Episode 121 -L’intelligence artificielle au collège : les jeunes qui nous montrent la voie
Description
Bonjour à tous et bienvenue dans ce nouvel épisode de DigitalFeeling. Aujourd’hui, je vous partage une expérience qui a bousculé mes convictions : ma formation auprès de collégiens sur l’IA générative. Je pensais venir transmettre les bases… et ce sont eux qui m’ont bluffée. 🚀
Former des jeunes… ou plutôt les écouter !
Quand j’ai accepté cette intervention, je croyais m’adresser à des lycéens. Finalement, ce sont des collégiens qui m’attendaient. Et là, surprise : ils connaissaient déjà ChatGPT, Perplexity, Claude, Mistral… et les utilisaient régulièrement. Leur aisance était frappante. Ils savaient générer des images, produire des textes, et n’avaient pas peur de tester, de recommencer, d’explorer.
En tant que maman de trois filles de 6, 10 et 16 ans, j’étais personnellement plutôt réservée sur une exposition précoce à l’IA. J’avais peur que cela les prive de leur esprit critique. Et pourtant, j’ai découvert que les jeunes ont déjà intégré l’IA dans leur quotidien – sans attendre notre feu vert d’adultes.
Ce que les jeunes attendent : structure, méthode et réflexion
Oui, ils utilisent l’IA. Mais non, ils ne maîtrisent pas toujours les bonnes pratiques du prompt engineering. C’est là que mon rôle prend tout son sens : leur transmettre une méthode simple et efficace. Contexte, rôle, objectif, format – en partant de ces quatre éléments, ils ont pu structurer leurs requêtes et voir des résultats concrets, instantanément.
Ils sont demandeurs de bonnes pratiques, curieux et exigeants. Et ils ont parfaitement conscience des limites de l’IA : erreurs, hallucinations, désinformation. Ils savent que tout n’est pas fiable, qu’il faut vérifier. En revanche, ils n’ont pas encore tous les outils pour faire cette vérification. C’est là que l’école et les enseignants ont un rôle fondamental à jouer.
L’école doit accompagner, pas freiner
La consultation nationale sur l’IA dans l’éducation va dans le bon sens : encadrement éthique, respect du RGPD, outils libres, frugaux, écologiquement responsables. Mais il faut aller plus vite.
Les jeunes sont déjà en avance. Si on attend que les programmes s’adaptent, ils seront déjà passés à autre chose. Alors formons les enseignants, dotons-les de compétences concrètes pour parler le même langage que leurs élèves. Et donnons aux collégiens et lycéens une vraie éducation à l’IA, dès la 4e, pour les aider à réfléchir, questionner, vérifier.
L’IA, un atout pour l’avenir professionnel
Ce que j’ai vu, c’est que ces jeunes voient déjà l’IA comme un levier pour leur avenir. 92 % pensent travailler dans un univers où l’IA sera omniprésente. Et 65 % considèrent la présence d’outils d’IA comme un critère pour choisir leur futur employeur.
C’est simple : une entreprise qui n’utilise pas l’IA est déjà dépassée. Si ce n’est pas encore votre cas, il est temps de vous y mettre.
Ce que je retiens de cette expérience
Ils créent des sites web avec Gamma, des supports pédagogiques interactifs avec Bolt ou Canva, des présentations cliquables, des vidéos pédagogiques… en moins d’une heure ! Et moi, je n’étais pas prête. Mais eux, si.
L’IA n’est pas le futur. Elle est déjà là. Et nos jeunes ne nous attendent pas. À nous de les suivre, de les guider, de leur donner les clés pour en faire un véritable atout. Car bien utilisée, l’IA développe la curiosité, structure la pensée, renforce l’autonomie.
Alors oui, formons-les. Et formons-nous aussi.
Soutenez le podcast :
✅ Abonnez-vous à DigitalFeeling sur LinkedIn
✅ Rejoignez ma newsletter : substack.com/@elodiechenol
✅ Laissez 5 ⭐ sur Apple Podcasts ou Spotify
🌟 Ensemble, faisons de vos projets un succès grâce à l’IA générative !
Merci,
Élodie
Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.