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Mémoires d'éléphants
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Mémoires d'éléphants

Author: Implicit

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Description

Bienvenue dans «Mémoires d'éléphants», le podcast d’Implicit qui décrypte comment les organisations peuvent répondre à leurs enjeux stratégiques en s’emparant du sujet de la mémoire et de la transmission.

Mémoires d’éléphants est un podcast proposé par Implicit.
Animation : Marie-Eve Delecluse, Félicie Honoré
Réalisation : César Defoort | Natif. 

Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
31 Episodes
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Pour fêter la rentrée, on vous emmène en voyage à New York ! Nous avons rendez-vous avec Lydia De Bortoli, traductrice-réviseuse au Siège de l'Organisation des Nations Unies.En 2024, Lydia s’est formée à la méthode TFC afin d’assurer une continuité linguistique lorsqu’un traducteur expérimenté quitte l’ONU. L’occasion pour vous comme pour nous d’en apprendre plus sur le fonctionnement de l’une des plus belles organisations internationales.« En commençant ma formation pour devenir spécialiste TFC, j’avais des craintes. Imaginer pouvoir mener une démarche de transmission de A à Z, ça me paraissait l’Everest… À la fin de la formation, j’étais en haut avec mes crampons ! »Bonne écoute !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Comment faire vivre la mémoire de la Shoah aujourd'hui, alors que les derniers témoins directs des camps disparaissent ?Pour en parler, Marie-Ève et Félicie reçoivent Piotr Cywiński, Directeur du musée d’État d’Auschwitz et auteur de Auschwitz : une monographie de l'humain. Dans cet épisode hors série, l'historien nous aide à repenser les mots de transmission et de mémoire, et s'interroge sur la meilleure façon de faire vivre cette histoire, sans la figer ni la banaliser.« La plupart du temps, lorsque j’entends parler de transmission de la mémoire, je discute avec une génération qui a peur que la génération suivante n’ait pas ce qu’elle a eu. C’est comme si elle avait en main une mémoire, emballée en paquet cadeau, qu’elle comptait donner à la génération future, qui devrait prendre ce paquet, le chérir, le porter et le transmettre à l’identique à la génération suivante. Alors que la mémoire, c’est quelque chose d’extrêmement vivant, de complètement polyphonique. Les régions ont leur mémoire, les familles ont leur mémoire, les groupes sociaux ont leur mémoire, les religions ont leur mémoire, les groupes politiques ont leur mémoire, et les générations ont leur mémoire, et leurs mémoires ont le droit de s’exprimer d’une manière complètement différente », affirme l'historien.Piotr Cywiński nous éclaire sur sa vision de la mémoire : « Une mémoire vivante, c’est avant tout quelque chose qui doit nous poser des questions, même agaçantes, sur nous-mêmes. » La mémoire n’est pas un simple héritage à transmettre tel quel, mais une expérience en soi, un processus qui nous interroge, moralement et collectivement.Une approche de la transmission qui place l'apprenant au centre du processus, notamment dans sa capacité à s'approprier l'histoire qu'il découvre. Pour Marie-Ève, « transmettre, c’est aussi recevoir, accueillir, et se questionner : qu’est-ce que j’en fais, pour moi ou pour nous collectivement ? »Un échange fort sur le rôle des lieux de mémoire, sur la place de l’empathie et sur la nécessité de repenser la transmission à l’heure où les voix des derniers témoins s’éteignent.Bonne écoute.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cet épisode de Mémoires d’élephants, nous recevons Laurenne, connue également sous le pseudo laurenne.raconte, professeure d’histoire et créatrice de contenus pédagogiques sur les réseaux sociaux.Avec elle, on explore une transmission bien vivante, ancrée dans les émotions, les nuances…et l’époque.En classe ou sur TikTok, Laurenne partage la même conviction : enseigner, c’est transmettre bien plus que des dates. C’est donner du sens, éveiller l’esprit critique, faire résonner les échos du passé dans les préoccupations d’aujourd’hui.Face à des élèves immergés dans un flot d’informations, elle s’interroge : comment adapter sa pédagogie pour capter l’attention, nourrir la curiosité et construire du discernement ?Quels outils, quelles postures, quelles intentions pour faire émerger l’implicite de l’apprentissage ?Elle revient sur ce qui l’a poussée à vulgariser l’histoire sur les réseaux sociaux, comment elle s’adresse à une nouvelle génération, et ce qu’elle apprend aussi de cette expérience.Quelle place pour l’émotion, l’humour, l’adaptation dans la transmission d’aujourd’hui ?Des questions qui dépassent la salle de classe : dans le monde du travail aussi, transmettre ne se résume pas à informer. Il s’agit de créer du lien et du sens, des principes au cœur de la Méthode TFC® développée par Implicit.Belle écoute !