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Author: FRANCE 24

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Tous les matins et tous les soirs, nos chroniqueurs éco vous donnent les clés pour comprendre l'actualité économique en France et à l’étranger. Du lundi au vendredi à 6 h 20 et 18 h 45.

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La Commission européenne ouvre une enquête contre TikTok. Le réseau social chinois pourrait avoir manqué à ses obligations après des soupçons de manipulation russe pour la présidentielle en Roumanie, où le candidat prorusse Calin Georgescu avait remporté une victoire surprise au premier tour. Par ailleurs, la plateforme saisit la Cour suprême pour tenter de suspendre la loi ByteDance qui menace son activité aux États-Unis si elle ne passe pas sous contrôle américain avant le 19 janvier. Son patron, Shou Zi Chew, a également rencontré le président-élu Donald Trump pour tenter de plaider sa cause.
Après des années de reprise timide consécutives à la pandémie de Covid-19, le trafic aérien redécolle et dépasse même tous les records précédents dans les prévisions pour 2025.Cette croissance pose un nouveau défi pour un secteur engagé à atteindre un objectif de "zéro émission nette" carbone d'ici 2050. La décarbonation repose sur plusieurs leviers : les carburants aviation durables (SAF), des ruptures technologiques comme l'avion à hydrogène et des compensations carbone. 
Avec plus de 5 000 morts et 700 000 déplacés depuis le début de l’année, le bilan en Haïti est effroyable. La crise politique et sécuritaire a plongé le pays dans une crise économique profonde, certains habitants étant confrontés à la famine. Malgré la situation en Haïti, des entreprises continuent de se battre pour travailler, pour exporter. C’est le cas de Kaleos, une entreprise de négoce de cacao qui cherche à assurer un revenu digne à plus de 6 000 petits producteurs.À lire aussiSelon l'Unicef, près de la moitié des membres de gangs en Haïti sont des enfantsLa situation des dernières semaines a rendu l’activité très difficile. L’entreprise a 30 tonnes de chocolat bloquées en Haïti qui ne parviennent pas jusqu’au port international de Port-au-Prince, dont l’accès est contrôlé par les gangs. Il s’agit de l’équivalent de 2 mois de récoltes. Or, sans exportation, il n'y a pas de revenu et l'entreprise est dans l'impossibilité de rembourser un prêt contracté pour l’occasion à un taux de 15 %.À lire aussiHaïti : des violences orchestrées par un chef de gang font près de 200 morts en un week-endLe patron de Kaleos espère que la situation pourra s’arranger dans les prochaines semaines, même s’il ne voit pas d’issue. Il compte aussi sur de nouveaux projets de transformation du fruit à pain en farine. Ce projet permettrait de réduire la dépendance alimentaire d’Haïti où l’essentiel des biens sont importés.Grâce à l’aide de l’Organisation internationale du Travail et de la Norvège, l’entreprise a trouvé les financements pour construire une usine de transformation, suscitant un mince espoir pour ce territoire confronté à une crise toujours plus brutale.
Si la chute de Bachar al-Assad a été si rapide face aux rebelles du HTC, c'est peut-être aussi à cause de l'état de l'économie syrienne. Après treize années de guerre civile, la situation est critique. Aujourd'hui, 95 % de la population syrienne vit sous le seuil de pauvreté et 15 millions de personnes dépendent de l'aide humanitaire pour survivre. La chute de Bachar al-Assad ne changera rien pour elles dans l'immédiat, et la reconstruction prendra du temps. 
Après la guerre civile terriblement meurtrière, une crise économique a ravagé la Syrie. 95% des habitants vivent aujourd'hui en dessous du seuil de pauvreté. Les fonctionnaires et les soldats n'étaient pas payés assez pour pouvoir se nourrir convenablement. Cette crise explique aussi en grande partie pourquoi le régime, très corrompu, est tombé en seulement quelques jours. Décryptage. 
Le Premier ministre Michel Barnier a tenté jusqu’au bout de jouer sa carte et d’échapper à la censure. Il connaîtra son sort en début de soirée ce mercredi. S’il devait partir, quel scénario pour le budget ? La France se retrouvera-t-elle dans une situation de "shutdown" ? Risque-t-on réellement une tempête financière ? Décryptage.
