Entretien littéraire avec Kamel Daoud - épisode hors-série
Description
Entrez dans l'univers littéraire de Kamel Daoud
Quels sont les mots qui le bouleversent, l’accompagnent, le transportent ? Quelles références littéraires conseille-t-il à quelqu’un qui souhaite progresser dans l'écriture ? Ensemble, nous explorerons son univers en découvrant les références, les phrases et les inspirations qui ont façonné son parcours, pendant 45 minutes.
Cette conversation entre nos participants et l’écrivain et journaliste franco-algérien, d'une durée d'une heure et demie, est le format idéal pour découvrir l'auteur de Meursault contre-enquête, Goncourt du premier roman, prix Cino Del Duca de l’Académie Française, ou encore de Zabor ou les psaumes, prix Méditerranée.
Les Mots de Kamel Daoud
"Parler d’écriture, c’est prétendre connaître des réponses, mais en réalité, c’est toujours définir encore mieux les questions. « Le roman n’est pas un genre réponsif, mais interrogatif », affirme Cercas, l’écrivain espagnol, dans Le point aveugle, un manuel d'écriture et une réflexion sur cet art. J’y adhère pleinement. J'espère que nous partagerons, ensemble, durant cet atelier, mille autres questions sur ce genre qui a quelque chose d’infini en lui, selon Borgès. C’est ce qui en fait l’intérêt à mes yeux et j’espère auprès de vous aussi : y apprendre à nous interroger."
Kamel Daoud
L'écrivain Kamel Daoud
Kamel Daoud est un écrivain, journaliste et chroniqueur franco-Algérie.
Il a travaillé dans les principaux quotidiens algériens mais aussi comme chroniqueur dans des journaux internationaux (le New York Times, La reppublica, le Monde, le Point...etc). Il est l'auteur de Meursault contre enquête, Goncourt du premier roman, du prix Cino Del Duca de l'Académie Française et du Prix Méditerranée pour le roman Zabor ou les psaumes.
Son livre, Houris (qui signifie «femme très belle promise par le Coran aux Musulmans fidèles qui accéderont au paradis»), accorde la parole à son héroïne narratrice, Aube, qui est devenue muette à la suite d’une tentative d’égorgement lors du massacre de Had Chekala en décembre 1999 lorsqu’elle avait cinq ans. Le roman est sa prise de parole pour raconter son histoire et celle de son pays à Houri sa fille, dont elle est enceinte. «Mon personnage ne peut pas parler, mais il imagine une langue et moi j’ai vécu le français comme une langue intime, c’est une langue secrète», a confié l’écrivain au micro de la journaliste Sonia Devillers.
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