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cet épisode, Marie-Ève Delécluse et Félicie Honoré nous offrent une réflexion sur le rôle de l’intelligence artificielle dans la transmission des savoirs et des compétences. L’IA, avec des outils comme ChatGPT et Gemini, transforme nos façons d’apprendre, permettant un accès instantané à des connaissances et l’automatisation de certains processus. Mais jusqu’où peut-elle aller dans la transmission de savoirs ?Si l’IA est idéale pour structurer des informations et simplifier des concepts, peut-elle vraiment remplacer l’expérience humaine ? "L’IA restera sur du travail prescrit, sur de l’explicite", souligne Félicie. Par exemple, pour apprendre à être commercial, elle vous expliquera les étapes à suivre, mais ne vous transmettra pas l’expérience de terrain des différents commerciaux. L’IA est une alliée précieuse pour rendre le savoir plus accessible, mais elle se limite à une connaissance factuelle.Ce que l’IA ne peut pas faire, c’est aller chercher l’implicite, cette part de vécu, d’observation et d’intuition que l’humain apporte. "L’IA ne va pas avoir cette capacité à s’adapter à cet intitue personae," ajoute Félicie, soulignant la finesse relationnelle et émotionnelle que seul un formateur humain peut offrir.Alors, comment tirer le meilleur parti de l’IA sans perdre la richesse de l’apprentissage humain ? Marie-Ève et Félicie nous livrent leur vision sur la façon d’intégrer l’IA tout en préservant ce qui fait la force de leur approche et méthode de la transmission des savoirs.Bonne écoute !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cet épisode de Mémoires d’éléphants, Marie-Eve et Félicie échangent avec Alexis Coiseur, avocat au barreau de Marseille. Son parcours, hors norme, est une ode à la transmission des compétences implicites.Avant de devenir avocat, Alexis a eu trois carrières : ingénieur, DRH pendant vingt ans, puis avocat, une trajectoire qui lui a permis de comprendre l'importance de la transmission des compétences implicites. En tant que DRH, il a notamment travaillé avec Marie-Ève pour rendre explicite le savoir-faire d’un chef de centrale à béton, une expérience qui a marqué sa vision de la transmission.Son passage à l’avocature est une nouvelle illustration de cette dynamique. Sans expérience, il a eu la chance de rencontrer un mentor - un avocat expérimenté qui lui a transmis tout ce qui ne s’apprend pas dans les livres : les rouages du métier, l’art de décrypter l’implicite et les ficelles de la profession.Aujourd’hui, Alexis Coiseur pratique son métier avec une vision singulière, façonnée par ses expériences passées. Avocat vient du latin "advocatus", "celui qui est appelé" à défendre. Mais défendre, c’est avant tout révéler la vérité. “Le diable se trouve dans les détails”, lui a-t-on dit, et il l’explique ainsi : “À chaud, quand on lit un dossier, on comprend 80% de l’idée, mais en creusant, on trouve le point clé, celui qui fait toute la différence.” Alexis utilise cette approche pour fouiller dans les pièces et déceler les éléments cachés, qui feront ressortir la vérité.Cette approche fait écho à celle de Marie-Ève et Félicie, qui, tout comme Alexis dans le droit, s'intéressent à ce qui n'est pas dit. Elles soulignent que l'essentiel réside souvent dans l'art de “poser les bonnes questions pour révéler l'implicite”.Cette vision s’applique aujourd’hui dans le cabinet d'avocats d'Alexis, où il utilise les trois paires de lunettes de sa vie : ingénieur, DRH et avocat. Il cherche à utiliser ces trois perspectives pour apporter des solutions différenciantes et trouver la meilleure issue à un conflit.Pour lui, il est essentiel de fournir des explications concrètes pour instaurer un dialogue social fondé sur la clarté et le respect.Comment un avocat peut-il transmettre ce qui est implicite, souvent invisible, et en faire un levier pour résoudre les conflits et améliorer les relations sociales ? Réponse dans cet épisode !