Comment transformer des aliments bruts en aliments brûle graisse ?
Description
Vivez mieux, vivez plus longtemps et vivez en mangeant bien
Pour manger à sa faim tout en perdant du poids, il faut recourir à une petite astuce que je vais vous décrire en détail ici et qui touche à ce qu’on appelle les aliments brûle graisse.
Cette astuce n’est pas particulièrement facile à comprendre parce qu’elle repose sur des bases théoriques qu’il faut développer, mais, comme d’habitude, j’essaie de vous expliquer le plus simplement possible des choses qui peuvent paraître rebutantes au premier abord.
Entrons dans le vif du sujet : pourquoi parle-t-on d’aliments brûle graisse ?
Cela fait des années que Michel Montignac a écrit son premier livre « Je mange donc je maigris », dans lequel il parlait pour la première fois au grand public de la notion d’indice glycémique.
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L’astuce dont je parlais plus haut repose sur cette notion d’indice glycémique, qui est centrale dans la méthode que vous devriez utiliser pour brûler votre graisse superflue sans que vous n’ayez recours à la solution du régime hypocalorique (qui comporte des limites évidentes expliquées dans les précédents articles).
Pour rappel, vous trouverez une définition complète de l’indice glycémique dans cet article, écrit au mois de juin dernier.
Des connaissances à bien maîtriser : les familles d’aliments
Pour mieux comprendre comment utiliser les tables d’indice glycémique, je pense qu’il est nécessaire de passer en revue les grandes familles d’aliments.
Parmi ces grandes familles, il y a :
1/ Les lipides, ou graisses, d’origine animale ou végétale, et qu’on distingue aussi en deux catégories d’acides gras : les acides gras saturés (viande, charcuterie, œufs, laitages) et les acides gras insaturés (huile de colza, d’olive, de tournesol…)
Les lipides sont nécessaires à l’alimentation, ils contiennent de nombreuses vitamines, des acides gras essentiels et servent à la fabrication des hormones.
On assimile différemment les graisses quand on les prend avec des « mauvais glucides » (voir le point 4/) : une plus grande partie de leur énergie est alors stockée sous forme de graisse.
D’ailleurs, de manière générale, on prend un peu trop de graisses (surtout saturée). N’oubliez pas de favoriser surtout les graisses végétales et les graisses de poisson.
2/ Les fibres, qui sont contenues dans les légumes, les fruits et les céréales à l’état brut. Elles jouent un grand rôle dans la digestion : elles aident le transit intestinal. Elles contiennent beaucoup de vitamines, d’oligo-éléments et de sels minéraux. Elles protègent aussi des cancers digestifs.
Il a été démontré que les fibres peuvent avoir un effet positif pour les personnes obèses. Augmenter la quantité de fibres dans son alimentation fera baisser le taux de glucose et d’insuline dans le sang. Elles permettent donc de réduire le stockage de graisse.
3/ Les protides, ou protéines, qui sont les cellules des matières vivantes (muscles, organes, os, cerveau, etc.) composés d’entités plus simples : les acides aminés. Ces acides aminés sont soit fabriqués par le corps, soit doivent être « importés » dans le corps grâce à l’alimentation.
Elles sont soit d’origine animale, soit d’origine végétale, et servent pour l’organisme à construire les cellules du corps, à fabriquer certaines hormones, à constituer éventuellement une source d’énergie, etc. (je n’entre pas dans le détail). Comme elles sont en quelques sortes les « briques » qui constituent notre corps, une carence de protéines aurait de graves conséquences pour l’organisme.
L’apport de protéine chez un adulte doit s’élever au minimum à 15 % de l’apport énergétique journalier. En principe, il faut consommer autant de protéines animales que de protéines végétales. Les protéines ne font pas grossir.
4/ Les glucides, qui représentent le principal carburant de l’organisme. Une fois digérés, les glucides se transforment en glucose dans le sang. Lorsqu’ils sont pris isolément à jeun, tous les glucides produisent une augmentation du glucose dans le sang dont le pic se situe toujours à peu près ½ heure après avoir été ingéré. Plus un glucide libère du glucose dans le sang, plus son indice glycémique est élevé.
C’est grâce à l’insuline que le taux de glucose est régulé dans le sang. Plus un glucide libérera du glucose dans le sang quand il est digéré, plus le corps devra produire de l’insuline pour diminuer la glycémie (=taux de glucose dans le sang). Si le corps n’a besoin que de peu d’énergie, une bonne partie de ce glucose sera transformé en graisse par l’insuline.
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Par conséquent, la catégorisation des glucides en « sucres lents » et « sucres rapides » n’a pas de sens. Tous les glucides sont assimilés à la même vitesse. Ce qui les différencie, c’est l’augmentation de la glycémie qu’ils provoquent.
S’il fallait parler de « bons glucides » et de « mauvais glucides », les bons seraient ceux qui ont un indice glycémique bas et qui n’augmentent pas beaucoup la glycémie. Les autres, les mauvais glucides, seraient ceux qui augmente le taux de sucre dans le sang de manière élevée…
Les combinaisons heureuses et malheureuses
Comme nous l’avons vu, selon la théorie de l’indice glycémique (appelons-la comme cela), ce n’est pas la différence entre les calories absorbées et les calories brûlées qui justifie la prise de poids excessive. Non, ce sont plutôt des combinaisons malheureuses entre les différentes catégories d’aliments qui explique la constitution de graisses de réserve.
De manière générale, ce qui peut poser problème dans la prise de poids, ce sont les glucides.
1/ Premier cas : prenons par exemple le pain. Le pain pris isolément fait grimper le taux de glucose dans le sang. L’amidon qu’il contient est métabolisé en glucose et transféré rapidement dans le sang. Le pancréas va secréter l’insuline, qui prendra en charge cet excès de glucose, soit pour le stocker sous forme de glycogène (une réserve d’énergie destinée à être utilisée à court terme), soit pour le stocker sous forme de graisse de réserve. De cette manière, le taux de sucre dans le sang diminuera.
2/ Deuxième cas : le pain (glucide) pris avec du beurre (lipide) sera métabolisé de la même manière. Mais il y a une petite différence tout de même : si le pancréas est en bon état et fonctionne normalement, la quantité d’insuline libérée sera proportionnelle au taux de glucose dans le sang. Jusque là, tout est normal.
Par contre, si le pancréas est déréglé, il libèrera une quantité anormalement grande d’insuline par rapport à la quantité de gluco