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utopia3
Author: Utopia 3
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© Martial Mingam
Description
EN - utopia3 broadcasts for free on the Internet its podcasts conversations with activists, advocates, artists, scholars, practitioners and policy-makers who think, make and struggle for Human Rights every day, in their own way.
utopia3 undertakes artistic projects connecting history and art, academic knowledge and pop culture to investigate and question the socio-cultural, economic and political legacies of the Twentieth century.
In March 2021 utopia3 broadcasts its second podcast series in collaboration with the International Film Festival and Forum on Human Right (FIFDH).
FR - utopia3 produit et diffuse gratuitement sur internet de grands entretiens podcasts menés avec des experts internationaux - issus du monde académique, privé, politique ou humanitaire - œuvrant pour la défense des Droits Humains.
En parallèle, utopia3 mène des projets artistiques liant Histoire et art, savoir académique et pop culture, qui visent à interroger l’héritage socioculturel, économique et politique que le XXe siècle nous a légué.
En mars 2021, utopia3 développe sa seconde saison podcast en collaboration avec le Festival du film et forum international sur les droits humains (FIFDH).
Partners :
. FIFDH (2020 - 2021) : fifdh.org (https://fifdh.org/)
. Fondation Pierre du Bois : fondation-pierredubois.ch
. The Graduate Institute (Geneva) : graduateinstitute.ch
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
utopia3 undertakes artistic projects connecting history and art, academic knowledge and pop culture to investigate and question the socio-cultural, economic and political legacies of the Twentieth century.
In March 2021 utopia3 broadcasts its second podcast series in collaboration with the International Film Festival and Forum on Human Right (FIFDH).
FR - utopia3 produit et diffuse gratuitement sur internet de grands entretiens podcasts menés avec des experts internationaux - issus du monde académique, privé, politique ou humanitaire - œuvrant pour la défense des Droits Humains.
En parallèle, utopia3 mène des projets artistiques liant Histoire et art, savoir académique et pop culture, qui visent à interroger l’héritage socioculturel, économique et politique que le XXe siècle nous a légué.
En mars 2021, utopia3 développe sa seconde saison podcast en collaboration avec le Festival du film et forum international sur les droits humains (FIFDH).
Partners :
. FIFDH (2020 - 2021) : fifdh.org (https://fifdh.org/)
. Fondation Pierre du Bois : fondation-pierredubois.ch
. The Graduate Institute (Geneva) : graduateinstitute.ch
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27 Episodes
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EN - Human rights are always political. Their affirmation or defence goes far beyond a set of principles enshrined in a declaration or a constitution. Locally or globally, Voices tells the stories, cultures and struggles of marginalized individuals and communities. It focuses on the forgotten and questions the silences and the unspoken. Voices is a bilingual, collaborative podcast series produced by Utopia3 and the International Film Festival and Forum on Human Rights (FIFDH).
For the twentieth anniversary of the FIFDH, Voices engages with filmmakers Rahul Jain, Aïssa Maïga, Oussmane Zoromé Samassékou, Michal Weitz, former politician Avraham Berg, historian Denis Charbit, and Amnesty International representative, Saleh Hijazi, bringing issues of conflict, climate change, and migration to open debate.
FR - Les droits de l'homme sont toujours politiques. Leur affirmation ou leur défense va bien au-delà d'un ensemble de principes inscrits dans une déclaration ou une constitution. Au niveau local ou mondial, Voices raconte les histoires, les cultures et les luttes des personnes et des communautés marginalisées. Elle se concentre sur les oubliés et remet en question les silences et les non-dits. Voices est une série de podcasts bilingues produits en collaboration par Utopia3 et le Festival international du film et forum sur les droits de l'homme (FIFDH).
À l'occasion du vingtième anniversaire du FIFDH, Voices s'entretient avec les cinéastes Rahul Jain, Aïssa Maïga, Oussmane Zoromé Samassékou, Michal Weitz, l'ancien politicien Avraham Berg, l'historien Denis Charbit et le représentant d'Amnesty International, Saleh Hijazi, afin d'ouvrir le débat sur les questions de conflit, de changement climatique et de migration.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
EN - Human rights are always political. Their affirmation or defence goes far beyond a set of principles enshrined in a declaration or a constitution. Locally or globally, Voices tells the stories, cultures and struggles of marginalized individuals and communities. It focuses on the forgotten and questions the silences and the unspoken. Voices is a bilingual, collaborative podcast series produced by Utopia3 and the International Film Festival and Forum on Human Rights (FIFDH).
For the twentieth anniversary of the FIFDH, Voices engages with filmmakers Rahul Jain, Aïssa Maïga, Oussmane Zoromé Samassékou, Michal Weitz, former politician Avraham Berg, historian Denis Charbit, and Amnesty International representative, Saleh Hijazi, bringing issues of conflict, climate change, and migration to open debate.
FR - Les droits de l'homme sont toujours politiques. Leur affirmation ou leur défense va bien au-delà d'un ensemble de principes inscrits dans une déclaration ou une constitution. Au niveau local ou mondial, Voices raconte les histoires, les cultures et les luttes des personnes et des communautés marginalisées. Elle se concentre sur les oubliés et remet en question les silences et les non-dits. Voices est une série de podcasts bilingues produits en collaboration par Utopia3 et le Festival international du film et forum sur les droits de l'homme (FIFDH).
