Chili : début de la campagne électorale avant la présidentielle
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Deux mois de meetings, de distribution de tracts et d'interventions dans les médias jusqu'à la présidentielle du 16 novembre... La campagne électorale commence ce mercredi (17 septembre 2025) au Chili. Comme l'explique la correspondante de RFI à Santiago, Naïla Derroisné, les Chiliens qui sont obligés de voter sous peine d'amende, devront choisir entre huit candidats. Deux d'entre eux sont en tête des sondages : la candidate de la gauche, la communiste Jeannette Jara, et José Antonio Kast, représentant de l'extrême droite.
Jeannette Jara fait la course en tête. «Issue d’une famille pauvre, elle s’est politisée très jeune», raconte Naïla Derroisné. Avant de lancer sa candidature à la présidentielle, elle était ministre du Travail sous l’actuel gouvernement. Elle a notamment fait approuver la semaine des 40 heures, l’augmentation du salaire minimum ou encore la difficile réforme des retraites. Pour l'emporter, il lui faudra parvenir à élargir sa base. Ses adversaires ne manqueront pas de souligner qu'elle est communiste quand elle se présente avant tout comme la candidate de la gauche réunie.
José Antonio Kast la talonne dans les sondages. Les Chiliens le connaissent bien. Il avait surpris en 2021 en se qualifiant pour le second tour, avant de s'incliner face à l’actuel président Gabriel Boric. Élu député deux fois, il a fondé le parti républicain, à l’extrême droite, et n’a jamais caché son admiration pour Augusto Pinochet. En quelques années, il a gagné en popularité auprès des Chiliens, s’inspirant de figures comme Donald Trump, Jair Bolsonaro ou encore Javier Milei, tout en se différenciant d’eux par son respect des institutions. La candidate de la droite traditionnelle et conservatrice, Evelyn Matthei, pourrait, toutefois, lui faire de l'ombre.
Des programmes totalement opposés
José Antonio Kast met l’accent sur les sujets de sécurité, de délinquance et de narcotrafic, au cœur des préoccupations des Chiliens. Il promet des peines plus lourdes et des prisons de haute sécurité, quand Jeannette Jara prône plutôt la prévention et un État social fort. Sur l’immigration – en hausse depuis plusieurs années dans le pays – et le rôle de l'État, là aussi les deux candidats s'opposent.
La difficile rentrée scolaire en Haïti
La rentrée des classes aura lieu le 1er octobre, à Port-au-Prince. Cette date, tout comme les conditions dans lesquelles les élèves vont reprendre les cours font débat. Plusieurs établissements publics ne sont pas en mesure d'ouvrir, et les autres privés auraient préféré démarrer plus tôt pour ne pas perturber encore un peu plus l'année scolaire.
Jean Gérard Fleuriot, directeur du Lycée Jean-Jacques Dessalines qui se trouvait à l’Avenue Christophe, zone aujourd'hui contrôlée par les gangs, ne sait pas où les cours auront lieu. «Sans local, il est impossible de parler de préparatifs. Même les inscriptions, nous ne pouvons pas les faire», regrette-t-il au micro de notre correspondant Peterson Luxama.
Sans attendre la date officielle, d’autres établissements, notamment privés, ont déjà ouvert leurs portes et commencé les cours. Ils se sont vu rappeler à l'ordre par le ministère de l'Éducation nationale. Marguerite Clérié, membre de l’Association des écoles privées d’Haïti, estime qu'il est urgent de retrouver le chemin de l'école, notamment pour les enfants défavorisés qu'il faut «protéger des rues et de l’emprise des gangs.»
Certains parents d’élèves sont également pour un retour en classes, à l’image de Jean-Fritz, chauffeur de taxi-moto et père d’une fillette. Non seulement ça donnerait plus de temps aux enfants pour apprendre, mais en période scolaire, il gagne beaucoup plus d’argent avec sa moto, a-t-il raconté à Peterson Luxama.
Mais d'autres regrettent une éducation à plusieurs vitesses. Certaines écoles ont ouvert leurs portes avant la date fixée par le ministère, tandis que les autorités peinent à intervenir. Une réalité reflétant les fragilités du système éducatif national.
Le journal de la 1ère
En Guadeloupe, l'association de l'aide à l'enfance et à l'adolescence (AAEA) fondée en 1981, est pointée du doigt et sera bientôt placée sous administration provisoire. Certains de ses membres ont touché des primes et des avantages non prévus par la loi.