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Donald Trump a mis ses promesses à exécution. Parmi les dizaines de décrets signés dès lundi, plusieurs portent sur sa politique énergétique qu'il souhaite "libérer". Le nouveau président a ainsi déclaré "l'état d'urgence énergétique". Objectif : diviser par deux les factures d'électricité des Américains. La politique pro-énergie de Donald Trump passe par la suppression d'un certain nombre de règles environnementales dans les prochaines semaines et une liberté accordée aux industries pétrolières, gazières et minières de forer davantage y compris sur des concessions étatiques et dans l'Etat de l'Alaska.L'industrie pétrolière, qui avait beaucoup financé la campagne du Républicain, se frotte les mains, même si elle veut continuer d'investir dans les énergies alternatives.
Après avoir prêté serment pour son deuxième mandat lundi 20 janvier, Donald Trump a prononcé un discours annonçant ses intentions politiques et économiques. Et avec lui, il l’assure : "L'âge d'or de l'Amérique commence". Parmi les premières mesures annoncées par Donald Trump, l'annulation du "Green deal" de Joe Biden pour la transition énergétique et le retour de la grande époque des énergies fossiles signalé par un triomphant "Drill, baby, drill !" ("creuse, bébé, creuse!").Le 47ème président des Etats-Unis entend aussi reprendre ses guerres commerciales là où il les a laissées, que ce soit avec la Chine, l'Union européenne, le Canada ou encore le Mexique.Un autre axe de son mandat a été clairement énoncé par la présence, au tout premier rang derrière la famille, des barons de la Silicon Valley : Mark Zuckerberg et Jeff Bezos notamment, et bien sûr le "président officieux", Elon Musk.Revue de presseSecond mandat de Donald Trump : "Que Dieu nous vienne en aide"
Elon Musk, Jeff Bezos, Mark Zuckerberg : les trois plus grosses fortunes de la planète assistent ce lundi à la cérémonie d'investiture de Donald Trump. Tous ont participé au financement des festivités. Il s'agit d'une tradition, qui cette année bat tous les records. Depuis quelques mois, les grands patrons de la tech américaine se pressent pour serrer la main de Donald Trump. La plupart ont tenu à participer à la cérémonie d'investitude du 47e président américain. Avant cela, certains ont multiplié les gestes de bonne volonté : Mark Zuckerberg a changé la politique de modération du groupe Meta, pour l'accorder davantage avec la vision de Donald Trump, tandis que Jeff Bezos est intervenu dans les contenus du Washington Post. Tous cherchent ainsi à figurer dans les petits papiers du président, afin d'influer sur sa politique économique et pourquoi pas aussi, décrocher des contrats. À lire aussiInvestiture aux États-Unis : quand les stars volent la vedette aux présidents
Après quinze mois de guerre qui a détruit plus des deux tiers des infrastructures de Gaza, la reconstruction de l'enclave palestinienne devrait débuter avec la phase 3 du plan de cessez-le-feu, conclu entre Israël et le Hamas. La reconstruction de Gaza devrait prendre des années et nécessiter des dizaines voir des centaines de milliards de dollars. Elle sonne comme un défi, afin de faire repartir l'économie, alors que l'argent envoyé à Gaza a souvent été détournée par le Hamas, afin de construire des tunnels et s'armer.
La dette française s’est envolée de manière spectaculaire depuis une vingtaine d’années, atteignant un record de plus de 3 300 milliards d’euros et elle devrait augmenter encore dans les prochaines années. Comment en est-on arriver là ? Est-ce si grave ? Et quelles pistes pour inverser la courbe ? Décryptage. En 2003, la dette franchissait pour la première fois depuis la Seconde guerre mondiale le seuil symbolique de 1 000 milliards d’euros. Avant, la dette n’avait jamais été un problème pour les finances publiques de la France. Mais depuis, elle a plus que triplé et dépasse les 113 % du PIB. Seules la Grèce et l’Italie font pire en Europe.Si la dette n’est pas une mauvaise chose en soi – il est nécessaire d’investir dans de meilleures infrastructures, dans la modernisation des hôpitaux, dans l’éducation ou dans une défense digne de ce nom – certaines dépenses peuvent s’avérer dangereuses.Dans son discours de politique générale, mardi 14 janvier, François Bayrou a insisté sur l’importance de maintenir ainsi par exemple un régime de retraites à l’équilibre afin de ne pas faire peser sur les générations futures les errements budgétaires d’aujourd’hui.À lire aussiRetraites, budget, cahiers de doléances : ce qu'il faut retenir du discours de François BayrouComment alors inverser la courbe ? Le gouvernement espère trouver un certain nombre de réponses dans le budget 2025, dont les discussions reprennent ce mercredi au Sénat. Ces réponses passent en grande partie par la baisse de dépenses. Bercy veut trouver plus de 30 milliards d’euros d’économies. À condition que le gouvernement ne soit pas renversé par une motion de censure dans les prochains jours ou semaines.