À l'occasion du vingtième anniversaire du FIFDH, Voices s'entretient avec les cinéastes Rahul Jain, Aïssa Maïga, Oussmane Zoromé Samassékou, Michal Weitz, l'ancien politicien Avraham Berg, l'historien Denis Charbit et le représentant d'Amnesty International, Saleh Hijazi, afin d'ouvrir le débat sur les questions de conflit, de changement climatique et de migration.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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For the twentieth anniversary of the FIFDH, Voices engages with filmmakers Rahul Jain, Aïssa Maïga, Oussmane Zoromé Samassékou, Michal Weitz, former politician Avraham Berg, historian Denis Charbit, and Amnesty International representative, Saleh Hijazi, bringing issues of conflict, climate change, and migration to open debate.
FR - Les droits de l'homme sont toujours politiques. Leur affirmation ou leur défense va bien au-delà d'un ensemble de principes inscrits dans une déclaration ou une constitution. Au niveau local ou mondial, Voices raconte les histoires, les cultures et les luttes des personnes et des communautés marginalisées. Elle se concentre sur les oubliés et remet en question les silences et les non-dits. Voices est une série de podcasts bilingues produits en collaboration par Utopia3 et le Festival international du film et forum sur les droits de l'homme (FIFDH).
À l'occasion du vingtième anniversaire du FIFDH, Voices s'entretient avec les cinéastes Rahul Jain, Aïssa Maïga, Oussmane Zoromé Samassékou, Michal Weitz, l'ancien politicien Avraham Berg, l'historien Denis Charbit et le représentant d'Amnesty International, Saleh Hijazi, afin d'ouvrir le débat sur les questions de conflit, de changement climatique et de migration.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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FR - Les droits de l'homme sont toujours politiques. Leur affirmation ou leur défense va bien au-delà d'un ensemble de principes inscrits dans une déclaration ou une constitution. Au niveau local ou mondial, Voices raconte les histoires, les cultures et les luttes des personnes et des communautés marginalisées. Elle se concentre sur les oubliés et remet en question les silences et les non-dits. Voices est une série de podcasts bilingues produits en collaboration par Utopia3 et le Festival international du film et forum sur les droits de l'homme (FIFDH).
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FR - Les droits de l'homme sont toujours politiques. Leur affirmation ou leur défense va bien au-delà d'un ensemble de principes inscrits dans une déclaration ou une constitution. Au niveau local ou mondial, Voices raconte les histoires, les cultures et les luttes des personnes et des communautés marginalisées. Elle se concentre sur les oubliés et remet en question les silences et les non-dits. Voices est une série de podcasts bilingues produits en collaboration par Utopia3 et le Festival international du film et forum sur les droits de l'homme (FIFDH).
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For the twentieth anniversary of the FIFDH, Voices engages with filmmakers Rahul Jain, Aïssa Maïga, Oussmane Zoromé Samassékou, Michal Weitz, former politician Avraham Berg, historian Denis Charbit, and Amnesty International representative, Saleh Hijazi, bringing issues of conflict, climate change, and migration to open debate.
FR - Les droits de l'homme sont toujours politiques. Leur affirmation ou leur défense va bien au-delà d'un ensemble de principes inscrits dans une déclaration ou une constitution. Au niveau local ou mondial, Voices raconte les histoires, les cultures et les luttes des personnes et des communautés marginalisées. Elle se concentre sur les oubliés et remet en question les silences et les non-dits. Voices est une série de podcasts bilingues produits en collaboration par Utopia3 et le Festival international du film et forum sur les droits de l'homme (FIFDH).
À l'occasion du vingtième anniversaire du FIFDH, Voices s'entretient avec les cinéastes Rahul Jain, Aïssa Maïga, Oussmane Zoromé Samassékou, Michal Weitz, l'ancien politicien Avraham Berg, l'historien Denis Charbit et le représentant d'Amnesty International, Saleh Hijazi, afin d'ouvrir le débat sur les questions de conflit, de changement climatique et de migration.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
18th episode of the utopia3 podcast with Jason De Leon
Interview in English.
Today on Utopia3 we are happy to welcome Jason De Leon, anthropologist, activist, and 2017 McArthur Genius grant award winner, whose work U.S. border militarization and its staggering human will help us re-orient the the often tone-deaf discussion - among both the right and the left in America - to one that suggests that a more just and possibly safer reality could be achieved by placing human rights ahead of a blinkered focus on security. Jason, in cooperation with the Colibri Center Human Rights in Tucson, AZ - has also founded the Undocumented Migrants Project (UMP), which uses a combination of ethnographic, archeological, forensic, and visual anthropological approaches to understand various aspects of unauthorized border crossings including the many forms of violence and suffering that characterize the process.
Over the past few years, the UMP has sponsored an international participatory art exhibit called Hostile Terrain 94. The exhibition is composed of over 3,200 handwritten toe tags that represent migrants who have died trying to cross the Sonoran Desert of Arizona between the mid-1990s and 2019. These tags are geolocated on a wall map of the desert showing the exact locations where remains were found. This installation will simultaneously take place at a large number of institutions, both nationally and globally in 2021 throughout 2022.
To donate to the Colibri center for Human Right and the Undocumented Migrants Project, please go to: https://www.undocumentedmigrationproject.org/
Land of Open Graves by Jason De Leon : https://www.jasonpatrickdeleon.com/land-of-open-graves
Interviewer : Jonathan Matthew Schmitt
Editing : Martial Mingam
Photo : Courtesy of UCLA Anthropology Dept.
www.utopia3.ch
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
17th episode of the utopia3 podcast with Alice Speri.
Interview in English.
Joining us to discuss her reporting the International Criminal Court’s recent decision on Afghanistan, as well as the ICC’s history, and the background of the the U.S.’s relationship with the court is journalist Alice Speri, whose work for the independent American news organization The Intercept has focused, in addition to the ICC, on civil and constitutional rights abuses by the U.S. government, and the how those abuses impact the United States’ role as proclaimed advocate and defender of international human rights.
