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Le Bitcoin a frôlé mardi les 90 000 dollars, un record historique, avec une hausse de près de 30 % depuis l'élection de Donald Trump aux États-Unis. Le président élu a su séduire la communauté pro-crypto durant sa campagne, en promettant de simplifier la réglementation et de limoger Gary Gensler, président de la SEC, le gendarme boursier américain et bête noire de la communauté crypto. Initialement critique envers les cryptomonnaies, les considérant même comme une "arnaque", Donald Trump a réussi à se forger une image pro-Bitcoin.
À peine ouverte, la COP29 de Bakou suscite déjà des critiques. Le choix de l'Azerbaïdjan, l'un des principaux producteurs d'hydrocarbures, comme pays hôte des négociations, après Dubaï l'an dernier, déplaît à certains États, notamment la Papouasie-Nouvelle-Guinée qui a décidé de boycotter l'événement. Les négociations sur le fonds climat s'annoncent par ailleurs difficiles, car l'objectif de 100 milliards de dollars par an pour soutenir les pays du Sud se révèle très insuffisant.
Après Dubaï en 2023, la nouvelle COP sur le climat qui s’ouvre ce lundi est organisée dans un autre pays exportateur d’hydrocarbures : l’Azerbaïdjan. L’argent du pétrole et du gaz sponsorise en quelque sorte l’événement présidé par un ancien vice-président de la compagnie nationale pétrolière d’Azerbaïdjan. Un certain nombre d’acteurs, dont la Papouasie-Nouvelle-Guinée, préfèrent tout simplement bouder cette COP, ne la jugeant pas crédible. Le principal enjeu de cette édition sera de trouver d’importants nouveaux financements de la transition énergétique. Les objectifs, fixés en 2009 à 100 milliards de dollars par an, ne suffisent plus. Il faudra en trouver dix ou vingt fois plus.Mais la tâche s’annonce difficile, voire impossible alors que Donald Trump reviendra à la Maison Blanche deux mois après la fin du sommet. En 2016, sa première action fut de sortir de l’accord de Paris et de couper les flux financiers américains.
Le retour de Donald Trump à la Maison blanche janvier va-t-il provoquer une nouvelle guerre commerciale ? Le milliardaire a promis de taxer une grande majorité des produits importés aux États-Unis, afin de financer sa politique de baisse d’impôts des entreprises et des particuliers. À l'étranger, les gouvernements s’inquiètent. Le président-élu Donald Trump compte imposer 60% de droits de douanes sur les produits en provenance de Chine. Il menace aussi le Mexique. Néanmoins, le nouveau locataire de la Maison Blanche, qui prendra ses fonctions en janvier, fait aussi de ces droits de douanes un instrument de négociation de politique étrangère. Mexico pourrait ainsi échapper à des taxes de 25%.Ces droits de douanes doivent financer la politique de baisse d’impôts promise par le milliardaire. Cette fois, il veut frapper beaucoup plus fort qu’en 2018, lorsqu’il mettait en place des taxes contre les exportations chinoises.Les produits européens, eux, ne sont pas exclus du projet. Il s’agirait d’un coup dur pour certains secteurs, en particulier pour toute l’industrie allemande, qui avait fait des Etats-Unis son premier client.
L'état de l'économie pèse lourd dans la décision des électeurs aux États-Unis. L'économie américaine ne se porte pas si mal, mais le pouvoir d'achat des classes moyennes a souffert ces dernières années. Le verdict des urnes ne sera pas sans effet sur les partenaires commerciaux des États-Unis, notamment l'UE et la Chine.
Jour J ce mardi pour la présidentielle américaine. 240 millions d’électeurs sont appelés aux urnes. Et dans les prochaines heures, l’Amérique va retenir son souffle, pour savoir qui de Donald Trump ou de Kamala Harris deviendra le prochain président des États-Unis. Pour qui penchent les marchés et les milieux d’affaires ? Décryptage. Les marchés ont semblé très nerveux ces derniers jours, alors que les derniers sondages ne parvenaient pas à départager les deux candidats. L’indice de la peur est remonté, surtout que des craintes de violences, notamment de certains partisans de Donald Trump en cas de victoire de Kamala Harris, augmentent.L’incertitude risque, par ailleurs, d’avoir un impact sur la Réserve fédérale qui, hasard du calendrier, doit prendre une décision ce mercredi sur sa politique monétaire.Les marchés et les milieux d’affaires sont partagés comme une grande partie de l’électorat américain. Le secteur des nouvelles technologies et des énergies renouvelables penchent plutôt pour la candidate démocrate, tandis que son rival républicain à la faveur des valeurs pétrolières, aériennes et du secteur de la défense.
L'économie, et particulièrement le pouvoir d'achat, sont au coeur des préoccupations des Américains lors de la présidentielle L'économie des Etats-Unis a beau être en bonne santé, avec une inflation à 2,4% sur un an en septembre et un chômage à 4,1%, beaucoup de citoyens et citoyennes estiment qu'ils vivaient mieux sous Donald Trump, et cela pourrait bien être le principal facteur de leur vote.
