14 • SMITH et Pyrocyne, entre deux mondes
Description
Partie II 🌗
Depuis les proto-réseaux sociaux de la fin des années 1990, SMITH privilégie les échanges virtuels avec le monde extérieur. C’est par écran interposé qu'il rencontre sa chatte tricolore Ludwig avant de l’adopter, et qu'il découvre l'existence des cabinets de communication animale. Dans son court métrage "TRAUM", le personnage principal vit des métamorphoses à la suite d’un traumatisme spatial et voit une partie de lui-même se détacher pour devenir un chien — un chien dont la peau ressemble à une peau humaine. Ainsi naît la fascination de SMITH pour les chiens sans poils, êtres rares, primitifs, mythologiques, passeurs des âmes des défunts vers le territoire des morts. Quelques années plus tard, en travaillant sur le projet "Désidération", qui invite à reconsidérer nos relations avec le cosmos au sens très large et avec les animaux en particulier, SMITH se répète que si un chien nu croise sa route, alors il l’adoptera...
Entretien, montage, réalisation : Flor Alazraki.
Musique : Mathilde Forget.
Illustration : Irène Tardif.
Générique : « Quand on parle aux animaux c’est une manière un peu de se parler à soi-même. À part quand ils sont malades ou qu’ils ont l’air malheureux ou qu’ils ont des crises de mélancolie – ce qui leur arrive – normalement quand on parle à un animal, quand on dit "Eh bien mon petit coco, mon pauvre vieux" c’est une manière de se parler à soi-même, un peu indirecte quoi. » • Extrait de la vidéo ‘Françoise Sagan : bonjour tendresse’, 1979.
Durée de l'épisode : 00:34:08 🐕
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