In Sept of this year, the ICC's prosecutor Karim Khan announced that the court would re-open its investigation into crimes committed in Afghanistan during the U.S. military occupation. The ICC is the sole international body with the mandate to adjudicate war crimes and crimes against humanity, which were unfortunately all too common in Afghanistan under the U.S.-backed regime. Kahn’s announcement, while welcome to many who are seeking justice for crimes committed by the Taliban and the Islamic State Khorason province (IS-K), comes with a glaring qualification: neither the United States occupying force, nor its allies, including the recently deposed Afghan government will be investigated for offenses that are clearly within the ICC’s jurisdiction. Khan’s statement seems to justify what he calls the “deprioritization” of investigating crimes against humanity by the U.S. and its allies on the grounds that the “gravity, scale, and continuing nature of the crimes by the Taliban and IS-K demand the full resources of [his] office.” Interestingly, Kahn defends his focus on IS-K by by citing the group’s designation as a terrorist organization, despite the fact that nowhere in the Rome Statute - the International Criminal Courts founding document - is the court given the authority to prosecute the crime of “terrorism.” Kahn’s narrow focus on terrorism and the crimes of the Taliban gives credence to those who accuse the court of subserivance to the political agendas of more powerful nations like the United States and its allies. The United States in particular has never recognized the jurisdiction of the ICC, despite having encouraged the court’s investigation of crimes against humanity and war crimes that do not involve US, comporting itself as too big to prosecute in an international forum.
Interviewer : Jonathan Matthew Schmitt
Editing : Martial Mingam
Photo : The Intercept
www.utopia3.ch Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
16th episode of the utopia3 podcast with Christine Diindiisi McCleave.
Interview in English.
Christine Diindiisi McCleave is the executive director of the National Native American Boarding School Healing Coalition, an NGO based in Minneapolis, Minnesota, USA that is working closely with the U.S. Dept. of the Interior on the recently announced Federal Indian Boarding School Initiative.
In the this interview, we will talk to Ms. Diindiisi McCleave about her own journey to the directorship of the National Native American Boarding School Coalition, the history of Indian boarding schools in the United States, goals and challenges of the Federal Indian Boarding School Initiative, the politics - and nomenclature - of truth commissions, and how indigenous sovereignty intersects with human rights.
More information :This past May, the discovery of the remains of 215 indigenous children in a mass grave near the former grounds of a residential Indian boarding school in the Canadian province of British Columbia brought the shameful history of the Canadian Indian Residential School system to international media attention. Less media attention, however, has been given to the history of the Indian residential school system in the United States. Throughout the 19th and well into the 20th centuries, both the U.S. and Canadian governments - in cooperation with the Catholic Church and other Christian denominations - perpetrated a deliberate policy of indigenous cultural genocide by frocibly removing indigneous children from their national homelands and placing them in boarding schools meant “civilize” and assimilate them into white society; to estrange them from their language and their culture; to, as Col. Henry Pratt, founder of the flagship federal Indian boarding school in Carlisle, Pennsylvania infamously put it: kill the Indian to save the man.
In June of this year, U.S. Secretary of the Interior Deb Haaland - the first indigenous cabinet secretary in United States’ history - announced a Federal Indian Boarding School Initiative, a comprehensive review of the troubled legacy of federal boarding school policies in the United States.
Instrumental to the federal initiative is Christine Diindiisi McCleave, the executive director of the National Native American Boarding School Healing Coalition, an NGO based in Minneapolis, Minnesota, USA whose mission it has been since 2012 to lead in the pursuit of understanding and addressing the ongoing trauma created by the U.S. Indian Boarding School policy. As executive director of the coalition Diindiisi McCleave - who is a dual citizen of both the Ojibwe Turtle Mountain Nation in Minnesota and the United States - has petitioned both the US federal government and the United Nations to officially commence investigations into the history of Indian boarding schools in the United States, and is still working to pass legislation to convene a federal U.S. Truth and Healing Commission, based on the Canadian model, which would document the intergenerational effects of boarding schools through witness testimony.
Interviewer : Jonathan Matthew Schmitt
Editing : Martial Mingam
www.utopia3.ch
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15ème épisode du podcast utopia3 avec l'écrivain Alain Damasio
utopia3 en collaboration avec FIFDH 2021
ALAIN DAMASIO: «DEJOUER LE REGIME DE CONTRÔLE»
C’est l’un des écrivains français les plus passionnants de sa génération. Mais aussi l’un des penseurs-adversaires de la société de contrôle les plus essentiels du paysage intellectuel européen. Auteur culte de SF, mais aussi militant increvable et subtile logicien de la fuite, Damasio scrute les inégalités qu’engendrent nos sociétés numériques et en dénonce les ravages. Son troisième roman, Les Furtifs (La Volte, 2019) est un texte immense à lire de toute urgence.
Davide Rodogno et David Brun-Lambert s’entretiennent avec Alain Damasio à la Bibliothèque de Genève (BGE) après un passage exceptionnel par ses archives où est conservé le manuscrit du Contrat social de Jean-Jacques Rousseau. (photo @ Miguel Bueno / FIFDH)
utopia3:
Interviewers: Davide Rodogno, David Brun-Lambert
Réalisation: Martial Mingam
Avec la complicité de Julien Babel et Julie Noyelle
www.utopia3.ch
Coproducteur: FIFDH 2021 (www.fifdh.org)
Remerciements:
Marc Atallah, directeur de La Maison d’Ailleurs, Festival Numerik Games, Yverdon-les-Bains (www.ailleurs.ch)
Frédéric Sardet, directeur de la BGE (www.bge-geneve.ch),
Jorge Perez, Responsable d'Unité, Services au public, BGE,
Paule Hochuli, conservatrice des manuscrits et archives privées, BGE.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
14th episode of the utopia3 podcast with journalist Daniel Lombroso
utopia3 in collaboration with FIFDH 2021
DANIEL LOMBROSO: «THE ALT-RIGHT’S REAL POWER IS IN ITS NARRATIVE»
January 2021: The capture of Capitol Hill by Donald Trump supporters reveals to the world the astounding mobilization capacity of alt-right in the United States. The "alt-right"? A hyper-conservative, racist, sexist, and anti-Semitic right-wing that has been experiencing an astounding revival across the Atlantic over the last decade. A journalist spent four years at the heart of the alt-right: Daniel Lombroso. He made a shocking documentary: White Noise.