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cet épisode, on vous emmène dans les coulisses de notre duo…Quand Marie-Ève et Félicie se sont rencontrées, rien ne laissait présager qu’elles formeraient un duo aussi puissant. Pourtant, au fil du temps, elles se sont découvert une énergie commune et une complémentarité précieuse. Ensemble, elles ont appris à réconcilier vie personnelle et professionnelle, chacune apportant à l’autre un regard nouveau sur ses propres défis. Félicie confie : « J’ai découvert que j’avais un cerveau quand j’ai rencontré Marie-Ève. »Cette alchimie s’est transformée en une dynamique naturelle. « La fluidité de nos interactions est devenue implicite, parce qu’on arrive à capter chez l’autre quand elle est en baisse d’énergie. »Cette relation fondée sur la confiance et l’écoute est née d’une conviction : les savoirs essentiels ne doivent pas rester invisibles. Une certitude qui a poussé Marie-Ève et Félicie à fonder l'académie d'Implicit, une école pour apprendre l’art de la transmission.Comment mettre des mots sur ce qui ne se dit pas ? Comment éviter que des expertises précieuses ne se perdent ? La méthode TFC® d'Implicit aide les entreprises à pérenniser les compétences essentielles qui assurent leur continuité.Alors comment votre duo préféré a-t-il façonné sa vision de la transmission ? Réponse dans cet épisode.Très bonne écoute !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Comment le sport inspire-t-il la transmission en entreprise ?Dans cet épisode de Mémoires d’éléphants, nous accueillons Lucie Gauthier, Directrice pédagogique chez Decathlon University. Diplômée d’un master en ingénierie pédagogique et forte d’une expérience dans le retail, Lucie a un fil rouge : le développement des compétences.Elle nous explique comment Decathlon a su mêler sport et apprentissage pour construire une signature pédagogique unique, où chaque collaborateur devient acteur de son apprentissage : « On s’est inspiré du meilleur du sport pour le transposer dans le monde de l’apprentissage. »Chez Decathlon, la transmission repose sur trois piliers :Le sport spirit, qui prône le mouvement, les mises en situation et les rituels communsL’accessibilité, pour rendre chaque compétence, même implicite, disponible à tousLe lien, indispensable pour fédérer des collaborateurs issus de cultures du monde entier.Une partie des équipes de Decathlon a été formée à la méthode TFC® développée par Marie-Ève et Félicie afin d’enrichir l’apprentissage par la transmission des connaissances acquises au fil de l’expérience. Dans un monde où les méthodes d’apprentissage évoluent constamment, Lucie évoque aussi la nécessité d’être multi-format et d’adapter les outils pédagogiques aux nouvelles générations.Comment créer une culture de l’apprentissage continue ? Réponse dans cet épisode.Bonne écoute !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Quels sont les indicateurs qui permettent de définir qu’une compétence est critique pour une organisation ?Dans cet épisode, Marie-Ève Delecluse et Félicie Honoré partagent leur expérience en transmission des compétences et répondent à une question centrale : toutes les compétences doivent-elles être transmises ?Les deux expertes à l'origine de la méthode TFC® proposent 6 critères pour définir les compétences critiques, celles qui sont menacées de disparition au sein d’une entreprise si on ne prend pas le temps de les transmettre.Pérennité de l’activité : la compétence est-elle essentielle à court, moyen ou long terme ?Formalisation : est-elle documentée (écrits, vidéos, podcasts) ou non ?Détention exclusive : est-elle détenue par peu de personnes, rendant sa transmission cruciale ?Absence de formation externe : peut-on l’acquérir hors de l’entreprise ?Difficulté de recrutement : la rareté sur le marché en fait-elle un enjeu stratégique ?Importance de l’expérience : la maîtrise passe-t-elle principalement par la pratique ?Félicie et Marie-Eve insistent sur l’importance de sauvegarder et transmettre les savoirs ancestraux, qui pourraient redevenir essentiels dans le futur.Un épisode important pour comprendre comment préserver les savoirs essentiels de votre organisation !