Dans son discours de politique générale, le Premier ministre s'est longuement attardé sur les questions économiques pour la France. François Bayrou a exhorté les partis politiques à faire adopter "sans tarder" les projets de budget de l'État et de la Sécurité sociale, laissés en jachère par la chute du gouvernement Barnier. Il a ouvert la porte à de nouvelles négociations pour la réforme des retraites mais a prévenu : en l'absence d'accord, c'est la réforme actuelle qui s'appliquera à l'automne, après son adoption au Sénat.
Les négociations se poursuivent jusqu'à la dernière minute, jusqu’à ce que François Bayrou prononce son discours de politique générale mardi à partir de 15 H 00. Selon le Premier secrétaire du Parti socialiste, une dernière proposition soumise dans la nuit de lundi à mardi pourrait servir de compromis. Le Premier ministre annoncera-t-il une suspension de la réforme des retraites ? Ou sa révision ? Quels en seraient les conséquences financières ? Décryptage. Le parti socialiste a fait une proposition de compromis dans la nuit au Premier ministre François Bayrou et estime "un accord possible" dans "quelques heures" sur la question du budget et notamment la réforme des retraites, a expliqué mardi son premier secrétaire, Olivier Faure. À lire aussiEn direct : "Nous sommes peut-être à quelques heures d'un accord", estime Olivier Faure"Je pense que nous pouvons conclure", a estimé le député socialiste sur RMC-BFMTV, à propos de cette "proposition" qu'il se refuse à "dévoiler", faite "au téléphone" après une réunion non conclusive dans la soirée de lundi à Matignon. François Bayrou doit prononcer à 15 H 00 devant l'Assemblée nationale sa déclaration de politique générale. Un accord entre le gouvernement et le PS signifierait que ce dernier ne voterait pas une motion de censure contre le gouvernement."Si le Premier ministre l'accepte définitivement, c'est à lui de l'annoncer", a déclaré Olivier Faure à propos de cette ultime phase de négociation, se disant "serein" . "Nous sommes en train d'obtenir un certain nombre de concessions que je trouve remarquables parce qu'elles permettent de rompre avec ce que nous avons censuré nous-mêmes, les uns et les autres, c'est-à-dire le budget Barnier", a assuré Olivier Faure. Face aux critiques des Insoumis, il a rappelé que le PS était "dans l'opposition, nous y restons, mais nous sommes une opposition utile, utile au pays". "Il y a une gauche qui braille et une gauche qui travaille", a-t-il balayé. À propos de la réforme des retraites, il a souhaité l'ouverture d'une discussion pour revoir l'âge de départ fixé à 64 ans par la loi de 2023. "À moyen terme, c'est 15 milliards (d'euros) à trouver par an" donc "on discute, on montre qu'existent d'autres modes de financement et là, de mon point de vue, on passe par la loi pour changer", a-t-il expliqué. Un accord là-dessus vaudrait non-censure du gouvernement Bayrou, a précisé Olivier Faure sauf "si, à un moment, il revenait dans l'idée de ce gouvernement de lier son avenir à celui de l'extrême droite". "Alors, la sanction serait immédiate", a-t-il prévenu.(Avec AFP)
Le Brent de la mer du Nord passe au-dessus des 80 $ le baril, le WTI américain est à plus de 78 $ après le dernier train de sanctions de l'administration Biden contre la Russie, vendredi. Mais depuis plusieurs semaines, l'or noir s'orientait déjà à la hausse alors que le froid aux États-Unis entraîne une plus forte demande en combustibles de chauffage et que, parallèlement, les stocks de brut sont en baisse depuis plusieurs semaines dans le pays. Après trois ans de guerre à grande échelle contre l'Ukraine, les sanctions occidentales portent leurs fruits et entament jusqu'à la santé économique de Gazprom. Le géant russe du gaz pourrait se séparer de 40 % des effectifs du siège.Mais le malheur des uns n'empêche pas le bonheur des autres : dans cette tourmente, Pékin continue de faire des affaires avec Moscou. Coupée de ses clients occidentaux, la Russie a augmenté ses échanges économiques avec son partenaire chinois, à un niveau historique : plus de 240 milliards € en 2024.La Chine est devenue son premier fournisseur en termes de voitures, vêtements ou matières premières. Washington accuse d'ailleurs Pékin de fournir Moscou en composants nécessaires à la guerre contre l'Ukraine.En mai, les États-Unis avaient d'ailleurs annoncé des sanctions contre une vingtaine d'entreprises chinoises dont l'une exporte, par exemple, des composants de drones. Ce qui n'empêche pas Pékin de continuer à commercer étroitement avec les États-Unis évalués à plus de 675 milliards € pour 2024, selon les douanes chinoises.