Deciphering the mechanisms and strategies of alt-right and its merchants of hate: Davide Rodogno and David Brun-Lambert talk with Daniel Lombroso. Interview conducted by videoconference with a brilliant and brave journalist, author of a film of icy precision.
Translated with www.DeepL.com/Translator (free version)
utopia3:
Interviewers: Davide Rodogno, David Brun-Lambert
Realization: Martial Mingam
With the complicity of Julien Babel et Julie Noyelle
Coproducer: FIFDH 2021 (www.fifdh.org)Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
13ème épisode du podcast utopia3 avec l'ex-présidente de la Confédération Ruth Dreifuss
utopia3 en collaboration avec FIFDH 2021
RUTH DREIFUSS: «AGIR POUR SUPPORTER LA DOULEUR DU MONDE»
Être élevée à l’école du syndicalisme et devenir en 1998 la première femme à accéder à la présidence de la Confédération. Combattante infatigable, celle qui fut la deuxième conseillère fédérale a indiscutablement marqué l’histoire politique de la Suisse, amorçant notamment l'existence du congé maternité. Et aujourd’hui? A 80 ans passés, désormais retirée de l’ONG Global commission on drug policy qu’elle a co-fondée, sa soif de justice reste inchangée!
Droits des femmes, nouvelles dynamiques du militantisme féministe et convergences des luttes pour réclamer plus de justice sociale: Davide Rodogno et David Brun-Lambert en parlent avec Ruth Dreifuss. Entretien exceptionnel réalisé chez «Madame la Présidente» à Genève.
utopia3:
Interviewers: Davide Rodogno, David Brun-Lambert
Réalisation: Martial Mingam
Avec la complicité de Julien Babel et Julie Noyelle
Coproducteur: FIFDH 2021 (www.fifdh.org)
www.utopia3.chHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
12ème épisode du podcast utopia3 avec le street-artiste Ernest Pignon-Ernest
utopia3 en collaboration avec FIFDH 2021
ERNEST PIGNON-ERNEST: «SAISIR UNE RÉALITÉ DANS SON TOUTE SA COMPLEXITÉ »
Le pionnier du street-art en France colle depuis 50 ans ses dessins sur les murs des villes du monde. C’est Rimbaud à Charleville Mézières, les martyrs de la Commune à Paris ou Pasolini dans des impasses de Naples. Mais attention: quand les street-art appréhendent l’espace urbain comme un musée, l’artiste-humaniste lui dialogue avec l’histoire des rues, questionne leur mémoire et rappelle les violences qu’on inflige aux hommes. Entretien exclusif.
Dessiner pour réinscrire l’histoire humaine dans les lieux à laquelle elle appartient et ainsi lutter contre l’amnésie qui frappe notre société: Davide Rodogno et David Brun-Lambert s’entretiennent par téléphone avec Ernest Pignon-Ernest, artiste immense, lecteur passionné, amoureux fou d’art classique et de poésie.
utopia3:
Interviewers: Davide Rodogno, David Brun-Lambert
Réalisation: Martial Mingam
Avec la complicité de Julien Babel et Julie Noyelle
Coproducteur: FIFDH 2021 (www.fifdh.org)
www.utopia3.chHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
11ème épisode du podcast utopia3 avec la cantatrice et marraine du FIFDH Barbara Hendricks
utopia3 en collaboration avec FIFDH 2021
«LA MUSIQUE NOUS RAPPELLE QUE NOUS SOMMES LES MÊMES»
Soprano africaine-américaine mondialement célèbre et militante engagée pour les droits humains «par nécessité», la cantatrice tient une place à part dans la mémoire collective. Durant les années 1980-90, elle pouvait bien être une des grandes figures de l’opéra, elle acceptait le poste l’ambassadrice itinérante du Haut-Commissariat des Nuits unies pour les réfugiés qu’elle désormais «à vie». Entretien exclusif.
Racisme systémique aux États-Unis, engagement contre les inégalités, la musique comme outil de résistance aux injustices: Davide Rodogno et David Brun-Lambert s’entretiennent par téléphone avec Barbara Hendricks, voix majeure, figure de la lutte en faveur des réfugié·es et marraine du FIFDH (photo @ Miguel Bueno / FIFDH)
utopia3:
Interviewers: Davide Rodogno, David Brun-Lambert
Réalisation: Martial Mingam
Avec la complicité de Julien Babel et Julie Noyelle
Coproducteur: FIFDH 2021 (www.fifdh.org)
www.utopia3.chHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
10th episode of the utopia3 podcast with Navajo Nation President Jonathan Nez.
Interview in English.
"The U.S. government has failed us". utopia3 interviewed Jonathan Nez, President of the Navajo Nation, one of the Native American communities most affected by the COVID-19 epidemic. At a time when the Navajo nation was experiencing a record infection rate, it fought back fiercely, managing to contain the pandemic with radical but effective measures. Collective strength, resilience, discipline and common sense: in an interview we deliberately edited as little as possible, recorded on the Internet, President Jonathan Nez tells us how his people managed to keep a deadly virus at bay.