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La transmission, c’est tout un art.Paul Dérumaux, après 33 ans au Groupe Lesaffre, compare son parcours à celui d’un chef d’orchestre : « Au début, j’étais celui qui jouait de la cymbale et j’ai fini chef d’orchestre », confie-t-il.Au fil du temps, il a construit un métier sur-mesure, qu’il a dû transmettre avant son départ à la retraite. Mais comment formaliser des savoirs aussi uniques ? Grâce à la méthode TFC®, Marie-Ève et Félicie l’ont aidé à transformer son expérience en une partition claire, prête à être partagée.Pour Paul, la méthode a été essentielle : « Elles ont structuré mon métier comme une grande armoire avec des tiroirs, que j’ai remplis un à un. » Leur méthodologie a permis de rendre transmissible ce qui semblait si difficile à formaliser.Paul revient également sur les défis qu’il a rencontrés et partage des conseils précieux pour réussir cette étape.Bonne écoute !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Quels seraient les risques que nous rencontrions si nous cessions de transmettre ? « Il y a des risques énormes de ne pas transmettre, alerte Félicie Honoré. Pour l’entreprise, c’est prendre le risque de perdre des compétences lorsqu’un collaborateur s’en va, de mettre en péril la continuité de son activité, de perdre un avantage concurrentiel, et de voir peu à peu se dissoudre l’ADN de l’entreprise. » Marie-Eve Delécluse rappelle à son tour qu’une entreprise ne fonctionne que grâce à la compétence de ses collaborateurs. « Pendant le Covid, des entreprises se sont retrouvées en arrêt car les 2-3 seules personnes qui savaient faire tourner la machine étaient confinées. »À l’échelle d’une société, l’absence de transmission nous condamnerait à répéter sans cesse les erreurs du passé. Pire encore, notre propension collective à prendre des droits pour innés nous ferait oublier qu’ils ont été acquis, et donc qu’il est possible de les perdre. Un proverbe béninois dit « Si tu ne sais pas où tu vas, regarde d’où tu viens »Enfin, la transmission joue un rôle immense dans la construction personnelle des individus. « Nos histoires familiales, y-compris lorsqu’elles sont tragiques, ce sont des repères nécessaires, assure Marie-Eve Delécluse. C’est à nous de choisir ce qu’on en fait dans notre quotidien, mais on a besoin d’en avoir la connaissance. »Bonne écoute !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Comment transmettre des compétences clés en entreprise ? En quoi la méthode TFC® aide-t-elle à capturer le savoir-faire des collaborateurs expérimentés pour assurer la continuité de leurs compétences ?Dans cet épisode, Haïat Boudaa nous partage ce que la méthode TFC® lui apporte dans son rôle de DRH chez Impact Groupe. Un retour d’expérience concret qui met à l’honneur la passion et la méthodologie d’Implicit. « Ça a étoffé ma grille de lecture en donnant du coffre au sujet de la formalisation des compétences. Tout mon enjeu en tant que DRH, c’est de faire le trait d’union entre les plus anciens et les plus récents, pour inscrire l’entreprise dans une continuité. »Belle écoute !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Comment et pourquoi rendre le passé accessible à tous ?Dans cet épisode de Mémoires d'Éléphants, Marie-Eve et Félicie s'interrogent sur notre rapport à la transmission et à l'héritage. Elles pointent l'image parfois poussiéreuse que nous pouvons avoir du passé, souvent réduit à des anecdotes racontées par "Papy", sans lien évident avec notre quotidien.Pourtant, le passé peut éclairer notre présent, à condition de savoir tracer les ponts entre nos souvenirs et les situations actuelles. Pour rendre cette transmission plus attrayante, il est essentiel de travailler à la fois le fond et la forme.Cet épisode nous encourage à voir le passé non pas comme un retour en arrière ou une perte de temps, mais comme une ressource précieuse à partager.Bonne écoute !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Peut-on transmettre une compétence qui relève du talent ?Quand Marie-Eve et Félicie mènent une démarche de transmission en entreprise, les deux expertes s’intéressent spontanément à l’acquis, à ce qu’on a appris et qu’on peut transmettre. Mais on leur rétorque souvent que les sachants seraient naturellement talentueux dans leur métier, que tout serait facile pour eux et qu’il leur serait impossible de transmettre leur don.En réalité, il y a moins de compétences innées qu’on le pense, proclame Félicie. « L’habitude de travail fait que certaines pratiques qu’on a apprises deviennent tellement instinctives, spontanées, évidentes