DiscoverDans la presseAmazonie : "la ruée vers le pétrole... au nom de l'écologie"
Amazonie : "la ruée vers le pétrole... au nom de l'écologie"

Amazonie : "la ruée vers le pétrole... au nom de l'écologie"

Update: 2025-06-18
Share

Description

À la Une de la presse, mercredi 18 juin, la poursuite des bombardements entre l’Iran et Israël, alors que le président Trump appelle Téhéran à une "capitulation sans condition". Les inquiétudes des membres du G7 après le départ précipité du président américain. Et le feu vert donné par le gouvernement brésilien à l’augmentation de l’exploitation des hydrocarbures, au nom de la transition écologique.

Le + : Recevez tous les matins la Revue de presse de France 24 sur votre iPhone ou sur tout autre mobile. Et également toujours sur votre PC en devenant fan sur Facebook

À la Une de la presse, la poursuite des bombardements entre l’Iran et Israël, alors que le président Trump, appelle Téhéran à une "capitulation sans condition".

À lire aussiPartir en guerre ou négocier ? Les hésitations de Donald Trump face à la guerre Israël-Iran

Après six jours de conflit, les deux camps affichent toujours leur détermination et leurs "succès" respectifs. Iran Daily met en avant les frappes, mardi 17 juin, contre ce qu’il présente comme "le quartier général du Mossad à Tel Aviv". Et le Jerusalem Post annonce le dernier "scalp" en date de l’armée israélienne : celui du général Ali Shademani, "le plus haut commandant militaire iranien", "la personnalité la plus proche du Guide suprême". Au centre du jeu, le président Trump, dont les intentions restent floues, qui suggère que "les États-Unis sont ouverts à une action contre l’Iran", selon The New York Times. The Wall Street Journal rapporte de son côté que des frappes contre l’Iran "font partie des options envisagées par Trump".

À lire aussi🔴 Guerre Israël-Iran en direct : frappes puissantes et régulières sur Téhéran, Israël rapatrie ses ressortissants

Donald Trump est au centre du jeu, et l’Union européenne au second plan. Le quotidien allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung évoque même une UE "spectatrice", du fait des divisions de ses membres vis-à-vis d’Israël - avec d’un côté le chancelier allemand, notamment, qui soutient que l’État hébreu "fait le sale boulot", et des l’autre, des États comme l’Espagne, qui estiment que l’UE tombe dans le piège du "deux poids deux mesures" en donnant sa bénédiction à l’attaque israélienne, "alors que la menace immédiate est douteuse, voire inexistante". " Comment peut-on dès lors condamner de manière crédible la guerre d’agression russe contre l’Ukraine?", interpellent ces pays.

À lire aussi"C’est peut-être la dernière fois que je vois mon appartement" : les civils fuient Téhéran

Inquiétudes des membres du G7 après le départ précipité du président américain

L’UE et l’ensemble de la communauté internationale sont confrontés au refus de Donald Trump du multilatéralisme. The Financial Times revient sur son départ anticipé du G7, qui aurait provoqué "des inquiétudes quant à l’engagement de Washington" vis-à-vis de ses alliés, selon le quotidien. Le journal fait état des "craintes" que Trump "fasse la même chose lors du sommet de l'OTAN, la semaine prochaine", beaucoup guettant les "signes annonciateurs d’une possible réduction de l’engagement américain au sein de l'Alliance".

Les interrogations sur l’attitude de Donald Trump à l’égard de ses alliés, et réciproquement, dont il est aussi question du côté du Times, perplexe quant à la façon dont Keir Starmer, le Premier ministre britannique, s’est précipité, lors de ce G7, pour ramasser les feuilles que Donald Trump avait laissé tomber durant leur point presse - des documents portant sur l’accord commercial conclu entre les États-Unis et la Grande-Bretagne. C’est peut-être un détail pour vous, mais pour le journal, la scène en dit beaucoup sur le rapport de force entre Donald Trump et Keir Starmer. "Ce document historique aurait pu voler dans la poussière pendant mille ans, avant que Trump ne se penche pour le ramasser. Starmer, lui, était sur les starting-blocks et s'est lancé dans une génuflexion paniquée plus vite qu'un sprinteur olympique", ironise le journal, qui relève, "icing on the cake", cerise sur le gâteau, que le président américain a remercié Starmer en soulignant l’importance de cet accord conclu avec… l’UE.