Listen to utopia3 on www.utopia3.ch or on your favorite listening platform accessible from https://linktr.ee/utopia3.
To our ritual question "what is it to have the right", the President of the Great Navajo Nation Jonathan Nez immediately establishes the link with sovereignty. Indeed the Navajos governed themselves already at the time of the expansion of the Western world in North America. The treaty of 1868 recognizes moreover this skill of the tribes. For the Navajo, the protection of their Nation bears a name that translates as "rainbow". It is such an important aspect that we find this symbol on their flag (7'). We expose to President Nez our ignorance about the struggle of his people and his Nation. For us, he goes back over the history of his people since the arrival of Christopher Columbus (7'30). Christopher Columbus thinking he had landed in India, named "Indians" the natives he met in North America. Following the massive influx of people to the New World and the industrialization of the East Coast of the United States, the need for land was felt. President Nez describes the violation of human rights that his nation has suffered through the marginalization of its people, the disdain for indigenous ways of life and the exploitation of their beliefs. For the Navajo people, land was in fact shared and used for subsistence without belonging to anyone (8'45). (8'45) This is how these lands were plundered. The Indians ended up on reserves. And in the 21st century, in the most powerful country in the world, President Nez notes that 30 to 40% of Native Americans do not have access to running water in the midst of a pandemic where washing hands is the number one instruction (10'15). President Nez regrets that the positive information concerning his people is ignored and congratulates the Navajo Nation for having been able to reduce the contamination curves of Covid-19 (12'30). President Nez explains that his community has been forced to sue the federal government to recover the public funds released to fight the epidemic (14'30). Meanwhile, the Navajo Nation, in the midst of a major epidemic crisis, requested the help of Doctors Without Borders and the sharing of their knowledge to fight the virus (15'50). President Nez also spoke to us about the missions of the Navajo Human Rights Commission: recovery of objects of their culture or defense of their people in cases of discrimination. To conclude this interview, President Nez insists on his wish to inspire and encourage future Navajo generations to fight against many scourges (21'40). The Navajos have overcome many hardships and are ready for the future, including the second wave of Covid-19 expected this winter (25').
This first season of utopia3 was produced in collaboration with the FIFDH.
Photo © utopia3, 2020
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10ème épisode du podcast utopia3 avec le Président de la nation Navajo Jonathan Nez.
Entretien en anglais.
«Le gouvernement américain nous a laissé tomber». utopia3 a interviewé Jonathan Nez, Président de la nation Navajo, parmi les communautés natives américaines les plus frappées par l’épidémie de COVID-19. Alors que la nation connaissait un taux d’infection record, elle s’est férocement battue, parvenant à endiguer la pandémie par des mesures radicales, mais efficaces. Force du collectif, esprit de résilience, discipline et bon sens: lors d’une interview brute capturée par internet, Jonathan Nez raconte comment son peuple est parvenu à tenir en échec un virus mortel.
Écoutez utopia3 sur www.utopia3.ch ou sur votre plateforme d’écoute préférée accessible depuis https://linktr.ee/utopia3
A notre question rituelle «qu’est-ce qu’avoir le droit », le Président du peuple Navajo Jonathan Nez établit immédiatement le lien avec la souveraineté. En effet les Navajos se gouvernaient déjà lors de l’expansion du monde occidental en Amérique du Nord. Le traité de 1868 reconnait d’ailleurs cette habileté des tribus. Pour les Navajo, la protection de leur Nation porte un nom qui se traduit par «arc en ciel». C’est un aspect tellement important que l’on retrouve ce symbole sur leur drapeau (7’). Le Président Nez à qui l’on confie notre ignorance sur la lutte des siens et de sa Nation revient sur l’histoire de son peuple depuis l’arrivée de Christophe Colomb (7’30) qui, pensant avoir accosté en Inde, a nommé «Indiens» les autochtones qu’il a rencontré en Amérique du nord. Suite à l’afflux massif de personnes vers le Nouveau monde et l’industrialisation de la côte Est des États-Unis, le besoin de terre se fait sentir. Le Président Nez nous décrit la violation des Droits humains dont a souffert sa Nation à travers la marginalisation des siens, le dédain envers les modes de vie autochtones et l’exploitation qui est faite de leurs croyances. Pour le peuple Navajo, les terres étaient en effet partagées et utilisées pour la subsistance sans qu’elles appartiennent à quiconque (8’45). C’est ainsi que ces terres ont été spoliées. Les indiens se sont retrouvés dans des réserves. Et au XXIème siècle, dans le pays le plus puissant au monde, le Président Nez constate que 30 à 40% de Natifs américains n’ont pas accès à l’eau courante en pleine période de pandémie où le fait de se laver les mains est la consigne numéro 1 (10’15). Le Président Nez regrette que les informations positives concernant son peuple soient passées sous silence et félicite la Nation Navajo pour avoir su réduire les courbes de contaminations du Covid-19 (12’30). Le Président Nez nous explique que sa communauté a été contrainte d’intenter un procès au gouvernement fédéral pour récupérer les fonds publics débloqués pour lutter contre l’épidémie (14’30). Pendant ce temps-là, la Nation Navajo en proie à une crise épidémique majeure a sollicité l’aide de Médecins sans frontière et le partage de leurs connaissances afin de lutter contre le virus (15’50). Le Président Nez nous parle également des missions de la Commission Navajo des Droits humains: récupération d’objets de leur culture ou défense de leur peuple en cas de discrimination. Pour terminer cet entretien, le Président Nez insiste sur son souhait d’inspirer et d’encourager les générations Navajos futures pour lutter contre de nombreux fléaux (21’40). Les Navajos ont surmonté bien des épreuves et sont prêts pour la suite, y compris pour la seconde vague de Covid-19 attendue cet hiver (25’).
