôle des cadres pédagogiques, notamment des personnels de direction pour promouvoir et faire vivre ce dispositif dans leur établissement.  Le SNU, pour qui ? Le SNU concerne les jeunes volontaires âgés de 15 à 17 ans de l’ensemble des départements français de métropole et d’outre-mer. En 2022, 50 000 jeunes volontaires pourront ainsi s’inscrire au SNU et réaliser leur séjour de cohésion durant l’une des trois sessions qui seront proposées en février, juin et juillet avant d’effectuer une mission d’intérêt général. La mise en œuvre du SNU Le déploiement du SNU est placé sous l’autorité du recteur de région académique. Le Délégué Régional Académique à la Jeunesse, à l’Engagement et aux Sports (DRAJES) coordonne les services au niveau régional (mobilisation et articulation des services de l’État en région) et départemental (soutien de l’action des équipes départementales). Il veille à l’élaboration et au suivi budgétaire, ainsi qu’à la coordination des différents acteurs régionaux concernés. La mise en œuvre des différentes phases du SNU : information et recrutement des volontaires, organisation des séjours de cohésion, réalisation des missions d’intérêt général et déploiement de la phase d’engagement volontaire, s’appuie sur un comité de pilotage départemental, dirigé par le chef de projet départemental, sous l’autorité de l’inspecteur d’académie - Directeur Académique des Services de l’Éducation Nationale (DASEN), lui-même en relation étroite avec le Préfet du département et le chef du Service Départemental à la Jeunesse, à l’Engagement et aux Sports (SDJES). Les services académiques sont ainsi placés au cœur de la mise en œuvre du SNU. Lors de ce direct, nous tenterons de construire ensemble les réponses aux questions suivantes :     En quoi consiste le SNU ?     Quelles sont les contributions du SNU au parcours de l'élève ?     Qui sont les acteurs académiques du SNU ? Quels sont leurs rôles et leurs missions de soutien ?     Quel intérêt les jeunes trouvent-ils au SNU ? Comment susciter leur engagement ?      Quelle place pour des volontaires du SNU au sein des lycées ?      ​   Intervenants :   Jean-Marc Huart, recteur de l'académie de Nancy-Metz et de la région académique Grand-Est  Jean-Roger Ribaud, sous-directeur au SNU (DJEPVA ) Judith Klein, cheffe du bureau de l’égalité et de la lutte contre les discriminations (DGESCO ) Thierry Peridy, délégué régional académique à la jeunesse, à l’engagement et aux sports (académie de Nantes)  Frédéric Couturier, chef d’établissement (académie de Poitiers)  témoignages d’ambassadeurs : Cynthia Pham, région Occitanie ; Loïc Guenedal, région Grand-Est ; Moustoihi Mnemoi Assane, académie de Mayotte.​ 
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