La fusée New Glenn de Blue Origin, propriété du milliardaire Jeff Bezos, doit effectuer son vol inaugural prochainement. Le patron d'Amazon défie ainsi Elon Musk dans le domaine de l’espace, un domaine que le fondateur de SpaceX dominait depuis des années. Le lanceur lourd de 98 mètres devait s’élancer vers le ciel ce lundi matin depuis sa base de Cap Canaveral, en Floride. Mais des problèmes techniques non spécifiés ont contraint les équipes de Blue Origin d’annuler le lancement pour le reporter à une date ultérieure.Un nouveau retard pour la fusée de Jeff Bezos, censée concurrencer à terme les lanceurs SpaceX d’Elon Musk. Les deux milliardaires se livrent une concurrence féroce dans le domaine de l’aérospatial depuis le début des années 2000. Mais là où le fondateur de SpaceX a foncé en 2002 pour dépasser celui de Blue Origin parti avec deux ans d’avance, Jeff Bezos a semblé prendre son temps.Ce nouveau lanceur se veut un "couteau suisse", tout autant capable de mettre des satellites sur orbite que d'envoyer des engins sur la lune. Il pourra même transporter des astronautes. Il se présente également comme plus propre et plus puissant que les fusées Falcon 9 d’Elon Musk, Mais ce dernier prépare déjà son engin nouvelle génération, entièrement réutilisable, qui – hasard du calendrier – doit effectuer son septième vol d’essai ce lundi ou dans les prochains jours si lui aussi ne parvient pas à s’élancer durant la fenêtre de tir prévue.
Le groupe Meta fait un revirement complet de sa politique de modération. Mark Zuckerberg, le patron de la maison mère de Facebook, Instagram, Whatsapp et Thread fait ainsi un geste pour se rapprocher de Donald Trump à moins de deux semaines de l’investiture du nouveau président américain. "Nous avons atteint un point – où la politique de modération – est allée trop loin (…) avec trop de censure", justifie Mark Zuckerberg dans une vidéo de 5 minutes publiée sur Facebook et Instagram. Le patron de Meta y annonce une révision complète de la politique de modération.Exit les fact-checkers, ces médias professionnels rémunérés par la maison mère de Facebook, pour vérifier certaines informations dont il veut "se débarrasser". Ils sont remplacés (aux États-Unis seulement dans un premier temps) par des "notes de communautés" pour laisser plus de place à la "liberté d’expression".Les groupes "complotistes qui sont déjà très organisés sur les réseaux sociaux vont pouvoir se coordonner pour définir ce qui est vrai et c’est un danger pour l’information", redoute Shani Benoualid, la co-fondatrice de l’association de lutte contre la haine en ligne #jesuislà.L’ensemble des équipes chargées de la modération sont transférées dans des bureaux situés au Texas et plus dans la démocrate Silicon Valley. Cela sonne comme un symbole.Mark Zuckerberg ne fait pas de mystère. La raison de ce revirement est bien l’élection de Donald Trump, un homme avec qui il a eu de nombreux différents et qui l'avait récemment menacé, probablement parce qu'il n'avait pas digéré son exclusion de Facebook pendant deux ans à la suite de l'assaut du capitole, en 2021 : "Nous l’avons à l’œil. S’il fait quelque chose d’illégal, il passera le reste de sa vie en prison". Aujourd'hui, Mark Zuckerberg souhaite donc redorer son blason, en témoigne de récentes nominations à des postes clés chez Meta : Joel Kaplan, ancien conseiller de George W. Bush, figure respectée des Républicains, est nommé responsable des Affaires publiques ; Dana White, sulfureux patron de l’UFC, l’une des ligues de MMA, défenseur d’une liberté d’expression absolue et très proche de Donald Trump, intègre le conseil d'administration. En témoigne également le chèque d’un million de dollars que vient de signer Mark Zuckerberg pour l’investiture du futur président.Le patron de Meta n'est d'ailleurs pas le seul dans la Silicon Valley à chercher à se faire bien voir du futur président. Tim Cook, patron d'Apple, Jeff Bezos, le fondateur d'Amazon ou encore Sam Altman, à la tête d'OpenAi rivalisent tous de bonnes intentions (et de coups de pouce financiers) pour séduire le futur locataire de la Maison blanche.
