Guillermo del Toro assure être un grand fan de… la mort
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Guillermo del Toro a conclu un cycle avec Frankenstein
Guillermo del Toro est de retour depuis quelques semaines avec Frankenstein. Sorti le 7 novembre dernier sur Netflix et emmené par Oscar Isaac et Jacob Elordi, son film reprend le récit imaginé par Mary Shelley. Il s’intéresse à la relation complexe entre un scientifique et la créature à laquelle il a donné vie.
Au mois de septembre dernier, le cinéaste mexicain a révélé qu’il voyait Frankenstein comme la fin d’un cycle. Celui-ci compte Cronos, L'Échine du Diable, Le Labyrinthe de Pan et Crimson Peak. Soit des films à l’atmosphère gothique, qui explorent plusieurs thèmes similaires. Dont la mort. Et Guillermo del Toro éprouve justement une affection particulière pour celle-ci.
« Je pense que la mort est vraiment bien »
Lors du Festival du Film de Marrakech, Guillermo del Toro a participé à une discussion modérée par Kim Morgan, la scénariste de Nightmare Alley qui partage également sa vie. Et dans des propos rapportés par Variety, il a posé une question qui peut paraitre surprenante : « Pourquoi voudriez-vous vivre plus longtemps ? » Il a ensuite poursuivi avec une déclaration encore plus étonnante :
Je suis un grand fan de la mort… Je pense que la mort est vraiment bien.
Guillermo del Toro: 'I'm a Big Fan of Death ... I'm Certainly Looking Forward to It' https://t.co/LeuOm2Ud5p
— Variety (@Variety) December 5, 2025
Après cela, le scénariste et réalisateur a confié qu’il était même pressé de mourir ! Selon ses propres mots : « Je l’attends clairement avec impatience, parce que c’est le jour où vous pouvez dire ‘Demain, je n’aurai aucun problème’ ».
La performance de Boris Karloff l’a subjugué
Durant la discussion, Guillermo del Toro est aussi revenu sur son obsession pour Frankenstein. Il a expliqué qu’avant de lire le roman de Mary Shelley, qui l’a lui aussi immédiatement fasciné, il a été subjugué par la performance de Boris Karloff dans le film de 1931, qu’il a découvert à sept ans. Pour lui, l’acteur britannique est alors devenu l’équivalent de ce qu’était Jésus pour sa grand-mère. Et le cinéaste s’est reconnu en lui.
Avec son Frankenstein, Guillermo del Toro a ainsi réussi à réaliser le film dont il rêvait depuis qu’il était un petit garçon. Comme indiqué il y a quelques jours, son long-métrage va sortir en version physique. Et les spectateurs qui en feront l’acquisition pourront découvrir de nouvelles images puisque cette version contiendra au moins une scène coupée. Mais on ne sait pas encore quand elle sera disponible.