Alors que la France est en pleine crise politique, Emmanuel Macron effectue sa première visite d’Etat en Arabie saoudite. Au menu, beaucoup de diplomatie mais aussi beaucoup de business. La France espère en effet profiter des projets pharaoniques de transformation du Royaume, lancés par le prince héritier, Mohammed Ben Salmane. Pour sa visite d'Etat en Arabie saoudite, Emmanuel Macron est accompagné d'une cinquantaine de patrons. Il y a, bien sûr, le patron de Totalénergies, Patrick Pouyanné, mais aussi Catherine MacGregor, la patronne d'Engie, la dirigeante de Veolia, sans oublier le PDG de Dassault, qui espère faire avancer les discussions pour la signatures de Rafales - même si l’arrivée prochaine de Donald Trump à la Maison blanche complique les choses. Le président élu devrait mettre la pression pour que Mohammed Ben Salmane choisisse les F15 de Boeing.Airbus est là aussi. Le groupe aéronautique a récemment signé des contrats pour 165 avions avec deux compagnies saoudiennes, qui ambitionnent de faire de Riyad un hub mondial, concurrent de Dubaï. Enfin, des patrons de startups - Mistal Ai, Pasqal - accompagnent le président français. Un forum d'entreprises franco-saoudiennes doit se tenir dans la semaine à Riyad et le Medef sera présent avec 120 entreprises supplémentaires.Lundi soir, la visite du président français a commencé avec la signature d’un partenariat stratégique ayant pour ambition de "multiplier les coopérations dans tous les domaines" entre les deux pays, de la défense à la transition écologique, en passant par la culture.L'objectif est de booster les échanges commerciaux entre paris et Riyad. Des échanges qui ne dépassaient pas les 9,5 milliards d'euros en 2023. L'Arabie saoudite n'est que le 25e partenaire commercial de la France.
La baisse du bénéfice net et des prévisions de croissance au sein de Stellantis après des années de croissance dynamique, ont valu un rappel à l'ordre sec à Carlos Tavares, poussant le DG du groupe franco-italo-américain à la démission. En Allemagne, l'annonce par Volkswagen de la fermeture de trois de ses usines a entraîné un débrayage massif qui pourrait se prolonger. Ces événements sont le symptôme d'un secteur automobile européen qui a du mal à trouver un second souffle, à l'heure de la transition des moteurs thermiques vers l'électrique. 
Coup tonnerre chez Stellantis, le Conseil d’administration a poussé Carlos Tavares à la démission dimanche soir, avec "effet immédiat". Le président du Conseil d’administration, John Elkmann, qui représente l’un des principaux actionnaires assurera l’intérim, en attendant la nomination d’un nouveau patron, au cours du premier semestre 2025. Carlos Stellantis a passé dix ans à la tête de PSA, qu'il a transformé. Décryptage. Carlos Tavares avait pourtant suscité l’admiration depuis son arrivée à la tête de PSA, il y a dix ans, en opérant un redressement spectaculaire du groupe français au bord du gouffre. Le dirigeant portugais, venu de Renault, obsédé par les réductions de coûts, a agrandi le groupe et négocié la fusion avec Fiat-Chrysler en 2021. En 2022 et 2023, les résultats ont été exceptionnels. La rémunération du dirigeant portugais, elle, s’envole à plus de 36 millions d'euros et crée la polémique. Il la justifie par les performances du constructeur.Mais les choses se retournent en 2024. Les ventes sont en chute libre, particulièrement aux Etats-Unis. Carlos Tavares pointe un marché mondial en ralentissement, mais en interne les critiques se multiplient. Ses méthodes de management et son obsession de réduction des coûts sont pointées du doigt, jusqu’à ce Conseil d’administration extraordinaire dimanche soir. Le couperet est tombé.