Euronaval, le plus grand salon mondial consacré à l’industrie militaire navale, a ouvert ses portes près de Paris. Plus de 500 exposants présentent leurs dernières technologies. Parmi eux, cinq entreprises israéliennes finalement autorisées, alors que le gouvernement français voulait les interdire. Le Salon s’ouvre dans un contexte de tensions grandissantes dans le monde et d’un réarmement mondial. De nombreux pays souhaitent renouveler leur flotte de frégates. L’industrie des sous-marins aussi est en plein essor. Un contexte qui bénéficie aussi aux entreprises françaises et notamment à Naval group, qui multiplie les commandes importantes. En septembre, les Pays-Bas ont notamment signé pour quatre sous-marins de dernière génération.
Les députés français ont entamé lundi l'examen du budget de la Sécurité sociale, un poste qui pèse lourd pour l'État alors que l'exécutif cherche par tous les moyens à réduire le déficit. Quelque 1,2 milliard d'euros d'économies devraient venir du budget de la Sécurité sociale, avec un coup de rabot sur les remboursements santé – en particulier dans la fonction publique.
Dernière ligne droite de la campagne présidentielle aux États-Unis. Elle se joue en grande partie dans sept États clés dont le Nevada, où se sont rendus nos correspondants Wassim Cornet et Loïc Pialat. Une dernière ligne droite qui coûte extrêmement cher en publicité et en meetings. Kamala Harris est parvenue à récolter des sommes records, bien plus que son rival républicain. Des fonds insuffisants, néanmoins, pour se détacher dans les sondages. Kamala Harris et les organisations démocrates qui lèvent plus d'un milliard de dollars en trois mois pour les campagnes des différentes élections, du jamais vu. Des milliardaires qui injectent des centaines de millions de dollars pour influer sur le vote. Elon Musk qui lance une loterie d'un million de dollars chaque jour, à la limite de légalité, pour acheter les voix de derniers indécis : les sommes dépensées donnent le tournis. Et pourtant, l'argent ne fait pas tout. En 2016, Hillary Clinton avait réuni beaucoup plus de fonds. Elle n'avait pas gagné. Kamala Harris, qui domine largement Donald Trump à ce jeu, est prévenue.
Après dix jours de polémique, Sanofi confirme entrer en négociation exclusive avec le fonds de pension américain CD&R pour la cession d'un peu plus de la moitié des parts d'Opella, la filiale médicaments grand public du groupe pharmaceutique. Mais l'État, via BPI France, va entrer au capital du nouvel ensemble. Le groupe Sanofi confirme entrer en négociation exclusive avec un fonds de pension américain pour reprendre la moitié des parts de la filiale médicaments grand public du géant pharmaceutique français.Mais - et c'est la nouveauté - l'État, via la Banque publique d'investissement, BPI France, va entrer au capital et prendre une participation minoritaire de 1 à 2 % dans le nouveau Opella. Une participation qui lui permettra d'avoir un siège au conseil d'administration ainsi qu'un droit de vote. De quoi avoir un droit de regard. Car CD&R s'engage par écrit sur un certain nombre de garanties en terme d'emplois, d'approvisionnement, de fournisseurs et d'investissements.Le Doliprane continuera à être produit en France. Le non-respect de ces engagements serait assorti d'importantes amendes allant de 100 000 euros pour chaque éventuel licenciement économique à 100 millions d'euros. "Des garanties fortes sur les usines françaises d'Opella, leurs fournisseurs français et des engagements d'investissement en France", se réjouit le ministre délégué à l'Industrie, Marc Ferracci.
Le dossier de la vente potentielle d'Opella, la filiale médicaments grand public de Sanofi, à un fonds de pension américain suscite l'hystérie ces dernies jours. Plusieurs députés sont montés au créneau, alors que les syndicats du géant pharmaceutique français ont entamé un mouvement de grève illimité. Décryptage de notre chroniqueur éco, Christophe Dansette, afin de comprendre tous les volets de l'affaire et distinguer le vrai du faux. Les salariés de Sanofi ont entamé ce jeudi une grève illimitée pour protester contre la cession d'Opella, la filiale grand public du géant français, fabricant notamment du Doliprane, médicament le plus vendu en France. Depuis lundi, de longues séquences ont d'ailleurs été consacrées à ce dossier lors des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale et au Sénat. Deux ministres sont allés à la rencontre de la direction et des salariés sur l'un des sites de production du Doliprane. En somme, l'affaire s'est hissé tout en haut du débat public.Alors, faut-il ou non céder le Doliprane à un fonds américain ? La France risque-t-elle d'abandonner sa souveraineté industrielle en matière de santé ? À voir aussiCession de Doliprane : "Ça aurait été pertinent d'avoir un repreneur européen"
Avec sa startup Poppins, le jeune ingénieur François Vonthron s'attaque aux troubles de l'apprentissage chez les enfants. Il vient d'être récompensé par le prestigieux prix Ivy Tech. Il est l'invité de l'Info éco. Par l'intermédiaire d'un jeu vidéo (limité à 20 minutes par jour), l'appli permet aux écoliers dyslexiques et dysphoniques de rattraper leurs retard en quelques mois. L'application a été conçue pendant six ans avec l'aide de médecins spécialisés. Elle vient d'être mise sur le marché. L'abonnement mensuel de 30 euros environ peut être remboursé par les mutuelles.