Joe Biden interdit les nouveaux forages de gaz et de pétrole offshore sur une très grande partie des côtes américaines. Un dernier geste pour l’environnement avant de quitter la Maison Blanche, un pied de nez surtout à Donald Trump qui promettait à l’industrie pétrolière plus de liberté dans l’exploration. Les Etats-Unis sont devenus le premier producteur de pétrole dans le monde depuis plusieurs années et ce, en raison de la multiplication des forages terrestres qui représentent aujourd’hui près de 90% de l’ensemble de la production américaine. Ces forages onshore, eux, ne sont pas remis en question.Donald Trump, qui doit entrer en fonction le 20 janvier, compte annuler "immédiatement" le décret de Joe Biden. Il l’a assuré lors d'une interview radio lundi. "Qu'est-ce qu'il fait ? Pourquoi il fait ça ?", a-t-il demandé, "J'annulerai l'interdiction immédiatement".Mais, selon la presse américaine, il pourrait être difficile au milliardaire de 78 ans de revenir sur la décision de son prédécesseur démocrate. Joe Biden s'appuie sur une loi de 1953 donnant autorité au gouvernement fédéral sur l'exploitation des ressources du sous-sol marin au large des côtes, le "Outer Continental Shelf Lands Act". Ce texte ne prévoit pas expressément le droit pour le président de revenir, sans passer par le Congrès, sur une décision d'interdiction de nouveaux forages.Les ONG de défense de l'environnement se félicitent au contraire de la décision, avant l'arrivée au pouvoir de Donald Trump, qui conteste la réalité du changement climatique d'origine humaine. "C'est une victoire d'anthologie pour les océans", a déjà réagi Joseph Gordon, pour l'ONG Oceana, en anticipant l'annonce.
Ce lundi, le président américain Joe Biden a annoncé l’interdiction de nouvelles exploitations de pétrole et de gaz en mer au large des côtes américaines sur plus de 2,5 millions de kilomètres carrés. C'est son dernier grand geste en faveur de l'environnement, alors qu'il s'était engagé à décarboner l'économie américaine d'ici 2050. Aux États-Unis, Joe Biden explique qu'il protège ainsi les quelques 40 % d'Américains qui vivent près de la côte, après l’explosion en 2010 de la plate-forme pétrolière DeepWater Horizon dans le golfe du Mexique, qui avait fait 11 morts et provoqué une marée noire sur 180 000 kilomètres carrés.Le président sortant s'est également opposé au rachat de US Steel par Nippon Steel, provoquant l'agacement de Tokyo et des accusations d'"ingérence illégale" de la part des deux sidérurgistes. Pendant ce temps, les dons affluent pour la cérémonie d'investiture de Donald Trump : plus de 200 millions de dollars, versés notamment par les grandes entreprises de la Silicon Valley. Une générosité qui n'est sans doute pas totalement désintéressée... À lire aussiÀ l'occasion de sa visite en Amazonie, Joe Biden lance un message à Donald Trump sur le climat
Depuis dimanche, il faut payer pour circuler dans le centre de Manhattan. La ville de New York a lancé son péage urbain. Elle est la première ville des Etats-Unis à mettre en place un tel dispositif. Ailleurs dans le monde, d'autres villes comme Rome, Milan, tockholm, Londres ou encore Singapour ont déjà fait ce choix. En novembre, la gouverneure démocrate de l'Etat de New York, Kathy Hochul, avait annoncé que les automobilistes entrant dans l'île de Manhattan, au sud de Central Park, paieraient 9 dollars en journée. Ce projet, véritable serpent de mer de la vie politique locale, est destiné à réduire la pollution atmosphérique tout en finançant le métro, critiqué pour son coût - 2,90 dollars le trajet - et sa vétusté. Sa mise en application, à deux semaines de l'investiture de Donald Trump, n'est pas anodine car le projet a besoin de l'approbation de la présidence américaine.Or, si l'administration Biden s'est dite favorable, le futur président avait exprimé sa "forte opposition" au péage urbain qui "va heurter les travailleurs, les familles et les entreprises". Kathy Hochul a voulu ainsi couper l'herbe sous le pied du républicain pour l'empêcher de mettre son veto. Mais le litige promet de continuer de manière acharnée dans les semaines et mois à venir.Les agglomérations voisines de New York sont vent debout contre le péage, arguant de son impact nuisible, selon elles, sur