La France s’est brièvement financée à un taux plus cher que la Grèce sur dix ans mercredi. Cela n’a pas duré longtemps, mais le symbole est fort : la Grèce était "l’homme malade" de l’Europe il y une dizaine d’années. Un pays que l’Union européenne et le FMI avaient dû sauver au prix d’une exigence de politique d’austérité drastique. Des taux plus élevés, cela signifie que les coûts d’emprunts sont plus chers. Or, Paris compte emprunter une somme record de 300 milliards d’euros l’année prochaine. La charge de la dette représente déjà le troisième poste de dépense de la France, derrière l’éducation et la défense. Elle pourrait bientôt devenir le deuxième.Cette tension sur les marchés est accentuée par la situation politique en France et le risque de voir le gouvernement de Michel Barnier tomber. Le Premier ministre a averti mardi sur les risques d’une "tempête financière".
En France, la facture des arrêts maladie flambe depuis la crise du Covid-19. En cause : un nombre d'arrêts de travail plus important. L'Allemagne connaît le même phénomène, mais de manière encore plus accentué. Dans les deux pays, les gouvernements cherchent à faire des économies mais les mesures sont très difficiles à faire accepter politiquement. En France, le nombre de jours d’arrêts maladie moyen par salarié est passé de huit avant le Covid-19 à 11,5 aujourd’hui et même 14,5 pour les salariés du public, selon un récent rapport de l’Inspection générale des affaires sociales. Un phénomène encore plus marqué en Allemagne où chaque salarié est absent en moyenne plus de 15 jours par an. Résultat : dans les deux pays, la facture flambe et coûte très chère à l’économie. Cela s’explique par le vieillissement de la population, par l’inflation des salaires qui augmentent le prix des indemnités journalières, mais aussi parfois par un certain mal-être au travail. Côté allemand, certains économistes affirment même que faire baisser ces dépenses permettrait de sortir de la récession.Certaines entreprises multiplient les contrôles pour chasser les abus.Dans les deux pays, certains plaident pour une baisse des indemnisations ou la mise en place de jours de carences supplémentaires. Des mesures très difficiles à faire accepter politiquement.
En Allemagne, la liste des plans de suppressions d’emploi s’allonge un peu plus chaque semaine : Bosch, Schaeffler, ZF, Ford, mais aussi Volkswagen, fleuron allemand de l’automobile. Lundi, c'est le sidérurgiste Thyssenkrupp qui a annoncé tailler dans ses effectifs, symbole de la crise de l'acier européen. Décryptage de Christophe Dansette. Le sidérurgiste allemand ThyssenKrupp a annoncé lundi la suppression de 11 000 postes d’ici 2030, soit 40% de ses effectifs, ainsi que la fermeture d’au moins une usine, en Rhénanie-Westphalie. Une nouveau coup dur pour l’industrie allemande, où les plans sociaux se succèdent.Cette hémorragie s’explique en raison de l’augmentation des coûts de l’énergie, d’une concurrence acharnée avec l’Asie, plus compétitive, mais aussi en raison d’un manque de subventions. Par ailleurs, la menace de Donald Trump d'imposer des droits de douanes de 10 à 20% sur les marchandises européennes ne présage rien de bon... Une hémorragie qui touche également d’autres pays européens, dont la France.Début septembre, Mario Draghi, ancien président du Conseil Italien, a réclamé un "plan Marshall" pour sauver l’industrie européenne, avec des centaines de milliards d’euros injectés chaque année. Sans quoi, l’Europe s’enfoncerait pour de bon dans ce que Mario Draghi qualifie de "lente agonie".
La plateforme BlueSky semble menacer de remplacer X. Lancé en 2019 par Jack Dorsey, ce nouveau réseau social a vu le jour au sein même de Twitter. Le site de microblogging, avec ses "skeets" de 300 caractères, ressemble à s'y méprendre à son grand frère, mais BlueSky se veut un réseau social "décentralisé", où les données des internautes ne sont pas détenues par une seule entreprise et dont l’algorithme et les outils de modération sont mieux contrôlés par les utilisateurs et utilisatrices. 
