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Meta revoit sa politique de modération de contenus et se rapproche de Donald Trump

Meta revoit sa politique de modération de contenus et se rapproche de Donald Trump

Update: 2025-01-08
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Le groupe Meta fait un revirement complet de sa politique de modération. Mark Zuckerberg, le patron de la maison mère de Facebook, Instagram, Whatsapp et Thread fait ainsi un geste pour se rapprocher de Donald Trump à moins de deux semaines de l’investiture du nouveau président américain.

"Nous avons atteint un point – où la politique de modération – est allée trop loin (…) avec trop de censure", justifie Mark Zuckerberg dans une vidéo de 5 minutes publiée sur Facebook et Instagram. Le patron de Meta y annonce une révision complète de la politique de modération.

Exit les fact-checkers, ces médias professionnels rémunérés par la maison mère de Facebook, pour vérifier certaines informations dont il veut "se débarrasser". Ils sont remplacés (aux États-Unis seulement dans un premier temps) par des "notes de communautés" pour laisser plus de place à la "liberté d’expression".

Les groupes "complotistes qui sont déjà très organisés sur les réseaux sociaux vont pouvoir se coordonner pour définir ce qui est vrai et c’est un danger pour l’information", redoute Shani Benoualid, la co-fondatrice de l’association de lutte contre la haine en ligne #jesuislà.

L’ensemble des équipes chargées de la modération sont transférées dans des bureaux situés au Texas et plus dans la démocrate Silicon Valley. Cela sonne comme un symbole.

Mark Zuckerberg ne fait pas de mystère. La raison de ce revirement est bien l’élection de Donald Trump, un homme avec qui il a eu de nombreux différents et qui l'avait récemment menacé, probablement parce qu'il n'avait pas digéré son exclusion de Facebook pendant deux ans à la suite de l'assaut du capitole, en 2021 : "Nous l’avons à l’œil. S’il fait quelque chose d’illégal, il passera le reste de sa vie en prison". 

Aujourd'hui, Mark Zuckerberg souhaite donc redorer son blason, en témoigne de récentes nominations à des postes clés chez Meta : Joel Kaplan, ancien conseiller de George W. Bush, figure respectée des Républicains, est nommé responsable des Affaires publiques ; Dana White, sulfureux patron de l’UFC, l’une des ligues de MMA, défenseur d’une liberté d’expression absolue et très proche de Donald Trump, intègre le conseil d'administration. En témoigne également le chèque d’un million de dollars que vient de signer Mark Zuckerberg pour l’investiture du futur président.

Le patron de Meta n'est d'ailleurs pas le seul dans la Silicon Valley à chercher à se faire bien voir du futur président. Tim Cook, patron d'Apple, Jeff Bezos, le fondateur d'Amazon ou encore Sam Altman, à la tête d'OpenAi rivalisent tous de bonnes intentions (et de coups de pouce financiers) pour séduire le futur locataire de la Maison blanche.

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FRANCE 24