leurs entreprises et sur la capacité de leurs habitants à se rendre à leur travail dans Manhattan. Un juge a rejeté un recours de dernière minute porté vendredi par des responsables de l'Etat voisin du New Jersey, qui estimaient que le projet aurait des conséquences environnementales néfastes sur les régions adjacentes. Les associations de conducteurs de taxis ont également exprimé leur opposition, car leurs clients doivent désormais payer une surcharge pour les courses concernées.Près de 700 000 véhicules circulent chaque jour, à 11 km/h de moyenne, dans la zone concernée par cette taxe, depuis la soixantième rue vers le sud de Manhattan, dans un vacarme incessant de klaxons et de sirènes de polices, pompiers ou ambulances. De nombreuses dispenses au péage existent toutefois, de même qu'une réduction pour les bas salaires ou pour les automobilistes, qui entrent plus de dix fois par mois dans la zone.
Le Sénégal et la Mauritanie font un pas vers l'exploitation de leur gaz commun avec "l'ouverture du premier puits" de leur gisement marin, une étape importante devant conduire à "la commercialisation" du produit, indique un communiqué conjoint publié mercredi. "Les ministères chargés de l'Énergie en Mauritanie et au Sénégal, Petrosen et la Société mauritanienne des hydrocarbures (deux entreprises publiques sénégalaise et mauritanienne) annoncent avec fierté l'ouverture officielle du premier puits du gisement GTA", dit ce communiqué."Le franchissement de cette étape importante marque un grand pas dans l'aboutissement du projet GTA et consolide le partenariat exemplaire existant entre la Mauritanie et le Sénégal désormais destinés à jouer un rôle clef dans l'industrie énergétique régionale", poursuit ce communiqué daté de Dakar et Nouakchott."Nous sommes en phase test" pour le démarrage prochain de la production du projet de gaz GTA, a précisé mercredi à l'AFP une personne impliquée dans la gestion du secteur.Le projet de Grand tortue-Ahmeyim (GTA), à la frontière avec la Mauritanie, est développé par le britannique BP avec l'américain Kosmos Energy, la Société mauritanienne des hydrocarbures (SMH) et Petrosen.Il devrait produire environ 2,5 millions de tonnes de gaz naturel liquéfié par an. Le début de la production initialement annoncé pour fin 2024 avait été repoussé à 2025, sans précision de date supplémentaire.L'ouverture de ce premier puits de gaz "ouvre la voie au démarrage de la commercialisation du gaz prévue très prochainement", dit le communiqué.Le Sénégal est entré depuis juin dans le cercle des pays producteurs d'hydrocarbures avec le début de l'extraction de pétrole du champ de Sangomar par la compagnie australienne Woodside.Ce champ en eaux profondes, à environ 100 km au sud de Dakar, contient du pétrole et du gaz. Le projet, dont le développement a été lancé en 2020, a nécessité environ 5 milliards de dollars d'investissements, selon la compagnie. Il vise une production de 100 000 barils par jour.La production de pétrole et de gaz au Sénégal sera destinée à l'exportation et à la consommation domestique.Elle sera loin d'atteindre les niveaux des géants mondiaux et africains comme le Nigeria. Mais des revenus en milliards de dollars sont attendus, ainsi qu'une transformation accélérée de l'économie.Dans son discours de nouvel an, le nouveau président sénégalais Bassirou Diomaye Faye, élu en mars, a affirmé mardi soir "garantir une exploitation optimale et transparente des ressources pétrolières et gazières au profit de l'économie nationale et des générations actuelles et futures".Les nouvelles autorités sénégalaises ont annoncé un audit des contrats pétroliers et gaziers.Avec AFP
La Commission européenne ouvre une enquête contre TikTok. Le réseau social chinois pourrait avoir manqué à ses obligations après des soupçons de manipulation russe pour la présidentielle en Roumanie, où le candidat prorusse Calin Georgescu avait remporté une victoire surprise au premier tour. Par ailleurs, la plateforme saisit la Cour suprême pour tenter de suspendre la loi ByteDance qui menace son activité aux États-Unis si elle ne passe pas sous contrôle américain avant le 19 janvier. Son patron, Shou Zi Chew, a également rencontré le président-élu Donald Trump pour tenter de plaider sa cause.