Après deux semaines de négociations très difficiles à Bakou, la COP29 s’est conclue par un accord sur le financement de la transition climatique des pays en développement. Un accord en demi-teinte car le montant de 300 milliards de dollars par an est, certes, trois fois supérieur à l’actuelle cible, mais bien inférieur à ce que demandaient les pays en développement, en particulier les Etats africains qui visaient quatre fois plus. Ce lundi, les délégations africaines rentrent pour beaucoup avec un goût amer. La représentante du Nigeria estime ainsi que les montants sur lesquels se sont engagés les pays développés sont une "plaisanterie". Ces derniers invoquent leurs problèmes budgétaires pour ne pas mettre plus la main à la poche. Ils auraient souhaité aussi que la Chine ou les Emirats arabes unis rejoignent le club des pays riches, les plus responsables du dérèglement climatique. Mais il n’en est rien. Pékin pourra cependant participer à des initiatives de financements, à des prêts notamment, selon son bon vouloir, sans y être formellement engagé.La seule réelle lueur de cette COP29 est venue d’un accord sur les crédits carbones entre Etats. Un accord qui était négocié depuis près de 10 ans.
Mercredi soir, la justice américaine a annoncé l'inculpation du milliardaire indien, Gautam Adani. Il est accusé d'avoir versé des pots-de-vin à des fonctionnaires du gouvernement pour obtenir des contrats, censés lui rapporter deux milliards de dollars sur vingt ans.
Deux câbles sous-marins ont été endommagés en mer Baltique cette semaine, alimentant les soupçons sur la Russie, sans qu’il ne soit possible de déterminer avec certitude que Moscou est derrière ces actes de sabotage. Depuis le déclenchement de la guerre en Ukraine, les fonds marins, essentiels pour la circulation de l’énergie et des données Internet, sont devenus un terrain stratégique. Les géants du net y ont investi massivement pour déployer des câbles toujours plus performants, mais leur protection devient cruciale.
Donald Trump a confirmé mardi qu'il nommerait Elon Musk à la tête d’un ministère en charge de l'"efficacité gouvernementale", avec le milliardaire Vivek Ramaswamy. Leur mission : réduire les dépenses et la bureaucratie. Le patron de Tesla et SpaceX prévoit de couper 2 000 milliards de dollars dans le budget fédéral en licenciant des fonctionnaires, comme il l’avait fait avec Twitter, et en supprimant plus d’une agence fédérale sur quatre, dont peut-être le ministère de l'Éducation. Un rôle qui risque de poser des questions de conflit d’intérêt, car certaines de ces agences régulent ses propres entreprises ou mènent des enquêtes sur elles.
Le Bitcoin a frôlé mardi les 90 000 dollars, un record historique, avec une hausse de près de 30 % depuis l'élection de Donald Trump aux États-Unis. Le président élu a su séduire la communauté pro-crypto durant sa campagne, en promettant de simplifier la réglementation et de limoger Gary Gensler, président de la SEC, le gendarme boursier américain et bête noire de la communauté crypto. Initialement critique envers les cryptomonnaies, les considérant même comme une "arnaque", Donald Trump a réussi à se forger une image pro-Bitcoin.
À peine ouverte, la COP29 de Bakou suscite déjà des critiques. Le choix de l'Azerbaïdjan, l'un des principaux producteurs d'hydrocarbures, comme pays hôte des négociations, après Dubaï l'an dernier, déplaît à certains États, notamment la Papouasie-Nouvelle-Guinée qui a décidé de boycotter l'événement. Les négociations sur le fonds climat s'annoncent par ailleurs difficiles, car l'objectif de 100 milliards de dollars par an pour soutenir les pays du Sud se révèle très insuffisant.
Après Dubaï en 2023, la nouvelle COP sur le climat qui s’ouvre ce lundi est organisée dans un autre pays exportateur d’hydrocarbures : l’Azerbaïdjan. L’argent du pétrole et du gaz sponsorise en quelque sorte l’événement présidé par un ancien vice-président de la compagnie nationale pétrolière d’Azerbaïdjan. Un certain nombre d’acteurs, dont la Papouasie-Nouvelle-Guinée, préfèrent tout simplement bouder cette COP, ne la jugeant pas crédible. Le principal enjeu de cette édition sera de trouver d’importants nouveaux financements de la transition énergétique. Les objectifs, fixés en 2009 à 100 milliards de dollars par an, ne suffisent plus. Il faudra en trouver dix ou vingt fois plus.Mais la tâche s’annonce difficile, voire impossible alors que Donald Trump reviendra à la Maison Blanche deux mois après la fin du sommet. En 2016, sa première action fut de sortir de l’accord de Paris et de couper les flux financiers américains.
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