COP29 : un accord au goût amer pour les pays africains
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Après deux semaines de négociations très difficiles à Bakou, la COP29 s’est conclue par un accord sur le financement de la transition climatique des pays en développement. Un accord en demi-teinte car le montant de 300 milliards de dollars par an est, certes, trois fois supérieur à l’actuelle cible, mais bien inférieur à ce que demandaient les pays en développement, en particulier les Etats africains qui visaient quatre fois plus. Ce lundi, les délégations africaines rentrent pour beaucoup avec un goût amer.
La représentante du Nigeria estime ainsi que les montants sur lesquels se sont engagés les pays développés sont une "plaisanterie". Ces derniers invoquent leurs problèmes budgétaires pour ne pas mettre plus la main à la poche. Ils auraient souhaité aussi que la Chine ou les Emirats arabes unis rejoignent le club des pays riches, les plus responsables du dérèglement climatique. Mais il n’en est rien. Pékin pourra cependant participer à des initiatives de financements, à des prêts notamment, selon son bon vouloir, sans y être formellement engagé.
La seule réelle lueur de cette COP29 est venue d’un accord sur les crédits carbones entre Etats. Un accord qui était négocié depuis près de 10 ans.