Donald Trump a quitté le G7 avant même l’arrivée de Volodymyr Zelensky. Alors que Kiev vient de subir l’une des pires attaques de la Russie, Le Figaro estime que l’Ukraine est "la grande perdante de ce sommet, dominé par la guerre au Moyen-Orient", même si le président Zelensky "n’avait que des ambitions limitées". Le journal indique que l’Europe et la Grande-Bretagne "espéraient l’adoption de sanctions supplémentaires contre Moscou", mais que ces discussions ont été remises, justement, au prochain sommet de l’Otan. "Mais là encore, prévient le journal, la situation au Proche-Orient pourrait troubler l’agenda".

La "situation au Proche-Orient", est aussi la guerre à Gaza. Le Monde rappelle que plusieurs dizaines de Palestiniens sont tués chaque jour aux abords des quatre sites de distribution d’aide mis en place par une organisation américaine sous supervision israélienne - ou quand les Gazaouis doivent "braver l’humiliation et la mort pour se nourrir". "Il ne s'agit pas de balles perdues dans le chaos de la guerre, mais d'un système qui rend l'aide humanitaire mortelle", accuse The Guardian. "Les Palestiniens étaient déjà ensevelis sous les bombes. Les voilà enterrés sous l’actualité, c’est à pleurer" : le Nouvel Obs regrette, par ailleurs, le report sine die des discussions sur la reconnaissance de l’État de Palestine. "Ce n’est pas le moment, entend-on ; ça fait combien de décennies que ce n’est pas le moment ?".

Brésil : augmentation de l’exploitation des hydrocarbures, au nom de la transition écologique

Est-ce bien le moment ? À moins de 6 mois de l’ouverture de la COP30 à Belém, le Brésil annonce la vente aux enchères de 146 000 kilomètres carrés de concessions d’hydrocarbures, sur terre et en mer. Folha de São Paulo précise que ces concessions, autour de l’embouchure du fleuve Amazone, ont été acquises par Petrobras, la compagnie nationale, les sociétés américaines Exxon et Chevron, ainsi que la société chinoise CNPC, pour un total de 153 millions de dollars. Une somme destinée à financer… la transition écologique future du Brésil, à en croire le président Lula, opposé, dans ce dossier, aux populations autochtones et aux écologistes, qui dénoncent "une aberration".

La Croix rappelle qu’au-delà de ses réserves en  or noir, la région concernée par cette nouvelle exploitation, le bassin de Foz do Amazona, est "très précieux par la richesse de ses écosystèmes", puisqu’il abrite le plus grand front continu de mangroves au monde et le système récifal d’Amazonie, dont la biodiversité marine est unique. Le journal cite une défenseuse de l’environnement : "Justifier l’expansion de la production" de pétrole au nom de la transition écologique, "c’est comme provoquer une nouvelle guerre au nom de la paix".

Retrouvez tous les matins sur France 24 la Revue de presse (du lundi au vendredi, à 7h20 et 9h20 heure de Paris). Suivez également tous les week-ends en multidiffusion la R

Comments 
00:00
00:00
x

0.5x

0.8x

1.0x

1.25x

1.5x

2.0x

3.0x

Sleep Timer

Off

End of Episode

5 Minutes

10 Minutes

15 Minutes

30 Minutes

45 Minutes

60 Minutes

120 Minutes

Amazonie : "la ruée vers le pétrole... au nom de l'écologie"

Amazonie : "la ruée vers le pétrole... au nom de l'écologie"

FRANCE 24