qu’elles ressemblent à du talent. Ce sont des compétences implicites. »Ce mythe des compétences innées crée beaucoup de découragement, notamment chez les plus jeunes, explique Marie-Eve. « On vit dans un monde qui tend à nous faire croire que tout est facile. Dès que quelque chose nous semble difficile, on se dit que ça n’est pas fait pour nous. Or, les compétences, ça s’acquiert, ça s’apprend. C’est vite oublier les centaines d’heures de travail qui permettent à chacun de progresser dans son domaine pour passer professionnel. »Dans la courbe d’apprentissage, il est important de désacraliser le sachant pour faire comprendre à l’apprenant que la maîtrise de la compétence est atteignable, pourvu qu’il soit curieux et persévérant.Bonne écoute !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La naissance nous rappelle que chaque individu est à la fois un héritier et un créateur. Et que l’essence même de la vie réside dans un dialogue entre ce qui nous précède et ce que nous choisissons d’incarner.Pascale a été sage-femme pendant quarante ans. Aujourd’hui, elle revient sur la dimension symbolique de son métier : accompagner les femmes dans le moment où elles s’apprêtent à donner la vie. « Je me suis toujours dit que les premiers mots qui étaient posés quand le bébé était contre sa maman étaient importants parce qu’ils sont démultipliés pour la mère. C’est juste crucial d’avoir le bon mot, mais c’est un véritable exercice de style. »Confrontée à des situations à la fois magnifiques et quelquefois plus difficiles, la sage-femme a continuellement cherché à apprendre de ses expériences pour être toujours plus à l’écoute de ses patientes. « On avance différemment avec les autres quand on a avancé sur soi. J’ai pris des femmes tout ce qu’elles me disaient sur leur vécu, et j’ai été bouleversée par leurs expériences d’accouchements. Ça m’a interrogé et je me suis dit que mon rôle, c’était aussi de réparer pour leur permettre d’avancer. »L’occasion aussi de rappeler l’un des piliers de la méthode TFC : le passé est sage. « Tout ce qui a été vécu a servi à quelque chose, développe Marie-Ève. Que les expériences soient horribles ou magnifiques, on peut toujours en tirer des enseignements. Et la sagesse du passé n’est pas sans lien avec le métier de sage-femme… »Un épisode hors du temps pour parler du poids du passé et des chemins qu’il trace vers l’avenir.Bonne écoute !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Comment se mettre dans les meilleures conditions pour recevoir une transmission ? La réponse avec Félicie Honoré et Marie-Eve Delécluse dans cet épisode.Apprendre de nouvelles compétences en tant qu’adulte nécessite une approche fondée sur le partage de vécu. C’est toute la différence entre la pédagogie (apprentissage à destination des enfants) et l’andragogie (apprentissage à destination des adultes). « Quand on est enfant, on a une capacité à apprendre par coeur un grand nombre de connaissances sans qu’elles soient très appliquées, explique Marie-Eve. À l’âge adulte, l’apprentissage se fait plutôt par l’expérience, qu’elle soit vécue ou écoutée. »Se mettre en posture d’apprenant, c’est d’abord une démarche d’accueil et d’humilité. « Souvent, dans un cas de recrutement, on cherche à prouver qu’on est compétent et donc on n’ose pas se mettre dans la position dans la position inconfortable de celui qui ne sait pas. Et pourtant, il faut accepter de ne pas savoir permet de s'autoriser à poser toutes les questions sans oublier d'être reconnaissant envers le sachant qui nous fait progresser. C’est le meilleur tips pour une transmission réussie. »Il s’agit de créer un cadre de confiance pour que le sachant accepte de partager sa pratique intime et son expérience. « On envoie des signes concrets d’intérêt, on ouvre l’oeil et les oreilles, on prend des notes et on pose des questions pour engager la machine à souvenirs pour que la personne témoigne de son vécu. »Bonne écoute !