Après des années de reprise timide consécutives à la pandémie de Covid-19, le trafic aérien redécolle et dépasse même tous les records précédents dans les prévisions pour 2025.Cette croissance pose un nouveau défi pour un secteur engagé à atteindre un objectif de "zéro émission nette" carbone d'ici 2050. La décarbonation repose sur plusieurs leviers : les carburants aviation durables (SAF), des ruptures technologiques comme l'avion à hydrogène et des compensations carbone.
Avec plus de 5 000 morts et 700 000 déplacés depuis le début de l’année, le bilan en Haïti est effroyable. La crise politique et sécuritaire a plongé le pays dans une crise économique profonde, certains habitants étant confrontés à la famine. Malgré la situation en Haïti, des entreprises continuent de se battre pour travailler, pour exporter. C’est le cas de Kaleos, une entreprise de négoce de cacao qui cherche à assurer un revenu digne à plus de 6 000 petits producteurs.À lire aussiSelon l'Unicef, près de la moitié des membres de gangs en Haïti sont des enfantsLa situation des dernières semaines a rendu l’activité très difficile. L’entreprise a 30 tonnes de chocolat bloquées en Haïti qui ne parviennent pas jusqu’au port international de Port-au-Prince, dont l’accès est contrôlé par les gangs. Il s’agit de l’équivalent de 2 mois de récoltes. Or, sans exportation, il n'y a pas de revenu et l'entreprise est dans l'impossibilité de rembourser un prêt contracté pour l’occasion à un taux de 15 %.À lire aussiHaïti : des violences orchestrées par un chef de gang font près de 200 morts en un week-endLe patron de Kaleos espère que la situation pourra s’arranger dans les prochaines semaines, même s’il ne voit pas d’issue. Il compte aussi sur de nouveaux projets de transformation du fruit à pain en farine. Ce projet permettrait de réduire la dépendance alimentaire d’Haïti où l’essentiel des biens sont importés.Grâce à l’aide de l’Organisation internationale du Travail et de la Norvège, l’entreprise a trouvé les financements pour construire une usine de transformation, suscitant un mince espoir pour ce territoire confronté à une crise toujours plus brutale.
Si la chute de Bachar al-Assad a été si rapide face aux rebelles du HTC, c'est peut-être aussi à cause de l'état de l'économie syrienne. Après treize années de guerre civile, la situation est critique. Aujourd'hui, 95 % de la population syrienne vit sous le seuil de pauvreté et 15 millions de personnes dépendent de l'aide humanitaire pour survivre. La chute de Bachar al-Assad ne changera rien pour elles dans l'immédiat, et la reconstruction prendra du temps.
Après la guerre civile terriblement meurtrière, une crise économique a ravagé la Syrie. 95% des habitants vivent aujourd'hui en dessous du seuil de pauvreté. Les fonctionnaires et les soldats n'étaient pas payés assez pour pouvoir se nourrir convenablement. Cette crise explique aussi en grande partie pourquoi le régime, très corrompu, est tombé en seulement quelques jours. Décryptage.
Le Premier ministre Michel Barnier a tenté jusqu’au bout de jouer sa carte et d’échapper à la censure. Il connaîtra son sort en début de soirée ce mercredi. S’il devait partir, quel scénario pour le budget ? La France se retrouvera-t-elle dans une situation de "shutdown" ? Risque-t-on réellement une tempête financière ? Décryptage.
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