Les salariés d’Ubisoft sont en grève pour trois jours. Ils protestent notamment contre un retour en arrière sur le télétravail au sein de l’entreprise. Mais ce débrayage révèle un climat social tendu et une défiance généralisée envers la direction. Décryptage. Les syndicats de l'éditeur français de jeux vidéos Ubisoft reprochent à leur direction une série de mauvaises décisions depuis quatre ans avec pour résultats des ventes en berne et un écroulement en bourse. Des rumeurs de rachat par le chinois Tencent, déjà actionnaire, inquiètent jusque dans les rangs de l’Assemblée nationale, où des députés redoutent une nouvelle atteinte à la souveraineté industrielle, au même titre que l’affaire Doliprane.À lire aussiChute en Bourse, critiques des joueurs, menace de grève : la rentrée chaotique de l'éditeur Ubisoft
Emmanuel Macron inaugure ce lundi le 90e Mondial de l’auto à Paris. Un salon qui voit revenir la plupart des grands constructeurs. Plus de 400 modèles sont présentés pendant ces sept jours. Mais l’ambiance sera électrique dans les allées de la porte de Versailles. Pas seulement en raison de la nature des véhicules exposés, mais aussi en raison de l’inquiétude de toute une filière face à une transition qui s’annonce difficile.
Michel Barnier présente le projet de loi de finances ce jeudi soir en Conseil des ministres. Alors que le déficit public dérape bien plus que prévu, le Premier ministre et ses ministres de l'Economie vont demander un effort sans précédent sous le Ve République : 60 milliards d'euros au total, aux deux tiers financés par des économies, mais aussi des hausses d'impôts. Un texte qui risque de faire que des mécontents et dont le vote à l'Assemblée nationale est loin d'être assuré.
Période difficile pour les marques de luxe françaises en Chine. Après des années fastes, l’eldorado semble toucher à sa fin. Les grandes maisons ne réalisent plus de croissance à deux chiffres. Tous les secteurs sont impactés : maroquinerie, mode, montres, cosmétiques et spiritueux. Ces derniers sont particulièrement touchés par l'annonce, mardi, du ministère chinois du Commerce d'imposer des droits de douane de 30 à 40 %. Les producteurs de Cognac se disent victimes d’une guerre commerciale entre l’Union européenne et la Chine qui ne les concerne pas.
Le bras de fer commercial entre la Chine et l'Union européenne se poursuit avec de nouvelles victimes : les brandys européens. À compter du 11 octobre, Pékin appliquera des droits de douane alourdis, jusqu'à 35 %. La France sera le pays le plus touché, son cognac représente 95 % des brandys européens.
Boeing traverse une nouvelle zone de turbulences. Depuis trois semaines, l’avionneur américain est secoué par un mouvement de grève qui paralyse la production de plusieurs gammes d’avions. Les syndicats de Boeing demandent de fortes augmentations de salaires. La direction a certes fait des propositions, mais elles sont jugées insuffisantes pour le moment par les grévistes, revigorés par les résultats obtenus par les dockers.Cette grève pénalise déjà fortement le groupe qui devrait en payer les conséquences lors des résultats trimestriels, publiés le 23 octobre. Les sous-traitants aussi commencent à subir les répercussions, notamment en France où 17 entreprises fournissent Boeing en pièces détachées.
Les économies de la bande de Gaza, d'Israël et du Liban souffrent de la guerre : tourisme, agriculture et entreprises privées sont fortement touchées, mais à des degrés divers selon les pays. À Gaza, l'économie s'est effondrée, la quasi totalité de la population est aujourd'hui en situation de pauvreté et la plupart des ménages sont sans revenus, alors que les prix des produits de base ont augmenté de 250%.Côté israélien, la mobilisation des réservistes a vidé les entreprises de ses employé·e.s, entraînant des pertes économiques importantes pour les familles dont les membres ont dû rejoindre les rangs de l'armée. L'agriculture aussi est à la peine alors que les quelque 100 000 Palestiniens qui disposaient d'un permis de travail en Israël ne peuvent plus se rendre dans les plantations de l'Etat hébreu.Enfin, les bombardements israéliens dans le Sud-Liban ébranlent encore un peu plus un pays en crise chronique depuis 2019.
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