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Claude Minaudo est navigateur. Avant son départ vers le Grand Nord, il revient sur la façon dont il aborde ses expéditions. Un mélange de préparation, d’esprit de découverte et de partage. L’état d’esprit aventurier, c’est aussi ce que souhaite véhiculer Marie-Eve Delécluse et Félicie Honoré à leur façon lorsqu’elles forment à la Méthode TFC. « Notre métier, c’est une démarche d’exploration, explicite Félicie. On part d’une page blanche, on ne sait jamais exactement ce qu’on va trouver. » Alors, dans quel état d’esprit entreprend-on une expédition, qu’elle soit littérale ou métaphorique ? Claude nous apporte son éclairage :  « Il faut être curieux du monde environnant, se connecter à son âme enfantine tout en se préparant vers l’inconnu. » Claude attache une grande importance à la transmission de son expérience auprès son équipage : « Les marins qui m’accompagnent n’ont pas tous l’expérience de ces grandes expéditions vers les milieux polaires. Quand on part vers ces régions-là, on n’a pas trop droit à l’erreur donc il faut avoir des solutions d’avance pour ne jamais être pris de court, que ce soit sur le plan technique, matériel ou humain. Parce que sur un bateau, tout va très vite. »Les retours d’expéditions sont tout aussi importants que le voyage lui-même. « La richesse du voyage se fait sur le retour, quand on témoigne de ce qu’on a vu. Ce que je ramène, ce sont les témoignages de ce qu’on vit réellement avec mon équipage. On embarque des supports pour montrer ce qu’on fait. C’est là où le voyage prend toute sa dimension. Ce qui donne un sens à ce qu’on fait, c’est le partage et la sensibilisation. » Depuis 2014, l’association Pole Paradise utilise ces supports pour montrer au grand public les effets concrets du réchauffement climatique.Bonne écoute !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Il y a quelques semaines, nous découvrions comment identifier les connaissances les plus importantes à transmettre. Aujourd’hui, allons plus loin et attaquons-nous à la question du “Comment transmettre” avec Marie-Eve Delecluse et Félicie Honoré.Contrairement à la pensée commune, être expert ne veut pas dire être pédagogue, et l’apprenant n’est pas le seul à monter en compétence lors d’une transmission.Toute transmission doit tenir compte de la personnalité et de l’histoire de l’autre. Il s’agit de découvrir le moteur et le langage de l’apprenant pour adapter sa posture et le rythme de la transmission. Il va s’en dire que la nature des compétences à transmettre (relationnelles ou analytiques) influence également la méthode d’apprentissage.« L’apprenant est face à une somme de compétences, de savoirs. Il est face à un mur d'escalade. Ce qu’on va faire, c’est pousser ce mur pour en faire un escalier pédagogique et le séquencer en petites marches accessibles. »Bonne écoute !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Cet semaine, nous vous proposons un épisode spécial pour parler transmission à travers le regard d’un artiste : Jonathan Vandromme. Dans un précédent épisode, Félicie nous expliquait que transmettre l’appétence, le goût des choses, facilite considérablement le transfert de compétences. L’histoire de Jonathan est un exemple parfait. « Quand j’étais ado, je suis rentré dans le centre d’activités sportives de Roubaix qui se donnait pour objectif de prendre en charge des jeunes en difficulté et de les construire à travers la pratique de sports à risques. Un matin, en revenant du sport, le fondateur de cette association m’a tendu un bouquin en me disant “Tiens, c’est un petit investissement pour un grand changement“. C’était un livre de méditation sur les spiritualités orientales. Il a ressenti que j’étais capable de comprendre certaines choses. Quelque temps plus tard, il m’a emmené au musée. Et comme il croyait que j’étais capable de comprendre un bouquin et de lire un tableau, j’y ai cru et j’en suis devenu capable. » Un récit qui peut se résumer en une phrase : « J’y suis allé pour faire de la bagarre, et je me suis retrouvé avec un pinceau dans la main. » Aujourd’hui, Jonathan souligne l’importance de s’impliquer dans le travail en tant qu’apprenant pour accéder aux connaissances et aux compétences des sachants. « Ma peinture est rarement explicite. Je ne pars pas de l’idée que j’ai un message à vous donner. S’il y a quelque chose à transmettre, j’espère que ça m’échappe. Quand je regarde un tableau de Caravage, je ne me dis pas : “Tiens, Caravage a fait cet tableau pour que Jonathan puisse devenir peintre.