Comment Google et Goldman Sachs cherchent à influencer la réglementation de l'IA en Europe
Description
Aujourd’hui évoquons un sujet brûlant. Voici comment Google et Goldman Sachs cherchent à influencer la réglementation de l'intelligence artificielle en Europe. Leur arme ? Un rapport économique qui promet monts et merveilles.
Premier point, selon ce rapport, Google estime que l'IA générative pourrait transformer plus de 60 % des emplois en Europe. Cela permettrait non seulement d’augmenter la productivité dans des secteurs clés comme les services, mais aussi de créer des milliers de milliards d’euros de croissance pour l’économie européenne.
Google promet même une augmentation annuelle explosive de 8 % du PIB dans la zone euro pour les dix prochaines années. Pour rappel, le taux de croissance actuel est de... 0,3 %.
La grande automatisation des services
L'idée ici est que l'IA générative, à la différence des robots industriels qui se concentraient surtout sur la production de produits, touche des domaines où la main-d’œuvre est encore majoritairement humaine, comme les services.
Deuxième point, ce rapport met en avant la compétitivité technologique de l'Europe, compétitivité qui bat de l'aile.
Il rappelle un constat alarmant. En 2022, l’Europe n'a déposé que 2 % des brevets mondiaux dans le domaine de l'IA, contre plus de 60 % pour la Chine et plus de 20 % pour les États-Unis.
Allègement des lois européennes pour améliorer l'innovation
Ce retard au démarrage est vu par Google comme une conséquence directe de la réglementation excessive dans le secteur numérique. Et de viser directement l'adoption récente du pacte sur l'intelligence artificielle, qui réglemente le développement et les usages de cette nouvelle technologie en Europe
Google et Goldman Sachs, qui a fourni les modèles économiques sur lesquels se basent l'étude, plaident donc pour un allègement des lois européennes pour améliorer l'innovation.
Au delà de leurs fantastiques projections économiques, ils s’appuient aussi sur le récent rapport de Mario Draghi, ancien président de la Banque centrale européenne, qui signale un ralentissement de la productivité en Europe.
Meta et Apple ont retardé le déploiement de certaines technologies d'IA dans l’UE
Enfin, malgré ces critiques, Google reconnaît néanmoins la nécessité d’une certaine forme de régulation.
Mais le géant américain appelle l’Europe à mettre en place un cadre plus souple, tout en respectant les exigences de confidentialité et de sécurité des données.
Cette campagne de lobbying survient alors que d'autres entreprises technologiques américaines comme Meta et Apple ont retardé le déploiement de certaines technologies d'IA dans l’Union européenne, craignant des sanctions ou des obstacles liés aux nouveaux textes, comme la loi sur les marchés numériques, dite aussi DMA.
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