Quand nous avons demandé à Bouli Lanners s’il considérait l’un des disques de sa collection comme un « Game Changer », il a répondu sans détour : Rum, Sodomy & the Lash des Pogues. Pour ce grand amoureux des terres écossaises, la rencontre sur cet album entre tradition irlandaise et musique punk semblait être une évidence, puisqu’elle lui a pété au visage à un moment des plus opportuns. 


Le réalisateur, comédien, scénariste et metteur en scène nous parle donc de ce savant mélange dont les touches les plus sombres et humaines, comme les plus festives, sont entrées en écho avec sa propre vie, alors qu’il s’apprête à sortir ce 23 mars son dernier film Nobody Has to Know, empreint d’un romantisme plutôt proche de celui de la bande à Shane MacGowan.


On a parlé aussi de Johnny, de wallon, de friches industrielles, et on a fait Schubert avec la bouche. 


Bonne écoute les goûteurs.

P.S. : dans cet épisode, on parle aussi de "peinture" – ce qui est très pratique pour un podcast, vous en conviendrez. Pour ceux qui doutent, on a glissé ci-dessous des liens qui permettent de visualiser les toiles que nous évoquons dans la dernière rubrique :


1. Edward Hopper – Lighthouse hill.

2. Odilon Redon – Sous-bois au printemps.

3. Nicolas de Staël – Marseille.

4. Pierre Paulus de Châtelet – Les fumées.

5. Dominique Goblet – Ostende.

Animation : Jeff Lemaire & Amaury Rauter

Visuel : Gwen Pitseys

Habillage : Nico Grombeer


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