Cette première saison d’utopia3 a été produite en collaboration avec le FIFDH.
Photo © utopia3, 2020
9th episode of the utopia3 podcast with the Anglo-German neoclassical composer Max Richter.
The Universal Declaration for Human Right is a faraway horizon, probably unattainable. Still, says Max Richter, we must find in it the energy and inspiration to make progress. Richter is the author and composer of Sleep, Waltz with Bashir, Ad Astra, The Leftovers. utopia3 talked with the Anglo-German neoclassic composer shortly after the release of his ninth splendid opus, Voices. The latter is a work Richter conceived of ten years ago. We discussed about music as the instrument to question inequalities and injustice and perhaps as the tool to fight against them.
Max Richter has answered to this fundamental question: “What does it mean to have the right?” (3’40). He wonders about the meaning of the answer to this question for himself as well as for each of us. He explains how, during is childhood his family could – freely – move from the RFA to the UK (4’30). From this moment to approximately 10 years ago, when Max started working on Voices, he witnessed the slowing down of the progressive turn the world seemed to have engaged with (6’) and the resurgence of xenophobia, extremism, etc. As a project voices originated from the intuition that the world is not moving in what Max Richter thinks is the right direction and that views that 10 years would not have been admissible seem now to be normalized (10’). Max Richter sees in the UDHR an essentially imperfect document, created by imperfect human beings, more than 70 years ago. However, he claims, it still represents an ideal worth being defended and even celebrated (11’). The composer explains how he inverted the proportions of the orchestra instruments playing Voices with the purpose of giving hope despite “darkness” (14’). This idea is also reflected in the titles of the composer’s opus, including “Hypocognition” (17’) and “Little Requiem” (18’25). Richter shares his conviction that creativity can influence politics (19’). In his view, it is important not to be caged as an artist so as to be able to communicate with other human beings (20’) and to create communities (23’). Lastly, Richter connects Voices with the artwork Trame (see the website www.utopia3.ch) as he considers both of these works as reflective spaces of the UDHR.
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9eme épisode du podcast utopia3 avec le compositeur néoclassique anglo-allemand Max Richter.
Entretien en anglais.
La Déclaration des Droits humains: un «horizon lointain, probablement inatteignable, dans lequel nous devons néanmoins toujours puiser pour progresser», selon MAX RICHTER (Sleep, Valse avec Bachir, Ad Astra, The Leftovers, etc.). A l’occasion de la parution de son album Voices, somptueux neuvième disque mûri durant dix ans, utopia3 s’est entretenu par téléphone avec le compositeur néoclassique anglo-allemand. Un entretien où la musique s’envisage comme un outil capable de questionner et peut-être de faire reculer les inégalités.
Résumé:
Max Richter répond à cette question fondamentale: «Qu’est-ce qu’avoir le droit» (3’40) et s’interroge sur le sens que cela revêt pour lui, comme pour tout individu. Il explique comment, durant son enfance, sa famille a pu en toute liberté déménager d’Allemagne en Angleterre (4’30). Entre cette période de sa vie et le moment où il a commencé à travailler sur l’album Voices, il y a une dizaine d’années, il a observé un revirement de la voie progressiste dans laquelle le monde paraissait engagée (6’) vers une flambée des déséquilibres sociétaux (xénophobie, extrémisme, etc.). Le projet de Voices est né de cette intuition: le monde n’avance pas dans la bonne direction et certaines positions qui n’auraient pu être exprimées il y a encore peu se sont normalisées dans certaines sphères (10’). Max Richter voit en la Déclaration universelle des Droits humains un document par essence imparfait, puisque crée par l’homme et marqué par son époque. C’est pourtant, juge-t-il, un idéal à défendre et à célébrer (11’). Le compositeur nous explique comment il a inversé les proportions des instruments de l’orchestre dans Voices pour traduire la volonté au cœur de la Déclaration universelle des Droits humains: susciter l’espoir, malgré l’obscurité (14’). Cette idée est développée par plusieurs titres de Voices, parmi lesquels «Hypocognition» (17’) et «Little Requiem» (18’25). Max Richter partage sa conviction que la créativité peut influencer la politique (19’). Pour lui, ne pas être cloisonné en tant qu’artiste est un moyen pour parler aux gens (20’) et créer des «communautés» (23’). Enfin Max Richter établit un lien entre Voices et l’œuvre artistique Trame (présentée sur www.utopia3.ch): deux créations proposant un espace de réflexion similaire autour de la Déclaration universelle des Droits humains (24’).
Cette première saison d’utopia3 a été produite en collaboration avec le FIFDH.
Photo © Mike Terry / Universal Music
Pour ce 8ème podcast, utopia3 reçoit le cinéaste Andy Cohen ! Entretien en anglais.
Cinéaste et journaliste indépendant dont le travail veut contribuer «à opérer un changement social et à protéger les Droits de l'homme», Andrew "Andy" Cohen a produit, réalisé ou écrit plusieurs documentaires primés parmi lesquels Ai Weiwei: Never Sorry (2012), The World Before Her (2012), Human Flow (2017), Ximei (2019) ou Beijing Spring (2020).
Lors de cet entretien, Andy Cohen revient sur ce qui l’a amené à réaliser «Beijing Spring». A travers un film d’archives 16 mm caché aux autorités chinoises pendant plus de trois décennies, il nous fait découvrir l’histoire censurée des « Étoiles », un groupe d’artistes underground chinois dont les membres, à la mort de Mao Zedong, ont cherché à tout prix à librement s’exprimer et à protester - non sans lourdes conséquences ultérieures.