“ J’ai beaucoup appris en observant. Il faut se nourrir un peu avant de penser à transmettre. »L’artiste lui-même est toujours en quête d’amélioration et à l’écoute de conseils, qu’il s’agisse de comprendre ce qui fait la beauté d’une palette de couleurs ou la qualité d’un verni. « Le meilleur conseil qu’on m’ait donné, c’est “Adapte ta bouche aux oreilles“. J’essaye de ne pas arriver avec mes gros sabots et de faire attention à la manière dont les choses peuvent être reçues. » Marie-Ève et Félicie acquiescent. « Dans la transmission, c’est un pré-requis d’adapter son processus pédagogique au profil qui le reçoit. Il faut que la personne se sente en sécurité pour apprendre, s’approprier les connaissances et les colorer de son expérience. »Bonne écoute !« 𝐌𝐞́𝐦𝐨𝐢𝐫𝐞𝐬 𝐝’𝐞́𝐥𝐞́𝐩𝐡𝐚𝐧𝐭𝐬 », le podcast d’Implicit qui décrypte comment les organisations peuvent répondre à leurs enjeux stratégiques en s’emparant du sujet de la mémoire et de la transmission.Animation : Marie-Eve Delecluse, Félicie HonoréRéalisation : César Defoort | Natif.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
À quelle étape de sa carrière se situe le bon moment pour transmettre ? Par où commencer ? Comment savoir quelles expériences méritent d’être partagées, et lesquelles garder pour soi ?Dans cet épisode de Mémoires d'Éléphants, Marie-Ève Delécluse et Félicie Honoré répondent à vos questions et reviennent sur les apprentissages qu’elles ont elles-mêmes tiré de leur vécu professionnel.« Bien souvent, dans le monde professionnel, si on a trébuché, les autres trébucheront aussi. On peut apprendre beaucoup de ses cicatrices. Pour éviter de retomber continuellement devant les mêmes obstacles, transmettre ses apprentissages est primordial. »Pour les deux créatrices de la méthode TFC®, la notion de décision est fondamentale dans la transmission. Quelles sont les grands pivots qui ont orienté vos choix professionnels ? Qu’en avons-vous retenu ? Quelles en sont les traductions aujourd’hui dans vos valeurs et dans votre pratique professionnelle ?« Si on m’avait donné un aperçu plus réaliste du monde du travail quand j’étais étudiante, j'aurais eu une autre approche en début de carrière. J’ai beaucoup cherché à faire mes preuves car je pensais que le niveau d’exigence du monde du travail était extrêmement haut. La réalité est pourtant différente. Si on me l’avait dit, j’aurais peut-être mieux apprivoisé mon énergie, je ne me serais pas mise une notion de sur-performance dès le départ. »Bonne écoute !« 𝐌𝐞́𝐦𝐨𝐢𝐫𝐞𝐬 𝐝’𝐞́𝐥𝐞́𝐩𝐡𝐚𝐧𝐭𝐬 », le podcast d’Implicit qui décrypte comment les organisations peuvent répondre à leurs enjeux stratégiques en s’emparant du sujet de la mémoire et de la transmission.Animation : Marie-Eve Delecluse, Félicie HonoréRéalisation : César Defoort | Natif.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Faut-il adapter la transmission en fonction de l’énergie des apprenant(e)s ?Stéphanie Robert enseigne le Yoga depuis 8 ans. Dans cet épisode, elle nous explique l’importance de la relation de maître à élève dans la transmission de cette pratique ancestrale.« Chaque enseignant retransmet ce qu’il a lui-même reçu. L’apprentissage, c’est d’abord une rencontre, un échange qui passe par la voix, par le corps et par le regard. L’intention des mots et des gestes permet de faire passer un message avec beaucoup de profondeur. » Stéphanie entreprend donc un travail d’horloger pour améliorer les séances au fil de la pratique, en ajustant les silences et le choix des mots.Ainsi, elle prend le temps en début de séance de demander à chacun comment il se sent, pour adapter sa transmission selon l’état physique et psychique du groupe. Une approche partagée par Marie-Eve et Félicie lorsqu’elles mènent des démarches de transmission et formalisation des compétences (TFC). « Il faut que le sachant mette l'apprenant en position d'action, d'implication, pour lui donner envie et le rendre maître et moteur. Chacun est responsable de son apprentissage et de l'acquisition des compétences. »Également, les professeurs de yoga ont l’obligation de suivre une formation continue afin de pouvoir délivrer des certificats de formation. Un devoir salué par la yogi, qui estime bénéfique de se poser régulièrement en position d’apprenant(e) afin de renforcer sa connexion à l’autre au quotidien. Une idée à encourager en entreprise ?Bonne écoute !« 𝐌𝐞́𝐦𝐨𝐢𝐫𝐞𝐬 𝐝’𝐞́𝐥𝐞́𝐩𝐡𝐚𝐧𝐭𝐬 », le podcast d’Implicit qui décrypte comment les organisations peuvent répondre à leurs enjeux stratégiques en s’emparant du sujet de la mémoire et de la transmission.Animation : Marie-Eve Delecluse, Félicie HonoréRéalisation : César Defoort | Natif.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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