Ce qui me plait, dans la poésie de Jacques Prévert, c’est qu’elle n’a pas pris une ride, elle garde cet aspect « sur le vif ». Comme un croquis griffonné en quelques coups de crayons. Dans son écriture, avec humour, il mélange ses observations des gens, ses convictions humanistes, ses idéaux de fraternité. Sa perspicacité, presque 50 ans après sa mort, me semble toujours aussi percutante.

Je suis heureuse de faire entendre ses mots dans le podcast. De même que je suis ravie de vous faire découvrir la poésie de Gaëlle Josse, une autrice que j’aime retrouver de roman en roman. Je ressens, dans sa façon d’écrire, cette spontanéité que j’apprécie tant chez Jacques. Et même si le style est très différent, je retrouve dans sa poésie à elle des reflets de nos existences, de la tendresse, une attention à l’enfance qui me font penser à lui.

Dans l’épisode d’aujourd’hui, je vous propose donc une partie de ping-pong entre deux âmes sensibles, qui nous poussent à changer de regard, rire du quotidien, chercher l’émerveillement encore et toujours… Un épisode pour se sentir pleinement vivant.e !

“La poésie ne s’enseigne pas, elle s’écoute, se vit et s’en va”.  

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Conception et lecture : Mathilde VERMER

Enregistrement et Montage : Mickaël GIUNTA

Design graphique : Adèle LAPARRA 

Accompagnement podcast : Caroline FRANQUET

Photo : Christopher Anderson, Door with reflection, New-York, USA, 2010 , Magnum Photos

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