Résumé:
Andy Cohen considère les artistes comme étant systématiquement les pionniers des changements sociétaux vers « plus de Droits ». Chaque artiste possède cela dans le sang, assure-t-il (5’) Avec son documentaire « Beijing Spring », Andy Cohen nous propose une histoire qui n’a jamais été raconté jusque-là ! Celle d’un homme qui a risqué sa vie pour filmer la démarche entreprise par les « Étoiles », mythique groupe d’art underground chinois. Ce film d’archive a été caché pendant plus de 30 ans (5’45). Andy revient sur la révolution culturelle durant laquelle Mao encourage les adolescents à se rebeller contre toute forme d’autorité. Ce communisme extrêmement violent se fissure à la mort du « Grand Timonier » (7’). A ce moment-là, la réforme économique et le « mur de la démocratie » permettent aux artistes de s’emparer d’une occasion inédite de s’exprimer. Andy Cohen nous parle de cette période où l’art n’était enfin plus cantonné à des représentations de travailleurs souriants et où le fait de représenter des personnes ordinaires était un acte de protestation (10’). Il nous dévoile comment « Les Étoiles » se sont procurés tout le matériel nécessaire pour pouvoir s’exprimer, de Ai Weiwei qui lui a permis de développer ses connaissances sur leur histoire et enfin des raisons qui ont poussé les « Etoiles » à se choisir un tel nom (12’). Andy Cohen n’a pas connu de tensions avec la Chine lors la réalisation de ce documentaire. Mais lors de l’élaboration de Ximei qui révélait un scandale sanitaire chinois, les représailles ont été majeures pour toute personne impliquée dans le tournage de ce documentaire (14’). Andy Cohen analyse ce lien ténu entre la jeunesse et la révolution (16’). Puis il évoque ce qui selon lui pourrait fragiliser le système chinois actuel (19’).
Cette première saison d’utopia3 a été produite en collaboration avec le FIFDH et enregistrée dans le studio The Spot Podcast Factory. @fifdh.geneve @thespotgeneva
Photo © Miguel Bueno
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ce 7ème entretien enregistré en anglais reçoit Lauren Anders Brown, la réalisatrice du documentaire WOMENstruate et Ayanda Dlamini, activiste eswatini qui combat pour faire reculer les tabous liés aux règles. Nos deux invité.e.s évoquent les stigmatisations des femmes dans le monde et plus spécifiquement en Afrique durant leur cycle menstruel.
Lauren Anders Brown est une documentariste autodidacte américaine active depuis plus de dix ans. Ayant d’abord fait ses armes dans le cadre de séries télévisées (Ugly Betty, House of Cards, etc.) et des longs métrages primés (Argo, We Need to Talk About Kevin, etc.), elle s'est progressivement orientée vers le documentaire, enquêtant dans plus de quarante pays sur des sujets liés à la santé, souvent en collaboration avec les Nations Unies. Son deuxième long-métrage documentaire, WOMENstruate, a été filmé en seulement six jours - soit l'équivalent d’un cycle menstruel moyen. Il présente notamment le témoignage d’Ayanda Dlamini, une étudiante de 23 ans originaire du Royaume d’eSwatini qui milite pour les droits reproductifs des jeunes vivant avec le VIH.
Lauren Anders Brown et Ayanda Dlamini répondent à tour de rôle à notre question rituelle «que signifie avoir le droit?» (3’17), puis Lauren évoque comment est né ce projet de documentaire autour des règles (4’15). Elle constate avec satisfaction que les tabous qui y sont liés reculent en Afrique de l’est, mais regrette que les femmes ne puissent toujours pas aborder ce sujet avec facilité (5’). Lauren comme Ayanda aimeraient que l’on puisse parler des règles en toute simplicité (6’15). Lauren a fait le choix de filmer son documentaire en Afrique car l’impact des règles sur les femmes y revêt d’autres dimensions (7’30). Pour certaines jeunes filles, en effet, ce moment est synonyme de mariage imminent, et c’est dès lors une «violation de leurs Droits humains» (9’). Pour d’autres, les règles marquent un arrêt de leur éducation de 3 à 7 jours chaque mois - soit le temps que dure leurs menstrues si elles n’ont pu acheter des protections hygiéniques (9’30). Les règles entraînent la stigmatisation des femmes en Afrique où, dans certaines régions, un parallèle est parfois fait avec une forme de sorcellerie. Cela peut également mettre en danger les femmes isolées d’un point de vue sanitaire (11’). Dans plusieurs régions d’Afrique, cette stigmatisation se vit souvent au bord de la rivière où se regroupent des femmes indisposées pour des raisons d’hygiène et d’entraide (13’). Ayanda nous explique les motivations qui l’ont poussé à témoigner dans ce documentaire (14’50). Lauren partage le chemin qu’elle a parcouru à titre individuel (16’) et aborde enfin la ménopause, ce qu’elle signifie comme étape de vie, la façon dont elle est perçue en Afrique et les raisons pour lesquelles nous devrions nous en inspirer (17’).
Cette première saison d’utopia3 a été produite en collaboration avec le FIFDH et enregistrée au studio The Spot Podcast Factory. @fifdh.geneve @thespotgeneva
Photos ©FIFDH / Ryem KamkoumHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Votre podcast cette semaine est consacré aux réalisatrices Ilse et Femke Van Velzen, et à la journaliste d’investigation Ruth Hopkins.
ILSE ET FEMKE VAN VELZEN sont des documentaristes hollandaises multi primées. Leur film Weapon of War, qui traite du viol systématique au Congo, a reçu le Golden Calf 2010, l'équivalent néerlandais de l'Oscar. Pour le documentaire Prison for Profit (2019), elles ont collaboré avec la journaliste d'investigation britannique Ruth Hopkins.
RUTH HOPKINS a produit plusieurs enquêtes primées sur les condamnations injustifiées, les détentions provisoires longue durée ou les brutalités policières en Afrique du Sud. Titulaire d'un LLM en Droit international et Droits de l'homme, Ruth a créé un cours consacré aux Droits humains dans une école de journalisme aux Pays-Bas. En 2013, elle réalisait un reportage consacré à une prison sud-africaine gérée par la société de sécurité privée G4S. En février 2020, elle en tirait un ouvrage: Misery Merchants (Life and Death in a Private South African Prison), précédé par la sortie de Prison for Profit, adaptation documentaire de son enquête signée par les sœurs van Velzen.
Entretien enregistré en anglais.
Les sœurs Van Velzen évoquent ce qu’est leur moteur pour aborder un sujet et le traiter dans le cadre d’un documentaire (3’30). Elles racontent comment elles ont fait équipe avec Ruth Hopkins (5’). Cette dernière nous livre d’emblée son étonnement de voir une réplique du système de l’apartheid dans les méthodes adoptées par G4S. Prospère multinationale européenne, la société britannique est le plus gros employeur privé d’Afrique, mais aussi le principal acteur en matière de sécurité dans le monde avec 55’000 salariés répartis dans 90 pays (7’). Leurs activités- prisons, transport et centres de détention pour migrants et sécurité - touchent des populations très vulnérables, entretient une opacité certaine et possède de fortes exigences en matière de rentabilité (8’). Ruth Hopkins parle ainsi de contrat non-renégociable signés avec des États, malgré des factures délirantes (9’). Elle nous dévoile les tentatives d’intimidation subies lorsqu’elle a démarré son enquête, la façon dont certains messages échangés avec ses sources ont été interceptés et le dénigrement de son travail par les cadres de G4S (10’). Ruth revient sur la transition qu’elle juge superficielle de l’apartheid vers une démocratie accordant principalement des droits politiques, mais aucune liberté économique (14’). Le système carcéral n’a pas été réformé et la torture au sein des établissements pénitentiaires reste en vigueur, défend-t-elle (14’30). Elle explique combien G4S a recourt à une violence exacerbée et pratique de surcroit la médication forcée, imposant notamment la prise de puissantes drogues antipsychotiques à des prisonniers ne souffrant d’aucune maladie mentale (15’). Ruth nous éclaire sur les pressions qui ont été opérées pour que le gouvernement privatise les sociétés à la fin de l’apartheid et les dérives que ce choix a occasionné. Elle explique combien l’initiative de «Black Economic Empowerment» était un projet de redistribution de la richesse très positif sur le papier, mais qui s’est mué en mécanique de corruption massive (16’25). Ruth constate qu’à ce jour les richesses restent à 80% concentrée entre les mains des Blancs en Afrique du Sud (18’).
Cette première saison d’utopia3 a été produite en collaboration avec le FIFDH et enregistrée dans le studio The Spot Podcast Factory.
Photos © Kimberley PerrenoudHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pour ce cinquième entretien, notre invitée est l’activiste soudanaise Alaa Salah.
Entretien en traduction simultané en français.
ALAA SALAH est étudiante en architecture et manifestante anti-gouvernementale devenue l’une figure majeure de la Révolution soudanaise. En avril 2019, une photo d’elle prise par Lana Haroun, puis largement partagée sur les réseaux sociaux, la fait découvrir au monde. Surnommée la «Femme en blanc» ou la «Dame liberté», la jeune femme native de Khartoum explique comment et pourquoi elle est devenue à 22 ans l’une des voix de la Révolution.
Écoutez utopia3 sur www.utopia3.ch ou sur votre plateforme d’écoute préférée accessible depuis https://linktr.ee/utopia3
C’est au tour d’Alaa Salah de délivrer sa conception de ce que signifie «avoir le droit» (3’30). A l’instar des femmes qui manifestent au Soudan, Alaa Salah compte parmi les «Kandakas», du nom d’une reine nubienne ayant régné il y a 7000 ans (4’00). Son surnom au sein de sa famille: la «petite perle». Alaa Salah explique la place des femmes dans la société soudanaise (5’00). Elle parle de sa famille progressiste qui l’encourage à ne jamais s’effacer, mais au contraire à dénoncer et à se battre (6’00). Elle explique combien c’est grâce à cette éducation qu’elle s’est activement impliquée dans la Révolution soudanaise (7’00). Alaa revient sur ce moment enthousiaste où elle a été prise en photo durant une manifestation, puis chante le poème qu’elle scandait à cet instant (9’00). La jeune femme revient sur le choix de la non-violence fait par son peuple (11’45). Elle confie ses espoirs pour le Soudan suite à la destitution du dictateur Omar Al-Bachir (13’) et évoque son rêve d’enfant: contribuer à reconstruire son pays. Alaa Salah parle de ses projets d’architecte urbaniste pour une société rêvée plus équilibrée et épanouie (14’50). Elle explique le symbole que traduit ses boucles d’oreille qui évoquent l’Afrique (18’). Elle partage égalemment son souhait de faire connaître la culture soudanaise au plus grand nombre et d’en dévoiler les beautés. Pour finir, Alaa Salah réagit à l’œuvre Trame de Martial Mingam visible sur le site www.utopia3ch (19’).
Cette première saison d’utopia3 a été produite en collaboration avec le FIFDH et enregistrée dans le studio The Spot Podcast Factory. @fifdh.geneve @thespotgeneva
Photo © Miguel Bueno
Traduction: Sara BencherifHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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